Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Category Archives: Cuisine

Jamais sans mon thé (bien chaud !)

20 mars 201719 mars 2017

Je n’avais pas réellement fait le rapprochement avant de relire quelques articles dans les archives sous le tag « thé », mais il semblerait que le thé du matin, au bureau, soit un événement important pour moi.

C’est un rituel que j’ai bâti petit à petit : je ne bois pas de thé en prenant mon petit déjeuner, c’est quelque chose qui vient plus tard, en général, pour les jours de semaine, au moment où je planifie ma journée au travail.

Le thé me permet de me recentrer, de focaliser sur ce que j’ai à faire, de mettre de l’ordre.

Ainsi je bois aussi un thé au moment d’écrire une lettre à une amie, de peindre ou de rédiger un article : sans cela, c’est comme si mes pensées allaient dans tous les sens, que je n’arrivais pas à m’ancrer.

Ce que la lecture de ces anciens articles m’a montré, c’est aussi que le thé pouvait être une « béquille » : si la période était compliquée au travail (et apparemment il y en a eu beaucoup, et de très compliquées…) (pourquoi me suis-je infligée des choses pareilles…?), LE moment que j’attendais, c’était celui du thé, le calme avant la tempête, la parenthèse où je contrôlais à peu près mon monde et où je me sentais en sécurité.

J’allais dans la cuisine allumer la bouilloire ou à la fontaine à eau chaude pour me préparer un thé, et pendant quelques minutes j’étais bien.

Aujourd’hui, je ne suis plus dans une situation compliquée au travail (mais quelle bonne idée d’être partie !) : j’aime ce que je fais, et s’il y a forcément des jours qui sont un peu plus tendus que d’autres, je n’ai pas besoin d’une béquille.

Par contre, je me prépare encore un thé le matin que je déguste pendant que je planifie ma journée, le rituel perdure.

Quand je suis arrivée dans l’entreprise pour laquelle je travaille maintenant, le seul moyen de me préparer un thé était de me rendre à la cafétéria et d’utiliser le micro-ondes, ce qui ne me plaisait pas trop, déjà parce que le micro-ondes je n’aime pas trop ça, et puis aussi parce que la tasse que je voulais utiliser n’est pas compatible avec ce genre d’appareils.

Alors je me suis mise dans l’idée de m’acheter une bouteille isotherme que je remplirais de thé le matin avant d’aller au travail : ainsi je pourrais en siroter toute la journée et utiliser ma tasse dédiée.

J’ai cherché pendant un moment le produit qui m’irait bien, et j’ai finalement jeté mon dévolu sur le format 1 litre (oui, carrément) de Pure Design et j’en suis très contente : depuis janvier je traîne la bouteille pratiquement tous les jours, je ne fais pas attention à ce qu’elle soit bien à la verticale (je confesse qu’elle se balade dans le coffre de la voiture…) et je n’ai pas eu de problème de thé qui se serait répandu à déplorer.

Le thé reste chaud jusque 16h (je ne sais pas s’il pourrait rester chaud plus longtemps, en général 16h c’est l’heure du dernier thé de la journée) sans que j’ai à m’en préoccuper, et pourtant je le prépare à 7 heures le matin.

Et si depuis on a une bouilloire au travail, je continue d’utiliser la bouteille isotherme que je me suis offerte, je sélectionne le thé qui va m’accompagner la journée avec soin, c’est un peu un rituel avant le rituel…

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La lutte contre les microbes

20 février 201719 février 2017

Parce que la sinusite, c’est comme le rhume, c’est pas sexy.

Depuis quelques années (avant c’était les angines), ma faiblesse ce sont les sinusites : dès que je dors mal, que je mange un peu n’importe quoi et/ou que je suis un peu trop stressée (et qu’il y a quelque chose que « je ne sens pas »), ça ne manque pas, la sinusite qui se déclenche.

En ce moment au travail je suis sur un dossier assez délicat (qui, en gros et pour faire simple, pourrait potentiellement complètement dynamiter ma carrière dans la société si je ne suis pas vigilante), et donc ça n’a pas manqué, la sinusite s’est pointée.

Outre tout le travail de prise de conscience de pourquoi la maladie, j’ai mis en place quelques petites choses pour me sentir mieux assez rapidement, ici une très nette amélioration sous 3-4 jours. Peut être que cette expérience personnelle vous sera utile, n’hésitez pas à me faire part de vos conseils sur le sujet !

Le plan d’attaque

Quand je sens que cela commence à partir en vrille autour des sinus, je lance un espèce de plan ORSEC qui combine des traitements par voie orale et des traitements locaux.

  • Sinuflash : c’est la première fois que j’utilisais ce complément alimentaire qui combine des ferments lactiques et des plantes, et vraiment j’en suis contente. Il y a une gélule pour le matin et une pour le soir pendant 5 jours. Personnellement, et sous conseil de la parapharmacienne, j’ai pris 2 gélules matin et soir pendant 2 jours et le dernier jour une gélule matin et une le soir. A noter, c’est un produit qui se conserve au frais.
  • L’extrait de pépins de pamplemousse pour la vitamine C et le coup de boost qui va avec. 3 fois par jour (pour celui que j’ai) quelques gouttes dans un verre d’eau, c’est amer comme les membranes blanches des pamplemousses, mais ça marche. A noter, il ne faut pas l’utiliser en même temps que le sinuflash qui en contient déjà.
  • Les sprays  pour le nez : j’en ai deux, le Humer Nez très bouché, sinusite rhume et le ProPolis des Laboratoires Ladrôme. Le premier est définitivement un produit très musclé, attendez vous à avoir le nez qui coule pendant 2 ou 3 heures !  Je ne l’utilise qu’en cas de fort encombrement, sinon j’utilise l’autre, qui est plus « clean » (mais absolument dégueu, le combo propolis-thym c’est quelque chose dans les narines), plus doux pour les muqueuses et qui nettoie bien.
  • Pour les huiles essentielles, je prends du ravinstara sur un comprimé neutre par voie orale (lutte contre les microbes), de la menthe poivrée en application locale sur les tempes (apaisement des maux de tête) et de l’aromasol en fumigation/inhalation (désencombrement des voies respiratoires). Comme toujours avec les huiles essentielles, suivez les conseils de votre aromathérapeute avant de suivre les miens, c’est plus prudent, et prenez les précautions nécessaires, notamment pour les femmes enceintes et les enfants.

L’alimentation

Je suis fermement convaincue que l’alimentation a une grande part à jouer dans notre rétablissement en cas de maladie. La encore ce sont des petites choses que j’applique et qui marchent pour moi, je vous invite à vous pencher sur le sujet, à expérimenter, voire à consulter un naturopathe pour approfondir. Je vous conseille aussi le site de Mély qui apporte plein d’informations intéressantes et de pistes pour trouver ce qui nous convient.

  • L’eau : c’est la base, boire beaucoup d’eau (mon objectif est d’en boire 2 litres par jour), pour fluidifier les sécrétions, aider le corps à fonctionner et éliminer.
  • Les produits de la ruche sont d’excellents alliés du système immunitaire (pollen frais, gelée royale…) et aident à apaiser les irritations et à cicatriser (miel pour la gorge par exemple). J’ai agrémenté mes thés et infusions de ce miel d’agrumes italien bio, à vous de voir lequel est votre préféré !
  • Les infusions citron + gingembre + thym + miel : c’est un peu ma base en hiver (j’omets parfois le miel) et ça l’est encore plus quand je suis malade. Parfois je remplace le thym par du thé vert pour les antioxydants, mais je me limite à 2 tasses dans la journée (pour éviter la déshydratation qu’il occasionne !).
  • Les épices et autres agréments pour booster le système immunitaire : en ce moment j’aime beaucoup le gingembre, l’ail, le curcuma (les trois frais) (attention aux tâches avec le curcuma !), la cannelle. Chacun a ses propriétés, pour l’instant ce sont les produits qui me conviennent le mieux pour aider mon système à se remettre d’aplomb.
  • Le consommé de poulet : quand je suis malade, je n’ai pas tellement envie de manger, et surtout pas le soir. Alors quand j’ai un peu faim je me prépare souvent un consommé de poulet, que je le prépare moi-même ou que je l’achète tout prêt. Dans ma tête c’est un peu le repas qui va avec une bonne guérison (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, surtout que je n’ai pas souvenir que ma mère ou mes grand-mères m’en préparaient quand j’étais malade ?!) J’ai trouvé celui-ci à la biocoop, et je l’aime bien, il est pratique et bien parfumé. J’y ajoute des légumes frais (champignons, épinards, céleri…), parfois un peu de riz ou de nouilles, des herbes fraîches (persil, coriandre…), de l’huile riche en oméga 3 (chanvre en ce moment), le jus d’un demi-citron, et voilà un bon petit plat réconfortant et plein de bonnes choses pour aider mon petit corps !

En support…

Pour finir, quelques petites choses qui aident à se sentir mieux pendant cette période !

  • Se reposer : quand on lutte contre les microbes et autres virus, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et notamment un bon sommeil. Avant de me coucher je diffuse des huiles essentielles relaxantes (lavande ou néroli), je mets des chaussettes douces et épaisses, je bois une tisane relaxante, je laisse les écrans de côté pour lire un peu, et surtout, dès que je sens la fatigue arriver j’éteins les lumières : tant pis si c’est 21h30, l’important c’est que le corps puisse recharger les batteries et faire son travail !
  • Un peu d’exercice doux : ce n’est pas parce que je suis malade que j’arrête de faire du yoga ou de marcher, simplement je privilégie un rythme plus doux et je suis plus attentive aux signes de fatigue, aux points douloureux. Il m’est important de faire le plein de bon air, et de bouger raisonnablement pour me rétablir.
  • L’hydrothérapie : pour ces périodes où la douceur est de mise, je n’hésite pas à utiliser l’eau comme alliée, que ce soit via des bains (en y ajoutant, ou pas, des sels – Epsom ou mer morte -, des plantes, de l’argile, des huiles essentielles, etc.), des compresses chaudes (sur les sinus, le front…) ou une bouillotte (pour les courbatures et les frissons).
  • Bien se laver les mains : histoire de ne pas récupérer plus de microbes ou en propager d’autres, je suis encore plus vigilante que d’habitude à bien laver mes mains, que ce soit avec du savon ou au gel hydro alcoolique.
  • Chouchouter et réparer la peau irritée : quand on est malade on a tendance à beaucoup se moucher, se laver les mains, etc. ce qui peut entraîner un dessèchement de la peau et accentuer l’inconfort. Pour pallier à cela, je mets le paquet sur les zones les plus touchées : baume à lèvre riche, crème doudou pour les mains, huile de coco voire beurre de karité ou de cacao sur la zone du nez. Et quand ce n’est pas suffisant, j’utilise la crème Cicalfate d’Avène, qui répare et apaise les épidermes agressés comme personne !

Voilà tout ce que j’avais à vous dire sur le sujet. Vous l’aurez compris, je mise sur une stratégie globale pour me rétablir. Et si vraiment je ne guéris pas avec cela, bien entendu, je file chez mon médecin !

Et vous, quelles sont vos astuces pour combattre les maux de l’hiver ?

Bonne journée !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Tartare d’algues – Bord à bord

19 décembre 201618 décembre 2016

Pour changer un peu, je voulais vous parler d’un produit que j’ai découvert il y a quelques temps à la biocoop et que je ne cesse de racheter : le tartare d’algues.

Non pas que ce soit un produit franchement nouveau (cela fait des mois voire même des années qu’il est disponible), juste que je ne m’étais pas encore décidée à franchir le pas et à goûter.

Parce que bon les algues, j’ai beau savoir que c’est bon pour la santé, ce n’est quand même pas un de mes aliments de prédilection (et je ne vous raconte même pas ce que ça donne quand j’en rencontre en milieu aquatique).

Il en existe plusieurs variétés, j’en ai goûté deux : le classique, qui est mon préféré avec son côté iodé et le piquant des cornichons, et le provençal, qui fleure bon le midi (et qui irait très très bien avec une salade caprese, qu’on se le dise). Je crois qu’il existe aussi une version au citron (citron confit peut être ? mais je n’en suis pas sure).

Au début je ne savais pas trop quoi en faire, alors j’ai tout simplement goûté à la petite cuillère, et depuis j’en rachète régulièrement : le tartare fait des merveilles sur les tartines d’avocat, le poisson (grillé, pané ou fumé), ou tout simplement tartiné sur une belle tranche de pain au levain.

Je confesse continuer à le manger, aussi, à la petite cuillère, juste pour le plaisir.

Et avec les fêtes qui approchent à grand pas, cela peut être, je crois, un petit quelque chose qui viendra dynamiser et apporter de la profondeur à un plateau de fruits de mer ou à des tranches de saumon fumé.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les thés de fin d’année

12 décembre 20164 décembre 2016

Il y a quelques temps, je ne sais plus trop comment, je suis tombée sur la chaîne YouTube de Kalyn Nicholson, j’ai regardé quelques unes de ses vidéos et quelque chose a attiré mon attention.

Cette jeune femme a des routines personnelles (du matin, du soir et du week-end) et une décoration d’appartement en fonction de la saison !

Alors je ne sais pas, peut être que c’est quelque chose que les gens font d’habitude, mais personnellement depuis que je suis dans mon appartement (7 ans 1/2), je n’ai pas changé la disposition des meubles, les rideaux (déjà qu’il m’a fallu des années pour les suspendre !) ou encore l’ensemble des tableaux qu’il y a chez moi.

Je me suis donc interrogée sur ce qui changeait ici selon la saison.

Et au delà de ce que je mange (puisqu’à la biocoop il n’y a pas de produits qui ne sont pas de saison sauf à prendre de la conserve ou peut être du surgelé) (je ne sais pas, je n’ai pas de congélateur), il n’y a guère que les thés qui varient.

infusions-fetes

Cette année j’ai choisi deux thés pour m’accompagner pendant le temps des fêtes.

Le premier, c’est le thé blanc Avec les Anges des Jardins de Gaïa. Je vous en ai déjà parlé, c’est un thé plutôt fleuri, très doux. Je l’apprécie particulièrement pour commencer la journée, après avoir fait mon yoga et pris mon petit déjeuner.

Le second, c’est un rooibos, un thé rouge donc, aromatisé à l’orange et aux épices, qui est excellent. J’hésite souvent à prendre des thés aux agrumes, parce que parfois le rendu n’est pas très heureux dans le sens où je trouve que cela a un goût chimique, mais là je trouve que c’est très réussi.

C’est un thé qui me rappelle les oranges piquées de clous de girofle qui trônent fièrement à côté des bâtons de cannelle pendant la période des fêtes.

Il porte le joli nom de Lumière d’étoiles, il est fait par Les Jardins de Gaïa aussi parce que j’aime bien ce qu’ils font, et il se marie très bien avec des petits sablés au citron ou des cookies aux pépites de chocolat.

Et vous, quels sont vos thés de prédilection à cette saison ? Est-ce que vous changez de routines et de décoration en fonction de la période de l’année ?

Bonne journée !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Agneau, fenouil, poivron vert et pommes de terre

9 décembre 20164 décembre 2016

Quand j’ai commencé à vivre seule, j’avais du mal à comprendre les gens qui me disaient qu’ils n’avaient pas d’idées pour le repas, pas envie de cuisiner. Personnellement, j’étais toute contente de pouvoir expérimenter tout un tas de choses, d’acheter ce que je voulais et de cuisiner comme je le souhaitais.

C’était une nouveauté, c’était excitant.

Mais ça, c’était avant.

Depuis que je suis rentrée de Rome, je n’ai aucune motivation pour cuisiner. J’avoue, j’en étais arrivée à faire tourner 4 recettes, toujours dans le même ordre : poulet ratatouille, curry saucisse, pâtes au pesto, curry de poulet.

Je vous le dis tout de suite, c’est lassant.

Et comme pour beaucoup de choses, moins on en fait, moins on a envie d’en faire.

Alors un jour que j’allais encore acheter les mêmes choses que les 6 semaines précédentes, j’ai décidé de varier.

Je suis une aventurière.

J’ai acheté de l’agneau et ce qui me semblait bien aller avec pour cuisiner quelque chose.

agneau-fenouil-1

Ingrédients (pour deux portions) :

  • 2 pièces d’agneau (côtelettes ici)
  • 4 petites patates pelées et coupées en cubes
  • 1 fenouil moyen, lavé, les parties fibreuses ôtées, coupé en cubes
  • 1 poivron vert, lavé, épépiné, coupé en cubes
  • Mélange d’épices mexicain
  • Sel, poivre, un peu d’huile d’olive

Réalisation :

  1. Dans une sauteuse ou cocotte, faire revenir la viande avec les épices, les pommes de terre, et un peu d’huile d’olive.
  2. Quand la viande et les patates sont bien saisies, ajouter le fenouil et le poivron, rectifier l’assaisonnement et couvrir.
  3. Laisser mijoter à feu doux un petit quart d’heure, les pommes de terre doivent être moelleuses et la viande cuite.

Attention, la viande sera bien cuite, si vous préférez la viande saignante, je vous conseille de la cuire dans la sauteuse à votre convenance, puis de la réserver le temps que les légumes cuisent dans la même sauteuse (pour bénéficier des sucs de cuisson de la viande) et de la réchauffer au moment de servir.

agneau-fenouil-2

J’aime beaucoup les plats qui peuvent se réaliser dans un seul contenant (sauteuse, cocotte, etc.) et celui-ci change de ce que j’avais l’habitude de faire.

Quelques variantes :

  • Vous n’aimez pas l’agneau ? Remplacez-le par du bœuf ou du seitan pour une version végane.
  • Envie de changer d’épices ? Essayez le cumin avec de l’ail en purée et du jus de citron, vous m’en direz des nouvelles.
  • Envie de quelque chose un peu plus doudou ? Ajoutez une petite boite de tomates pelées au jus, fondant et moelleux garanti !

Et vous, quel est votre dernière expérience culinaire ? Quelle recette me conseillez-vous de tester ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Poulet curry, lait de coco, carottes, panais et patate douce

7 novembre 20166 novembre 2016

Samedi, je me suis rendue en centre ville pour un rendez-vous. J’en suis sortie vers 16h et malgré la pluie j’ai décidé de marcher un petit peu avant de prendre le bus.

Sauf qu’il y avait une manifestation des policiers qui bloquaient toutes les lignes que j’aurais pu emprunter pour rentrer chez moi. Alors j’ai empoigné mon parapluie, et j’ai commencé à marcher.

Pendant une heure et trente minutes, j’ai marché, sous la pluie : le temps vient à peine de se rafraîchir ici, et ce n’est que depuis peu que mes orteils trouvent que le sol du balcon est trop frais quand je vais voir mes plantes le matin.

Une heure et demie, c’est suffisamment long pour vider son esprit des choses inutiles et pour se concentrer sur l’essentiel.

Et en ce moment, l’essentiel, c’est cette interrogation concernant le travail, c’est ce qui me tord (littéralement) les entrailles parfois quand je m’agite sans prendre le temps de me recentrer sur ce qui compte vraiment pour moi.

Je ne suis pas sans ressources, je n’ai pas d’urgence à retrouver un travail. D’ailleurs, j’ai déjà une proposition intéressante depuis un moment.

Ma situation est donc plutôt enviable, je le sais bien. Et je ne veux pas être une personne qui se plaint alors qu’elle est dans une configuration « aisée » (même si je le suis sans doute bien trop souvent sans m’en rendre compte) (pardon).

Pourtant, je dois reconnaître que l’attente m’est difficile : elle nourrit mes doutes, mes interrogations, mes angoisses même, et je me retrouve à me positionner dans une posture vulnérable dont je ne veux pas.

Je ne veux pas subir, je ne veux pas être passive.

Je l’ai déjà dit, ce poste là, c’est vraiment celui que je souhaite. Je n’ai eu jusqu’à aujourd’hui aucune proposition qui puisse rivaliser avec celle-là. Dans la veille que je fais sur les offres du marché, il n’y a rien ici qui m’intéresse autant que cet emploi-là.

Mais cela fait longtemps que j’attends.

Je me suis dit pendant quelques semaines que maintenant que j’avais cette offre, j’allais suspendre ma veille pour laisser les forces de la vie se concentrer sur la réalisation de ce projet. En tâche de fond je me demandais si je faisais bien d’agir (ou peut être de non-agir ?) ainsi, et j’ai lu dernièrement un article sur la persévérance VS laisser tomber ce qui ne marche pas. Les questions en arrière plan ont commencé à venir au premier plan.

A partir de quand tombons-nous dans de l’entêtement stérile alors que nous pensions être dans de la persévérance nourricière ?

Pendant cette heure et demie de marche samedi, je n’ai su dire si j’étais dans l’un ou dans l’autre, parce que malgré l’apparence de statut quo, il y a quand même des choses qui progressent : c’est infime, mille fois trop lent à mon goût, mais cela avance.

Pourtant j’ai pris la décision de reprendre ma veille. Et de l’élargir.
Géographiquement.

Parce que je sais que ce genre de poste ne court pas les rues par ici. Il ne court pas les rues tout court d’ailleurs, mais à la capitale, il y a plus d’opportunités.

Je ne suis pas forcément fan de l’idée de monter à la capitale. Mais je suis encore moins attirée par l’idée de me retrouver sans piste sérieuse si l’actuelle échouait.

En rentrant chez moi ce soir-là, passablement trempée et un peu triste aussi d’avoir à envisager la non réalisation de cette opportunité, je me suis attelée à la réalisation d’un curry : rien de tel qu’un peu de cuisine réconfortante pour se réchauffer le corps, le cœur et l’esprit.

mnemosune-poulet-coco-1

Ingrédients (pour 4) :

  • 4 pilons de poulet
  • 1 oignon
  • 2 carottes
  • 1 panais
  • 1 grosse patate douce
  • 400ml de lait de coco
  • Huile de coco
  • Pâte de curry

mnemosune-poulet-coco-2

Réalisation :

  1. Dans un faitout, mettre 2 cuillères à café d’huile de coco et 5 cuillères à café de pâte de curry. Faire se libérer les aromes de la pâte de curry en chauffant à feu moyen-fort.
  2. Émincer l’oignon, le faire revenir dans le faitout. Quand l’oignon est légèrement doré, ajouter le poulet et le faire revenir.
  3. Pendant ce temps, laver, éplucher et couper les légumes en morceaux. Les ajouter au poulet dans le faitout.
  4. Faire revenir l’ensemble quelques minutes, puis ajouter le lait de coco, baisser le feu à moyen doux, couvrir et laisser cuire pendant une bonne vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le poulet soit bien cuit.
  5. Servez-vous un pilon de poulet, quelques légumes, agrémentez de riz si vous le souhaitez, et bon appétit !

Voici une recette facile et réconfortante qui a l’avantage de voir ses arômes se développer encore un peu plus quand on la réchauffe. Si vous le souhaitez, vous pouvez remplacer la patate douce par du potimarron ou de la courge butternut, c’est très bon aussi.

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Smoothies crémeux de l’été

15 août 201615 août 2016

Je continue avec mes recettes de smoothie préférées, aujourd’hui je vous en propose trois, plutôt crémeuses !

Mnemosune smoothie fraise myrtille

Smoothie fraise myrtille

  • 1 banane
  • 3 fraises
  • une poignée de myrtilles
  • lait d’amandes

A noter, je congèle les fraises et les myrtilles ce qui permet d’avoir un smoothie bien frais (et des petits fruits qui se gardent plus longtemps !).

Mnemosune smoothie poire fraise

Smoothie poire fraise

  • 1 banane
  • 1/2 poire
  • 3 fraises
  • lait de soja

Mnemosune smoothie poire myrtille

Smoothie poire myrtille

  • 1 banane
  • 1/2 poire
  • 1 poignée de myrtilles
  • lait de soja

Pour chacune de ces recettes, c’est le choix du lait qui donne ce côté rond, enveloppant : avec un lait de riz ou d’avoine, vous obtiendrez quelque chose de plus fluide. Il est possible aussi de faire moitié lait, moitié eau pour quelque chose de plus léger. A vous aussi de doser le volume de lait pour ajuster la consistance : moins il y a de lait, plus le smoothie sera crémeux.

Quoi qu’il en soit, expérimentez, il y a de belles découvertes à faire !

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Smoothie banane nectarine

17 juillet 201619 juillet 2016

L’été est la période de l’année où les températures sont élevées et où je cherche à avoir une alimentation saine et nourrissante sans toutefois y passer des heures, ni à allumer le four ou quelque autre appareil qui chaufferait l’appartement.

J’avoue que c’est un peu ce que je recherche tout au long de l’année, à faire le plein de bons nutriments avec des recettes simples : et pour cela, quoi de mieux qu’un bon smoothie ?

Cela fait plusieurs années maintenant que je commence ma journée en dégustant un smoothie fraîchement préparé : c’est bon, rapide, plein de bonnes choses et on peut facilement varier les goûts !

Seulement voilà, parfois on manque un peu d’idées pour changer de sa recette favorite et pour explorer de nouvelles saveurs.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose une recette toute simple, qui peut être plus ou moins doudou selon vos goûts mais qui reste super « healthy » : à vous de jouer !

Mnemosune smoothie banane nectarine 1

Ingrédients (pour une personne) :

  • 1 banane
  • 1 nectarine (ici une nectarine blanche)
  • Lait d’avoine

Facultatif, selon vos goûts et vos besoins :

  • 1 cuillère à café de protéine de chanvre (bien pour les muscles après le sport !)
  • 1 cuillère à soupe de pollen frais (bon pour l’immunité et le petit goût de miel aussi)

Mnemosune smoothie banane nectarine 2

Réalisation :

  1. Pelez la banane, coupez-là en tranches. Coupez la nectarine en morceaux, pelez-là si vous le souhaitez.
  2. Mettez l’ensemble des ingrédients dans un blender. Je vous conseille de mettre un peu de lait et de compléter si besoin pour ajuster la texture.
  3. Mixez.
  4. Et voilà, en deux minutes top chrono, votre petit déjeuner (ou votre collation !) est prêt !

Mnemosune smoothie banane nectarine 3

Ce jour là je venais de faire 45 minutes de sport alors j’y ai ajouté deux tartines de pain avec de la purée de sésame. A vous de voir ce dont vous avez besoin pour commencer la journée !

Dites moi ce que vous en avez pensé si vous l’essayez, ce que vous aimez prendre au petit déjeuner et quelles sont vos parfums de smoothie favoris.

Bonne journée, à bientôt !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Avec les Anges – Les Jardins de Gaïa

27 janvier 201626 janvier 2016

Alors voilà, j’ai racheté un autre thé de la marque les Jardins de Gaïa, au gré d’une escapade à la biocoop avant les fêtes.
L’emballage était joli, le nom est mignon (qui n’aurait pas envie de prendre son thé avec les anges ?), j’étais intriguée par les saveurs annoncées…

avec-les-anges-1

Bref, je l’ai embarqué, et c’est donc d’une édition de Noël qui m’accompagne en ce moment au travail, en remplacement de Jolie Maman que j’ai terminé en fin d’année dernière, et en parallèle de Gaïa en fête, que je thésaurise à la maison.

Avec les Anges, c’est un thé blanc, très doux, très subtil.

avec-les-anges-2

En tout premier on sent la rondeur de la vanille, puis c’est la délicatesse des fleurs qui prend le dessus.
J’y sens des arômes de rose, de mauve et de bleuet, apparemment il y a aussi de la lavande, du souci et du tournesol.

Je trouve que c’est un partenaire plutôt apaisant, très agréable pour accompagner les pauses thé du matin et de l’après midi.

avec-les-anges-3

Encore une belle découverte d’arômes fleuris donc, je suis décidément très satisfaite de l’ensemble des thés que j’ai acheté dans la marque Les Jardins de Gaïa, et je vous le conseille tout naturellement, parce que de temps en temps, un bon thé bien chaud avec les anges, c’est vraiment chouette.

Et vous, quelles sont vos dernières découvertes en termes de thé ?

Bonne journée !

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Jolie Maman – Les Jardins de Gaïa

20 décembre 201515 décembre 2015

Il y a quelques temps de cela, je me suis achetée le thé Jolie Maman des Jardins de Gaïa, pour le boulot.

C’était un concours de circonstances vous savez.

jolie-maman-1

Parce qu’à la base, ce n’était pas celui-là que je voulais acheter. En vrai, celui que je pistais, c’était Gaïa en fête : j’avais fini mon premier tube, réussi à en trouver un par je ne sais quel miracle à la biocoop près de chez moi, et je m’étais dit que si j’avais pu en trouver un pour la maison, je serais bien capable d’en faire de même pour la réserve du bureau.

Que nenni.

Pourtant, j’ai fait 3 biocoops et sans doute autant de magasins bio.

Nulle trace des feuilles tant aimées, il fallait que je thésaurise sur mon tube à la maison.

Et donc que je trouve un remplaçant, à la rigueur un ersatz, un succédané, mais quand même si possible un équivalent tout en étant différent.

jolie-maman-2

Finalement je suis allée dans une petite boutique voir ce qu’ils avaient et je suis repartie avec Jolie Maman parce que je voulais encore un mélange de thé noir et de thé vert et que j’aimais bien l’emballage.

Je sirote régulièrement ce thé, et je dois dire que dans sa catégorie, il est chouette aussi. Il est légèrement moins fleuri (lotus) et un petit peu plus fruité (fraise et litchi, personnellement je sens plus le second).

jolie-maman-3

Donc voilà, Jolie Maman est une bonne option, je trouve, si vous aimez les thés doux, mi-fruités et mi-fleuris, que vous pouvez boire à n’importe quel moment de la journée.

Décidément, chez Les Jardins de Gaïa, ils font de chouettes choses !

Et vous, quel est votre thé favori pour la maison ? pour le travail ? pour toutes les occasions ?

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

1 2 3 … 9 10 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Instagram
  • Pinterest
  • Ravelry
  • Twitter

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes