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Category Archives: Culture

Make it happen – Lara Casey

9 mars 202026 mai 2022

Avant de vous donner mon avis sur le livre Make it happen de Lara Casey, laissez-moi vous raconter comment j’en suis venue à l’acheter.

Tout a commencé l’an dernier, au printemps précisément. C’était une période de ma vie où j’avais cette impression désagréable de courir partout, de m’épuiser à la tâche, tout en me rendant bien compte que ce pour quoi je mobilisais tant d’énergie n’avait peut être pas autant d’importance que cela.

Cela faisait plusieurs mois que je regardais les vidéos de Cindy Guentert-Baldo sur la planification des journées et la réalisation de tâches, et qu’elle parlait des Powersheets (si cela vous intéresse, vous pouvez retrouver ses vidéos sur les Powersheets dans cette playlist) qu’elle utilisait depuis le début de l’année. Je me rappelle très bien avoir pensé que cet outil avait l’air de fonctionner pour elle et aussi (surtout ?) que ses objectifs / intentions du mois, de la semaine et de la journée, avaient du sens pour elle, pour ses valeurs, pour sa vie.

Et que c’était ça que je voulais pour moi : donner / retrouver du sens, au quotidien et savoir pour quoi, pour qui je mobilisais (ou voulais mobiliser) de l’énergie, je réalisais ces activités. En résumé, je voulais retrouver du sens, faire les choses avec intention et pas seulement parce que j’avais l’impression que c’était ce qu’on attendait de moi.

C’est ainsi que j’ai acheté les Powersheets pour 6 mois en version non datée, pour voir si cela me correspondait, et aussi les deux livres de Lara Casey : Make it happen et Cultivate (si vous voulez lire ma revue de ce livre, c’est par ici !). Pourquoi les livres en plus ? Parce qu’il me semblait, à la lecture des résumés, qu’ils allaient me guider d’une manière ou d’une autre dans le processus des Powersheets.

Notez que je connais le travail de Lara depuis un bon moment, puisque je suis tombée dessus pour la première fois en 2013 je pense, en lisant son blog, alors qu’il n’existait pas encore de version papier des Powersheets !

Maintenant que vous connaissez l’histoire derrière cet achat, voici quelques éléments sur le livre.

make it happen couverture

A qui s’adresse Make it happen ?

Je pense que lorsque j’ai acheté ce livre j’étais en plein au cœur de cible de son lectorat.

C’est un livre qui s’adresse principalement aux personnes qui cherchent à définir ou à redéfinir une direction à leur vie, qui se sentent perdues et sont en quête de sens.

Il s’adresse à celles et ceux qui cherchent à vivre avec intention, et non plus à être mû par la pression d’être parfait, de tout faire, de bien rentrer dans la case.

Le livre m’a semblé être très orienté vers un lectorat féminin, plutôt que vers un lectorat mixte.

Ce que j’en ai pensé

Les points forts

L’histoire de Lara

A mon sens c’est LE gros point fort de ce livre. Il est organisé de telle manière que chacun des chapitres suit les étapes traversées par l’auteure à une période de sa vie. Lara nous emmène avec elle dans ses réflexions, ses difficultés, ses espoirs, ses besoins, ses envies, et nous invite à creuser ces sujets pour y voir plus clair.

En exposant son vécu au cours des différents chapitres du livre, je trouve qu’en tant que lecteur on ressent une forme de connexion avec Lara. Cette connexion ressentie est rassurante, parce que l’on se sent compris(e) mais aussi nous ne sommes plus seul(e)s : quelqu’un est déjà passé par ces questionnements, par ces épreuves et s’en est sorti.

Les exercices

Loin d’être un énième livre de développement personnel qui prendra la poussière sur votre étagère et dont vous aurez oublié le contenu à peine le livre refermé, Make it happen est un livre interactif, qui prend encore plus d’intérêt lorsque les exercices sont faits au fur et à mesure de la lecture de l’ouvrage.

En effet, les exercices permettent :

  1. de fixer ce que vous venez de lire, en les reliant à un ressenti, les exercices faisant beaucoup appel aux émotions et expériences vécues ;
  2. d’aller petit à petit au delà des réponses toutes formatées que vous pourriez être amené(e)s à donner quant à vos intentions, objectifs, et autres sphères d’importance dans votre vie.

A noter, les exercices du livre ressemblent peu ou prou à ceux que l’on retrouve dans l’étape de préparation des Powersheets, la principale différence étant que ceux du livre sont plus détaillés et vont plus loin que ceux des Powersheets.

La démarche progressive

J’ai commencé à l’aborder dans les deux points précédents : la démarche, le cheminement est très progressif. Chacun des chapitres comprend de nombreux exercices qui aident véritablement à mettre au clair ce qui a de l’importance pour soi, ce sur quoi on veut investir et faire fructifier.

Certains exercices pourront d’ailleurs paraître redondants… Et pourtant ! C’est comme cela que je me suis rendue compte que je m’accrochais malgré tout à quelque chose qui ne me servait pas : en faisant ce qui me semblait être le même exercice deux fois, j’ai enfin pu laisser derrière moi l’inutile et le futile.

make it happen extrait
Extrait du livre : on peut y lire un exemple d’exercice et une des (nombreuses !) références de Lara à sa foi

Les points faibles

La langue

Au moment où j’écris cet article (mars 2020), le livre n’existe qu’en anglais, ce qui est plutôt dommage pour les personnes qui ne comprennent pas cette langue. Je n’ai pas trouvé d’informations sur une potentielle traduction de l’ouvrage dans d’autres langues que l’anglais.

Les frais de port

C’est un point faible sans en être un mais autant vous prévenir : le livre est disponible en plusieurs formats (papier, électronique, audio) en fonction de l’endroit où vous l’achetez. Attention néanmoins si vous l’achetez sur Cultivate what matters (le site où vous pouvez acheter les Powersheets) et que vous résidez en Europe, les frais de port sont exorbitants !

Les références à la pratique spirituelle

Lara Casey est chrétienne et parle beaucoup de sa foi, qui est un élément central de sa vie, comme peuvent par exemple en attester les articles récapitulatifs mensuels de son blog personnel. Make it happen ne déroge pas à la règle : l’auteure fait assez régulièrement référence à sa pratique spirituelle et religieuse, ainsi qu’à la Bible tout au long du livre. Cela peut se comprendre notamment parce que le cheminement personnel de Lara a été concomitant avec la (re)découverte de sa foi. Néanmoins, si c’est quelque chose qui vous gêne, sachez-le, ce livre n’est pas pour vous !

make it happen couverture dos

En résumé…

Personnellement, j’ai apprécié ce livre, suffisamment court (un peu plus de 200 pages) pour ne pas être décourageant mais en même temps suffisamment riche pour apporter de la valeur ajoutée au lecteur.

Sa lecture m’a aidée à affiner un processus personnel qui en était à ses balbutiements, à y voir plus clair et à me recentrer sur l’essentiel, sur ce que je souhaite faire de ma vie.

Comme je le pensais c’est un excellent accompagnement à la phase de préparation des Powersheets et je suis bien contente de l’avoir lu juste avant de m’atteler à la définition de mes objectifs / intentions dans mes Powersheets 2020.

N’hésitez pas à me laisser en commentaire votre avis sur ce livre (ou, si vous ne l’avez pas lu, si vous projetez ou pas de le faire !) et, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Le livre de Perle – Timothée De Fombelle

27 mars 201726 mai 2022

Ce livre-là, je m’en rappelle bien, c’était Cél qui en avait parlé dans un de ses articles. En lisant les quelques mots qu’elle écrivait dessus, je me souviens avoir pensé à ma copine Nanou, qui adore les fées, et avoir senti des petits pétillements à l’intérieur quand les mots aventure et poésie se sont retrouvés côte à côte.

Après quelques mois passés dans la liste de livre à lire, il a finalement rejoint mon kindle…

Le livre

Le livre de Perle, c’est l’histoire du narrateur, blessé par l’amour, qui court à en perdre haleine, qui fuit pour expier sa souffrance, son désespoir.

Le livre de Perle, c’est aussi l’histoire de Joshua Perle, qui commence finalement en 1936 dans une fabrique de guimauves, qui connaîtra la guerre et puis la quête. Il ne vient pas d’ici, ni de cette ville, ni de ce monde en réalité et c’est pour cela qu’il rassemble un trésor.

Le livre de Perle, c’est enfin l’histoire d’Ilian, prince de là-bas, amoureux d’Olia, une fée. La vie leur met des bâtons dans les roues pour qu’ils ne se retrouvent pas ou plus, ce qui est mal appréhender la tenacité de ces deux-là…

Mais finalement, quel est le lien entre ces trois histoires ?

Mon avis

Ces trois histoires qui se répondent et se mêlent sont de jolies histoires, à la fois douces et tranchantes, paisibles et essoufflées, joyeuses et tristes. Il y a ces trois hommes énigmatiques, à la recherche de quelque chose, de leur trésor, d’un apaisement, d’une réponse.

Ce sont des quêtes qui semblent un peu farfelues, peut être à la limite de la folie (ou bien est-ce la passion ?) et pourtant c’est une histoire emplie d’amour et de féerie.

J’aurais aimé un peu plus de détails sur cette féerie, celle de là bas, celle d’ici, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, mais peut être que cela aurait alourdi le récit, allez savoir…

En résumé

C’est un roman pour les adolescents mais je crois qu’il pourrait plaire à beaucoup, pourvu que les mots poésie et aventure mis côte à côte vous fassent venir des petites bulles pétillantes d’enthousiasme.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Des hommes sans femmes – Haruki Murakami

24 mars 201726 mai 2022

Murakami, il faut croire que c’est un peu comme le chocolat pour moi : quand j’ai fini un livre, j’ai envie d’en lire un autre de lui.

Après avoir fini le dernier tome d’1Q84, je me suis rappelée que j’avais vu que Haruki Murakami avait publié un nouvel ouvrage, Des hommes sans femmes. J’ai profité d’un rendez-vous en ville pour aller à la Fnac et me le procurer.

Dois-je préciser que je l’avais à peine acheté que j’ai commencé à le lire ?

Le livre

Des hommes sans femmes, c’est un ouvrage différent d’1Q84 dans la mesure où ici on est avec un recueil de nouvelles.

Ces nouvelles racontent des histoires d’hommes, de solitude, d’abandon (ou de menace d’abandon), où la mélancolie et le rêve occupent une grande place.

Mon avis

C’est bien entendu un ouvrage très différent, pourtant j’ai beaucoup aimé ce format : les nouvelles sont dynamiques, cela casse agréablement le rythme de croisière que l’on peut avoir un roman.

L’autre avantage Des hommes sans femmes, c’est que si le thème global est le même pour toutes les nouvelles, les histoires demeurent variées, avec des époques, des lieux et des intrigues différentes.

En résumé

J’ai beaucoup aimé lire ces différentes histoires et ainsi avoir une transition entre deux romans, avec le style de Murakami que j’aime tant en prime.

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

Bonne journée !

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1Q84 – Livre 3 – Haruki Murakami

17 mars 201712 mars 2017

[Vous avez raté les précédents articles sur 1Q84 ? C’est par ici : Revue du livre 1, Revue du livre 2]

2 heures, c’est le temps que je me suis laissée entre la fin de ma lecture du livre 2 et le début de celle du livre 3.

5 jours, c’est le temps qu’il m’a fallu pour lire les 600 et quelques pages du troisième (et dernier !) livre de 1Q84.

Dois-je réellement préciser que j’étais complètement captivée par l’histoire ?

Dans le livre 3 de 1Q84, le récit prend une troisième voix : il y a bien entendu celle d’Aomamé, celle de Tengo, auxquelles se rajoutent celle d’Ushikawa.

Dans ce livre 3, l’étau se resserre, la traque qui semblait encore lointaine se rapproche dangereusement, menaçant les deux protagonistes principaux.

Comment protéger son intégrité au sein d’1Q84 ? Qui est un allié et, surtout, qui ne l’est pas ?

Aomamé et Tengo prennent chacun des risques, animés par ce qui les unit…

Réussiront-ils à honorer leurs promesses ?

Ce dernier livre, c’est l’apothéose avec un mélange de dynamisme, de lenteur, de tensions, de vérités qui éclatent au grand jour. Il y a autant d’amour étrange que de barbarie inopinée, le tout encore teinté de mystère.

La fin m’a un peu surprise au début, je m’attendais à autre chose, mais en fait, elle est parfaite.

J’ai adoré lire ces trois livres, 1Q84 fait a présent partie de mes favoris. Pour preuve, j’ai tellement aimé renouer avec l’écriture de Murakami que je me suis empressée d’acheter son dernier ouvrage, un recueil de nouvelles cette fois-ci.

Je devrais revenir vous parler sous peu de l’écriture fantastique de l’auteur !

Et vous, avez-vous lu 1Q84 ? Qu’en avez-vous pensé ? Quel est l’ouvrage de Murakami que vous préférez ?

Bonne journée !

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Divide – Ed Sheeran

13 mars 201712 mars 2017

Ce jour là, j’étais arrivée assez tôt au travail, journée chargée, alors j’en partais assez tard.

Suffisamment tard pour me trouver piégée dans les multiples bouchons de la Ville Rose, bouchons d’autant plus multiples qu’aujourd’hui il ne m’est pas possible de prendre une route sans travaux pour me rendre au travail (ou pour en revenir).

Pourtant, je ne m’énervais pas, je profitais de cette période « tranquille » pour réfléchir sur ma journée et me détendre. Après tout, je n’avais pas de rendez-vous ou autre événement de planifié, quelle importance si je mettais deux fois plus de temps pour rentrer ?

Alors j’ai allumé la radio dans mon auto rouge, j’ai essayé d’éviter les publicités, et, ce soir-là, la première chanson que j’ai entendu, c’est « Shape of you », extraite du dernier album d’Ed Sheeran, Divide.

Comme je l’ai déjà dit de multiples fois sur ce blog, j’ai une culture musicale proche du néant, et je suis assez peu l’actualité en termes de musique.
Alors vous vous doutez bien que je connaissais Ed Sheeran de nom, sans vraiment savoir qui il est, ou quel est son style musical.

Pour enfoncer le clou, j’ai une très mauvaise mémoire des artistes et des titres des chansons, je ne sais pas bien pourquoi, cela ne me reste pas (tout comme les réalisateurs de films ou les scénaristes).
En général donc, j’entends une musique qui me plait, je ne me rappelle pas de qui la chante, du titre, et même parfois c’est l’air qui me manque, toutes ces joyeuses informations partent dans les méandres de mes circonvolutions cérébrales sans que j’ai pu explorer une quelconque piste.

Bon, vous vous doutez bien, au vu du titre, que cette fois ci je m’en suis rappelée, en rentrant j’ai écouté l’album complet sur la chaîne YouTube de l’artiste.

J’ai beaucoup aimé.

Alors j’ai décidé d’acheter le CD (ce qui en soit est quelque chose d’extraordinaire).

Et depuis je l’ai écouté un nombre incalculable de fois, je ne m’en lasse pas.

Je suis bien entendu incapable de vous dire ce que c’est comme musique, même si je vous dirais bien que ça sonne comme du pop folk (?), en tout cas l’album est un mélange de rythmes qui donnent envie de bouger et/ou danser (Castle on the hill, Shape of you, Galway Girl…), mais il y a aussi des balades, des chansons plus chargées émotionnellement (How would you feel, Perfect, etc.).

Un joli mélange, que j’aime beaucoup.

Du coup je vais me pencher sur les autres albums qu’il a fait, ce jeune homme.

Et vous, quel est votre dernier coup de cœur musical ?

Bonne journée !

PS : Et dans la série des éléments capitaux pour choisir un CD, je dois avouer que j’aime aussi beaucoup le graphisme et la couleur de la pochette de l’album…

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1Q84 – Livre 2 – Haruki Murakami

10 mars 20175 mars 2017

C’est étonnant : d’habitude, quand un tome d’une série de livres me plait, j’attaque le suivant tout de suite, frénétiquement.

Et là non.

J’ai laissé 48 heures passer avant d’attaquer le livre 2 d’1Q84. Je voulais laisser le monde, l’ambiance du livre 1 s’imprégner en moi, digérer la magie, me laisser le temps de réfléchir à ce que j’envisageais de la suite.

Une fois que tout me semblait clair dans ma tête, j’ai entrepris de lire le livre 2…

Dans le livre 2 d’1Q84, le tonnerre gronde. Aomamé et Tengo savent tous deux ce qu’est 1Q84, en font partie, et quelque chose d’essentiel se trame.

Quelque chose qui va sceller leur destin à tous les deux.

Car maintenant, on connait ce qui les unit, on l’appréhende plus précisément, les contours du lien se font plus tangibles presque.

Il y a une quête de justice, une recherche de l’autre, une interrogation sur le sens qui se fait plus pressante.

Et les Little People n’ont pas tellement l’air de vouloir faciliter les choses…

A chaque fois que je me livre à l’exercice, je trouve qu’il n’est pas facile de parler d’un tome deux, de poser son intrigue sans révéler ce qu’il se passe dans le premier.

Mais je crois pouvoir dire sans hésiter que j’ai adoré le livre 2, peut être encore plus que le livre 1 : la magie se libère, les sentiments aussi, la mélancolie est encore plus présente, et les événements pèsent sur l’histoire, sur les personnages.

On sent qu’il y a un vrai tournant qui se joue ici, que les décisions, les actes, les promesses ont un poids.

L’histoire est intense sans être trop stressante, elle est prenante, stimulante.

Le caractère et les spécificités de chacun des protagonistes se révèlent et se précisent encore, pour mon plus grand plaisir.

J’ai adoré et le livre 3 n’a qu’à bien se préparer : j’ai hâte d’en découdre avec les mystères d’1Q84…

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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1Q84 – Livre 1 – Haruki Murakami

27 février 201726 février 2017

Depuis leur sortie, j’ai eu très envie de lire les trois tomes du roman 1Q84 d’Haruki Murakami : déjà parce que je suis née en 1984 (et j’avoue, quelque peu honteusement, que c’est sans doute la raison principale de mon attrait pour ce roman), ensuite parce que cela me rappelait 1984 de George Orwell (qui m’a beaucoup marquée) et enfin parce que j’aime bien le style et l’univers de Murakami, à la fois réaliste, magique et mélancolique.

Pourtant, je ne sais trop comment l’expliquer d’ailleurs, je ne les avais pas achetés, ils ne faisaient même pas partie de ma liste de livres à lire : ce roman se rappelait régulièrement à moi, sans que je l’achète pour autant.

Je l’ai finalement évoqué comme idée cadeau pour Noël, on me l’a offert (merci !), et maintenant que j’ai (presque) fini ma pile à lire dans le Kindle (il me reste Le Victomte de Bragelonne de Dumas et Le livre de Perle de Timothée de Fombelle) (vous noterez, je l’espère, à quel point je suis raisonnable dans la PAL), j’ai commencé à le lire.

1Q84, c’est l’histoire d’Aomamé. Aomamé est thérapeute et professeur d’arts martiaux. C’est une femme plutôt solitaire, forte de caractère, marquée par une enfance dans la secte des « témoins » . Aomamé a des idées bien tranchées, elle est méthodique : elle n’hésite pas quand elle a pris une décision. Ces traits de caractère lui sont d’ailleurs précieux pour une autre de ses activités : en effet, Aomamé est aussi un tueur à gages, qui élimine les hommes qui violentent et violent les femmes.

1Q84, c’est aussi l’histoire de Tengo. Tengo est un professeur de mathématiques enthousiaste et un grand amateur de livres. A vrai dire, il a écrit plusieurs manuscrits lui-même, mais aucun n’a été publié pour l’instant. Cet homme solitaire, dont l’enfance a été teintée par les dimanches passés avec son père à arpenter les rues de la ville pour collecter la taxe de la NHK, a aujourd’hui, en 1984, une vie bien calibrée. Pourtant, son quotidien va être quelque peu chamboulé lorsqu’il sera mandaté pour réécrire un livre prometteur pour le prix littéraire des jeunes auteurs.

Quels sont les liens qui lient Aomamé et Tengo ?
Qu’est-ce que 1Q84 ?
Et qui sont les mystérieux Little People ?

Je ne sais pas (encore), ce que réserve la suite, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver le style de Murakami, cette ambiance grise, un peu pesante et à faire la connaissance de ces personnages très forts chacun à leur manière, torturés voire poursuivis par leur passé, et aussi un brin enfermés dans un mutisme mystérieux.

L’histoire et l’intrigue se construisent petit à petit, au gré des chapitres alternant entre les événements qui se passent dans la vie d’Aomamé et celle de Tengo. Le plus étonnant, c’est que parfois on ne sais pas trop si les deux personnages en sont au même moment dans l’année, si les événements sont synchronisés dans le temps ou pas, et malgré cette potentielle distorsion, ce premier livre a beaucoup de rythme, une intrigue certaine.

Bref, je suis conquise et j’ai d’ores et déjà attaqué le livre 2 : j’ai hâte de savoir ce qu’il se passe pour ces deux protagonistes !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Il y aura des premiers – Jean-François Mézil

13 février 201712 février 2017

Pour une fois, on va parler d’un livre qui ne faisait pas partie de ma liste de livres à lire. A vrai dire, c’est un pur hasard qui a amené Il y aura des premiers de Jean-François Mézil dans mes mains.

J’étais partie faire quelques courses, et je me suis rappelée que je n’avais plus de pages vides dans mon carnet de croquis, aussi suis-je allée à Cultura pour m’en acheter un autre (ainsi que de l’aquarelle parce que mon set arrive à sa fin). Et Jean-François Mézil dédicaçait ses livres, on a papoté un peu, ce monsieur est très sympathique, l’illustration de la couverture est vraiment jolie je trouve, et voilà, un livre de plus.

(Et si vous voulez tout savoir, en fait, le carnet que je cherchais n’y était pas, alors j’en ai pris un autre, et c’était pareil pour l’aquarelle !)

Il y aura des premiers, c’est l’histoire de Kalem.

Kalem a été un migrant ici, il a sué sang et eau pour un travail payé une misère, sans jamais réussir à être intégré à la population locale, malgré le temps qu’il a passé sur ces terres avec ce vent qui rend fou.

Et puis cet événement entre les migrants et la population locale, le glissement et les mutations politiques vers l’abîme du totalitarisme : il fallait montrer l’exemple, afficher des résultats.

Kalem est reparti.

Pourtant, aujourd’hui, vingt ans plus tard, il est de retour.

Il y aura des premiers, c’est une histoire de vengeance, une histoire d’amour, une histoire de dignité, une quête de sens, une quête de réponses. Et puis des rencontres aussi.

Les premières pages de ce roman m’ont un peu déconcertée : il fallait apprivoiser ce nouvel auteur, son style, sa manière d’écrire.

Et ce style, justement, est assez marqué : le rythme est très varié, et le langage mêle allègrement le patois et les jurons avec du vocabulaire et des structures grammaticales plus recherchées. C’est peut être un effet pour représenter le clivage qui existe dans l’histoire entre les migrants et les locaux, mais j’avoue que cela demande un peu d’adaptation, sans toutefois être gênant (on s’y habitue assez vite, c’est même assez stimulant comme écriture à vrai dire).

J’ai aussi été marquée par le narratif au début du roman, qui semble à plusieurs voix : soit le narrateur du livre est schizophrène, soit il y en a plusieurs, mais parfois cela été un peu difficile à suivre. Je tiens quand même à préciser que j’ai ressenti cela pour le premier, voire le deuxième chapitre, mais pas pour la suite.

J’avais quelques appréhensions quant à l’histoire, notamment le côté politique, mais en fait non, l’environnement appuie l’histoire et assoit la quête de Kalem sans en prendre le dessus.

Je suis un peu partagée sur le dénouement, que j’ai trouvé un peu abrupt au départ, c’était presque frustrant, mais finalement je lui trouve du charme, je trouve que cela correspond bien au protagoniste principal, à son histoire.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman : c’est dynamique, l’histoire tient bien la route, c’est assez différent de ce que j’ai l’habitude de lire et c’est rafraîchissant. Je vous le conseille !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Daring Greatly – Brené Brown

6 février 20175 février 2017

Je vous en ai (très) rapidement parlé, en janvier j’ai lu Daring Greatly de Brené Brown (Le pouvoir de la vulnérabilité en français). C’est un livre que j’avais depuis très longtemps dans ma liste de livres à lire, comme à peu près tous les livres de Brené Brown depuis que j’ai vu sa conférence / vidéo TED sur…

La vulnérabilité.

2013 donc, vous remarquerez que j’ai pris mon temps avant de me pencher sur le livre (quand bien même, entre temps, j’ai lu The Gifts of Imperfection d’elle, et que c’est un de mes livres favoris aussi). Ce qui ne m’empêche pas de profondément aimer ce qu’elle fait.

Déjà, un petit peu de contexte, Brené Brown est chercheur, professeur en sciences humaines et sociales à l’université de Houston au Texas et une conférencière renommée. Ses recherches ont pour thèmes la vulnérabilité, la honte, la valeur et le courage.

Daring Greatly est le fruit de ses années de recherches à propos de la vulnérabilité et de la honte. Il s’appuie sur les études qu’elle a menées, la littérature existante qu’elle confronte régulièrement à son expérience personnelle.

Daring Greatly raconte les stratégies (conscientes ou non conscientes) que nous mettons en place pour cacher notre vulnérabilité, pour se protéger de la honte, pour éviter le rejet de l’Autre. L’idée est que nous cherchons à « acquérir » l’amour de l’autre en se montrant le plus parfait possible, et ce, quels que soient nos standards (sociétaux, familiaux, personnels, etc.) qui parfois souvent se contredisent.

En voulant se montrer parfait, on met de côté l’authenticité et c’est là que l’effet boule de neige commence : moins d’authenticité donc plus de mal être, plus de mal être donc plus de vulnérabilité et de honte, moins d’authenticité et plus d’agressivité envers l’autre (que ce soit envers la famille, le partenaire, les collègues, les enfants et via des comportements variés tels que la négation des émotions, le commérage, …), etc.

J’ai pris une énorme claque en lisant ce livre. De grosses prises de conscience, certaines parfois franchement inconfortables, il faut bien l’avouer.

D’ailleurs, n’allez pas croire que Brené Brown a une approche moralisatrice, bien au contraire. C’est un ouvrage profondément bienveillant, dans lequel elle raconte régulièrement des épisodes, qu’il s’agisse de prises de conscience ou de difficultés, qu’elle a vécu. Le livre présente aussi les résultats des recherches de l’auteur sur comment sortir de ce cercle vicieux, des pistes de résilience, ce que font les personnes qui ne sont pas dans ces schémas de honte de soi et de surprotection.

En fait je me suis beaucoup, mais alors beaucoup reconnue dans ces pages, j’ai pris des centaines de notes. J’ai souvent fait des pauses pour réfléchir à ce que je venais de lire, ce que cela m’évoquait, ce que je voulais en faire, les émotions qui étaient tapies et qui surgissaient au fil des mots.

Je trouve que c’est un livre bouleversant. Au sens positif du terme.

Je ne voudrais pas tomber dans le cliché et dire que ce livre a changé ma vie, parce que pour l’instant je ne sais pas dire dans quelle mesure cette lecture impacte mon comportement, mais je pense sincèrement qu’il m’a aidé à ouvrir les yeux sur certains sujets, à repenser mes actes.

J’aime particulièrement que le livre parle à la fois de la vie personnelle, dans la relation aux autres au sens large, mais aussi apporte un éclairage particulier sur le fait d’être en couple, les relations parent-enfant et aussi sur les relations de travail.

Je pourrais écrire pendant des heures sur le fait que ce livre m’a remué, mais cela n’aurait pas vraiment de valeur ajoutée, alors je vais finir par cette phrase : si vous cherchez un livre qui peut vous aider à y voir plus clair pour aller vers des relations plus authentiques, vraies, et aller vers l’acceptation de soi dans son ensemble, foncez.

C’est une vraie jolie perle.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Qui a piqué mon fromage ? -Spencer Johnson

25 janvier 201722 janvier 2017

Beaucoup de mystères entourent l’arrivée de ce livre dans ma vie : je ne sais plus du tout où j’en ai entendu parler (j’ai bien pensé à mes conseillères favorites, mais non, ce ne sont pas elles) (vous remarquerez que systématiquement je vais vérifier que ce ne sont pas elles, puisque je suis souvent les yeux fermés leurs conseils !), et quand je suis tombée sur le titre dans la liste des livres que j’avais dans le Kindle donc, je ne me rappelais plus du tout du sujet.

En fait je m’attendais à un livre du style La fractale des raviolis : un roman un peu déjanté, avec plein d’histoires farfelues, du rythme, de quoi rire finalement.

Grossière erreur, cela n’a rien, mais alors rien à voir.

Comme quoi, ne pas toujours se fier au titre.

Qui a piqué mon fromage ? est, en fait, un livre pour mieux appréhender le changement, c’est donc un livre qui se range plus dans la catégorie du développement personnel.

Il repose sur une petite fable mettant en scène 4 personnages : deux souris (Flair et Flèche) et deux minigus (Polochon et Baluchon), chacun représentant dans la fable un type de comportement face au changement.

Tout ce beau petit monde vit dans un labyrinthe, et a trouvé une source de fromage pour se sustenter, source qui semble intarissable.

Sauf qu’un jour, le fromage a disparu. Mais qui a piqué le fromage ? Et que faire maintenant ?

Alors si la fable est mignonne et permet de faire de bons rappels, j’ai du mal à comprendre pourquoi ce livre a été numéro un des ventes aux Etats-Unis et pourquoi il est annoncé comme « un bijou d’efficacité ».

Je pense que le format est plutôt bien pour les enfants voire les jeunes adolescents (et encore, les chapitres qui introduisent et finalisent le livre sont superflus je trouve), mais il ne révolutionnera pas votre vie, tout simplement parce que vous connaissez déjà le message de fond : suivre le changement, l’accepter et s’y adapter est plus efficace et bénéfique que de rester campé sur ses positions.

La mise en page pour Kindle est assez atroce (sérieusement, les petits fromages pour rappeler les « leçons » du chapitre ?), mais surtout, surtout…

C’est extrêmement mal écrit.

Je veux dire, je pense que tout le monde peut écrire une fable de la sorte : la qualité de langue est tout juste moyenne, l’histoire n’est pas très bien ficelée…

Non vraiment, je ne vous le conseille pas, même s’il est très court : il y a plein d’autres livres de développement personnel qui vous seront bien plus bénéfiques et plus agréables à lire !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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