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Category Archives: Humeurs

Craft day #11 : coloriages

6 juillet 20166 juillet 2016

Alors voilà, fin juin, après 2 ans, 600h de cours et d’innombrables autres à réviser et pratiquer, j’ai passé mes examens (rappels : épisode 1, épisode 2).

A ce titre, je suis très heureuse (et fière aussi !) de vous dire que j’ai obtenu mon certificat !

C’est un peu surréaliste encore dans ma tête, parce que je crois que depuis le premier jour je me suis protégée contre un éventuel échec.

Et puis là, le certificat trône fièrement (?) sur ma table du salon depuis le 26 juin, et je ne sais toujours pas où l’accrocher, ni si je vais l’accrocher, l’encadrer ou le mettre sous verre, bref, je m’habitue à lui.

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Je redécouvre aussi les soirées et les weekends sans travailler ou revoir systématiquement mes cours.

Je ne sais pas si vous vous rappelez la transition qui a eu lieu entre la fin de vos études et votre premier emploi ? Vous souvenez vous de ce sentiment bizarre en rentrant chez vous le soir de ne pas avoir de devoir à faire, de leçon à réviser, de carte à apprendre ?

Eh bien, j’en suis là.

craft-day-11-2

Ce n’est ni mieux, ni moins bien, c’est juste différent. Alors j’explore cette différence, je m’émerveille de ces minutes que je peux utiliser comme bon me semble.

Ne vous méprenez pas, je sais très bien que si j’ai passé bon nombre de mes soirées et de mes weekends à travailler mes cours, c’est parce que je l’ai choisi : cela me plait, j’ai un projet professionnel derrière (on en reparle, la période est un peu chaotique en ce moment, mais on en reparle promis) et j’ai choisi de me donner à 100%.

Maintenant que j’ai le certificat, je me sens plus rassurée sur mes capacités, je lâche du lest, et je redécouvre les feutres, les crayons de couleur, les livres aussi…

craft-day-11-3

Les loisirs finalement.

En ce moment c’est coloriage en regardant Youtube, en étant assise sur le balcon, en attendant que l’eau du thé chauffe, un peu tout le temps, parfois juste 5 minutes, d’autres 2 heures d’affilée.

J’espère que de votre côté aussi vous prenez le temps, ne serait-ce que quelques minutes par jour, à faire quelque chose qui vous fait du bien : quelques pages d’un livre, faire votre manucure, marcher un peu…

Profitons de ces petits bonheurs accessibles.

Bonne journée !

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La décision, les interrogations, l’expérimentation, la conviction

11 mars 201610 mars 2016

Vous savez, quand j’ai pris la décision de reprendre mes études, je n’en menais quand même pas trop large.

En fait, je ne sais combien de fois je me suis demandée si j’allais pouvoir m’inscrire à mon école, si vraiment c’était raisonnable, parce que quand même 600h de cours en deux ans en plus des 40 heures de travail par semaine, avec les heures sup, les déplacements, les astreintes, les opérations de nuit, est-ce que réellement je m’en sentais capable ?

Et puis les négociations avec mon chef qui n’en finissaient pas, parce que je voulais un temps partiel et que lui ne voulait pas, par contre il voulait bien que je pose mes congés et mes RTT pour aller en formation, ce qui n’était pas envisageable de mon côté, parce que non, déjà j’ai pas beaucoup de congés, je vais pas les poser pour aller travailler, même si c’est du travail que je fais pour moi et pas pour la société qui m’emploie.

On a fini in extremis avant la fin du délai pour les inscriptions à se mettre d’accord sur le fait que j’allais poser des jours sans solde (les jours de semaine), alors du coup il a fallu que je me mette à refaire un budget pour cette configuration-là.

organisation-perso

C’est étonnant, en Ecole de Commerce j’ai fait une spécialité compta et j’étais plutôt bonne en finance, mais alors si on me demande de faire un budget je me retrouve comme une poule face à un couteau, la tête en biais par rapport à la feuille qui est aussi en biais mais de l’autre côté (ne vous demandez pas comment j’arrive à écrire dans cette disposition-là, plein de gens se posent la question), à me faire des plans sur la comète de la situation la plus pire (?), quitte à faire un budget autant le faire effrayant au possible.

Alors j’étais arrivée à un truc complètement débile, en mode j’allais devoir m’endetter sur 10 ans pour faire une formation qui en durait deux, je me suis dit que j’avais sans doute un peu forcé le trait. J’ai recommencé mon budget, et en plein milieu j’ai eu la « révélation » de la simplicité de la chose et j’ai trouvé des solutions que j’ai plus ou moins appliquées par la suite (on va dire qu’il y a des mois où j’ai été plus connectée avec l’état de mon compte en banque que d’autres, mais ce n’est pas grave, ça s’est rééquilibré depuis).

Ensuite, en envoyant mon dossier je me suis demandée si vraiment d’un point de vue de la fatigue j’allais être capable, parce que 12 jours d’affilée à travailler « ça pique un peu » comme dit le fils d’un de mes collègues, quand est-ce que j’allais bien pouvoir trouver le temps d’aller faire mes courses quand je suis en cours le week-end, est-ce que ma vie sociale n’allait pas en pâtir, et plus j’y pensais plus les « est-ce que » s’accumulaient.

organisation-boulot

Et comme à chaque fois que cela se produit et que je mentalise à outrance, je me suis dit que je verrais bien ce qui allait se passer.

Cela ne m’a pas empêché de continuer à me poser des questions (si vous saviez…), mais cela m’a permis d’expérimenter, de voir ce que ça donnait en vrai et pas seulement dans mon cerveau, et de trouver des solutions, de faire marcher ma créativité.

Par exemple, pour la question des courses, j’en suis arrivée à les faire à l’arrache à la supérette du coin qui ferme à 22h quand il ne reste que 3 pois chiches, un demi oignon et une banane dans mon frigo, sauf si j’arrive à sortir tôt du travail en semaine, ce qui veut dire que je n’ai pas kiné, pas yoga, pas ciné, bref rien, et qu’en plus j’arrive à partir un bon 2h avant que la Biocoop ne ferme ce qui arrive seulement les jours où la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces est bonne et qu’elle est alignée avec la lune en verseau.

Ce n’est pas forcément quelque chose qui me satisfait à 100% (la supérette n’est pas une championne du bio et du local, si vous voyez ce que je veux dire) pourtant, sur le plan strictement basique cela remplit ses fonctions : cela me permet d’avoir de quoi manger.

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

Maintenant, je me dis qu’à force d’expérimenter, sans m’en rendre compte, j’en ai fait du chemin.

Parfois avec des systèmes un peu bancals, parfois avec des organisations qui finalement me stressaient plus qu’elles ne résolvaient de problèmes, parfois en m’étonnant des effets positifs d’un changement tout simple (le covoiturage !) et malgré tout en ayant des résultats, en m’adaptant petit à petit, en essayant des choses, en cherchant à faire mieux.

Aujourd’hui, je suis étonnée de cela.

Ces deux années sont passées vite, ce n’était pas aussi dur que l’idée que je m’en faisais, et puis surtout, je crois que je me suis trouvée une force que je n’imaginais pas.

J’ai lu vos petits commentaires sur mon précédent article sur le sujet, j’ai aussi écouté les avis de mon entourage lorsque j’évoque mon expérience de salarié qui étudie en plus pour se reconvertir.

Et en fait, ce que je voudrais vous dire, parce que même si je continue à me poser bien trop de questions j’en suis fermement convaincue, c’est que ce courage, cette envie, cette adaptation, nous l’avons tous en nous, qu’on est tous capables de faire ça.

Tous.

Croyez en vous et suivez vos rêves. Les interrogations et les peurs ne sont là que pour être mises au défi de la réalité.

Bonne journée !

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Zéro déchet – Béa Johnson

24 février 201621 février 2016

J’arrive sans doute un peu après la bataille pour ce livre, dans la mesure où, il y a quelques mois, Zéro déchet a beaucoup fait parler de lui, de même que l’ouvrage de Marie Kondo sur le rangement (que j’ai aussi lu, mais dont je n’ai pas pour l’instant parlé ici) (sans doute un oubli !).

Je me suis procuré cet ouvrage pour faire avancer ma réflexion et démarche personnelles vers plus de simplification, de réduction des déchets, de respect de l’environnement et de moi-même.

En bref, d’une volonté d’aller plus à l’essentiel.

Depuis que je fais mes courses en magasin bio je fais attention à acheter le plus possible en vrac (ex : céréales, lentilles, pâtes…) et à réduire les emballages (je réutilise les sacs en papier kraft utilisés pour la pesée des fruits et légumes par exemple), cependant je me disais que je devais avoir encore de la marge de progression et le livre de Béa Johnson me semblait être une bonne source d’idées pour avancer sur ce chemin.

Et effectivement, Béa propose beaucoup de pistes pour réduire ses déchets, désencombrer et simplifier la gestion de la maison, revenir à des choses plus importantes qu’une grosse voiture ou 5 services en porcelaine.

Zero-dechet

J’ai particulièrement aimé les parties où elle donne des pistes pour donner ou louer ce dont on n’a plus besoin, pour recycler. J’aurais très envie d’avoir un composteur, mais je ne pense pas avoir encore assez de rigueur pour l’alimenter correctement, je garde donc les informations sur le sujet précieusement.

De même, j’apprécie beaucoup la philosophie selon laquelle il est plus important de vivre des expériences plutôt que d’acheter des choses : si j’ai encore du chemin à parcourir pour cet aspect, cela me parle de s’enrichir personnellement en expérimentant, en ayant du plaisir et en ressentant de la joie plutôt qu’en acquérant et amassant des biens qui nous causent au final plus de soucis que le prestige ou symbole qui y est associé.

Cependant, je trouve que le livre, malgré les mentions contraires dans l’introduction et la conclusion, peut être perçu comme moralisateur et culpabilisant, voire extrême sur certains sujets : je comprends l’engagement de l’auteur, mais personnellement, je ne me vois pas demander au boucher de mettre les saucisses que j’achète dans un bocal par exemple.

Et si je comprends l’impact que peut avoir sur la planète le fait que le papier qui emballe le beurre ne soit pas composable ou recyclable, je n’ai pas envie de renoncer complètement à certaines choses : j’ai beau avoir une tendance assez inflexible, je crois que la souplesse et la bienveillance me conviennent mieux.

Ainsi, je pense que, comme pour beaucoup d’ouvrages de ce genre, il est important de se demander où nous en sommes, quel est l’objectif que nous souhaitons atteindre et, parmi les pistes proposées, quelles sont celles qui nous semblent applicables. Y aller petit à petit, en prenant le temps d’apprécier chaque étape et ses enseignements, devrait aider à mettre en place les changements.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Reprendre ses études à 30 ans

12 février 201610 février 2016

Après de longues tergiversations, en septembre 2014, peu après mes 30 ans donc, j’ai décidé de reprendre mes études et j’ai commencé une formation.
Cela fait donc un peu plus d’un an et demi que je pends des cours tout en travaillant, et bientôt je finirai mes weekends de formation (le dernier sera en mai), passerai mes examens (en juin) et ainsi obtiendrai mon diplôme.

C’est un sujet que j’ai peu abordé ici, cependant il me semblait que c’était le bon moment pour faire part de quelques réflexions sur le sujet, sans toutefois aller jusqu’au bilan, que je ferai sans doute une fois que j’aurais un peu plus de recul.

J’ai choisi de reprendre mes études après une longue réflexion et avoir analysé mes doutes et peurs : j’évolue dans le même secteur professionnel depuis presque 10 ans, secteur qui aujourd’hui ne me correspond plus.

Ne me sentant plus sur mon chemin, ou tout du moins sur un chemin dans lequel je m’épanouis, je me suis demandée ce que je pouvais faire d’autre, quelle voie pourrait me correspondre et quelles possibilités s’offraient à moi pour me réorienter.

Ma demande de bilan de compétences n’ayant pas aboutie, j’ai cherché en moi des réponses à mes questions, tout en me documentant et en faisant confiance à mon instinct : après tout, j’ai déjà occupé plusieurs emplois différents, je pourrai toujours bifurquer encore une fois si besoin.

Malgré tout, il ne faut pas se leurrer, ce choix a été comme un plongeon dans l’inconnu !

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grands carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

C’est pour cette raison que dans un premier temps je n’en ai pas parlé ouvertement : j’ai préféré voir comment je m’en sortais, comment je ressentais l’expérience avant de faire connaître mon choix. Pas question de me rajouter le stress des questions / réponses alors que j’étais en train de chercher un nouvel équilibre !

Car c’est bien un équilibre entre travail, formation et vie personnelle que j’ai dû bâtir à nouveau : pour simplifier, si un mois se compose de 4 semaines, je travaille 3 semaines complètes, j’ai 3 weekends de libres, 3 jours d’affilée (vendredi, samedi et dimanche) de formation et une semaine de 4 jours de travail.

Durant mon temps libre, je m’accorde des moments de détente bien entendu, mais aussi des plages pendant lesquelles je révise mes cours et pratique autant que possible les gestes que j’apprends.

On me dit souvent, lorsque j’évoque le sujet, que ça doit être fatiguant de jongler comme cela et demander beaucoup de travail.

Et c’est vrai, c’est un challenge parfois de trouver une place pour chaque activité et de ne pas s’oublier dans le processus.

Pourtant, je suis extrêmement contente d’avoir fait le pari de reprendre mes études : j’ai rencontré des personnes très intéressantes (professeurs et camarades confondus), j’ai ouvert mon esprit à d’autres façons de penser, de voir le monde, et surtout, j’apprends quelque chose qui me passionne.

Reprendre mes études m’a redonné du dynamisme et de la créativité dans ma façon d’appréhender ma vie et mon futur, ce qui était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment là.

Aujourd’hui, je ne sais pas encore très bien comment je m’organiserai une fois mon diplôme obtenu, c’est un sujet que je dois encore maturer dans la mesure où je ne l’ai pas exploré autant que je le voudrais.

Rien de figé pour l’instant, je suis encore en pleine découverte de l’activité que j’apprends, de moi-même, et du nouvel équilibre que je vais vouloir bâtir.

Finalement, reprendre ses études c’est un peu se retrouver dans un monde où l’inconnu côtoie l’enrichissement personnel.

En écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte qu’il était sans doute un peu ambitieux de vouloir parler d’un sujet aussi vaste en un seul article : j’espère avoir pu poser les grandes lignes de ce projet que je nourris depuis quelques temps.

Si vous avez des questions ou si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires, je serais ravie d’échanger avec vous sur le sujet.

Et puis sans doute que dans quelques temps je viendrai préciser mon propos sur cette expérience étonnante, il y a tellement à dire !

Bonne journée !

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Do what feels good

8 février 20165 février 2016

C’était un lundi.

Le moral n’était pas terrible, il faisait gris et il y avait de la bruine. J’ai commencé à avoir mal à la tête, les sinus bouchés, les oreilles qui blessent, la nuque raide.

Et puis les contrariétés du travail sont venues s’ajouter à ce tableau, de même que les questions existentielles qui me rendent souvent visite ces derniers temps.

Le lundi, c’est Hatha yoga au studio.

J’aime bien le Hatha yoga. Quand j’en sors je suis sur un petit nuage, entourée de coton.

Ce lundi-là, pourtant, cela ne me disait rien d’y aller.

Et alors que je chattais avec Loonie, entre The Witness et le fait que vraiment il est urgent que je change de job, je lui ai dit que le yoga ce soir, ce n’était pas forcément la meilleure idée du siècle.

tapis-yoga

« Que te dit ton corps ? »

Elle n’a pas essayé de me convaincre qu’il fallait que j’y aille, que je paye pour deux cours par semaine, nan mais vas-y tu vas voir ça va te faire du bien.

Non.

A la place, elle m’a demandé si penser à aller au yoga me crispait ou me détendait.

C’est exactement ce dont j’avais besoin : laisser ma tête et ses théories sur le bien et le pas bien, et demander à mon corps ce que lui en pensait, ce que lui voulait.

Non, pas yoga.

Par contre, bain, soupe, lecture sous la couette, ça oui.

Très bien. Faisons ça alors.

J’ai tendance (peut-être que vous aussi ?) à vouloir tout mentaliser et analyser au regard de préceptes et autres règles ce que je dois faire pour être parfaite, irréprochable, productive, j’en passe, et des meilleures.

Alors qu’en fait, en y réfléchissant (c’est là tout le paradoxe…), ce qui compte pour moi (pour vous aussi ?) c’est de choisir de faire ce qui fait du bien, profondément, à l’intérieur de soi.

Et le corps, lui, il sait ça. Tout comme il sait aussi que là, vraiment, s’acharner dans une direction qui n’est pas la nôtre pour une conception mentale, ce n’est pas bon pour nous. Et il nous le fera savoir, à sa manière.

Bref.

Je suis donc rentrée chez moi, j’ai pris un bon bain chaud, mangé une bonne petite soupe et j’ai lu dans mon lit.

Et c’était bien.

Du coup, j’ai changé une de mes intentions du mois de Février. Elle est passée de « Yoga 2 fois par semaine » à « Yoga quand ça me fait du bien », ce qui est sans doute plus adaptée à mes mantras de l’année, mes core desired feelings (rappelez-vous, The Desire Map, …).

Do what feels good.

Bonne journée !

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Vent et embruns

1 février 201631 janvier 2016

Avec un titre pareil, vous devez penser que je vais vous parler de ma dernière escapade en bord de mer, du bruit des vagues, du vent dans mes cheveux, des embruns dans les narines.

Eh bien pas du tout, nous allons parler bougies aujourd’hui, dans la mesure où vent et embruns sont deux bougies que j’ai acheté à Habitat il y a quelques temps déjà.

vent_embruns-1

A la base, j’aime beaucoup les bougies, je crois que cela fait partie des petites choses qui transforment un intérieur en une maison, qui donne une touche personnelle à son logis, au même titre que des rideaux, du linge de maison, etc.

C’est une façon de s’approprier son habitation, de lui apporter un peu de notre personnalité.

Pourtant j’en achète moins qu’il y a quelques années, peut être parce que j’ai de la difficulté à trouver des senteurs qui me correspondent.

Ces deux bougies, je les ai donc achetées à Habitat l’année dernière, et elles font partie de mes favorites : elles ne sont pas trop volumineuses, le packaging est joli (à mes yeux !), la diffusion est excellente.

vent_embruns-2

Embruns, la bougie bleue, est clairement une bougie qui sent le large, le bord de mer. Elle est très apaisante, et, avec un bon CD de sons de nature et du bruit des vagues en particulier, elle forme une bonne équipe pour se relaxer et rêvasser. Je l’allume souvent lorsque j’écris un article ou que je potasse mes cours, j’ai l’impression qu’elle m’aide à aller à l’essentiel.

Vent, la bougie jaune, comme son nom ne le laisse présager, sent le sucre et la vanille, sans toutefois être écœurante. C’est une odeur très doudou, que j’aime diffuser lorsque je prends soin de moi ou que j’ai froid : j’ai l’impression que cette fragrance si ronde et si chaleureuse me réchauffe tout doucement.

Bien entendu, tous les goûts sont dans la nature et peut être que ce ne sont pas des senteurs qui vous attirent, mais j’avoue que j’ai été surprise de trouver dans ce magasin des bougies parfumées qui me correspondent, alors je me dis que peut être vous aussi vous pourriez vous laisser surprendre ?

Et vous, quelles sont vos bougies parfumées préférées ?

Bonne journée !

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Qu’avez-vous aimé dans votre dernière lecture ?

13 janvier 2016

Ces derniers temps, j’ai évoqué à plusieurs reprises à quel point j’étais absorbée dans ma lecture du moment,  et que quand je me décidais enfin à lâcher mon livre pour rejoindre Morphée, j’avais dépassé de quelques heures mon horaire de prédilection pour me coucher.

Jusque-là rien d’étonnant pour ceux qui aiment lire, je pense que ça nous est tous arrivés de dévorer un livre à grands coups de « encore un petit chapitre, rien qu’un » qui se transforment finalement en 10 d’affilée et de grosses cernes sous les yeux le lendemain.

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En ce moment, je lis Les 3 Mousquetaires de Dumas donc, suite à une (excellente) recommandation de Cél, et ce sont les aventure de d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis qui me tiennent éveillée jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Et apparemment, en témoignent les regards mi-horrifiés, mi-sceptiques, mi-moqueurs, mi-indifférents (je sais qu’il y a trop de « mi-quelque chose », le panel des réactions était très varié) que l’on m’a adressé lorsque j’ai évoqué l’ouvrage en question, c’est très incongru de lire Les 3 Mousquetaires.

Je pense être habituée à ce genre de manifestations lorsque j’évoque mes lectures dans la mesure où je lis beaucoup de choses très différentes.

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Pour vous donner un exemple, à 20 ans j’avais lu l’intégrale des œuvres de Spinoza, Kant et Nietzche, avec passion, je trouvais que c’était fascinant.
D’ailleurs, je trouve encore aujourd’hui que ces ouvrages sont fascinants.
A la même période, je dévorais aussi  Le Seigneur des Anneaux, que j’ai lu en espagnol, la biographie de Rania de Jordanie, un livre sur le fonctionnement du cerveau, des Amélie Nothomb, et tant d’autres.

Je comprends que ce que je lis actuellement peut paraître original parce que cela ne viendrait pas à l’idée de certains de lire un classique dans la mesure où, dans l’inconscient collectif et/ou personnel, cela fait peut être ressurgir  les souvenirs de sueurs froides associées avec l’étude de texte du cours de français.
Personnellement, il ne me viendrait pas à l’idée de lire un roman d’horreur pour me détendre avant de me coucher par exemple : cela ne correspond pas (aujourd’hui, peut être que dans quelques années ce sera différent) à mon côté hypersensible et donc ce n’est pas ce vers quoi je me tourne naturellement.

l'île des oubliés - Victoria Hislop

Nous avons tous de bonnes raisons d’aimer certains types d’œuvres et je crois qu’il est important de respecter ça. Après tout, il y en a pour tous les goûts !

Ce qui m’étonne en revanche, c’est que personne ne m’a demandé a) l’histoire (c’est en lisant le livre que je me rends compte que j’étais bien loin de la connaître, d’ailleurs), b) ce que j’aimais dans cet ouvrage.

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive (ce qui exclut la thèse du type de livre) : je n’ai pas le souvenir que ce genre de questions soient souvent posées lors des discussions sur les loisirs (parce que c’est valable pour les classiques, les films d’animation, les jeux vidéos, le best sellers, les blockbusters, etc.).

C’est peut être ça, entre autres, qui m’a poussée à partager mes lectures sur ce petit bout de web : pour avoir l’occasion d’échanger sur ce qui fait l’attrait, ou pas, d’une œuvre et ainsi m’ouvrir à d’autres choses, et pourquoi pas, faire découvrir et susciter l’intérêt pour quelque chose qui semblait inaccessible ou pas intéressant.

Le clan des otori lian hearn

C’est sans doute cela, aussi, qui me fait apprécier de lire les revues de lectures, de films, d’expositions ou autres, parce que je suis curieuse de savoir qu’est-ce qui a touché la personne, comment elle a ressenti l’histoire, si le style est dynamique ou plus lent.

Alors voilà, je ne sais pas bien ce que vous pensez de ce sujet, je serais très contente d’avoir vos opinions là-dessus. Si le cœur vous en dit, profitez-en pour me parler des derniers livres que vous avez aimés, ce que vous avez apprécié à leur sujet : j’ai encore bien des livres qui attendent leur heure dans mon kindle, mais je suis toujours preneuse de suggestions motivées.

Et qui sait, peut-être que l’un d’entre vous me convertira aux romans d’épouvante ?

Bonne journée !

PS : En illustration de ce billet, quelques livres que j’ai beaucoup aimés, dont vous pouvez retrouver les revues en cliquant sur les liens suivants : 1, 2, 3 et 4.

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Revue du web #52

10 janvier 201611 janvier 2016

Je vous l’annonce tout de suite, tous les liens de cette revue du web pointent vers des contenus en anglais. Non pas que je n’ai pas trouvé de choses intéressantes en français, mais que j’avais envie de faire une revue du web qui change un peu, avec des liens vers des articles, mais aussi vers d’autres types de contenus.

Tous sont à mon humble avis très intéressants, mais il va sans dire que si vous ne comprenez pas la langue de Shakespeare vous n’allez pas y trouver votre compte. La prochaine fois, promis, je reviendrai à mon format habituel avec des contenus en français !

Pour commencer, j’aimerais parler de cet article d’Holly Becker, la personne derrière Decor8 que je mets régulièrement à l’honneur dans le cadre de mes revues du web. Outre le titre un peu trop  » fort  » à mon goût ( » Will blogs survive 2016?  » ce qui se traduit par « Les blogs survivront-ils à 2016 ? ») (je trouve que c’est  » fort  » parce que les blogs survivront avant tout si leurs auteurs décident de continuer à bloguer, tout simplement), il y a une chouette analyse de l’évolution du blogging professionnel. Je ne me sens pas concernée par cette voie, mais comme j’aime bien les articles d’analyse, je me suis dit qu’il avait sa place ici.

Ensuite, j’aimerais mettre en avant cette vidéo Youtube où Day[9] évoque la construction et le maintien d’une communauté autour d’un site web, d’une passion, de types de contenu. Bien entendu, c’est Day[9] alors c’est forcément orienté gaming, mais c’est un excellent orateur et j’aime beaucoup son approche très à l’écoute des personnes qui le suivent, très bienveillante.

Sources : Decor8 et A Beautiful Mess
Sources : Decor8 et A Beautiful Mess

Pour continuer avec des contenus qui changent un peu, je vous propose d’aller écouter ce podcast de Mike Groesser qui interview Amanda Wright, la personne derrière la marque et le blog Wit & Whistle que j’apprécie beaucoup. C’est un échange très intéressant sur la créativité, les pratiques artistiques, l’entrepreunariat. Bref, je trouve que c’est un chouette podcast qui met l’accent sur l’expérience et les leçons apprises, très intéressant (et c’est drôle aussi).

Enfin, parce qu’une revue du web n’en serait pas vraiment une sans avoir quelque chose à se mettre sous la dent, une recette de ramen, de saison et qui me tente beaucoup. Je l’ai trouvée chez A Beautiful Mess, qui regorge souvent de pépites et surtout de bonne humeur, ce qui est bien agréable !

J’espère que ces 4 liens vous auront autant intéressés que moi, n’hésitez pas à me faire part de vos découvertes en commentaires !

Bonne journée !

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The Desire Map

7 janvier 20162 août 2016

Il y a quelques années, au premier janvier ou tout autre date symbolique (mon anniversaire, le 1er septembre…), je prenais des résolutions. Devant l’inefficacité de cette méthode, je me suis ensuite fixée des objectifs. Depuis 2013, 2 fois par an, je fais un Desire Map.

Et je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi cela me convient bien mieux.

Je me rappelle encore quand cet ouvrage m’a été conseillé : j’étais en consultation avec Mély, ma naturopathe, et je lui expliquais que j’avais beau être pleine de bonne volonté, savoir que certains changements me seraient bénéfiques, j’avais beaucoup de mal à mettre en place des modifications dans mon style de vie sur le long terme, à atteindre cet idéal dans ma tête qui devait me rendre heureuse, radieuse, etc.

Et elle m’a dit, en parlant de ce livre, « je ne l’utilise pas moi-même, mais je pense qu’il serait très bien pour vous ».

L’introduction de la suggestion m’a un peu étonnée, mais après tout, il suffisait d’acheter un livre, de le lire et de voir s’il me convenait, ce n’était pas bien compliqué.

Mnemosune-Desire Map 1

J’ai donc commandé l’ouvrage susmentionné, je l’ai payé, reçu, j’ai adoré la couverture (je dois vous dire que je trouve la maquette de ce bouquin absolument délicieuse), je l’ai lu, relu, rerelu, j’ai annoté, coché, mis des marques-pages partout, pris des pages de notes.

Et j’ai fait mon premier Desire Map, d’autres ont suivi, et je trouve l’idée vraiment bonne, tout en étant simple, accessible.

Vous savez le truc où on se dit que c’est tellement évident qu’on aurait voulu avoir l’idée ? Voilà, The Desire Map c’est ça.

Mais que je vous explique un peu.

Le bouquin est structuré en deux parties : la première raconte le cheminement de Danielle LaPorte pour en arriver créer le Desire Map, les idées derrière et quelques conseils ; la seconde partie étant tout simplement un cahier d’exercices pour nous aider dans le processus.

Le concept derrière le Desire Map, c’est que quand on prend des résolutions ou des objectifs, peut être qu’on fait le cheminement à l’envers.

Peut être que vous voulez perdre 5 kgs pour être sexy.
Peut être que vous voulez courir votre premier marathon pour être puissant(e).
Peut être que vous voulez économiser 10 000€ pour être stable financièrement.
Et donc vous prenez la résolution d’arrêter de boire A et de manger B, de faire X de séances d’entrainement, de mettre Y€ de côté chaque période définie, etc.

Le processus est long, pénible, et peut être que si finalement vous atteignez votre objectif, vous tenez votre résolution, vous ne vous sentirez ni sexy, ni puissant(e), ni stable financièrement, ou peut être que si, mais ce n’était pas cela dont vous aviez besoin.

Mnemosune-Desire Map 2

Frustration et incompréhension (avec une petite dose de culpabilité et de méchancetés dites à soi-même en – triste – bonus le plus souvent) : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Peut être que finalement, ces 5 kgs en moins vous ont été suggérés par votre partenaire, et vous vous êtes un peu oublié(e) dans cette histoire, pour lui plaire, pour être aimé(e), pour ne pas qu’on vous rejette ou qu’on vous abandonne.
Peut être que courir un marathon, c’est juste pour prouver aux autres que vous êtes puissant(e). Mais en fait vous, ce qui vous intéresse c’est d’être connecté(e) avec les autres, et donc finalement ce n’est pas tellement votre temps ou la distance qui comptent, c’est de courir avec votre petite bande d’amis, un marathon ou pas.
Peut être que finalement, pour vous, la stabilité financière ce n’est pas d’épargner, mais de pouvoir tous les 2 mois aller dans un bon restaurant avec vos grand-parents dont vous adorez les histoires, sans être dans le rouge et en le savourant vraiment.

Tout le fondement du Desire Map est là : au lieu de se fixer des objectifs en espérant atteindre quelque chose, il s’agit de se demander qu’est-ce que je veux vraiment vivre cette année, quelles sont les émotions que je veux ressentir, qu’est-ce que ça recouvre, pour moi et moi seul(e), « je veux me sentir bien » cette année ?

La réponse à ces questions, ce sont ce que l’auteur appelle les « Core desired feelings » , qui sont au centre du processus.

Il peut y en avoir 1 ou 5, peu importe : c’est ce que vous vous avez envie d’expérimenter, de vivre, de ressentir. Et en conscience avec cela, de définir 1 à 5 intentions pour cette période (année, 6 mois, suivant la fréquence à laquelle vous faites le Desire Map), des intentions qui réellement vous poussent à l’action, vous font vibrer et trépigner d’envie, et qui vont vous aider à ressentir, vivre, expérimenter ces choses-là.

J’ai 5 « core desired feelings » cette année, et ce sont les mêmes depuis 3 ans, je trouve qu’ils me vont bien.

Dans ces 5, il y a « bonne santé » : je veux me sentir en bonne santé, je veux vivre cette année en bonne santé.

Mnemosune-Desire Map 3

Alors bien sûr, j’aurais pu ne pas faire le Desire Map, dire que cette année je perds X kgs, je fais le régime bidule, et je vais à la salle de sport à telle fréquence. Et puis comme la salle de sport ça me stresse, que j’ai des problèmes digestifs quand je suis stressée et que fixer béatement ma balance m’angoisse, en fait j’aurais tenu 2 semaines, je me serais dit que je suis bonne à rien et que si je suis grosse, moche et incompétente c’est de ma faute (j’accentue à l’extrême le trait, mais vous voyez l’idée).

Ben non.

Pour moi, cette année, être en bonne santé ça passe par du yoga avant tout le reste : je suis contente de me lever et de faire du yoga, je suis contente d’aller prendre des cours, je suis contente de faire du yoga le soir avant de me coucher, pour me détendre. Je me sens en bonne santé quand je fais du yoga en conscience et à mon rythme, celui de mon corps.

Voilà.

Bien entendu, quand bien même cet article est immensément long, il ne saurait aller dans le détail du livre. En tout cas, je vous conseille cet ouvrage : si au début on fait quelques erreurs (la première itération, j’ai quand même mis « perdre X kilos » en tant qu’intention, cela prend du temps  et des essais pour se libérer des choses ancrées !), ça travaille en arrière plan et on se l’approprie.

Et, personnellement, cela m’a permis d’envisager mes activités, mon temps différemment. Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous.

Maintenant, racontez-moi ce qu’il en est pour vous : résolutions, objectifs, rien ? Pourquoi ?

Bonne journée !

PS : Pour information, il n’existe pas de version française de ce livre à ce jour. Le mien est en anglais, il y a d’autres langues disponibles (dont l’allemand, mais je ne suis pas sure pour les autres langues…).

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** En 2015 **

1 janvier 2016

Bonjour à tous,

J’aimerais commencer ce billet en vous souhaitant une merveilleuse année 2016.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur, de la joie, de l’amour.

Je vous souhaite de la réussite, de jolies leçons apprises, des défis relevés et de l’émerveillement.

J’espère qu’elle commence pour vous de la même manière qu’elle a commencé pour moi : avec un sourire aux lèvres et le cœur rempli de l’amour de ceux qui vous sont chers.

Andernos-3

Tous les ans, je réalise un petit bilan de l’année écoulée (2011, 2012, 2013, 2014), c’est une manière pour moi de finaliser de tirer les enseignements que j’avais à assimiler et de savoir où je me situe et ce que je souhaite faire.

D’habitude je fais ici une revue de ce qu’il s’est passé sur le blog. Néanmoins, soyons honnêtes, 2015 a été une année en pointillés ici, alors j’aimerais orienter ce bilan sur les petits riens qui ont fait que, malgré tout, 2015 a été quand même une année riche.

En 2015, j’ai eu l’opportunité de faire un café skype avec Anne-Solange et de rencontrer Madame Patate. Ce sont deux blogueuses que j’affectionne beaucoup, et ces moments d’échanges sont chers à mon coeur, parce qu’ils représentent une des choses les plus importantes que m’ait apporté le fait d’avoir un blog : rencontrer des gens formidables. J’espère qu’en 2016 j’en rencontrerai encore d’autre et que je pourrai approfondir les liens avec ceux que j’ai déjà croisés.

Mnemosune-buttes-chaumont-5

En 2015, puisqu’on parle de rencontre faites via le blog, je suis allée voir deux amies qui ont une place particulière dans ma vie, Rock & Tea et Loonie. Cela fait des années que l’on se suit (plus ou moins 10 ans, imaginez !), que l’on échange, et je suis toujours très contente d’avoir des souvenirs à partager avec elles. Je souhaite en avoir encore beaucoup en 2016 et pour les années à venir.

En 2015, j’ai enfin avoué, avec un peu d’appréhension, à mes proches que j’avais repris mes études. Et je suis pleine de reconnaissance de l’accueil qu’ils ont eu quant à ce choix. En 2016 je passe mon diplôme et je suis tellement heureuse de tout ce que j’ai pu apprendre déjà pendant cette année et demi (j’ai commencé en septembre 2014) que j’ai vraiment hâte de voir ce que 2016 me réserve de ce côté là.

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En 2015, j’ai lu, peut être un peu moins qu’en 2014 et surtout beaucoup pour mes cours. J’ai commencé l’année avec Gilles Legardinier et je l’ai terminée en ayant bien entamé La princesse de Clèves. Je crois qu’avec ces deux lectures ont peut prendre le pouls de mon amour pour les livres, et j’espère que 2016 sera aussi chamarrée et éclectique de ce côté là. Comme j’ai terminée la Princesse de Clèves ce matin, c’est plutôt bien parti.

En 2015, j’ai pris goût aux sorties cinéma avec M. que j’ai justement rencontrée via mes cours. Il n’y en a pas eu beaucoup, mais j’en garde un excellent souvenir, avec des crampes aux joues, des larmes d’avoir tellement ri, et des lendemains presque aphones, parce qu’avec M. on parle, ri, s’exclaffe beaucoup et ce que j’aime.

Mnemosune-Le_Porge-1

En 2015 je suis allée sur la côte Atlantique, jamais pour me baigner et pourtant chacune de mes cellules se rappelle du vent, de l’iode, de cette sérénité. En 2016 je souhaite aller plus souvent voir la mer, l’océan, la côte, parce que c’est là que je me sens le mieux.

En 2015, deux de mes proches ont eu des bébés, le même jour. Je ne saurais dire à quel point j’ai hâte de les rencontrer et à quel point chaque photo que je reçois, chaque petit email de nouvelles me comblent de joie. En 2016 je souhaite leur souhaiter bienvenue de vive voix, même si pour l’un cela suppose un petit voyage outre Atlantique.

Mnemosune-jardin-jap-6

En 2015, j’ai passé beaucoup de temps avec des difficultés pour marcher et donc en arrêt maladie. Ce qui m’a permis de regarder l’ensemble des épisodes de Mostly Walking (et tellement d’autres vidéos) et de faire progresser mon anglais encore un petit peu, mais aussi de prendre le temps de jouer à mes jeux vidéos favoris, parmi lesquels, liste non exhaustive et dans le désordre, To the moon, Theme Hospital, Fallout 1, A link to the past et Secret of Evermore. Pratiquement que des vieux jeux donc, mais quel plaisir d’y rejouer ! En 2016, je vais faire en sorte de m’accorder encore ces petits moments de joie.

Et puis bien sûr, en 2015 j’ai beaucoup écrit (même si cela ne se voit pas forcément sur le blog), beaucoup cuisiné, repris et arrêté je ne sais combien de fois le yoga et la marche, passé des heures au téléphone, dessiné, gribouillé, peint, lu des articles intéressants, vu des films chouettes, échangé avec des gens intéressants. Cela manquait un peu de voyages et de lieux découverts, mais pour ça, il y a 2016.

cote-sauvage

Et vous quel est votre bilan de l’année ?

Encore une fois bonne année 2016, et à bientôt.

Bonne journée !

PS : En illustration, quelques photos des différents endroits où j’ai crapahuté (quand même !), je vous laisse deviner où elles ont été prises…

PS 2 : Et oui, en 2015, j’ai passé mon temps avec les pieds dans des Nike Free 5.0 Run, qui sont sans doute les baskets les plus souples et confortables du monde.

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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