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Tag Archives: salon de thé

Parenthèses gourmandes à Sandyan

29 août 201427 août 2014

Après avoir été voir  le conte de la princesse Kaguya au cinéma ABC, j’ai eu envie d’un bon thé et d’une pâtisserie, alors j’ai marché un peu, je suis passée devant Sandyan, ça me semblait chic mais pas guindé, j’en avais entendu parler je ne sais plus trop où, alors je suis rentrée.

Sandyan-intérieur

L’endroit est à la fois sobre, élégant et très lumineux, c’est petit et intimiste.
Au rez-de-chaussée il y a la boutique avec les pâtisseries à emporter, et à l’étage il y a la partie restaurant/salon de thé, très agréable.
Il y a environ une vingtaine de couverts si tout est rempli, en été il y a aussi la terrasse, mais dans le doute je vous conseille de réserver. Les deux fois où j’y suis allée j’étais seule alors il n’y avait pas de problème pour me trouver une place (à chaque fois je suis arrivée avant le flot de personnes et j’ai choisi la petite table pour deux à côté de l’escalier) mais l’endroit se remplit vite.

Sandyan-ganache-1

Bien entendu ce jour là j’ai choisi une douceur au chocolat qui porte le doux nom de ganache chocolat Gianduja, cardamome, croustillant graines de tournesol (qui fait partie de la gamme « Les éclats (de rire) » ) et j’ai choisi un thé blanc pour accompagner (mais je ne me rappelle plus lequel… oups !).

La pâtisserie était à la fois crémeuse et croustillante, la cardamome apporte un vrai pep’s au dessert, c’était vraiment délicieux !

Sandyan-ganache-2

Je ne me rappelle plus combien j’ai payé, je me souviens juste que le rapport qualité-prix était bon, alors dans un coin de ma tête je me suis glissée l’idée de revenir pour déjeuner…

Ce que j’ai fait mercredi dernier.

J’ai choisi le bentô qui, pour 18€, propose de la cuisine macrobiotique (Gwyneth, sors de ce corps !).

Sandyan-bento-1

Au menu ce jour là (dans l’ordre de dégustation):

  • Pain vapeur façon burger, galette de riz à l’huile de sésame, légumes confits et sauce tartare : le pain est moelleux à souhait, l’ensemble est très doux et rond en bouche, vraiment savoureux. C’est ce que j’ai préféré dans le bentô, les oignons et salsifis confits étaient excellents.

Sandyan-burger

  • Okonomiyaki qui est une galette japonaise poêlée au chou vert et seiche avec de la bonite séchée, mayonnaise et sauce soja sucrée un peu sirupeuse : à la fois moelleuse et croustillante, un très bon équilibre dans les goûts, les sauces relèvent le plat sans le dénaturer. Délicieux !

Sandyan-okonomiyaki

  • Soupe froide et salade d’haricots tarbais, oignons croquants à l’huile d’olive, croûtons de chorizo : la crème de haricots était très bonne, j’aurais juste aimé que l’on sente un peu plus le chorizo, ça aurait apporté un peu plus de peps au plat. C’est celui que j’ai le moins aimé dans le bentô mais c’était bon quand même !

Sandyan-soupe-froide

  • Salade de lentilles vertes épicée, espuma au citron et à l’aneth : honnêtement c’est le plat qui m’enchantait le moins sur le papier, l’association lentilles vertes-aneth me laissant perplexe, et finalement c’était une bonne façon de terminer le bentôt, l’espuma était juste un petit peu sucrée, un peu fraîche, l’association des saveurs est surprenante et goûteuse.

Sandyan-bento-2

Il y avait aussi des petits pains feuilletés à la fleur de sel, pas franchement diététiques, mais parfaits pour saucer la fin de la crème d’haricots tarbais !

Sandyan-pain

Après ça je n’avais plus faim pour une pâtisserie, alors à la place, comme j’avais laissé mes collègues aller à la cantine, j’ai pris un assortiment de macarons (7 pour 10€) pour partager mon dessert avec eux.
Les goûts changent régulièrement, ce jour là j’ai choisi : framboise, thé matcha, caramel beurre salé, fruit de la passion, citron, chocolat et cassis.

Sandyan-macarons

J’ai goûté celui au matcha (vraiment bon, pas trop sucré, parfait) et celui au citron (un vrai bon goût de citron, un peu comme un lemon curd ou une tarte au citron vous voyez ?). Mes collègues qui ont goûté les autres les ont trouvé bons aussi, tout le monde était content.

J’y retournerai sans aucune hésitation !

Sandyan
54 bis rue Alsace-Lorraine
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 21 45 64
Site web : www.sandyan.fr

Bonne journée !

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L’appart (ou Léopard quand on est myope)

7 janvier 20146 janvier 2014

Dimanche, l’amie June est venue me faire un petit coucou. A chaque fois qu’elle me fait le coup cela me parait complètement fou qu’elle fasse autant de route pour venir me voir, et pourtant à chaque fois je trépigne comme une gamine. Et à chaque fois c’est un moment de pur bonheur sans nom.

Voilà 5 ans bientôt que j’habite dans la Ville Rose et en 5 ans j’ai bien eu du mal à rencontrer des gens avec qui nouer de vraies amitiés. En fait, il n’y a pas grand monde avec qui je me sente en confiance ici. J’ai bien des amis, mais ils sont le reflet de ma vie : éparpillés un peu partout en France, voire même plus loin. Alors forcément on ne se voit pas souvent, c’est dommage, moi j’aimerais bien pouvoir me téléporter quelques minutes pour leur faire un câlin ou partager une bonne conversation autour d’une boisson réconfortante. Parce qu’il y a des moments dans la vie où tu n’as pas envie de parler de bêtises avec quelqu’un qui a bien voulu t’accorder quelques heures, mais où tu as besoin d’aborder des choses concrètes, de sentir une épaule, d’aller en profondeur. Moi la superficialité parfois ça me tue, je veux autre chose, du vrai partage, du vrai échange, de la vraie relation où tu mets les mains dans le cambouis, où tu t’investis et que tu n’as pas honte de mettre tes tripes sur la table même si parfois c’est pas très ragoûtant, parce que finalement c’est ça qu’on te demande : de l’engagement. Non, je ne parle pas de mariage.

lappart-2Du coup quand je vois ces êtres chers à mon cœur, je m’active, je me pose 3 milliards de questions, je fais le ménage de fond en comble (mais ça c’est bien pour l’appartement, il est content), je mets 20 plombes pour choisir comment je vais me maquiller (alors qu’au final je vais juste faire un halo de fard à paupières avec une lichette de mascara, mais ça valait le coup de se poser la question pendant 15 minutes au moins), je change 3 fois de paires de chaussures, je me recoiffe frénétiquement. C’est presque comme un rendez-vous galant sans la galanterie et le jeu de séduction, mais toujours cette envie de passer le meilleur moment qui existe et de graver ça dans ma petite tête et mon gros cœur qui déborde (plutôt que les trucs énervants habituels, c’est mieux). En fait moi je trouve ça 1000 fois mieux que les rendez-vous galants, mais c’est peut être parce que ça fait un bail que j’ai pas pratiqué aussi.

Dimanche on s’est retrouvées à 12h45, et puis on a commencé à se balader un peu, en se demandant où on allait bien pouvoir déjeuner, elle se reposant sur mes bonnes adresses, moi ayant comme par hasard aucune idée fulgurante. Le seul truc auquel j’ai pensé, c’était qu’on pouvait bien se balader et qu’on entrerait là où ça nous tenterait. De là vous pouvez imaginer le niveau de confiance que je peux avoir en June pour ne pas prévoir une semaine à l’avance où je vais manger en ville, et à quel point elle m’apaise cette fille (je sais, je le dis à chaque fois, mais c’est vrai). Bon bien sûr j’ai fait 125 fois dans ma tête la liste de tous les établissements que je connaissais pour être sûre de ne rien avoir de transcendant à proposer, mais non, vraiment, j’avais rien.

Damned.

lappart-3Ainsi on a arpenté plusieurs rues, c’était marrant de ne voir personne d’ailleurs, Toulouse a un côté assez ville vide le dimanche (surtout après les fêtes et quand il fait moyen chaud à l’ombre), mais c’était bien et pratique, et ça nous a permis d’attaquer la conversation par des banalités, comme un petit échauffement avant les vraies conversations, certaines profondes et d’autres plus superficielles, qui allaient suivre. Vous avez remarqué comme on commence toujours par des trucs du genre « et alors toi la reprise du boulot ça a été ? Vous avez beau temps là bas ? Oh nous ici, on a eu un vendredi pourri, que de la flotte c’était insupportable », etc. ? C’est un peu comme si il fallait s’assurer qu’on était bien avec la bonne personne, ou qu’on ait trouvé le bon endroit pour parler et ouvrir un peu cette carapace plus ou moins épaisse qu’on a tous. Moi je vous le dis d’emblée, c’est un château fort que j’ai, mais quand je suis disposée j’abaisse le bon pont-levis (oui parce qu’il y en a qui mènent à rien, c’est mon côté un brin joueur mais surtout faussement décontracté pour parler de tout) (alors qu’en fait je ne parle de rien d’important pour moi) (c’est que je ne m’offre pas à n’importe qui vous voyez).

Et puis au bout d’un moment, comme une petite étincelle chez un artificier, la petite question qui sort l’air de rien et qui pourtant va nous emmener vers des sujets plus intimes, vers les doutes, les questions, les petites joies du quotidien qu’on ne partage qu’avec les Amis, qu’on ne distille qu’aux plus précieux, aux plus compréhensifs. Dimanche, la question a été : « Et alors tes projets, ça avance ? Tu en es où ? ». Ou un truc du genre. Mais ça posait la question des projets en cours. Et quand on commence à parler des projets en cours, là, ça rigole plus, on attaque les sujets sensibles vous voyez.

lappart-1Parce que bien entendu, l’amie June est au courant des projets en cours, elle suit de plus ou moins loin, et comme c’est un peu sa came tout ça, tu sais que tu vas pouvoir lui en parler, qu’elle va te comprendre, te dire ce qui va t’apaiser et te redonner confiance, et surtout, surtout, elle ne te jugera pas. Elle elle bégaie parce qu’elle est fatiguée, toi tu t’emballes (tu es fatiguée aussi) et du coup les mots ne sortent pas dans le bon ordre, d’ailleurs parfois ce ne sont pas les bon mots qui sortent, parfois il n’y a rien et tu cherches celui qui s’est perdu dans les méandres de tes neurones et qui pourtant, s’il voulait bien se manifester, te rendrait un fier service.

La jambe qui tremblotte parce que c’est le sujet sur lequel tu cogites depuis des jours, que ça a de l’importance pour toi. Et puis il y a un moment il faut vraiment y aller, aborder ce qui te taraude, en la regardant du coin de l’œil parce que si tu la regardes tout droit dans les yeux tu n’es pas sûr d’arriver à la dire cette phrase qui est coincée dans la gorge, elle qui te sourit avec un sourire doux, qui sait à peu près ce que tu vas lui dire parce qu’elle est déjà passée par là, et qui attend juste que ce soit le bon moment pour toi. A ce moment là on est sur un banc au soleil en face de la Garonne, on attend qu’une place se libère là où on a décidé de manger, je débite un flot de paroles qui me fait peur à moi-même tellement il y a mon angoisse qui transparaît (j’ai du dire au moins 3 fois le mot « angoisse » en 15 minutes, si ça se trouve je l’ai dit 3 fois dans la même phrase en plus), et June est juste bienveillante et calme, elle me donne des conseils qui m’apaiseront : la décision c’est moi qui la prendrai, mais elle m’a donné des petits seaux d’eau à apporter à mon moulin, des idées et on verra bien ce que ça donne dans ma tête.

lappart-4Soyons honnêtes, c’est toujours quand on est assis qu’on aborde des sujets importants, qu’on accepte d’en dévoiler un peu, de demander à l’autre son avis. Ainsi en vrac on a parlé des projets en cours des deux côtés, avec leurs doutes et questionnements respectifs, je lui ai dit que si elle voulait venir quand j’étais pas là je lui laisserais les clés de mon appart, pas de soucis, elle m’a dit la même chose pour le sien, et l’espace d’une fraction de seconde je me suis dit que pour que je lui propose mes clés c’est que je lui faisais vraiment confiance (mon ex, il a pas eu les clés de chez moi si facilement), mais je lui ai pas dit, déjà que je me trouve gnangnan, mais bon j’étais émue quoi.

Et puis moi qui ai toujours tendance à me comparer aux autres et à trouver ma vie naze, ben en fait je me suis rendue compte que non, et que je me faisais sans doute des idées qui n’avaient pas lieu d’être. Toute ma vie j’ai cru que les gens ils avaient une vie mégatop alors que moi je ramais comme une imbécile à contre-courant, que j’étais juste une bonne à rien qui n’avait rien fait de sa vie, mais non, c’est juste une vue tordue de mon esprit qui a juste décidé de m’embêter. En plus des projets en cours on a donc parlé de nos vies, de nos expériences, et je trouve toujours que June elle s’en sort vachement bien, que je suis fière d’elle (alors que j’y suis pour rien, mais je suis gavé fière de l’avoir à mes cotés en fait) et qu’elle est méga courageuse, débrouillarde et tout ça, mais à la fin je me sentais moins moisie que quand je suis arrivée.

lappart-5Et puis au bout d’un moment ça va mieux, l’esprit est un peu plus apaisé, le ventre bien plus rempli, c’est l’heure du dessert et tu gagates devant le babycat de June, tu parles avec des trémolos dans la voix de feu ton petit bout de chat, mais non je suis pas émue, c’est le pancake que j’avale de travers, il est quand même charmant ce serveur, oui, mais chut rigole pas si fort, mais toi aussi tu rigoles, vraiment t’es pas sortable, etc., etc.

Bref, on se détend, on rit, on n’arrive pas à finir alors on prend à emporter, et puis il y a une grosse heure à passer encore ensemble, bien entendu il commence à pleuvoir. Et June elle aime bien les jolies architectures, alors je lui ai fait faire un petit tour dans la ville, en lui montrant des trucs que moi même j’avais pas vu (genre un bâtiment avec de jolies fenêtres du côté des Carmes), en m’étonnant de finalement si bien m’en sortir dans les différentes rues, et en pensant, alors qu’elle me disait qu’elle ne se rappelait pas du tout de Toulouse comme cela, que moi non plus, en fait, je ne l’avais appréhendée comme cela. Je m’étais déjà fait la réflexion quand je vivais à Montréal, mais en fait on ne regarde pas les villes où l’on vit. Ou tout du moins pas avec le regard d’un visiteur qui peut s’émerveiller de tout et de n’importe quoi, depuis la façade d’un bâtiment en mosaïque jusqu’à un lampadaire un peu vieillot mais franchement mimi.

On s’est quittées à la médiathèque, toutes guillerettes de notre journée, je suis montée dans mon bus, bien entendu je me suis payée une dame complètement bourrée à côté de moi qui faisait des trucs bizarres (un jour, je vous expliquerai pourquoi les gens saouls me répugnent) (pardon mais c’est viscéral), j’ai subi tout le trajet et j’étais contente de rentrer chez moi.

C’était déjà fini, c’était bien, on refait ça quand tu veux.

Bonne journée !

PS : Nous avons donc pris un brunch à L’appart (mais moi de loin j’avais lu Léopard, je comprenais pas trop pourquoi ça s’appelait comme ça, j’ai compris une fois à l’intérieur quand j’ai réussi à lire l’enseigne), un brunch nord américain à 17 € avec : un scone (+ beurre + confiture de fraises), un jus d’orange pressé, une boisson chaude, un plat + un accompagnement (au choix œufs brouillés bacon ou bagel bacon avec soit salade, soit soupe), un pancake (sirop d’érable ou caramel beurre salé) et une petite part de gâteau au choix. Le lieu est sympa et petit, essayez d’éviter la table à côté de la porte si vous êtes sensibles au froid. Le service est un peu long (il y avait beaucoup de monde), cela ne nous a pas dérangées, mais si vous êtes pressés ce n’est pas forcément une bonne option.
L’appart
9 Rue Jean Suau, Toulouse
Téléphone : 05 61 21 78 71

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Un samedi créatif, frais et doudou

8 décembre 201312 décembre 2013

Hier, c’était le petit rendez-vous mensuel qu’on essaie de se caler avec Gazelle : avec nos emplois du temps bizarres, c’est important de se garder une petite parenthèse pour toutes les deux, pour un petit après midi entre copines.

Rendez-vous 15h place Esquirol, puis direction rue Cujas pour aller faire quelques emplettes chez Fifi Jolipois. Gazelle voulait des perles, moi je ne voulais rien parce que j’ai 3 milliards de trucs dans mes placards (j’ai plus de fournitures créatives que de vêtements et de chaussures) (et à peu près autant que des affaires ou ingrédients de cuisine, ça devrait vous donner une idée).

Or c’est toujours quand on a besoin de rien qu’il y a quelque chose qui nous titille l’œil, c’est bien connu. Du coup, pendant que ma comparse faisait sa sélection, comptait, recomptait, ah oui mais non celle-là elle ne va pas avec les autres, même si elle est jolie, etc. moi je furetais du côté du tissu et de la laine (what else ?!). Je passe en caisse, Gazelle est toujours avec ses perles, je l’attends dehors, mais en fait je vois un truc joli dans la boutique en face, un texto pour la prévenir (la boutique était pleine, la flemme de rerentrer), je vais en face donc, je trouve mon bonheur, je ressors, Gazelle est toujours avec ses perles, je vais apporter un soutien moral.

samedi-131207Résultat des courses donc : une jolie tasse pour mon thé à bureau n°2 (ça m’évitera de payer 25 centimes un thé trop sucré et pas bon), un joli velours liberty dans les tons de violet, et une pelote rowan dans les tons de violet elle aussi (je dois être dans une période violet). Et le plus fou dans l’histoire, c’est que je sais déjà ce que je vais en faire !

Ensuite nous sommes allées à Malmo & Luléa (donc complètement à l’autre côté de la ville), ce qui nous a permis non seulement de faire une jolie ballade sous le soleil et dans le frais d’une belle journée d’hiver à Toulouse et de voir de jolies choses. J’ai particulièrement accroché sur les réalisations de Melle Chat-chat, les jolis petits porte-monnaie de Böw et les coussins tout doux de l’Hirondelle.

En fait c’était juste un peu dommage que le lieu soit si petit, parce que quand nous y sommes allées on était un peu moins de 20 et c’était pas facile de circuler. Néanmoins il y a plein de jolies choses, du coup j’ai de nouvelles adresses pour les futurs cadeaux que j’aurais à faire.

Après tout ces jolies choses, le ventre était creux et l’envie de chaud c’est faite sentir. Un petit coup de métro et un peu de marche, nous voilà en direction du Dip’s Tea.

dips-tea-131207Le Dip’s Tea, c’est un peu notre madeleine de Proust à Gazelle et à moi, parce que c’est là que nous avons pris notre premier thé ensemble et que donc nous nous sommes rencontrées il y a quelques années. Pour ma part j’ai pris exactement ce que j’avais pris cette fois là, à savoir un crumble aux pommes et fruits rouges et un thé vert à la rose et à la cerise (qui porte le joli nom de « sous la véranda »). Gazelle elle a choisi un banofee et un thé, mais j’ai oublié lequel (pourtant je sais qu’il avait un joli nom, petit chaperon rouge peut être ?).

Quelques minutes (heures ?) passées à se raconter ce qu’il s’était passé depuis la dernière fois que l’on s’était vues, pour ouvrir son cœur à quelqu’un que l’on sait de confiance, partager ses doutes, ses peurs, mais aussi ses joies, se rappeler des bons moments ensemble et puis surtout se dire combien l’autre est important et combien on chérit cette amitié.

Et puis il a bien fallu se quitter, toutes contentes de cette journée. Sur mon chemin il y avait le magasin Habitat, je suis rentrée pour voir s’il n’y avait pas une jolie guirlande électrique pour apporter une touche « Noël » à mon intérieur. A la place, je suis repartie avec un joli petit sapin…

sapin-131207Il ne me reste plus qu’à lui trouver une vraie place (sur le four ça ne fait pas très sérieux…) et à le décorer un petit peu. Et puis après je pourrai y mettre les cadeaux en attendant de les ouvrir le jour j…

Et histoire de passer le temps je joue un peu du crochet… Mais ça c’est une autre histoire !

Bonne journée !

PS : N’oubliez pas le concours pour gagner une entrée pour deux personnes aux Thermes de Castéra-Verduzan !

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So british

16 novembre 2013

Hier midi, je voulais aller faire des courses : je suis en train de préparer un swap de Noël avec mon amie Betty et j’avais encore quelques petites choses à acheter pour finaliser mon colis.

Alors après un petit peu de shopping, je suis partie en quête d’un endroit où déjeuner : la matinée avait été rude, je voulais vraiment me changer les idées. Mais à 13h, les restaurants sont bien souvent déjà pleins. Ainsi je me suis rendue à plusieurs endroits, mais il n’y avait plus de places disponibles.

Au bout d’un moment, à force de tourner en rond sans succès, je me dis que tant pis, je vais me prendre un sandwich et le manger au bureau. Et puis je suis arrivée devant le So british, il y avait de la place, j’avais froid, je me suis dit que je trouverais bien quelque chose qui m’aille et donc je suis rentrée.

so-brittish-1Je me suis installée au fond sur la banquette moelleuse bien au chaud. Le siège est confortable, je trouve l’intérieur chaleureux et effectivement un brin britannique. Je ne sais pas si c’est parce qu’il y avait peu de monde du fait de l’horaire, mais j’ai apprécié la quiétude du lieu : c’est bon d’entendre le silence (ou presque) après l’effervescence du boulot et celle de l’interlude shopping.

so-brittish-2J’ai bien aimé les gros lustres, les fauteuils et banquettes capitonnées, les meubles patinés. Le mur de briques avec l’alignement de thés m’a donné envie de revenir siroter une bonne boisson chaude au moment des grands froids. L’ambiance est chic mais décontractée, vraiment agréable. Les gens ne vous regardent pas avec un œil bizarre quand ils vous voient arriver seule, au contraire, ils vous sourient et vous laissent tranquille (et ça c’est cool, il y en a marre de ces gens qui vous dévisagent parce que vous mangez seule !).

so-brittish-3Ce midi là, le plat du jour c’était du veau à la galloise avec une purée de pommes de terre, une tomate aux herbes et une petite de salade. Alors ça ressemble beaucoup à de la blanquette de veau, et la sauce était vraiment bonne. Le reste était un peu plus ordinaire, mais globalement c’était bon. A vrai dire, je n’ai pas laissé grand-chose dans l’assiette !

so-brittish-4Et bien entendu, quitte à être dans un salon de thé, autant finir par une petite pâtisserie… Alors je me rends vers la vitrine où sont entreposés les gâteaux, et là, catastrophe, que choisir ? Il y en a pour toutes les envies : du fruité, du chocolaté, du gourmand ou des portions individuelles. Et tout à l’air bon !

so-brittish-5Comme j’avais encore faim et que la matinée avait été un peu longue et rude au travail, je me suis tournée vers une belle part de gâteau, pour plus de gourmandise. Inutile de dire que je suis restée un certain moment devant la vitrine à me demander si j’allais prendre une pâtisserie aux fruits ou au chocolat…

so-brittish-6Finalement, j’ai choisi une amandine aux pignons et noix de pécan. J’ai peu l’habitude de manger ce genre de pâtisseries alors que j’en raffole. Celle-ci était très bonne, avec un bon équilibre entre l’amande, les pignons et les noix de pécan. Pas étouffante, pas trop sucrée ni trop grasse, vraiment je suis contente de mon choix !

so-brittish-7Et pour tout vous dire, comme je suis très gourmande et que plein de choses me faisaient envie, je me suis aussi offert un cupcake chocolat et coco. Il était un peu sec (mais je crois que les cupcakes sont tous un peu comme cela, non ?) mais le glaçage coco était vraiment terrible !

Bref j’ai bien aimé cet endroit, pour une première visite je suis plutôt contente : on y mange bien, les prix sont corrects (même si dans la fourchette élevée je trouve), le cadre est joli et le service charmant. Que demander de plus ?

So British
11, rue Peyras – Toulouse
Téléphone : 05 61 38 30 88

Bonne journée !

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Le petit Magre

29 janvier 2012

Il est des rituels auxquels je ne dérogerais pour rien au monde, tant il m’apportent beaucoup. Et celui du salon de thé le samedi après midi avec des amis rentre dans cette catégorie.

Il est rare que l’on aille ailleurs que dans « notre » QG, mais parfois, nous y sommes contraints. Et samedi, il y avait vraiment beaucoup de monde, et vu le froid dehors, nous avions bien envie d’un bon thé chaud, d’atmosphère cosy et de fauteuils moelleux ! Nous avons passé en revue les différentes adresses que nous connaissions, et nous avons trié en fonction des exigences que nous avions ce jour là.

C’est comme cela que nous avons atterri Rue Baronie. Et d’un coup, me sont revenues en mémoire les paroles de Gazelle qui, le jour où l’on s’est rencontrées, voulait tester un « nouveau » (il est ouvert depuis mai 2011) salon de thé dans cette rue. J’en ai touché deux mots à mes compères du jour.

Et c’est ainsi que nous sommes rentrés dans le salon de thé Le petit Magre.

Le petit MagreLe petit Magre est un établissement assez petit mais très lumineux et décoré de manière cosy. En rentrant, se trouve sur la droite des comptoirs, l’un réfrigéré, l’autre non, où sont présentées les pâtisseries du jour. La salle doit pouvoir contenir une vingtaine de personnes assises. La décoration est plutôt connoté fille, mais de bon goût. Juste une petite remarque, nous étions pas loin de la porte d’entrée, et les courants d’air frais sont assez désagréables lorsqu’on est dos aux comptoirs.

La carte des boissons, bien que réduite, comporte les grands classiques. Une petite chose intéressante, les thés peuvent être commandés glacés, pour le même prix qu’un thé chaud. En ce qui concerne le volume, les chocolats sont assez conséquents (J. pourra le confirmer !), les thés un petit peu moins (ou bien avons-nous l’habitude d’en boire énormément ?). La vaisselle est jolie même si je trouve que le choix manque un peu de personnalité et de parti pris.

En ce qui concerne le sucré, les pâtisseries proposées sont loin des classiques cheesecakes ou moelleux au chocolat. Mon amie C. a opté pour un Paris-Brest qu’elle a visiblement beaucoup apprécié. J’ai quant à moi choisi une part du dessert du jour, un kouglof servi avec de la glace rhum raisin et de la chantilly. Honnêtement, je ne regrette pas mon choix. Le kouglof était bien moelleux, la glace parfumée, la chantilly aérienne. Les portions sont généreuses, mais avec un peu de gourmandise, il n’y a pas de problème pour finir son assiette.

Nous sommes arrivés alors qu’il y avait pas mal de monde, et le service s’est pourtant révélé efficace et rapide. Il manquait sans doute un peu de chaleur pour que je sois satisfaite à 100% mais je suis toutefois contente d’avoir passé un moment dans cet endroit. Il ne détrônera pas le QG, mais il pourra jouer le rôle d’alternative.
J’aimerais bien essayer leur formule salée du midi pour voir. Un autre week end peut être ?

Le Petit Magre
4, rue Baronie
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 55 48
Site web : http://www.lepetitmagre.com/

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Brunch à la Maison Drôle

29 novembre 201129 novembre 2011

Quand on n’a pas trop le moral, je crois qu’il est important de se faire plaisir, de partager des bons moments, de faire quelque chose qui soit positif en somme. A la base, c’est Gazelle qui m’a parlé de ce lieu, pour se rencontrer. Et puis finalement cela ne s’est pas fait, pour des raisons diverses. Et comme samedi dernier j’avais envie de me changer les idées, je me suis dit que je pouvais bien proposer ce lieu à mon amie C. que ni elle, ni moi ne connaissions (tu m’en veux pas Gazelle, hein ? On ira ensemble quand même si tu veux !).

Le rendez-vous étant pris (la veille), nous sommes donc allées à 12h15 à la Maison Drôle.

Un petit point donc sur le menu proposé pour le brunch (proposé seulement le samedi, de 12h à 16h). Pour 16€, voici ce que l’on vous propose :

Brunch - le sucréTout à bord, le sucré : pancakes, cornbread (gâteau de maïs, sur la photo c’est ce qui ressemble à des muffins), du pain grillé, du beurre, deux types de confiture (nous on a eu droit à figue et mirabelles). Les pancakes sont excellents, la confiture aussi. Nous avons moins aimé les cornbreads, un peu « étouffe-chrétien ». Le pain grillé est très bon lui aussi. Côté boissons, un jus de fruits multivitaminé et une boisson chaude (au choix : thé, café ou chocolat chaud). Nous avons toutes deux choisies un thé : mon amie C. a opté pour un Earl Grey et moi pour un thé vert délicatement fruité et fleuri (dont j’ai oublié le nom, désolée…).

Brunch, les oeufs brouillésEnsuite, on nous amène les œufs brouillés, comme une transition avant de passer au salé. Les œufs sont excellents avec la ciboulette, bien crémeux. Gourmandes comme nous sommes (et amatrices d’oeufs qui plus est), on en aurait bien repris encore un peu ! 😛

Brunch, le saléPour le salé, vous avez le choix entre truite fumée et charcuterie. Nous avons choisi la seconde option. Sur l’assiette, deux types de fromages (tommes de brebis et de vache), deux types de jambons (pays et blanc), des pommes de terre et une salade. Honnêtement, j’ai tout apprécié et je pense que mon amie C. aussi. Même en ayant plus faim, j’ai continué à picorer dans l’assiette, juste pour le plaisir !

Brunch, le final - CheesecakeEt s’il vous reste encore un peu de place, vous pouvez prendre une part de gâteau. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez aussi, si vous n’avez plus faim, demander à l’emporter pour la consommer plus tard. Personnellement, j’ai choisi un cheesecake aux framboises, pari un peu risqué pour moi. En effet, je digère plutôt mal le lait, et les cheesecakes font partie des aliments que je ne peux pas vraiment bien assimiler. Je l’ai pourtant trouvé plutôt savoureux. J’aurais préféré une pâte un peu plus sucrée (type spéculoos) mais honnêtement il était très bon (et pourtant, vu l’état dans lequel j’étais *, c’était pas gagné).

Brunch, le final - Moelleux au chocolatMon amie C. avait quant à elle choisi un moelleux au chocolat qu’elle a, ma foi, dégusté avec beaucoup d’entrain.

Au final, je suis plutôt emballée par le menu, qui est varié et très goûteux. Le lieu est assez cosy, un brin old school par endroits, décoré avec beaucoup d’humour et de goût. Nous étions dans la salle à côté des cuisines, plutôt petite mais nous n’avons pas été dérangées par la proximité des cuisines. Il y a une salle en sous-sol mais nous n’avons pas été voir à quoi elle ressemblait.

En bref c’était chouette. Différent de « notre » QG (dont il faudrait que je vous parle un jour, quand même, depuis le temps qu’on traîne là bas !), mais bien !

La Maison Drôle
2, rue Jouxt Aigues
31000 Toulouse
Téléphone : 09 51 81 24 62
Plan d’accès

(* concernant mon état, j’ai découvert depuis que j’avais une gastro, ce qui n’est pas forcément formidable pour apprécier ce que l’on mange… Et pourtant, j’ai bien apprécié ce moment !)

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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