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Les Brumes de l’apparence – Frédérique Deghelt

11 novembre 20161 janvier 2017

Suite à La grand-mère de Jade du même auteur que j’ai lu il y a quelques temps, je me suis dit que j’allais explorer les autres œuvres de Frédérique Deghelt. En faisant quelques recherches, j’ai lu plusieurs échos positifs sur Les Brumes de l’apparence, aussi lors d’un passage à la Fnac pour me procurer quelques petites choses à lire, j’en ai profité pour l’emmener avec moi.

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Les Brumes de l’apparence, c’est l’histoire de Gabrielle. Gabrielle a 40 ans, elle est organisatrice d’événements à Paris où elle vit avec son mari, Stan, un chirurgien esthétique renommé, et Nico, leur fils.

Gabrielle est une citadine, fermement ancrée dans le pétillement, la frénésie de la ville, qu’elle ne quitterait pour rien au monde.

Aussi, quand elle hérite d’un terrain au milieu de nulle part, est-elle pressée de s’en débarrasser : imaginez, un terrain en pleine campagne, plusieurs hectares et de surcroît deux masures plus ou moins délabrées, dont l’une qui en est presque inquiétante, c’est tout à fait le genre de choses dont elle ne veut pas s’encombrer. D’ailleurs, elle ne connaissait pratiquement pas la tante du côté de sa mère qui le lui a légué.

Les Brumes de l’apparence raconte les changements qui s’opèrent dans la vie de Gabrielle suite à l’héritage de cette propriété, à ce qu’elle apprend sur l’étrange famille maternelle qu’elle connait peu.

La citadine arrivera-t-elle, comme elle le souhaite, à se débarrasser de cet héritage dérangeant ? Quels secrets renferment le terrain dont elle est maintenant propriétaire ?

brumes-de-apparence-2

C’est étonnant la différence qu’il peut y avoir entre deux romans d’un même auteur. Pour celui-ci, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire parce que Gabrielle m’a semblé être, de prime abord, quelqu’un de complètement antipathique : ironie fausse, pleine de jugements, enfermée dans un rôle futile et des faux-semblants.
Heureusement que cela s’arrange par la suite !

J’ai aimé la thématique de la recherche de sens, d’explications, comme une quête à la fois solitaire, vulnérable, et pourtant très reliée à l’entourage.

L’héritage de ce terrain fissure des certitudes, entraînant un mélange de peur et d’excitation dans lequel chacun d’entre nous peut se reconnaître.

D’ailleurs, les phénomènes étranges qui ponctuent l’histoire viennent appuyer le sentiment de malaise, parfois d’urgence, qui accompagne la quête personnelle.

J’ai trouvé qu’il y avait quelques grosses ficelles, certains rebondissements manquent parfois de finesse, mais globalement c’est une histoire qui se tient, qui permet de suivre les interrogations et découvertes de Gabrielle.

J’ai préféré La grand-mère de Jade, mais ce roman, bien que très différent, est une jolie lecture. Peut être pas aussi intrigante (je n’ai pas tourné les pages frénétiquement comme j’ai pu le faire avec Le Comte de Monte Cristo ou la saga La passe-miroir par exemple), mais divertissante, assurément, et agréable.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Les Disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

21 octobre 201616 octobre 2016

Si vous vous rappelez bien, juste après avoir lu Les fiancés de l’hiver, qui est le Livre 1 de la saga La passe-miroir, je me suis empressée d’aller chercher le Livre 2, à savoir Les disparus du Clairdelune.

C’est que j’étais bien happée par l’histoire et que je voulais absolument savoir ce qu’il allait advenir d’Ophélie, l’héroïne.

Alors je vais essayer de ne pas trop en raconter, parce que je ne veux pas révéler l’histoire avant que vous ne l’ayez lue (que ce soit pour le livre 1 ou le livre 2 d’ailleurs).

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Dans Les Disparus du Clairdelune, on retrouve donc Ophélie qui s’est fait une nouvelle place à la Citacielle pour lui permettre d’avoir un semblant de sécurité.

La situation est toutefois toujours précaire pour elle, dangereuse même, et persistent les interrogations en ce qui concerne son futur mari, Thorn : qui est-il ? Peut-elle compter sur lui ? Que cache son comportement ?

Dans ce deuxième livre de la saga, une nouvelle intrigue se noue : qui sont ces gens qui disparaissent mystérieusement ? Pourquoi ? Sont-ils toujours vivants ? Qui est à l’origine de ces disparitions ?

Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans l’enquête pour retrouver ces personnes volatilisées mystérieusement dans une des zones les plus sécurisées de la Citacielle : que va-t-elle découvrir ? Quels seront les impacts de cette recherche, à la fois pour elle, pour Thorn, mais aussi pour ceux qui sont à leur côtés ?

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Quand je me suis lancée dans la lecture de ce livre 2, Les Disparus du Clairdelune, j’ai eu un peu d’appréhension de ne pas retrouver ce que j’amais tant dans le livre 1, à savoir les personnages bien fouillés, le dynamisme, l’intrigue, le suspense et ces superbes descriptions (aussi bien concernant les lieux que les ressentis des personnages).

Celle-ci s’est bien vite dissipée : les ingrédients sont toujours là, j’étais contente d’en apprendre plus sur l’évolution des personnages, d’aller plus en avant dans la découverte de la Citacielle qui décidément est un lieu plein de surprises.

L’intrigue principale se mêle à d’autres annexes sans que cela soit brouillon, et je me suis encore une fois laissée happer par le rythme du roman : je l’ai lu avidement, et 24 heures après l’avoir acheté je l’ai refermé, un peu triste que le Livre 3 ne soit pas encore sorti.

Mais en fait, quand le livre 3 sortira (rapidement j’espère !), je me referai un plaisir de replonger dans les deux premières parties de la saga.

Parce que je crois que, comme pour Le clan des Otori, c’est un roman que j’ai certes plaisir à lire, mais que j’aurai encore plaisir à redécouvrir après quelques temps.

En résumé, Les Disparus du Clairdelune confirme mon impression quant au premier livre et je suis impatiente de lire la suite !

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

14 octobre 201610 octobre 2016

Alors, oui, je sais, vous allez dire « Encore ?! »…

L’idée de lire Les fiancés de l’hiver, livre 1 de la saga La passe-miroir, m’a été insufflée par Cél (j’ai succombé avec un an et demi de retard certes, mais quand même)…

« Encore ?! » ben oui, encore, c’est qu’elle a le don pour m’inciter à lire Cél, voyez-vous.

Et pourtant, j’ai envie de dire que c’était assez mal parti.

Parce que voyez-vous, je ne suis pas trop une adepte des livres un brin fantastiques, magiques : je n’ai pas été emballée par le Seigneur des Anneaux (mais c’est peut être parce que je l’ai lu en espagnol, allez savoir), Harry Potter ne m’attire pas (mais c’est peut être juste pour ne pas faire « comme tout le monde »).

J’ai eu une courte période fantasy et après ça j’ai oublié les livres du genre, mis à part peut être le Clan des Otori que j’ai adoré.

Et puis il y a eu cet article de Cél donc, et je me suis dit que quand même, vu l’enthousiasme de ses mots, il devait y avoir quelque chose de bien là dedans, que je pouvais y jeter un œil.

Donc, comme d’habitude, je l’ai noté dans mon bullet journal, et puis un jour je suis allée le chercher (en édition Folio quand même) avec une carte cadeau Cultura offerte par mes collègues.

Et j’ai lu tous les livres que j’ai acheté avec la carte, sauf celui-là, que je gardais en dernier. Peut être un peu d’appréhension, j’en sais rien, bref, je l’ai gardé en dernier.

Je l’ai emmené à Rome et je ne l’ai pas ouvert de tout le voyage, sauf à l’aéroport au retour parce qu’on était en avance… Mais laissez moi vous parler de l’histoire avant de vous donner mon avis !

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Les fiancés de l’hiver, c’est l’histoire d’Ophélie. Ophélie vit sur l’arche d’Anima et est animiste. Elle possède deux dons particulier : le premier lui permet de « lire » les objets, c’est à dire d’avoir à la conscience tout le passé de l’objet et les états d’âme de ceux qui l’ont manipulé. Le second est de pouvoir voyager via les miroirs (d’où le nom de la série « La passe-miroir »), ce qui lui requiert d’être honnête avec elle-même, lucide.
Ophélie travaille pour un musée, mais bientôt sa vie va basculer : en effet, les Doyennes d’Anima ont décidé de la marier avec un notable d’une autre arche, le Pôle. L’union comporte des enjeux diplomatiques importants et il n’est pas question de reculer.

Les fiancés de l’hiver, c’est aussi l’histoire de Thorn. Thorn, c’est le promis d’Ophélie, qui vient du Pôle. Thorn n’est pas à première vue le gendre idéal : il est froid comme une pierre tombale, son comportement frôle la mauvaise éducation, et il parle très peu.

Les fiancés de l’hiver raconte le départ d’Ophélie pour le Pôle, la découverte de son futur mari et surtout son initiation aux mœurs du Pôle : l’union est loin d’être bien vue par l’ensemble des habitants de l’arche et des familles concernées, et il semblerait qu’un complot mortel soit échafaudé et plus encore…

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Donc je vous disais, j’ai commencé à le lire lors du voyage retour de Rome, à l’aéroport, parce qu’on était en avance (et qu’Easy Jet était très en retard aussi).

Et je ne l’ai plus lâché, dévorant avidement chacun des chapitres. J’ai englouti les 550 et quelques pages en moins de 72 heures, tournant fébrilement les feuillets pour savoir ce qu’il va se passer.

Et une fois terminé, je me suis empressée d’aller chercher le livre 2, bien entendu.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce livre, déjà, c’est l’héroïne : Ophélie est touchante, Ophélie est courageuse, Ophélie est « humaine » et Ophélie a une écharpe comme animal domestique (enfin c’est moi qui analyse ça, mais son écharpe c’est un peu un chat qui le suivrait partout) ce que je trouve tout simplement prodigieux.

Thorn, vous aurez juste envie de lui balancer une assiette dans la tête une fois que vous aurez fait sa connaissance, et pourtant vous vous laisserez attendrir par ce grand gringalet au visage austère que vous soupçonnerez avoir traversé quelques tempêtes (et vous aurez raison).

Il y a aussi Roseline, la tante d’Ophélie qui la chaperonne pour ses premier mois sur le Pôle, Bérénilde la tante de Thorn aussi belle que capricieuse et protectrice à la fois… Bref, plein de chouettes personnages, mais pas trop pour qu’on ne s’embrouille pas.

Et puis il y a les décors (si vous êtes comme moi et que vous faites le film au fur et à mesure, vous n’avez plus besoin d’aller voir un Spielberg, il est juste là entre vos mains), et puis l’intrigue, et puis les revirements de situation qui font qu’on lit en se demandant ce qu’il va bien pouvoir se passer dans les pages suivantes, frénétiquement.

Vraiment, je ne pensais pas accrocher à ce livre et je l’ai presque ouvert à contre-cœur, et quelques heures plus tard je l’ai refermé impatiente de lire la suite.

Si vous aimez le genre, foncez, je le conseille à tout le monde, il fait résolument partie des meilleurs livres que j’ai lu cette année.

Vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Mes favoris du mois de Septembre 2016

7 octobre 2016

Vous voulez que je vous dise ? Je trouve que le mois d’octobre commence de manière sacrément bordélique par ici : entre l’attente interminable de la signature potentielle d’un contrat pour lequel je suis sélectionnée (celui-là) qui me fait douter royalement (finalement, le freelance, peut-être, non ?) et un ami (celui avec qui je suis partie à Rome) qui est à l’hôpital se mêlent deux chouettes lectures  (mais alors vraiment très chouettes, on y reviendra) (merci Cél, encore une fois) et un massage excellentissime.

Bref, en une semaine j’ai les émotions qui ont fait plusieurs fois le grand huit et je me demande bien ce qui m’attend, tout en essayant de garder du positif en tête.

Du coup, on va parler des favoris de Septembre, hauts les cœurs (yay !), souvenons-nous des petits riens qui forgent de belles existences, voulez-vous…

La douceur

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Quand j’étais enfant, j’aimais le chocolat au lait, bien sucré, presque écœurant tellement il était industriel. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir mangé énormément (mais peut être que je remets le passé à ma sauce, allez savoir), mais j’ai un très net souvenir du passage au chocolat noir.

C’était pour un énième régime (*soupir*) et le chocolat au lait était banni, c’était le mal, il fallait absolument passer au chocolat noir sinon j’allais être foudroyé par le Dieu de la perte de poids.

Pour mes petites papilles saturées de sucre et encore pas très matures, la transition vers le chocolat noir s’est faite plutôt difficilement : je trouvais que le goût était trop fort, parfois amer, que ça me surchargeait trop les papilles d’informations.

Au fil du temps, c’est pourtant devenu mon préféré. A vrai dire, je mange peu de chocolat (enfin, je crois), mais si je dois choisir je prendrai un chocolat noir très fort, sans rien de plus, voire du chocolat cru et j’en mangerai une lichette.

Je me tourne rarement vers du chocolat avec autre chose, mais ce jour-là à la biocoop, j’ai pris deux paquets de Kaoka, l’un à la fleur de sel, l’autre aux cranberries et aux céréales. Autant le premier m’a laissé de marbre (mais je crois bien que celui que mes amis de Montréal m’avaient offert à Noël est inégalable), autant le second m’a transportée : le chocolat est bien noir, on sent le côté acidulé de la cranberry et alors les céréales soufflées donnent une texture folle à ce chocolat. Si je dois pinailler je dirai que les carrés sont trop grands à mon goût, mais sinon, il est parfait !

Le thé

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Si j’ai mis un peu de fantaisie dans mon choix de chocolat, on ne peut pas en dire autant de celui qui m’a accompagnée pendant le mois de septembre.

Je suis revenue à la base de la base (pour moi), la valeur sûre parmi toutes les valeurs sûres, j’ai nommé le Sencha du Japon.

J’ai acheté celui-ci à Montréal, dans la boutique Davids Tea sur Mont-Royal (personnel charmant bien entendu, un choix pantagruélique et une boutique jolie comme tout, foncez si vous êtes dans le coin), parce qu’il n’y avait que de l’English Breakfast dans l’appartement que je louais et que je ne me voyais pas boire ça (je n’aime pas trop l’English Breakfast, quitte à prendre un thé noir, autant prendre un bon vieil Earl Grey).

J’ai failli laisser le pot et puis en fait non, le Sencha du Japon ça avec tout (mais alors tout, essayez avec des sushis et une soupe miso, c’est un délice) et ça me permettait de rapporter un peu de Montréal avec moi.

J’en ai siroté à toute heure de la journée, et j’étais contente de le retrouver. Bonus, la boite permet de bien conserver les feuilles ce qui donne un thé goûteux comme au premier jour !

La lecture

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Je n’ai pas beaucoup lu en Septembre, enfin moins qu’en Août (et sans doute moins qu’en Octobre puisque j’ai déjà lu deux pavés de 500 pages…), mais l’ouvrage de Frédérique Deghelt, La grand-mère de Jade a été un gros coup de coeur.

J’ai beaucoup aimé cette histoire entre deux générations, cet amour filial, ces deux conceptions de la vie qui s’apprivoisent, des deux personnages forts.

Je ne vais pas en réécrire des tartines, parce que pour cela il y a l’article que j’ai consacré au sujet du roman. Je vous le conseille, chaleureusement, voilà.

La musique

Je parle rarement de musique parce que, globalement, soyons francs, je n’y connais absolument rien, j’écoute à peu près tout ce qui me tombe sous la main ou plutôt dans l’oreille (sauf du métal, ça, je peux pas, ça me stresse trop), ce qui fait que je peux allègrement écouter du Francis Cabrel, du Lady Gaga, du IAM et du Daft Punk dans la même journée, saupoudré de musique asiatique traditionnelle, sans que cela ne me semble complètement éclectique.

Comme je n’écoute pas la radio sauf un petit peu lors des longs trajets en voiture, j’avoue n’être au courant que très en retard (voire pas du tout) de ce qui sort et que je réécoute souvent des vieilleries aux yeux de la jeunesse (avec cette phrase, je pense que j’ai pris 50 ans d’un coup).

Le mois dernier n’a pas fait exception à la règle, puisque j’ai énormément écouté du Bruno Mars, notamment son album Unorthodox Jukebox. Et un peu de Uptown Funk aussi, parce que c’est bien pour se déhancher alors que la journée est un peu grise et pour se donner le sourire (… I’m too hot (Hot damn !), Called a police and a firemen…).

La beauté

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Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de partir en vacances avec un flacon d’huile végétale, mais pour ma part les essais que j’ai pu faire ont été catastrophiques et je vous assure qu’avoir de l’huile de noisette sur votre brosse à dents est la dernière chose dont vous avez envie en arrivant (ex aequo avec le monoi…).

Donc avant de partir à Rome, j’ai pris mes précautions, et je suis allée me chercher un hydratant visage dans un flacon airless, tant qu’à faire un que je connaisse bien (vous connaissez l’histoire de la fille qui essaye un nouvel hydratant visage en voyage ? Ben je vous le dis, ça peut finir avec des boutons partout et de l’eczéma) (et l’achat d’un pot d’huile de coco sur place).

Je suis d’ailleurs toute étonnée de ne pas vous avoir déjà parlé de cet hydratant visage que j’ai utilisé pendant des années et qui est très bien pour les peaux mixtes à grasses et sensibles. J’y reviendrai la semaine prochaine je pense pour vous en dire plus sur ce produit, mais il est parfait pour moi.

Le voyage

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Bien entendu, je n’allais pas parler des favoris sans parler de Rome, qui a rejoint Bali dans la catégorie des voyages organisés complètement à l’arrache et pourtant super chouettes.

Je ne vais pas épiloguer sur ce sujet, parce que j’ai prévu de vous en parler tous les lundis d’ici la fin du mois, donc vous devriez avoir un aperçu suffisamment complet de la destination mais si vous avez des questions, n’hésitez pas, je ferai de mon mieux pour y répondre !

Et vous, quels sont vos favoris du mois de septembre ?

Bonne journée !

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Villa triste – Patrick Modiano

5 octobre 20165 octobre 2016

Pour choisir mes livres, mis à part ma manie discutable de me fier au ressenti d’une couverture ou à la musicalité d’un titre , je me repose souvent sur les conseils des mêmes personnes.

Parmi elles, il y a ma copine Books and Tea qui me connaît depuis 10 ans et qui est à l’affût de toutes les nouveautés de part son métier, et puis il y a aussi Cél dont le maniement des mots m’impressionne et qui a le don de titiller mon esprit d’aventure à explorer ce que je n’aurais sans doute pas considéré de moi-même.

Villa triste c’est donc Cél (vous pouvez lire son article ici), parce qu’avec un nom pareil et une couverture qui respire (?) autant la mélancolie, je crois pouvoir dire que jamais je ne me serais laissée tenter par ce livre.

Et puis c’est un prix Nobel de littérature, ce qui dans ma tête voulait dire que c’était largement au delà de ma portée cognitive.

J’ose à peine dire qu’avant l’article de Cél je n’avais illustrement aucune idée qu’il existait un Patrick Modiano et qu’il est, de surcoît, « incontournable ».

Séance de rattrapage à 32 ans, mieux vaut tard que jamais.

– – – – – –

Villa triste, c’est l’histoire de Victor Chmarra. Victor se souvient. Il y a 10 ans, dans les années soixante, il était déjà venu ici.

Il a 18 ans, il a peur et il vient se réfugier dans cette ville proche d’un lac et non loin de la Suisse. Il s’y cache et y fait la rencontre de curieux personnages. Il y a Yvonne, cette jeune actrice qui déambule avec son dogue allemand dépressif et puis il y a aussi Meinthe, docteur en Suisse énigmatique, propriétaire de la Villa Triste, et qui est régulièrement parcouru de tics étonnants.

Ces trois-là passent plusieurs semaines ensemble, et aujourd’hui Victor Chmarra se souvient, parfois difficilement, peut être en y mêlant ses fantasmes…

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Je vais vous faire une confidence : quand je lis, c’est comme si mon esprit me mettait un écran de cinéma devant les yeux et qu’il montait les scènes, avec les différents protagonistes, leur voix, et tout ce qui va avec. Si je ressens des émotions, cela appose un « filtre » coloré sur le cinéma inexistant qui se joue dans les yeux de mon esprit et cela teinte le film en fonction de ce qui se passe. Et une bande-son aussi.

Je ne sais pas si d’autres personnes « font » ça aussi (je mets le verbe entre guillemets parce que c’est complètement involontaire), toujours est-il que Villa Triste, pour moi a un filtre sépia avec beaucoup de grain sur la pellicule, comme les vieux films. Et une musique répétitive, presque léthargique.

Ce qui est assez particulier, c’est que mon esprit l’associe avec un de mes films favoris, In the mood for love : dans les deux œuvres il se passe peu de choses, il y a peu de dialogues, et il y a une ambiance sombre, nostalgique, pesante un peu.

Et si j’ai énormément apprécié l’usage de la langue de Modiano, ce livre ne m’a pas transportée, j’ai eu du mal à m’attacher à un des personnages pour m’emmener avec lui dans son monde et lui apporter un peu de dynamisme.

Parce que voilà, j’ai trouvé ce livre particulièrement lent, poussif presque. Et pour cause ! Il ne s’y passe globalement rien, et durant toute ma lecture je me suis demandée quel était l’objet de ce livre, où l’auteur voulait-il aller ?

J’ai laissé décanter ma lecture pendant plus d’un mois, avec de longues semaines sans lire pour ne pas m’embrouiller, et je ne sais toujours pas quel est le message de ce livre.

C’est un peu frustrant, parce que c’est un peu le même genre de sensation intérieure que pour La princesse de Clèves, je sais qu’il y a « quelque chose » qui devrait résonner en moi, et lors de ma lecture, ce « quelque chose » n’était pas accessible.

Alors voilà, je suis partagée. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je ne peux pas dire que je l’ai aimé non plus. Il y a une dimension essentielle du livre que je n’ai pas su ou pu apprécier.

Peut être plus tard…

Vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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La grand-mère de Jade – Frédérique Deghelt

26 septembre 20161 janvier 2017

Dans la série « j’ai noté un livre que quelqu’un m’a conseillé mais je ne sais plus qui » après Je suis là de Clélie Avit, je demande La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt.

Et comme pour le précédent, si le conseiller en question passe par ici, merci.

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La grand-mère de Jade, c’est l’histoire de Jeanne, Mamoune, cette grand-mère qui vit seule dans sa campagne savoyarde depuis le décès de son mari. Un jour elle perd connaissance chez elle, et c’est le drame : ses trois filles veulent la placer en maison de retraite, la pensant trop fragile pour vivre seule. Mamoune n’a pas envie, elle ne veut pas aller dans un mouroir.

La grand-mère de Jade, c’est aussi l’histoire de Jade, cette jeune femme dynamique, libre, un peu perdue sur son chemin de vie parfois, mais qui avance tambour battant. Elle aime sa Mamoune et, sur un coup de tête, décide d’aller la chercher dans sa campagne savoyarde pour la ramener avec elle à Paris : pas question pour Jade que sa grand-mère aille en maison de retraite, plutôt se fâcher avec ses tantes mais avec l’appui et l’approbation de son père.

La grand mère de Jade, c’est la cohabitation de ces deux générations, ces deux expériences de vie, ces deux femmes, avec toutes les questions qui vont avec : Jeanne arrivera-t-elle à s’adapter à la vie parisienne et Jade à vivre avec sa grand mère ? Finalement, les deux femmes se connaissent-elles aussi bien qu’elles le croient ?

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Ce roman est émouvant. C’est une belle histoire d’amour familial entre ces deux femmes de deux générations différentes, avec chacune leur expérience de la vie, leurs croyances, leurs espoirs.

Les personnages de Jade et de Jeanne, centraux, sont particulièrement attachants et bien fouillés, cohérents. Leur histoire personnelle et commune est distillée lentement, et cela rend les personnages d’autant plus touchant qu’on en apprend plus sur leur passé en même temps que l’on suit leurs péripéties.

Le récit n’est ni trop lent ni trop rapide pour le récit, suffisamment dynamique pour garder l’attention du lecteur. L’histoire est relatée à deux voix, celle de Jade et celle de sa grand-mère, ce qui renforce le rythme de l’ouvrage.

Je ne veux pas trop vous en dévoiler, mais la fin est parfaite, étonnante, poignante, bref, formidable.

Une excellente lecture que je vous recommande fortement.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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La fractale des raviolis – Pierre Raufast

19 septembre 201619 septembre 2016

Et si pour changer de la romance, on parlait un petit peu d’un livre drôle avec La fractale des raviolis de Pierre Raufast ?

Lorsque j’ai commencé mon bullet journal, je m’étais mise en tête que dans les premières collections, il y aurait une liste de livres que je souhaitais lire, parce que je fais partie de cette catégorie de personnes qui est enthousiasmée par plein de livres et qui en oublie la moitié des titres sur la route, les nouveaux intrigants remplaçant les anciens.

Ainsi, j’ai fait le tour des blogs qui parlent de livres et que j’aime bien, parcouru les archives et j’ai noté ce qui me tentait. Il a bien fallu m’arrêter à un moment donné parce que sinon je crois que la moitié du carnet serait passé dans cette liste, et catégoriser aussi, parce que je suis comme ça.

Et donc j’ai 3 listes : la première un peu en vrac, avec principalement du français, la deuxième avec que des livres en anglais et la dernière avec des livres de développement personnel ou intéressants dans le cadre de la kinésiologie. Le classement est un peu arbitraire, il faut bien l’avouer, mais il a eu un effet intéressant (et escompté) : contenir mes achats de livres vers ce qui me tentait d’après les revues des blogueurs que j’aime bien.

Celui dont je vais vous parler aujourd’hui a rejoint ma bibliothèque suite à un article de Cél sur des livres à offrir, son petit paragraphe ayant titillé ma curiosité sur ce livre qui semblait bien différent de ce que j’avais l’habitude de lire.

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La fractale des raviolis commence avec un adultère raconté de manière très drôle (je vous laisse le soin de lire le premier paragraphe sur la quatrième de couverture qui est aussi le début du roman) et l’idée de la femme trompée d’assassiner son mari.

Après avoir réfléchi à de nombreux stratagèmes, elle décide de se débarrasser de celui qui partage sa vie en l’empoisonnant via son plat favori, à savoir les raviolis.

Bien entendu, cela ne se passe pas comme prévu et la protagoniste principale se souvient d’un épisode de sa vie, qui lui même débouche sur une autre intrigue, etc. Et c’est ainsi que les différents chapitres s’enchaînent comme autant de poupées russes ou… de fractales (vous savez, quand un miroir reflète un miroir qui reflète un miroir, etc.).

Mais au final, le mari volage sera-t-il puni ?

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La fractale des raviolis est un roman qui m’a beaucoup, mais alors beaucoup fait rire. J’ai aimé le dynamisme et le style de l’auteur pour raconter ces intrigues toutes plus farfelues les unes que les autres.

Le livre se lit bien, rapidement même tellement que j’allais dire un peu trop : une fois emportée dans ce dédale d’histoires, j’avais juste envie que cela continue !

On pourrait craindre une fin un peu bâclée, mais non, tout s’enchaîne bien et on a la réponse à la question. Et c’est toujours aussi farfelu et surprenant.

Bref, un petit roman délicieusement drôle et pétillant que je vous conseille chaleureusement !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Pride and Prejudice – Jane Austen

14 septembre 201614 septembre 2016

Deux articles d’affilée sur des lectures, voilà qui n’est pas vraiment commun par ici.
Voyez-vous, à la base je voulais vous parler de mes recettes de tartine d’avocat favorites (dont la fameuse avec des tomates cerises confites), mais en fait je me suis rendue compte que je n’avais pas de photos des tartines, alors que je le croyais, que je n’ai pas d’avocats en stock, et que, de surcroît, je me suis rappelée que je ne vous avais pas encore fait un compte rendu de ma lecture de Pride and Prejudice de Jane Austen, alors que je l’ai terminé depuis un bon bout de temps.

Donc aujourd’hui, c’est encore lecture, mais un petit classique pour changer (ou pas).

Suite à la lecture de Persuasion (c’est vous dire si ça date cette histoire), je me suis lancée dans Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés en français) : quitte à être dans du Jane Austen, autant y aller à fond (et puis, à ce moment là, je n’avais rien d’autre à lire que ça ou l’oeuvre complète de Tchouang Tseu, donc bon).

Alors il va être un peu ardu de synthétiser l’histoire de Pride and Prejudice, déjà parce qu’il y a trois tomes (60 chapitres en tout) et ensuite parce que je ne veux pas tout dévoiler de l’intrigue qui fait justement partie des points forts de ce roman.

Pride and Prejudice, c’est l’histoire des 5 filles que Madame Bennet s’est mise au défi de marier à des bons partis dans l’espoir de contrer un désaveu testamentaire : vous vous doutez donc que les thèmes principaux sont le mariage et l’argent, deux des leviers de l’époque pour assurer une certaine condition et un statut social.

Dans ce roman, on suit les aventures (et quelles aventures !) sentimentales des filles Bennet, et si au départ je croyais que Jane, l’aînée, serait le personnage principal, en fait c’est Elizabeth (la deuxième fille) qui a ce rôle là.

Entre faveurs accordées aux bals, absence de nouvelles, désaveux, manipulations et querelles d’orgueil, l’intrigue se noue en prenant dans ses filets les différents personnages, qu’il s’agisse des filles Bennet (principalement Jane, Elizabeth et Lydia) ou des protagonistes masculins (Collins, Bingley, Darcy et Wickham pour ne citer qu’eux).

Mais au final, est-ce que les filles Bennet vont réussir à être mariées à la personne qu’elles souhaitent ?

pride-and-prejudice

J’ai trouvé ce roman complètement différent de Persuasion, quand bien même les thèmes de l’amour et du mariage sont centraux dans les deux, et dois avouer que j’ai préféré celui-ci.

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que dans Pride et Prejudice, l’intrigue est véritablement là et les rebondissements nombreux et cohérents, ce qui donne un ouvrage plutôt dynamique et rythmé.

Chacun des personnages a un caractère bien défini sans que l’on soit pris au piège de descriptions sans fin : les nombreux dialogues et retranscriptions d’interactions permettent de facilement imaginer chacun des protagonistes et de s’en faire une idée.

C’est un roman très fluide, bien mené, facile à lire et très divertissant, donc si je devais choisir entre Persuasion et Pride and Prejudice, c’est ce dernier que je vous conseillerais en priorité, je pense qu’il permet de surcroît de bien se familiariser avec le style de Jane Austen.

En tout cas, j’aime bien la façon d’écrire de l’auteur, donc il n’est pas exclu qu’un de ces jours apparaisse un compte rendu de lecture de Sense and Sensibility…

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Je suis là – Clélie Avit

12 septembre 201613 septembre 2016

Je continue sur ma lancée des livres achetés avec la carte cadeau et que j’ai lus le mois dernier avec Je suis là de Clélie Avit.

Honnêtement, cela fait plusieurs jours que je cherche dans ma mémoire, je ne sais plus qui me l’a conseillé. Mais alors vraiment je n’en ai aucune idée : je pensais que c’était suite à un article de Cél mais je ne trouve rien qui y corresponde, j’ai pensé à ma copine Books and Tea et ce n’était pas elle non plus (enfin du moins, je n’ai pas trouvé d’article récent sur ce livre).

Alors voilà, je ne sais pas comment ce roman s’est trouvé dans ma liste de livres à lire, mais si l’instigateur de cette idée passe par là, merci.

mnemosune-je-suis-la-1

Je suis là, c’est d’abord l’histoire d’Elsa. C’est une passionnée de montagne que cette fille là, toujours dans les sommets, à escalader, à randonner. Et puis il y a eu la chute. Celle qui a fait qu’elle est dans le coma depuis 5 mois maintenant. Elle ne s’en rend compte que depuis 6 semaines, et aucun de ses visiteurs ne se doute de ce qu’il se trame, de ce qu’elle entend, de ce qu’elle perçoit.

Je suis là, c’est aussi l’histoire de Thibault. Lui, il accompagne sa mère à l’hôpital parce que son frère a eu un accident de voiture : il est actuellement en soins, parfois il peut se déplacer en fauteuil roulant. Les deux filles qu’il a fauché parce qu’il avait pris le volant en ayant bu n’auront plus cette opportunité là. Thibault est en colère contre ce frère, il n’a pas le courage de le voir.

Alors il n’y va pas, attend dans la voiture, ou, comme ce jour là, cherche un endroit pour se reposer un peu. Pensant arriver dans la cage d’escalier, il déboule finalement dans la chambre d’Elsa…

Et il commence à lui parler, et à nouer une relation avec elle.

Pourquoi ? Où cela va-t-il bien le mener ?

mnemosune-je-suis-la-2

Ce livre m’a émue. Complètement, profondément, et je n’avais rien vu venir.

Je m’attendais à une histoire triste, alors que c’est une histoire empreinte d’amour, de rédemption, de couleurs, de tendresse, de sentiments plus ou moins inavoués.

C’est une petite tranche de vie de deux personnes avec leurs difficultés, leurs espoirs, leurs interprétations de la vie, leur sensibilité. On la suit un chapitre par la voix d’Elsa, et le suivant avec celle de Thibault, et on se demande bien ce qu’il va se passer entre ces deux-là.

Et puis il y a en fond cette question de la survie, ou de la vie tout court, celle un peu moins cachée de l’euthanasie qui est toujours polémique, celle de la douleur de l’hypothèse (ou de la réalité) de voir un être aimé partir, que ce soit peu à peu, ou brutalement.

Ces quelques pages (moins de 250) ne sont pas tristes, je les trouve belles, je les trouve rythmées, je les trouve…
Vivantes.

Ce roman se lit bien, facilement, il est fluide, et pourtant ce n’est pas un livre qu’on dévore à ne plus savoir s’arrêter, on le picore, et à chaque bouchée on se demande ce que l’on ressent, voire ce qu’on ferait à leur place à ces gens-là.

Très gros coup de cœur pour moi, je vous le recommande et bien plus encore.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Une gourmandise – Muriel Barbery

5 septembre 20166 septembre 2016

Donc il y a quelques temps, je suis allée m’acheter quelques livres avec une carte cadeau offerte par des collègues de travail. J’en ai acheté 8, dont Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, Saccage ce carnet ! (qui est un carnet créatif) et celui dont je vais vous parler aujourd’hui, à savoir Une gourmandise de Muriel Barbery.

De cet auteur, je ne connaissais que L’élégance du hérisson et c’est grâce à un article de Cél que je me suis dit que je devrais approfondir mon exploration des oeuvre de Muriel Barbery : c’est ainsi que j’ai acheté Une gourmandise qu’elle conseillait.

Mnemosune Une gourmandise 1

Une gourmandise, c’est l’histoire de cet homme, critique culinaire. Mieux que cela d’ailleurs c’est LE pape de la critique culinaire, celui qui a fait ou défait la réputation des milliers d’établissements qu’il a visité.

Mais bientôt, il va mourir, il le sait, son médecin lui a dit.

Alors avant l’arrivée de la grande faucheuse, le voilà en quête du souvenir de l’expérience culinaire qui l’a le plus marqué pendant toute sa vie.

C’est cela que ce roman raconte, cette quête d’un souvenir, d’une émotion, en alternant les chapitres entre la quête du pape de la cuisine, et les réflexions de l’entourage de cet homme.

Mnemosune Une gourmandise 2

Une gourmandise, c’est le premier roman de Muriel Barbery. Je l’ai trouvé sensiblement différent, que ce soit dans le style ou dans le rythme que L’élégance du hérisson, et cela m’a plu.

C’est un ouvrage très rythmé, qui alterne entre les souvenirs de ce critique culinaire, qui de prime abord semble bien froid et insensible pour se révéler bien différent de ce que la première impression laisse paraître, et ceux des personnes qui l’ont côtoyé, ses enfants, sa femme, son médecin.

Il y a l’ambivalence du sentiment et puis des descriptions de souvenirs culinaires absolument splendides : on a l’impression de (re) vivre ces moments là avec lui, la mie de pain aérienne, le velouté d’une bouchée et l’explosions des saveurs.

Les scènes sont aussi très bien rendues, si vous êtes visuels et créatifs comme moi je vous garantis que les images défileront dans votre tête au fur et à mesure de la lecture, et on part parfois loin, parfois moins, en tout cas le voyage est très chouette.

Si la fin m’a laissée un peu sur ma faim, c’est quand même un joli roman, qui touche à la fois aux souvenirs et aux relations entre les personnes. Il plaira particulièrement aux amateurs de cuisine, mais je crois qu’on peut tous se laisser toucher la beauté de ce récit.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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