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Month: janvier 2014

Les croquis de la semaine #11

30 janvier 201429 janvier 2014

Dites donc, ça ferait pas un bon moment qu’on n’a plus vu de dessin et de peinture par ici ?

Alors ce n’est pas que je ne fais plus rien (même s’il faut bien avouer que j’ai considérablement réduit le volume…), mais plutôt que j’hésite à vous montrer. Je suis tout le temps en train de me dire que c’est pas beau, que j’ai pas de talent, et gnagnagni et gnagnagna. C’est mon côté disque rayé vous voyez.

Et puis hier on a eu une petite discussion avec un collègue, petite discussion qui a un peu débordé sur tout et n’importe quoi (mais c’est ça qui est bon), et au final (je vous la fait courte, hein), on en est arrivés à se dire qu’on était des perfectionnistes et que finalement c’était mieux de pratiquer et de progresser (de toute façon, qui a entamé une activité en étant un maître directement ?) plutôt que de se mettre des bâtons dans les roues.

Les petits dessins que je vous présente aujourd’hui, ce sont des petites choses que je fais le soir dans mon lit, après avoir écrit un peu dans le Keel’s diary : vu que j’ai mon stylo noir dans la main, je griffonne quelques petits trucs sur mon petit bloc rose que j’avais acheté parce qu’il était rose trop choupi mais dont je ne savais pas quoi faire. Je dessine ce qui me passe par la tête, donc c’est un peu fouillis là dedans, ça va de la plante que j’ai vu dans un livre à une envie qui passait par là.

bubble-bath

croquis-fleur

envie-cinema

envie-crea

oiseau-paradis

reconfort

hippocampeBien entendu, cela ne remplace pas une session de peinture, mais c’est un exercice distrayant et rapide, j’aime bien. Et puis ça me détend.

Bonne journée !

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Sweet candy

28 janvier 201426 janvier 2014

Depuis quelques temps, je reprends plaisir à me faire les ongles. Je n’ai pas les ongles toujours vernis, je ne suis pas toutes les étapes d’une vraie bonne manucure (repousser les cuticules, pardon, mais ça me gonfle), mais je suis contente d’avoir un peu de couleur sur les mains de temps à autres.

A Noël, j’ai eu en cadeau un vernis Sephora, coloris Sweet candy. C’est un rose bonbon, qui personnellement me fait penser aux Malabars. Avec ma Chouette pointe XL, je renoue avec la petite fille que j’étais, qui portait absolument n’importe quoi comme vêtement, pourvu qu’il soit rose.
A l’époque, on pouvait m’acheter exactement le même vêtement dans deux couleurs dont un rose, c’était sur et certain que j’allais préférer le rose. C’était plus mieux quoi.

main-naturelleÇa, c’est ma main gauche au naturel, c’est à dire sans vernis, sans cuticules repoussées, sans artifices. J’ai la chance d’avoir des ongles très durs, très blancs et qui poussent plutôt vite sans que j’ai à faire quelque chose de particulier. Du coup, j’ai l’habitude de porter les ongles longs, quand ils sont courts j’arrive à rien, même taper au clavier ou utiliser mon smartphone devient une galère.

Par contre, quand on a les ongles longs et qu’on aime le vernis, on peut vite glisser dans la catégorie « bimbo », et ça j’aime pas trop. J’ai par exemple un vernis fushia, je ne le porte que quand j’ai les ongles courts ou sur les pieds. Ce qui fait que je porte souvent des couleurs claires ou alors carrément des choses sombres. Je préfère avoir l’air d’une gothique que d’une pétassouille (qu’on se le dise) (certes, personne ne m’a jamais fait de remarques désobligeantes sur la couleur de mes ongles, mais on sait jamais).

sweet-candyEt ça c’est la même main que tout à l’heure, mais avec le vernis Sweet candy. Là il y a deux couches, et si vous regardez bien, en fait, par transparence, on voit le bord libre de mes ongles… Ce qui est normal, puisque je crois que j’ai un seul vernis (gris anthracite) avec lequel on ne voit pas mon bord libre par transparence (et encore, je ne suis pas sure). Je connais des filles qui n’aiment pas trop ça, personnellement ça ne me fait ni chaud, ni froid. Comme la couleur me plait, je n’y accorde pas trop d’importance en fait.

Côté application, le pinceau est large comme les Bourjois une seconde. Alors certes c’est bien pour les gros doigts, c’est plus rapide, mais comme j’ai des ongles assez étroits (je n’ai jamais réussi, adolescente, à trouver des faux ongles à ma taille, même les plus étroits étaient top larges) (oui, à une époque je me rongeais les ongles et je rêvais de faux ongles) (et un jour, comme ça me gavait de ne pas pouvoir porter du vernis, j’ai arrêté de me ronger les ongles)  alors pour l’auriculaire j’en mets partout. Bon là c’est pas bien grave, la couleur est assez discrète et ne tâche pas la peau comme pourrait le faire un bleu (ou le gris anthracite susmentionné).

Il sèche relativement vite, il brille bien, et la tenue est bonne, même sans top coat.  Bref, c’est un bon vernis, je l’aime bien.

manucure-janvier-14Pour cette manucure, j’ai utilisé :

  • All in one base – Essie
  • Vernis laque – Sweet Candy – Sephora
  • Top coat brillance miroir – Sephora

Bonne journée !

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Courge spaghetti, sauce champignons et poireau

27 janvier 201426 janvier 2014

Connaissez-vous la courge spaghetti ? C’est une courge assez particulière. Elle est jaune, elle a un peu la forme d’un ballon de rugby et toute sa spécificité tient à sa chair : quand elle est cuite, la chair forme des filaments, un peu comme des spaghettis (d’où son nom), même si je trouve que ça ressemble plus à des nouilles de riz (qu’on met dans les rouleaux de printemps par exemple).

La première fois que j’ai voulu cuisiner une courge spaghetti n’a pas été très concluante. Ce jour là, j’allais garder le chat de la copine au manteau orange, chat qui s’est tout de suite enamouré de la courge. Il n’arrêtait pas de se frotter dessus, de jouer avec. Une minute d’inattention et la courge se baladait dans l’appartement, le chat étant tout fier de sa débrouillardise. Fort heureusement, c’est assez robuste ces petites choses là, elle n’était donc pas abîmée (je parle de la courge là) (mais le chat allait bien aussi hein).

Comme tous les légumes inconnus qui arrivent chez moi, j’ai décidé de la cuire à l’eau, histoire de voir quel goût ça a. Autant la texture de la chair m’avait conquise, autant j’ai trouvé le goût assez fade. J’étais donc un peu restée sur ma faim. Fin de l’acte 1.

courge-spaghetti-2Pour cette version, je vous propose de l’agrémenter avec une petite sauce aux champignons et au vert de poireau. J’ai découvert cette sauce dans le livre Légumes bios, mode d’emploi de Valérie Cupillard que j’ai eu à Noël, et elle est vraiment savoureuse. Vous pouvez très bien vous en servir pour agrémenter des légumes vapeur, des pâtes, du riz, c’est une sauce multi-fonctions !

La recette est bien entendu très simple, le plus long étant le temps de cuisson de la courge…

Cette photo, c'est pour faire plaisir à Rock & Tea
Cette photo, c’est pour faire plaisir à Rock & Tea

Ingrédients :

  • 1 courge spaghetti (taille à choisir en fonction de votre appétit et du nombre de convives : avec celle-ci, j’ai eu pour deux repas, sachant que c’était la base de mon assiette)
  • 200g de vert de poireaux (utilisez les blancs pour faire une tarte, une fondue de poireaux, une soupe ou pour les manger vapeur)
  • 200g de champignons
  • Huile pour la cuisson (j’ai choisi de l’huile de coco, mais vous pouvez prendre de l’huile d’olive)
  • Miso (le mien est brun, mais à vous de choisir celui que vous préférez. Si vous n’en avez pas, vous pouvez substituer avec du sel aux herbes)
  • Eau (ou bouillon de légumes, ou lait de riz, à votre convenance).

Réalisation :

  1. Cuire la courge spaghetti. Pour ce faire, plusieurs options : la cuire à l’eau dans un fait tout, la cuire à l’auto-cuiseur ou bien la cuire à la vapeur. Pour la cuisson à l’eau ou à la vapeur, comptez une petite heure, pour la cuisson à l’auto-cuiseur 30 minutes suffisent.
  2. A mi-parcours de la cuisson de la courge, commencer à préparer la sauce : laver et émincer les verts de poireaux et les champignons. Réserver.
  3. Dans une grande sauteuse, mettre de l’huile à chauffer. Quand l’huile est chaude mettre les légumes et les faire sauter quelques minutes.
  4. Ajouter 2 ou 3 cuillères à soupe d’eau, couvrir et laisser cuire 10 minutes.
  5. Mettre les légumes dans le blender, mixer. Ajouter de l’eau (ou du bouillon, ou du lait de riz) si besoin pour obtenir une consistance de sauce qui vous convienne.
  6. Ajouter le miso (si vous l’utilisez) dans le bol du blender et mixer encore un peu. Sinon, saler au goût la préparation, réserver au chaud (sans faire cuire le miso !).
  7. Prendre la courge spaghetti (sans se brûler), la découper en deux. Ôter la partie fibreuse avec les graines, et disposer la chair dans les assiettes (la chair se détache normalement très facilement).
  8. Ajouter de la sauce selon votre goût.
  9. Bon appétit !

courge-spaghetti-3Avec les proportions données, vous avez de la sauce pour 4 personnes, et vu à quel point elle est délicieuse vous pouvez en préparer en grande quantité ! Avec la courge spaghetti, je trouve que les deux saveurs s’équilibrent bien. J’ai aussi testé avec des nouilles soba et des blancs de poireau à la vapeur et c’est très bon ! La sauce est aussi bonne chaude que froide.

L’utilisation de l’huile de coco apporte une touche asiatique à la sauce, sans être trop prenante. Avec le miso, je trouve que cela s’associe très bien. Mais si vous n’aimez pas le goût coco, prenez une huile qui se tient à la cuisson, comme l’huile d’olive.
L’utilisation du lait de riz plutôt qu’un autre lait permet de ne pas dénaturer le goût de la sauce, le lait de riz étant plutôt neutre.
Le miso se trouve facilement dans les épiceries asiatiques ou dans les magasins bios.

Voilà de quoi faire le plein de légumes et de vitamines en hiver, et avec gourmandise !

Bonne journée !

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Revue du web #1

26 janvier 201423 janvier 2014

Cette semaine, de bien belles choses sur le web…

Source : Creating impossible gardens
Source : Creating impossible gardens

Sur le blog Creating impossible gardens, un petit tuto pour faire de jolies petites enveloppes. Ce blog regorge de plein d’idées pour la correspondance, et il me donne follement envie de faire des tampons encreurs aussi.

StValentin-party
Source : Style me pretty

Puisqu’on ne devrait pas tarder à en entendre parler partout, Decor8 propose 28 idées créatives pour la Saint Valentin. Je suis particulièrement attirée par la soirée craft entre filles, je trouve que c’est une très bonne idée !

scrapbooking-for-beginners
Source : A beautiful mess

Je crois qu’il y a un complot pour que je me mette au scrapbooking, en témoigne cet article d’Elsie de scrapbooking pour les débutants. J’ai bien aimé le côté « pas à pas » de l’article et aussi le fait qu’on peut faire du scrapbooking sans avoir 3 milliards de matos chez soi (par contre, une bonne dose d’organisation et une bonne imprimante ou un bon imprimeur, si).

Source : Tone it up
Source : Tone it up

Je ne sais plus trop comment je suis arrivé sur le site Tone it up (sans doute via le pinterest de quelqu’un, mais de qui ?), en tout cas c’est un site que j’aime bien et que je prends plaisir à parcourir. En ce moment il y a un espèce de programme de remise en forme pour la Saint Valentin (encore !). Alors oui il y a beaucoup de fitness, mais il y a aussi de belles recettes de cuisine et des articles plus orientés « self-esteem » (et là je ne sais absolument pas quoi mettre pour traduire la chose… Amoour de soi ? Confiance en soi ? Respect de soi ? Un peu de tout ça finalement) et ça, j’aime bien. Je suis abonnée à leur newsletter, je n’ai pas (encore ?) commencé le programme, mais vraiment, ça me donne envie de me bouger (vu le physique des coachs en même temps, ça fait rêver…).

Source : Fellow Fellow
Source : Fellow Fellow

Chez Fellow Fellow, on parle du projet #100HappyDays. Je trouve l’idée sympa de documenter ce qui nous rend heureux pendant 100 jours, alors je relaie le projet. Je n’ai toujours pas décidé si je participais ou pas, mais je trouve l’idée très chouette. Ça me rappelle un peu cette idée de consigner tous les jours nos 3 petits bonheurs. Là c’est une version photo, mais je trouve toujours que c’est une bonne idée !

carnet-stylo-calliChez Coumarine, une technique d’écriture à deux voix qui me semble intéressante. Je ne sais pas si ça permet vraiment de trouver des réponses, mais si c’était le cas, ça m’aiderait grandement ! Après, je pense que la régularité est de mise, mais je trouve l’idée intrigante…

veloute_potimarron_12
Source : Carnets parisiens

J’aime toujours autant les soupes, j’aime toujours autant le potimarron alors cette recette de velouté de potimarron au romarin de Carnets Parisiens ne pouvait que me plaire. Et je ne parle même pas de l’esthétisme des photos qui me laisse sans voix…

Gandhi
Source : Madame Patate

Motivation toujours, j’ai bien aimé cette citation de Gandhi sur le blog de Madame Patate, qui devrait bientôt rejoindre mon mur de jolies choses. Et si vous voulez avoir la traduction, vous pouvez aller directement la lire dans son article.

Pandora
Source : Pandora

Et puis, bien sûr, Louise. J’aime beaucoup les mises en scène et la poésie de ses photos, elle m’émeut, c’est fou. Le côté doux, apaisant et insouciant de cette série me plait énormément.

Voilà mes petites découvertes de la semaine sur le web. Et vous, quelles sont les vôtres ?

Bonne journée !

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Des projets, des voyages

25 janvier 2014

Avant de rentrer dans le vif du sujet de l’article du jour, je voulais juste vous dire à tous un grand merci pour l’article de mercredi. Merci pour vos commentaires, vos témoignages, vos mails. Je tiens à renouveler mes excuses auprès de ceux qui avaient mal compris mon intention dans cet article, mais aussi auprès de ceux qui ont eu des souvenirs douloureux qui sont remontés à la surface. Je voulais mettre en exergue l’importance de l’amitié et du soutien par les amis, les collègues, les connaissances  (en complément du soutien de la famille) lorsqu’on traverse des périodes difficiles, que ce soit un deuil, une séparation, etc. Et j’en profite aussi pour vous  rappeler de prendre soin de vous, des gens que vous aimez, de témoigner cet amour. L’amour est au cœur de tout, au cœur de la vie. Faisons-le circuler.

*** Fin de la parenthèse gnangnan (mais importante). ***

Si vous vous rappelez bien, dans l’article où je prouvais que je suis tellement myope que je confonds l’appart avec léopard, je parlais de projets. Avec le titre du jour, pas besoin d’avoir fait Polytechnique (et pourtant j’aurais aimé) pour deviner que les projets sont des voyages et pas la réinvention de la paella ou du lancer de béret basque, et que depuis plus d’un mois c’est à ça que je pense.

prepa-voyage-1(Oui, je songe à me faire un mur entier avec des guides Lonely Planet) (Et vous savez le pire ? Ils n’y sont pas tous…) (Ahem…)

Cette année, je vais avoir 30 ans.

Dit comme ça, ça ne paraît pas grand chose, mais finalement, pour moi, c’est beaucoup. Je dois bien avouer que ça me terrifie de voir à quelle vitesse les années passent, et en même temps je suis assez impatiente d’attaquer cette dizaine qu’on dit plein de promesses.  Alors pour marquer le coup, j’ai décidé dans ma petite tête que ce serait pas mal de faire des choses « extraordinaires » cette année, pour marquer ce cap. Et puis c’est aussi une manière de me faire plaisir, j’avoue.

Ce qui m’est venu assez spontanément à l’esprit, c’est de faire de beaux voyages. Depuis mon expérience en solo à Londres, je me sens un peu plus confiante de partir seule, et j’ai commencé à sélectionner des destinations, à plus ou moins planifier des choses, même s’il y a encore 3 milliards de questions qui se bousculent dans mon esprit. Du coup, en début d’année, après avoir longuement scruté le calendrier et étudié les meilleures périodes pour partir, les jours fériés, tout ça, j’ai posé mes congés pour le 1er semestre.

prepa-voyage-SFLe premier voyage que j’ai planifié, c’est San Francisco. Et à vrai dire, je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cette destination plus qu’une autre. A la base, j’hésitais entre la Floride et la Californie, entre Miami et Los Angeles, j’avais envie de soleil. J’en ai parlé avec plusieurs amis, et puis quelqu’un (June peut être ?) a dit « San Francisco » et hop, banco 5 francs, ça banque illico (oups), c’était adjugé. Pas l’ombre d’une seconde d’hésitation, je me suis mise à m’occuper de ça tout de suite, sans aucune peur, sans aucun frein (je parle anglais = je me débrouillerai tranquille) (c’est beau l’utopie, hein ?).

Les billets d’avion sont pris, l’hébergement est réservé, je suis à la fois hystérique d’aller là bas (alors que comme je le disais c’est un peu une destination choisie n’importe comment) et pressée d’y être, j’ai regardé 320 fois le guide depuis que je l’ai, j’ai parcouru des centaines de pages web pour glaner des bonnes adresses, j’ai déjà envie de me mettre à regarder l’organisation des journées mais je me dis que c’est ridicule, bon, vous voyez le genre.

San Francisco, c’est fait donc, je suis assez sereine là dessus, et quand je rentrerai, je fêterai mes 30 ans (à quelques jours près) (mais sans doute en train de composer avec le jet lag) (hahaha, je sens que ça va être épique cette affaire) (ex-aequo avec le vol de départ à 6h du matin).

Bref.

prepa-voyage-japonEt puis il y a le sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis l’annulation de mon précédent voyage, c’est un peu un running gag en moins drôle, c’est le Japon. Et alors là, j’aime autant vous dire que dans ma tête, c’est un chaos sans nom.

D’un côté, j’ai vraiment envie d’y aller, je me dis que comme « pré-cadeau » pour mes 30 ans ce serait formidable, que ce serait un voyage que je n’oublierai jamais (mais est-ce qu’il y a des voyages que l’on oublie ?), que si je ne le fais pas maintenant je ne le ferai peut être jamais, que j’ai le droit (et même le devoir !) de me faire plaisir, que j’ai la chance de ne pas avoir de contraintes particulières qui m’empêcheraient de le faire, etc., etc.

Sauf que.

De l’autre côté, mine de rien, il y a quand même cet espèce de spectre des radiations (mais est-ce que s’y exposer pendant 10 jours c’est grave ? Est-ce qu’on n’a pas déjà eu des radiations avec Tchernobyl ?). Et puis surtout, surtout, surtout (c’est là qu’on voit mon sens des priorités), il y a cette terreur : aller seule là bas. Parce que même si je baragouine quelques phrases de japonais, je ne sais pas le lire (et même si je prenais des cours intensifs, je ne serais pas capable de le lire) (enfin je ne crois pas), je ne saurai pas forcément demander de l’aide si besoin (mais est-ce que j’en aurai besoin ??).

On m’a conseillé de partir avec quelqu’un. OK. Sauf que je ne connais personne qui a l’envie d’y aller et/ou le budget qu’il faut. Donc ça, c’est réglé.
On m’a conseillé de regarder du côté des voyages en groupe. OK. Sauf que, même si j’avais le budget, je n’ai aucune envie de mettre autant d’argent parce qu’il y a un guide, alors que les groupes sont énormes (une vingtaine de personnes en général, bonjour l’ambiance si jamais tu ne t’entends pas avec ou que tu as envie de tranquillité), que tu payes un supplément parce que tu es seule (600€ au moins), que ta liberté est limitée (au mieux il y a 2 demi-journées de libres, youpi), et qu’en général les repas ne sont pas compris. Donc on oublie.

Il ne reste donc comme option d’y aller seule (ou alors je fais un tour du côté du couch surfing pour voir à rencontrer du monde ?) (je m’étais aussi notée de faire un tour sur les forums d’expatriés pour voir…), plus ou moins encadrée (c’est-à-dire soit avec un voyagiste style Voyageurs du monde, soit complètement seule avec un truc bricolé par mes soins),  ce qui me laisse avec mes questions, mes interrogations, mes angoisses, la totale quoi.

Ah j’ai oublié de dire, aussi, qu’entre les deux voyages, j’aurai 2 semaines pour récupérer (grand max). J’aime les challenges.

A suivre donc (mais si vous avez des idées sur la question ou encore des bonnes adresses / bons plans à partager, je prends, merci).

Sur ce, bonne journée, j’ai des pages web à parcourir…

PS : J’en profite pour remercier chaleureusement Anne-Solange, Louise et Camille qui ont gentiment pris le temps de répondre à mes mails et à mes questions. Merci les filles, vous êtes chouettes.

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Pensées pour moi-même – Marc-Aurèle

24 janvier 20142 août 2016

Alors je sais très bien qu’avec ce billet je vais en perdre quelques uns, mais j’ai très envie de vous parler de ce livre. Mais d’abord, il faut que je vous dise quelque chose : j’adore la philosophie.

Voilà (ça, c’est fait comme dirait l’autre).

Depuis que j’ai commencé à étudier la philosophie au lycée et que j’ai eu la chance de l’approfondir en classe préparatoire, je lis régulièrement des ouvrages de philosophie. Je me rappelle que quand j’étais en prépa, on a eu pendant les deux ans des listes d’ouvrages assez monumentales, que je donnais à mon père (je faisais une sélection quand même hein, parce que je n’allais pas tout lire pendant l’été) qui allait les commander à la librairie où il allait régulièrement (sinon j’allais chez Mollat, et je revenais avec 23 tonnes de livres en plus que ce que j’avais prévu, mais ça c’est pas le sujet). Et à chaque fois la libraire savait que c’était pour moi, ça la faisait rire (sans doute que mon père qui transportait et payait la tonne de bouquins il rigolait moins) (merci Papa), et moi j’étais complètement euphorique avec mes bouquins. A 20 ans, je pense que j’avais déjà lu avec passion l’intégrale des œuvres de Kant et de Spinoza, et même si je n’adhérais pas avec tout, j’étais fascinée par ces personnes qui avaient autant pris le temps de penser, de décortiquer la vie, de chercher un sens, un art de vie, un schéma de pensée. A 25 ans j’avais lu l’intégrale de Nietzsche (dont je ne sais toujours pas orthographier correctement le nom du premier coup) (damned), après j’ai voulu m’attaquer à Sartre, mais l’Être et le Néant m’a bien freinée (je n’ai pas réussi à lire les 3 premières pages sans dictionnaire à côté, c’était un brin décourageant pour moi).

Donc la philosophie et moi c’est une grande histoire d’amour, au moins autant que les bouquins de développement personnel que je boulotte dès que je peux.

pensees_marc-aurele
crédit image : amazon.fr

Ce bouquin de Marc-Aurèle, j’en ai entendu parler pour la première fois dans L’Art de la simplicité, de Dominique Loreau. La citation qu’elle en faisait m’avait énormément plu, je m’étais noté de le lire…

Et puis j’ai oublié (comme plein de choses, même en les notant).

Cela m’est revenu en mémoire en écoutant les Podcasts Chemin de Sagesse de France Culture, alors que Frédéric Lenoir listait des livres accessibles de Philosophie (j’en ai d’ailleurs lu un bon nombre, comme peut en témoigner l’article 29 by 30). Là encore, j’ai noté. Et cette fois-ci j’ai lu, pendant mes trajets en bus, avec mon fidèle Kindle (merci Papa et Laura).

Je sais qu’il y a des personnes qui ne s’intéressent pas à la philosophie pour deux raisons : 1/ parce que ce n’est pas forcément facile d’accès (et oui, Kant par exemple, ce n’est pas facile d’accès) et 2/ parce que c’est trop éloigné de leur quotidien. Bon après il y a des gens que ça rebute (ce que je peux comprendre, mais là je ne peux rien faire).

Et ce qui m’a fascinée, c’est que ce bouquin, qui de prime abord n’était qu’un journal que Marc-Aurèle (qui était quand même empereur, c’est pas rien de le rappeler) écrivait pour sa mémoire personnelle (et qui donc n’avait aucune vocation à être publié un jour), c’est que non seulement il est très accessible, mais en plus je le trouve très contemporain.

Je ne vais pas vous mentir, il y a des choses pour lesquelles ont se sent moins concernés, mais il y en a d’autres, en revanche, qui me semblent très actuelles. Par exemple :

Si la chose n’est pas convenable, ne la fais pas ; si elle n’est pas vraie, ne la dis point. Que ce soit toujours là tes motifs d’agir.

Et puis une dernière chose que j’ai aimé, qui relève plus de la forme que du fond mais qui me paraît intéressante, c’est que l’œuvre est organisée en livres et que chaque livre est découpé par fragments : il n’y a aucun besoin de lire des pages entières, on peut très bien picorer quelques épigrammes et passer à autre chose.

Alors voilà, c’est peut être un cycle sur la philosophie antique qui s’amorce, mais je vous conseille cet ouvrage si le cœur vous en dit. Je l’ai vraiment aimé.

Pendant que tu vis, pendant que tu le peux encore, deviens homme de bien.

Bonne journée !

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Soupe carottes, butternut et gingembre

23 janvier 201419 janvier 2014

Ça faisait un moment que je n’avais pas publié de recette de soupe, n’est-ce pas ? Non pas que je n’en mange plus, bien au contraire, c’est même ce qui fait mon repas tous les soirs ! C’est plutôt que je faisais souvent les mêmes, celles que j’ai déjà publiées ici (vous pouvez les retrouver là, mes soupes). Et puis ce soir là, j’ai testé une association que j’aime bien (carotte-courge butternut) avec une pointe de gingembre pour « pimper » tout ça… Et comme c’était bon, voilà la recette, simplissime, comme d’habitude !

soupe-carotte-gingembre-1Ingrédients (pour 2 bols bien remplis) :

  • Deux grosses carottes
  • Une petite courge butternut
  • Gingembre frais (ou poudre si vous n’avez pas de frais) au goût

Réalisation :

  1. Laver, retirer les extrémités, peler et découper les carottes en morceaux.
  2. Peler (sans se couper ni se faire d’escalopes de peau de doigt…) et épépiner la courge butternut. La découper en gros cubes.
  3. Peler et découper en lamelles un petit bout de gingembre.
  4. Mettre les carottes, la courge et le gingembre dans un petit faitout. Mettre de l’eau à hauteur, et cuire à feu doux jusqu’à ce que les légumes soient tendres et le gingembre bien infusé.
  5. Mettre le tout dans un blender et mixer jusqu’à obtenir la consistance souhaitée.
  6. Bon appétit !

soupe-carotte-gingembre-2Simplissime, rapide à préparer et pleine de saveurs, cette petite soupe punchy saura vous conquérir !

Quelques petits conseils, pour mieux l’apprécier ou pour l’ajuster à votre goût (ou juste pour varier !) :

  • Si vous êtes adeptes des consistances plus crémeuses, vous pouvez remplacer l’eau par du lait de coco, ou bien faire cuire les légumes à la vapeur et mettre le lait (ou la crème) végétale de votre choix au moment de mixer.
  • Attention au dosage du gingembre frais, surtout si vous pensez vous en garder pour le diner du lendemain : après une nuit les arômes du gingembre sont très développés et peuvent ruiner l’équilibre de votre soupe. Pour éviter ça, enlevez les morceaux de gingembre avant de mixer la soupe. Si vous les gardez, attendez-vous à quelque chose qui dépote !
  • En remplaçant le gingembre par de la citronnelle et un peu de coriandre, on obtient aussi quelque chose de très agréable, à tester !
  • Je sers ma soupe avec un filet d’huile (ici huile de lin) et une pincée de gomasio. A côté j’avais prévu une petite tranche de pain au lin avec un peu de fromage frais de chèvre, un tour de moulin à poivre, et c’était parfait !

A vous de jouer maintenant !

Bonne journée !

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Faire des coloriages

22 janvier 201420 janvier 2014

La semaine dernière, un de mes collègues m’a parlé de son papa très malade, avec beaucoup de pudeur, beaucoup de craintes, du « toi tu sais de quoi je parle, ce que je ressens » dans les yeux.
Il avait beaucoup de questions, pas des questions insidieuses, non, des questions avec de la crainte, avec du « comment on vit pendant / après ça ? » en pointillés (très gros les pointillés parfois), des barrières qu’on remonte à la va-vite alors qu’elles se cassent la gueule à la vitesse de l’éclair, mais d’un côté toi tu sais ce que c’est de vivre ça, tu ne juges pas, tu as de l’empathie, parce qu’il n’y a qu’avec de l’Amour qu’on apaise les maux de l’âme, les questions du cœur.

Alors, même si les précieuses minutes de ta pause déjeuner défilent, tu écoutes, tu réponds, tu encourages, toujours avec le cœur, toujours avec de la pudeur, parce que lui, en face, ne peut pas absorber tout ce que tu pourrais lui dire. Il a sa souffrance à gérer. Dans ses yeux, tu vois la crainte, la terreur, cette peur qui t’enjoins à encore plus de douceur dans le propos, à lui dire qu’il n’y a pas de recette, que celle qui lui conviendra, qui leur conviendra, il la trouvera au fond de lui, il la bâtira avec des tâtonnements, avec le temps. C’est personnel c’est choses là.

Mais on n’oublie pas. Jamais.
On apprend tous à composer avec la mort d’un proche, y compris pour les plus proches. Mais toi qui sais ce que ça fait, même si ta situation n’était pas la sienne, tu tiens à être là. Tu flinguerais ta pause déjeuner que tu t’en foutrais royalement, parce que l’empathie ça fait partie de tes valeurs, que tu crois à l’entraide, que tu crois que si tu n’arrives ne serait-ce qu’à lui apporter 3 secondes de réconfort ça vaudrait toutes les pauses déjeuner d’une vie.

Parce que toi, tu aurais voulu que quelqu’un soit là, que quelqu’un soit empathique, que quelqu’un t’écoute en parler pendant des heures, que quelqu’un te prenne dans ses bras, que quelqu’un te dise que certes tu vas en chier mais que ça va aller, tu apprendras à vivre avec, que quelqu’un comprenne cette douleur qui fusille les intestins, qui t’arrache les côtes petit à petit, qui t’étouffe, qui fait que tes jambes se dérobent, qui font de toi un automate dévasté…

coloriage-1Quand tu sens que là, ça devient trop pour lui, tu déposes ta main sur son épaule, silencieusement et avec un petit sourire, et tu t’éclipses chercher de quoi manger. Bien sûr, ce n’est pas parce que tu as faim que tes entrailles râlent, que tes jambes tremblent, que ton estomac se fait la malle, que ta gorge a soudainement hérité d’un parpaing.

Bien sûr.

Alors tu continues à vire normalement, parce que c’est ça qu’on te demande de faire. Être un pilier, c’est prendre la souffrance, cacher le trouble pour donner la main à ceux qui souffrent, pour qu’ils voient qu’envers et contre tout, même si on se connaît pas plus que ça alors que ça fait presque 5 ans qu’on bosse ensemble, on peut compter sur toi.

Ta réputation de warrior, de survivor, tu ne l’as pas volée. Même ta psy elle te le dit que tu as du courage, que tu es forte, que tu es quelqu’un de bien sur qui on peut compter. Ce sont toutes ces épreuves, toutes ces souffrances, tout ce chemin parfois difficilement parcouru qui ont fait de toi ce pilier que les autres cherchent. Toi, tu sais.

Et puis, une mini-pause déjeuner et quelques petites heures plus tard, un coup de fil, il fallait qu’il parte, un petit regard en coin vers toi, les yeux brillants. Encore quelques heures plus tard, un coup de fil au boulot, il ne sera pas là avant quelques temps.
Ce papa qui souffrait tant de sa maladie s’en était allé.

coloriage-2Boum. Flashback et ascenseur émotionnel.

Toi tu sais.
Toi ça fait presque 14 ans que tu vis avec ça.
14 ans que pas un jour ne se passe sans que tu penses à Elle, celle que tout un chacun croit immortelle au fond de son cœur, au fond de son cœur d’enfant, celle que tu as perdu trop tôt, mais de toute façon c’est toujours trop tôt, à cause d’un putain de crabe et d’une saloperie de bouteille que tu hais, celle pour qui tu as oscillé entre doute, douleur, rébellion, résignation, empathie, fusion pour prendre son mal (ce qui n’a servi à rien, mais tu te disais que sur un malentendu ça pourrait marcher ?), j’en passe et des meilleures.

En entendant le téléphone sonner, tu savais ce qui se disait.
Ça te rappelle les pleurs de 2h du matin qui t’avaient réveillée ce jour là. L’incompréhension, le « c’est pas possible », l’incrédulité, la bombe nucléaire à l’intérieur de toi que tu cacheras dans un bunker que tu monteras à la va-vite qui te rendra proche de l’automate, le silence autour comme si elle n’avait jamais existé alors que toi tu veux juste qu’on t’en parle encore et encore, le désespoir quand 4 ans plus tard le bunker n’a plus joué son rôle et que tu as compris un matin qu’elle ne reviendrait jamais et que jusqu’à la fin de tes jours tu haïras chaque personne saoule que tu croiseras parce que ça te rappellera comme un coup de poignard dans le ventre celle qu’on t’a enlevée, les années de psychothérapie pour ôter cette culpabilité de ne pas avoir pu la sauver, de ne pas avoir pu apaiser sa souffrance, le désarroi de devoir apprendre à vivre avec ça, les questions pour lesquelles tu n’auras jamais de réponse, les moments que tu ne partageras jamais avec elle et cette terreur d’oublier.
D’oublier son visage, sa voix, les petits instants de vie qui te sont plus chers que la prunelle de tes yeux.

Toute ébranlée que tu seras, tu partiras tôt parce que c’est ce jour là que le plombier doit passer, tu feras semblant que tout va bien jusqu’à la voiture où le mascara commencera à peindre tes joues et salir tes verres de lunettes.
Tu rentreras chez toi, à la fois complètement vide et tellement émotionnée que tu ne sauras même plus quoi faire. Tu prendras 20 minutes à envoyer un SMS de condoléances parce que tu n’oses pas appeler, mais aussi parce que tu y tiens, tu aurais vendu ta chair pour avoir des marques de soutien, des marques que les gens pensent à toi et à ta douleur. Envoyer tes sincères condoléances ce n’est pas rien, c’est mille fois plus que ça, c’est le respect, c’est l’empathie, c’est l’entraide, c’est tout ce en quoi tu crois mais que tu ne vois que trop rarement autour de toi.

coloriage-3Et puis en attendant le plombier, tu te rappelleras le cahier de coloriages que tu as eu à Noël par une amie. Tu iras chercher tes feutres, tes pastels et tes vieux crayons pourris, tu allumeras une bougie dans le photophore à étoiles, tu ouvriras le cahier, et puis tu commenceras à remplir les petites feuilles, les petites branches et les petites fleurs.
Tu te rappelleras que petite tu faisais des coloriages avec Elle, ta Maman, qu’elle te disait avec douceur et en souriant de faire attention et de ne pas appuyer trop fort sur le feutre, le crayon ou le pastel, que c’était plus joli comme ça. Au fur et à mesure des petites feuilles, des petites branches, des petites fleurs, les larmes s’arrêteront de couler et un sourire nostalgique s’installera sur tes lèvres.

Dans ta tête, tu reverras son visage, son sourire, tu entendras sa voix si douce, tu te rappelleras comment elle t’aidait à remplir une forme compliquée pour toi, les félicitations qu’elle te donnait peut importe le résultat.
Jusqu’à ce que le plombier téléphone, tu redeviendras la petite fille, tu seras avec ta maman, et comme toute maman qui se respecte, elle sèchera tes larmes, elle apaisera ton chagrin, elle t’enveloppera de la douceur maternelle qui t’a tellement manqué ces dernières années.

En refermant le cahier, tu relèveras la tête, sans ce chagrin qui t’oppressait il y a quelques minutes encore, toute contente de tes jolies petites feuilles.
Tu reprendras ton chemin là où tu l’avais laissé mais avec le sourire et le cœur plus léger, certaine d’avoir fait de ton mieux.

La vie continue. Et toi tu as appris à vivre avec ça.

Merci copine Betty pour ce chouette cadeau.

Bonne journée.

PS : Avant que tout le monde ne s’affole, je vais bien, ne vous inquiétez pas, je me suis remise de mes émotions comme en témoigne la fin de l’article.

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Chouette pointe XL

21 janvier 201419 janvier 2014

Voilà un moment que je voulais vous la montrer cette Chouette Pointe XL… C’est qu’elle est finie depuis le 29 décembre dernier !

pointe-XL-1Sur cette photo, je venais juste de la terminer, j’étais toute contente. J’ai utilisé un peu moins des 3 pelotes fournies dans le kit, histoire de finir bien propre (et pas en plein milieu de rang). Autant pour la petite version j’avais eu quelques difficultés, autant pour celle-ci rien à signaler, tout s’est déroulé comme un charme.

pointe-XL-2Sauf que c’est bien beau de crocheter des châles (ou de tricoter des écharpes ou quoi que ce soit d’autre hein), mais après il faut les bloquer. Bloquer un ouvrage, c’est en gros, l’humidifier ou le repasser pour que le motif ressorte bien et que la taille « adulte » du projet soit fixée (je suis pas sure que ce soit très clair ce que je raconte, vous me direz si vous avez pas compris ?).

Autant pour un bonnet ça ne me semble pas indispensable, autant pour les écharpes, étoles, châles et compagnie, je trouve que le blocage permet de vraiment finir l’ouvrage.

Pointe-XL-3Là en l’occurrence, j’ai tout simplement plongé mon châle dans de l’eau tiède-froide (il ne faut pas que ce soit trop chaud sinon le fil feutre et là c’est la cata !), ensuite je l’ai déposé à plat sur une serviette éponge que j’ai roulée (comme un maki vous voyez ?) afin de l’essorer. Il suffit de presser un peu pour enlever l’excédent d’eau de l’ouvrage, de tout déplier et de le suspendre (sans lésiner sur les épingles, sinon ça fait des vagues et des trucs pas très nets) pour qu’il sèche.

Avec le poids de l’ouvrage humide, le point prend de l’ampleur et se dévoile un peu plus, et le tricot peut gagner en taille. Ce châle, je pense qu’il a facilement pris quelques centimètres avec le blocage par exemple.

Pointe-XL-4Voilà, maintenant j’ai un châle Tagada à mon cou, bien chaud et moelleux. Et tant qu’à faire de ma couleur préférée, le rose (en témoignent les rideaux à gauche, et le canapé, à droite de la photo).

Bon ça n’aide pas dans la réalisation de chignon (je suis une experte dans la réalisation de chignon qui ne ressemble à rien, c’est un peu ma marque de fabrique), mais au moins ça tient chaud.

Sur ce, vu que je n’ai rien fait de mes 10 doigts depuis que j’ai fait ce châle, je vais aller chercher quelque chose à créer pour m’occuper pendant les prochaines froides et humides soirées…

Bonne journée !

PS : La première photo est la plus fidèle quant à la couleur du châle…

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Petit bonheur du matin #28

20 janvier 201419 janvier 2014

yogi-tea-chaiC’est le grand retour du Yogi Tea au travail, avec ses petits messages trop chouettes. Pour une fois que j’en trouvais à la Biocoop (mais ils étaient bien cachés les coquins !), je m’en suis pris une boite, histoire de changer un peu du thé vert.

J’ai pris du Chai pour booster tout ça et rompre avec la monotonie, j’adore ! Avec moi tout l’open space sent la canelle et autres épices. Pour l’instant personne ne se plaint, et je peux donc savourer ma boisson tranquillement…

Un vrai petit bonheur du matin en somme.

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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