Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: Toulouse

Une promenade en forêt

10 avril 20179 avril 2017

Samedi, j’ai retrouvé l’ami avec qui je suis partie à Rome en fin d’année dernière. Il était prévu qu’on parle un petit peu travail puis qu’on aille marcher à la forêt de Bouconne qui n’est pas très loin de chez lui.

C’est ainsi que nous avons passé l’après midi à nous promener, nous raconter nos histoires diverses, à profiter du soleil et de l’ombre de la forêt.

Et vous savez, c’était quelque chose de tout simple, et cette activité, ce soleil, de pouvoir passer du temps avec lui, c’était juste parfait.

Cette petite escapade m’a rappelé les balades qu’on faisait mes parents, mon frère, notre chien et moi, quand on habitait en Normandie. C’était pas loin, c’était tout simple, et pourtant c’était un moyen pour nous tous de voir autre chose, de sortir du quotidien.

J’aime beaucoup aller me promener dans la nature, ce que je fais finalement assez peu.

Qui sait, peut être que cette escapade m’incitera à renouveler l’expérience plus souvent ?

En tout cas je vais faire en sorte que cela se reproduise, c’était vraiment chouette, un bon moyen de déconnecter et se relaxer.

Et vous, quelle est votre dernière escapade ?

Bonne journée !

PS : la photo est issue d’une autre promenade, réalisée du côté de l’écluse de Castanet. Je voulais tellement déconnecter et en profiter que n’ai pas pris mon téléphone avec moi et donc aucune photo de la si jolie foret de Bouconne !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Petite promenade à l’écluse de Castanet

17 septembre 201513 septembre 2015

J’ai récemment pris quelques jours de congés, et, pour une fois je ne suis pas partie à l’étranger, préférant rester un peu à l’appartement pour ralentir et marcher dans le coin.

C’est ainsi que je me suis rendue à Castanet pour aller me baladerle long du canal du midi, entre l’écluse et le pont de Deyme. J’en ai profité pour faire quelques photos de ce joli coin de nature, qui vous donneront peut être à vous aussi envie de vous promener par là bas…

ecluse-castanet-01

ecluse-castanet-02

ecluse-castanet-3

ecluse-castanet-4

ecluse-castanet-5

ecluse-castanet-6

ecluse-castanet-7

ecluse-castanet-8

ecluse-castanet-9

ecluse-castanet-10

J’ai mis environ 2 heures pour faire l’aller-retour, ce qui m’a permis de bien m’imprégner du lieu et de m’évader à deux pas de Toulouse. Je pense que j’y reviendrai, ce n’est pas très loin de chez moi et la promenade est très agréable. A vélo cela doit être sympathique aussi…

Et vous, quels sont vos coins de nature favoris pour vous promener ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Un dîner à Iori

7 août 20155 août 2015

Mardi soir je suis allée avec E. dîner au restaurant Iori.

Ni lui, ni moi ne connaissions l’adresse, mais tous deux souhaitions manger japonais. C’est ainsi qu’après quelques recherches sur internet nous avons convenu de passer notre soirée dans cet établissement entre les Carmes et Esquirol, rue des Paradoux précisément, pour nous raconter ce qui s’était passé pendant cette année sans nous voir.

Iori est un restaurant traditionnel japonais de type izakaya, ce qui se rapproche du bar à tapas espagnol : on choisit sa boisson et les plats qu’on souhaite partager et la soirée peut commencer.

iori-plats

De notre côté, comme nous ne sommes pas vraiment doués avec E. pour trouver des créneaux pour nous voir, nous avons décidé de ne pas faire les choses à moitié et d’essayer plein de mets, de marquer le coup un peu. Côté boissons, il a pris un saké (qui avait un petit goût sucré de poire je trouve, mais lui n’était pas d’accord) moi j’ai choisi une bière au gingembre (parce que le gingembre c’est la vie).

C’est pour les plats que cela s’est un peu gâté et que nous n’avons pas vraiment été raisonnables : E. ayant envie du combo viande + féculents alors que mon choix allait vers la verdure et les produits de la mer, nous avons chacun pris ce qui nous tentait et ensuite nous avons partagé selon nos goûts.

Je ne me rappelle plus dans le détail ce que E. a pris, je sais qu’il y avait du riz frit, des boulettes de poulpe avec de la sauce sucrée et des udon  au porc. De mon côté, tout en finesse aussi, j’ai sélectionné des edamame, de la soupe miso, du poulpe frit et un okonomiyaki stick.

iori-gyozas

En plein milieu de nos tests de dégustation nous avons remarqué qu’il y avait aussi des gyozas au menu et il était hors de question que nous laissions passer cela, alors nous en avons pris deux parts, simplicité oblige.

Et comme décidément nous n’en étions plus à ça près, E. a pris un gâteau de riz gluant en dessert et moi des mochis glacés, un au thé vert et l’autre au goût sakura.

L’ensemble était délicieux, le service est très bien, très agréable et de bon conseil. L’addition a été un peu salée (une quarantaine d’euros par personne), mais c’est un peu le jeu avec ce genre de restaurant où l’on commande au fur et à mesure de nos envies, sans trop savoir où en est le budget.

iori-mochis

De toute façon, je le répète, c’était amplement mérité, tous les plats étaient fabuleux, j’ai d’ailleurs rarement mangé du poulpe aussi bien cuisiné que ce soir-là, la chair tellement fondante avec la panure croustillante… Miam !

Ah et je tiens quand même à ajouter, qu’effectivement il aurait été dommage de passer à côté des gyozas, ils étaient parfaits.

En résumé, une bonne adresse pour ceux qui aiment picorer  des plats variés et pour les occasions spéciales, à mes yeux, mais peut être penserez-vous que le lieu ferait une excellente cantine du midi, qui sait ?

Iori
20 rue des Paradoux, 31000 Toulouse
Téléphone : 05.61.28.02.47
Site web : http://www.iori.fr

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le jardin japonais de Toulouse

3 avril 20153 avril 2015

Vendredi dernier, je ne travaillais pas. Normalement j’avais prévu de faire un craft day, mais comme j’étais de mauvaise humeur, j’ai préféré aller faire un tour pour me changer les idées (ce qui me permet donc de vérifier que les activités de ma liste sont toujours d’actualité).

Mnemosune-jardin-jap-1

Depuis que j’habite à Toulouse, j’entends parler du jardin japonais, et il me semblait que ce pourrait être un endroit où je pourrais me ressourcer un peu et faire le plein d’énergie.

Mnemosune-jardin-jap-2

Emmitouflée dans mon gros manteau chaud (il y avait beaucoup de vent ce jour là), je suis donc allée prendre le bus et le métro, direction les jardins de Compans Caffarelli où le jardin japonais se trouve.

Mnemosune-jardin-jap-3

Ce jour là il y avait peu de monde, le temps était un peu gris, mais déjà quelques fleurs agrémentaient les espaces verts.

Mnemosune-jardin-jap-4

Le jardin japonais en lui même n’est pas bien grand, mais il est bien entretenu, plutôt calme et il y a plein de banc pour s’assoir et lire quelques pages tranquillement.
Je pense qu’aux beaux jours ce doit être un endroit très agréable pour pique-niquer au soleil.

Mnemosune-jardin-jap-5

Je suis restée une grosse heure je crois, une jolie heure bien employée, puis les nuages ont commencé à être plus menaçants alors je suis retournée en centre ville me promener un peu avant de rentrer chez moi, les idées plus fraîches et plus joyeuses.

Mnemosune-jardin-jap-6

Du coup je me disais que ce serait une bonne idée de me faire une liste des endroits que j’aimerais voir à Toulouse, parce que ce jour là je me suis dit que j’avais beau habiter la ville rose depuis 6 ans, je ne la connaissais pas vraiment…

Mnemosune-jardin-jap-7

D’autres explorations à venir donc !

Bonne journée !

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Parenthèses gourmandes à Sandyan

29 août 201427 août 2014

Après avoir été voir  le conte de la princesse Kaguya au cinéma ABC, j’ai eu envie d’un bon thé et d’une pâtisserie, alors j’ai marché un peu, je suis passée devant Sandyan, ça me semblait chic mais pas guindé, j’en avais entendu parler je ne sais plus trop où, alors je suis rentrée.

Sandyan-intérieur

L’endroit est à la fois sobre, élégant et très lumineux, c’est petit et intimiste.
Au rez-de-chaussée il y a la boutique avec les pâtisseries à emporter, et à l’étage il y a la partie restaurant/salon de thé, très agréable.
Il y a environ une vingtaine de couverts si tout est rempli, en été il y a aussi la terrasse, mais dans le doute je vous conseille de réserver. Les deux fois où j’y suis allée j’étais seule alors il n’y avait pas de problème pour me trouver une place (à chaque fois je suis arrivée avant le flot de personnes et j’ai choisi la petite table pour deux à côté de l’escalier) mais l’endroit se remplit vite.

Sandyan-ganache-1

Bien entendu ce jour là j’ai choisi une douceur au chocolat qui porte le doux nom de ganache chocolat Gianduja, cardamome, croustillant graines de tournesol (qui fait partie de la gamme « Les éclats (de rire) » ) et j’ai choisi un thé blanc pour accompagner (mais je ne me rappelle plus lequel… oups !).

La pâtisserie était à la fois crémeuse et croustillante, la cardamome apporte un vrai pep’s au dessert, c’était vraiment délicieux !

Sandyan-ganache-2

Je ne me rappelle plus combien j’ai payé, je me souviens juste que le rapport qualité-prix était bon, alors dans un coin de ma tête je me suis glissée l’idée de revenir pour déjeuner…

Ce que j’ai fait mercredi dernier.

J’ai choisi le bentô qui, pour 18€, propose de la cuisine macrobiotique (Gwyneth, sors de ce corps !).

Sandyan-bento-1

Au menu ce jour là (dans l’ordre de dégustation):

  • Pain vapeur façon burger, galette de riz à l’huile de sésame, légumes confits et sauce tartare : le pain est moelleux à souhait, l’ensemble est très doux et rond en bouche, vraiment savoureux. C’est ce que j’ai préféré dans le bentô, les oignons et salsifis confits étaient excellents.

Sandyan-burger

  • Okonomiyaki qui est une galette japonaise poêlée au chou vert et seiche avec de la bonite séchée, mayonnaise et sauce soja sucrée un peu sirupeuse : à la fois moelleuse et croustillante, un très bon équilibre dans les goûts, les sauces relèvent le plat sans le dénaturer. Délicieux !

Sandyan-okonomiyaki

  • Soupe froide et salade d’haricots tarbais, oignons croquants à l’huile d’olive, croûtons de chorizo : la crème de haricots était très bonne, j’aurais juste aimé que l’on sente un peu plus le chorizo, ça aurait apporté un peu plus de peps au plat. C’est celui que j’ai le moins aimé dans le bentô mais c’était bon quand même !

Sandyan-soupe-froide

  • Salade de lentilles vertes épicée, espuma au citron et à l’aneth : honnêtement c’est le plat qui m’enchantait le moins sur le papier, l’association lentilles vertes-aneth me laissant perplexe, et finalement c’était une bonne façon de terminer le bentôt, l’espuma était juste un petit peu sucrée, un peu fraîche, l’association des saveurs est surprenante et goûteuse.

Sandyan-bento-2

Il y avait aussi des petits pains feuilletés à la fleur de sel, pas franchement diététiques, mais parfaits pour saucer la fin de la crème d’haricots tarbais !

Sandyan-pain

Après ça je n’avais plus faim pour une pâtisserie, alors à la place, comme j’avais laissé mes collègues aller à la cantine, j’ai pris un assortiment de macarons (7 pour 10€) pour partager mon dessert avec eux.
Les goûts changent régulièrement, ce jour là j’ai choisi : framboise, thé matcha, caramel beurre salé, fruit de la passion, citron, chocolat et cassis.

Sandyan-macarons

J’ai goûté celui au matcha (vraiment bon, pas trop sucré, parfait) et celui au citron (un vrai bon goût de citron, un peu comme un lemon curd ou une tarte au citron vous voyez ?). Mes collègues qui ont goûté les autres les ont trouvé bons aussi, tout le monde était content.

J’y retournerai sans aucune hésitation !

Sandyan
54 bis rue Alsace-Lorraine
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 21 45 64
Site web : www.sandyan.fr

Bonne journée !

18 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

L’entrepotes

5 juin 20144 juin 2014

Beaucoup me disent végétarienne (j’avoue que des fois ça m’échappe aussi), voire vegan, et c’est vrai que mon alimentation va dans ce sens : je n’achète plus de viande depuis un moment, pratiquement pas de poisson (genre une fois par mois grand maximum), idem pour les œufs, le fromage ou le beurre (tous les autres produits laitiers n’ont carrément pas droit de cité chez moi). Je ne cuisine donc plus (sauf cas rares) de produits animaux ou issus des animaux et je me concentre sur les végétaux, légumineuses, céréales.

La déco est un peu particulière pour certaines choses, mais l'ensemble est très chaleureux
La déco est un peu particulière pour certaines choses, mais l’ensemble est très chaleureux

Pourtant, de temps en temps, je vais au restaurant et quand j’en ai envie, je mange de la viande. Je ne trouve pas que ce soit en désaccord avec ma manière de faire : je ne mange de la viande que rarement, et seulement quand j’en ai envie, voilà tout.

Et donc ce jour là, avec un collègue, nous sommes allés à l’Eentrepotes, histoire de découvrir un restaurant que nous ne connaissions pas.

Autant le dire tout de suite, végéta*iens, vegans, cet endroit n’est clairement pas pour vous (il y a d’ailleurs peu de restaurants vegan-friendly ici, enfin je n’en connais que très très peu), ici la viande est globalement la reine.

A gauche : burger d'agneau, pête tomate aux aubergines, crème de yaourt aux herbes A droite : petits pavés de veau Aveyronnais, crème d'Ossau Iraty et pudding à la Basquaise
A gauche : burger d’agneau, pâte tomate aux aubergines, crème de yaourt aux herbes
A droite : petits pavés de veau Aveyronnais, crème d’Ossau Iraty et pudding à la Basquaise

Le concept se situe quelque part entre les tapas et les amuse-gueule mais en plus copieux : l’établissement se définit d’ailleurs comme restaurant d’amuse-bouffe. A partir de là, c’est assez simple : on choisit son ou ses plats et le nombre de portions (2 ou 4) et les petits plats arrivent.

Presa de cochon sur raviolis de légumes rouges
Presa de cochon sur raviolis de légumes rouges

Ce midi là, nous avons donc dégusté 3 petits plats de viande et deux desserts chacun. Attention toutefois, même si les prix sont justifiés, l’addition grimpe vite !
Mon coup de cœur en plat va pour le burger d’agneau, même si tout était vraiment bon et bien cuisiné. Par contre impossible de choisir entre les deux desserts : ils sont tous les deux très gouteux et légers, un vrai plaisir pour la fin du repas.

Au fond : Gelée d'hibiscus aux fraises, crème citron, mousse chocolat blanc basilic Au premier plan : confit de fraises rhubarbe, crumble chocolat, mousse chocolat au thym
Au fond : Gelée d’hibiscus aux fraises, crème citron, mousse chocolat blanc basilic
Au premier plan : confit de fraises rhubarbe, crumble chocolat, mousse chocolat au thym

En résumé, une bonne adresse, plutôt conviviale, à découvrir avec des amis gourmands  !

L’entrepotes
8 rue des Blanchers 31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 78 25

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Nouvel An Chinois

11 février 201411 février 2014

Mercredi dernier, avec Gazelle, nous nous sommes rendues aux Galeries Lafayette de Toulouse pour participer à une petite soirée sur le thème du Nouvel An Chinois.

A la base je ne suis pas trop fan des événements blogueuses (bon là il n’y avait pas que des blogueurs d’invités mais je n’étais pas plus rassurée en y arrivant) parce que je ne m’y sens pas trop à ma place avec ce petit blog intimiste, mais là c’était l’occasion de sortir un peu et de voir Gazelle, alors je me suis laissée tenter…

nouvel-an-chinois-1Même s’il y a eu des petits couacs d’organisation (genre le buffet qui était déjà vide quand on est arrivées à 19h15), j’ai passé une bonne soirée. J’ai bien aimé regarder le spectacle de danse des lions sur la terrasse. Si vous n’y êtes jamais allé, la terrasse des Galeries Lafayette à Toulouse c’est vraiment un chouette endroit, la vue sur la ville y est splendide.

nouvel-an-chinois-2Après le spectacle, on pouvait rentrer dans le magasin  et avoir une initiation au violon chinois. Alors je sais bien que j’ai toujours eu envie de jouer d’un instrument, mais là je me suis dit que j’allais essayer de garder un peu d’amour propre.
Bon j’avais aussi repéré un plateau avec des raviolis dessus, j’avoue que ça a pesé dans la balance. Et du coup ce petit ravioli m’a bien plu, ça m’a permis de ne pas m’auto digérer (ce qui est plutôt agréable en soirée).

nouvel-an-chinois-3D’ailleurs, je tiens à souligner à quel point les hôtesses étaient gracieuses et agréables (en plus d’être jolies). Parce que supporter une horde de gens qui veulent tous un truc et son contraire, ça ne doit pas être facile.

Et puis vraiment les robes chinoises, c’est joli (ce tissu, j’en rêve presque la nuit depuis) (oui, ça m’arrive de rêver que je vis dans un magasin de tissu, et alors ?).

nouvel-an-chinois-4Ensuite nous sommes retournés dehors pour faire un lâcher de lanternes. Alors à la fois c’est quelque chose que j’ai trouvé joli, mais de l’autre j’ai été un peu frustrée parce qu’en fait on n’avait pas le droit de les lâcher (parce que, si j’ai bien compris, ça pouvait causer des ennuis aux avions).

Je n’ai pas réussi à allumer la mienne mais vu qu’il y en a d’autres qui ont failli mettre le feu au toit, des fois je me dis que c’était pas plus mal. En tout cas j’ai bien aimé l’idée. J’ai failli ramener la mienne (rose, évidemment) chez moi, mais après je me suis dit que je n’allais rien en faire, alors je l’ai laissée au magasin.

nouvel-an-chinois-5Et puis en fin de soirée, il y a eu un petit concert à deux violons, un violon européen et un violon chinois. C’était très joli, j’ai bien aimé. J’avais d’ailleurs pris une petite vidéo, mais comme j’avais des photographes à côté de moi, on entend les « clic » des appareils en plus de la musique, et de suite ça rend moins bien.

2 heures passées aux Galeries plus tard, je suis rentrée chez moi, tranquillement. Finalement je n’ai pas trop profité de Gazelle, mais cette petite parenthèse festive en plein milieu de semaine m’avait bien aidée à me déconnecter du travail et à déstresser, en plus de m’avoir fait un peu sortir de ma zone de confort. Donc c’était bien !

Bonne année du Cheval donc, et bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

L’appart (ou Léopard quand on est myope)

7 janvier 20146 janvier 2014

Dimanche, l’amie June est venue me faire un petit coucou. A chaque fois qu’elle me fait le coup cela me parait complètement fou qu’elle fasse autant de route pour venir me voir, et pourtant à chaque fois je trépigne comme une gamine. Et à chaque fois c’est un moment de pur bonheur sans nom.

Voilà 5 ans bientôt que j’habite dans la Ville Rose et en 5 ans j’ai bien eu du mal à rencontrer des gens avec qui nouer de vraies amitiés. En fait, il n’y a pas grand monde avec qui je me sente en confiance ici. J’ai bien des amis, mais ils sont le reflet de ma vie : éparpillés un peu partout en France, voire même plus loin. Alors forcément on ne se voit pas souvent, c’est dommage, moi j’aimerais bien pouvoir me téléporter quelques minutes pour leur faire un câlin ou partager une bonne conversation autour d’une boisson réconfortante. Parce qu’il y a des moments dans la vie où tu n’as pas envie de parler de bêtises avec quelqu’un qui a bien voulu t’accorder quelques heures, mais où tu as besoin d’aborder des choses concrètes, de sentir une épaule, d’aller en profondeur. Moi la superficialité parfois ça me tue, je veux autre chose, du vrai partage, du vrai échange, de la vraie relation où tu mets les mains dans le cambouis, où tu t’investis et que tu n’as pas honte de mettre tes tripes sur la table même si parfois c’est pas très ragoûtant, parce que finalement c’est ça qu’on te demande : de l’engagement. Non, je ne parle pas de mariage.

lappart-2Du coup quand je vois ces êtres chers à mon cœur, je m’active, je me pose 3 milliards de questions, je fais le ménage de fond en comble (mais ça c’est bien pour l’appartement, il est content), je mets 20 plombes pour choisir comment je vais me maquiller (alors qu’au final je vais juste faire un halo de fard à paupières avec une lichette de mascara, mais ça valait le coup de se poser la question pendant 15 minutes au moins), je change 3 fois de paires de chaussures, je me recoiffe frénétiquement. C’est presque comme un rendez-vous galant sans la galanterie et le jeu de séduction, mais toujours cette envie de passer le meilleur moment qui existe et de graver ça dans ma petite tête et mon gros cœur qui déborde (plutôt que les trucs énervants habituels, c’est mieux). En fait moi je trouve ça 1000 fois mieux que les rendez-vous galants, mais c’est peut être parce que ça fait un bail que j’ai pas pratiqué aussi.

Dimanche on s’est retrouvées à 12h45, et puis on a commencé à se balader un peu, en se demandant où on allait bien pouvoir déjeuner, elle se reposant sur mes bonnes adresses, moi ayant comme par hasard aucune idée fulgurante. Le seul truc auquel j’ai pensé, c’était qu’on pouvait bien se balader et qu’on entrerait là où ça nous tenterait. De là vous pouvez imaginer le niveau de confiance que je peux avoir en June pour ne pas prévoir une semaine à l’avance où je vais manger en ville, et à quel point elle m’apaise cette fille (je sais, je le dis à chaque fois, mais c’est vrai). Bon bien sûr j’ai fait 125 fois dans ma tête la liste de tous les établissements que je connaissais pour être sûre de ne rien avoir de transcendant à proposer, mais non, vraiment, j’avais rien.

Damned.

lappart-3Ainsi on a arpenté plusieurs rues, c’était marrant de ne voir personne d’ailleurs, Toulouse a un côté assez ville vide le dimanche (surtout après les fêtes et quand il fait moyen chaud à l’ombre), mais c’était bien et pratique, et ça nous a permis d’attaquer la conversation par des banalités, comme un petit échauffement avant les vraies conversations, certaines profondes et d’autres plus superficielles, qui allaient suivre. Vous avez remarqué comme on commence toujours par des trucs du genre « et alors toi la reprise du boulot ça a été ? Vous avez beau temps là bas ? Oh nous ici, on a eu un vendredi pourri, que de la flotte c’était insupportable », etc. ? C’est un peu comme si il fallait s’assurer qu’on était bien avec la bonne personne, ou qu’on ait trouvé le bon endroit pour parler et ouvrir un peu cette carapace plus ou moins épaisse qu’on a tous. Moi je vous le dis d’emblée, c’est un château fort que j’ai, mais quand je suis disposée j’abaisse le bon pont-levis (oui parce qu’il y en a qui mènent à rien, c’est mon côté un brin joueur mais surtout faussement décontracté pour parler de tout) (alors qu’en fait je ne parle de rien d’important pour moi) (c’est que je ne m’offre pas à n’importe qui vous voyez).

Et puis au bout d’un moment, comme une petite étincelle chez un artificier, la petite question qui sort l’air de rien et qui pourtant va nous emmener vers des sujets plus intimes, vers les doutes, les questions, les petites joies du quotidien qu’on ne partage qu’avec les Amis, qu’on ne distille qu’aux plus précieux, aux plus compréhensifs. Dimanche, la question a été : « Et alors tes projets, ça avance ? Tu en es où ? ». Ou un truc du genre. Mais ça posait la question des projets en cours. Et quand on commence à parler des projets en cours, là, ça rigole plus, on attaque les sujets sensibles vous voyez.

lappart-1Parce que bien entendu, l’amie June est au courant des projets en cours, elle suit de plus ou moins loin, et comme c’est un peu sa came tout ça, tu sais que tu vas pouvoir lui en parler, qu’elle va te comprendre, te dire ce qui va t’apaiser et te redonner confiance, et surtout, surtout, elle ne te jugera pas. Elle elle bégaie parce qu’elle est fatiguée, toi tu t’emballes (tu es fatiguée aussi) et du coup les mots ne sortent pas dans le bon ordre, d’ailleurs parfois ce ne sont pas les bon mots qui sortent, parfois il n’y a rien et tu cherches celui qui s’est perdu dans les méandres de tes neurones et qui pourtant, s’il voulait bien se manifester, te rendrait un fier service.

La jambe qui tremblotte parce que c’est le sujet sur lequel tu cogites depuis des jours, que ça a de l’importance pour toi. Et puis il y a un moment il faut vraiment y aller, aborder ce qui te taraude, en la regardant du coin de l’œil parce que si tu la regardes tout droit dans les yeux tu n’es pas sûr d’arriver à la dire cette phrase qui est coincée dans la gorge, elle qui te sourit avec un sourire doux, qui sait à peu près ce que tu vas lui dire parce qu’elle est déjà passée par là, et qui attend juste que ce soit le bon moment pour toi. A ce moment là on est sur un banc au soleil en face de la Garonne, on attend qu’une place se libère là où on a décidé de manger, je débite un flot de paroles qui me fait peur à moi-même tellement il y a mon angoisse qui transparaît (j’ai du dire au moins 3 fois le mot « angoisse » en 15 minutes, si ça se trouve je l’ai dit 3 fois dans la même phrase en plus), et June est juste bienveillante et calme, elle me donne des conseils qui m’apaiseront : la décision c’est moi qui la prendrai, mais elle m’a donné des petits seaux d’eau à apporter à mon moulin, des idées et on verra bien ce que ça donne dans ma tête.

lappart-4Soyons honnêtes, c’est toujours quand on est assis qu’on aborde des sujets importants, qu’on accepte d’en dévoiler un peu, de demander à l’autre son avis. Ainsi en vrac on a parlé des projets en cours des deux côtés, avec leurs doutes et questionnements respectifs, je lui ai dit que si elle voulait venir quand j’étais pas là je lui laisserais les clés de mon appart, pas de soucis, elle m’a dit la même chose pour le sien, et l’espace d’une fraction de seconde je me suis dit que pour que je lui propose mes clés c’est que je lui faisais vraiment confiance (mon ex, il a pas eu les clés de chez moi si facilement), mais je lui ai pas dit, déjà que je me trouve gnangnan, mais bon j’étais émue quoi.

Et puis moi qui ai toujours tendance à me comparer aux autres et à trouver ma vie naze, ben en fait je me suis rendue compte que non, et que je me faisais sans doute des idées qui n’avaient pas lieu d’être. Toute ma vie j’ai cru que les gens ils avaient une vie mégatop alors que moi je ramais comme une imbécile à contre-courant, que j’étais juste une bonne à rien qui n’avait rien fait de sa vie, mais non, c’est juste une vue tordue de mon esprit qui a juste décidé de m’embêter. En plus des projets en cours on a donc parlé de nos vies, de nos expériences, et je trouve toujours que June elle s’en sort vachement bien, que je suis fière d’elle (alors que j’y suis pour rien, mais je suis gavé fière de l’avoir à mes cotés en fait) et qu’elle est méga courageuse, débrouillarde et tout ça, mais à la fin je me sentais moins moisie que quand je suis arrivée.

lappart-5Et puis au bout d’un moment ça va mieux, l’esprit est un peu plus apaisé, le ventre bien plus rempli, c’est l’heure du dessert et tu gagates devant le babycat de June, tu parles avec des trémolos dans la voix de feu ton petit bout de chat, mais non je suis pas émue, c’est le pancake que j’avale de travers, il est quand même charmant ce serveur, oui, mais chut rigole pas si fort, mais toi aussi tu rigoles, vraiment t’es pas sortable, etc., etc.

Bref, on se détend, on rit, on n’arrive pas à finir alors on prend à emporter, et puis il y a une grosse heure à passer encore ensemble, bien entendu il commence à pleuvoir. Et June elle aime bien les jolies architectures, alors je lui ai fait faire un petit tour dans la ville, en lui montrant des trucs que moi même j’avais pas vu (genre un bâtiment avec de jolies fenêtres du côté des Carmes), en m’étonnant de finalement si bien m’en sortir dans les différentes rues, et en pensant, alors qu’elle me disait qu’elle ne se rappelait pas du tout de Toulouse comme cela, que moi non plus, en fait, je ne l’avais appréhendée comme cela. Je m’étais déjà fait la réflexion quand je vivais à Montréal, mais en fait on ne regarde pas les villes où l’on vit. Ou tout du moins pas avec le regard d’un visiteur qui peut s’émerveiller de tout et de n’importe quoi, depuis la façade d’un bâtiment en mosaïque jusqu’à un lampadaire un peu vieillot mais franchement mimi.

On s’est quittées à la médiathèque, toutes guillerettes de notre journée, je suis montée dans mon bus, bien entendu je me suis payée une dame complètement bourrée à côté de moi qui faisait des trucs bizarres (un jour, je vous expliquerai pourquoi les gens saouls me répugnent) (pardon mais c’est viscéral), j’ai subi tout le trajet et j’étais contente de rentrer chez moi.

C’était déjà fini, c’était bien, on refait ça quand tu veux.

Bonne journée !

PS : Nous avons donc pris un brunch à L’appart (mais moi de loin j’avais lu Léopard, je comprenais pas trop pourquoi ça s’appelait comme ça, j’ai compris une fois à l’intérieur quand j’ai réussi à lire l’enseigne), un brunch nord américain à 17 € avec : un scone (+ beurre + confiture de fraises), un jus d’orange pressé, une boisson chaude, un plat + un accompagnement (au choix œufs brouillés bacon ou bagel bacon avec soit salade, soit soupe), un pancake (sirop d’érable ou caramel beurre salé) et une petite part de gâteau au choix. Le lieu est sympa et petit, essayez d’éviter la table à côté de la porte si vous êtes sensibles au froid. Le service est un peu long (il y avait beaucoup de monde), cela ne nous a pas dérangées, mais si vous êtes pressés ce n’est pas forcément une bonne option.
L’appart
9 Rue Jean Suau, Toulouse
Téléphone : 05 61 21 78 71

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La cantine des sales gosses

1 décembre 201328 novembre 2013

Voilà quelques semaines que c’est un peu sport au travail : un brin de pression des chefs, des délais assez courts, beaucoup de choses à faire, bref un brin de stress qui point à l’horizon.

Alors avec les collègues du centre-ville, on a décidé de se faire un petit resto  entre nous, histoire de se détendre un peu. C’est ainsi que nous avons atterri à la cantine des sales gosses.

Au menu pour moi ce midi-là…

cantine-sales-gosses-1Un pavé de thon mi-cuit au sésame, carottes et pois gourmands absolument parfait, moelleux, juste cuit comme j’aime (c’est à dire pas trop), avec plein de sésame (j’adore le sésame) et les légumes croquants et rafraîchissants pour varier les plaisirs.

cantine-sales-gosses-2Et en dessert, un tiramisu au spéculoos, poires et nutella. Bon j’avoue j’ai été un peu déçue par ce dessert, déjà parce qu’il n’y avait qu’un spéculoos et ensuite parce qu’on ne sentait pas le chocolat…

Concernant le lieu, la déco n’était pas forcément à mon goût, mais c’est néanmoins un endroit sympathique. Attention si vous venez en groupe, c’est assez petit, pensez à réserver ! Ah et j’allais oublier, mais le service est charmant, attentionné mais pas lourd, agréable !

La Cantine des Sales Gosses
81 rue Pierre Paul Riquet – Toulouse
Téléphone : 05 34 26 31 64Site web

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

So british

16 novembre 2013

Hier midi, je voulais aller faire des courses : je suis en train de préparer un swap de Noël avec mon amie Betty et j’avais encore quelques petites choses à acheter pour finaliser mon colis.

Alors après un petit peu de shopping, je suis partie en quête d’un endroit où déjeuner : la matinée avait été rude, je voulais vraiment me changer les idées. Mais à 13h, les restaurants sont bien souvent déjà pleins. Ainsi je me suis rendue à plusieurs endroits, mais il n’y avait plus de places disponibles.

Au bout d’un moment, à force de tourner en rond sans succès, je me dis que tant pis, je vais me prendre un sandwich et le manger au bureau. Et puis je suis arrivée devant le So british, il y avait de la place, j’avais froid, je me suis dit que je trouverais bien quelque chose qui m’aille et donc je suis rentrée.

so-brittish-1Je me suis installée au fond sur la banquette moelleuse bien au chaud. Le siège est confortable, je trouve l’intérieur chaleureux et effectivement un brin britannique. Je ne sais pas si c’est parce qu’il y avait peu de monde du fait de l’horaire, mais j’ai apprécié la quiétude du lieu : c’est bon d’entendre le silence (ou presque) après l’effervescence du boulot et celle de l’interlude shopping.

so-brittish-2J’ai bien aimé les gros lustres, les fauteuils et banquettes capitonnées, les meubles patinés. Le mur de briques avec l’alignement de thés m’a donné envie de revenir siroter une bonne boisson chaude au moment des grands froids. L’ambiance est chic mais décontractée, vraiment agréable. Les gens ne vous regardent pas avec un œil bizarre quand ils vous voient arriver seule, au contraire, ils vous sourient et vous laissent tranquille (et ça c’est cool, il y en a marre de ces gens qui vous dévisagent parce que vous mangez seule !).

so-brittish-3Ce midi là, le plat du jour c’était du veau à la galloise avec une purée de pommes de terre, une tomate aux herbes et une petite de salade. Alors ça ressemble beaucoup à de la blanquette de veau, et la sauce était vraiment bonne. Le reste était un peu plus ordinaire, mais globalement c’était bon. A vrai dire, je n’ai pas laissé grand-chose dans l’assiette !

so-brittish-4Et bien entendu, quitte à être dans un salon de thé, autant finir par une petite pâtisserie… Alors je me rends vers la vitrine où sont entreposés les gâteaux, et là, catastrophe, que choisir ? Il y en a pour toutes les envies : du fruité, du chocolaté, du gourmand ou des portions individuelles. Et tout à l’air bon !

so-brittish-5Comme j’avais encore faim et que la matinée avait été un peu longue et rude au travail, je me suis tournée vers une belle part de gâteau, pour plus de gourmandise. Inutile de dire que je suis restée un certain moment devant la vitrine à me demander si j’allais prendre une pâtisserie aux fruits ou au chocolat…

so-brittish-6Finalement, j’ai choisi une amandine aux pignons et noix de pécan. J’ai peu l’habitude de manger ce genre de pâtisseries alors que j’en raffole. Celle-ci était très bonne, avec un bon équilibre entre l’amande, les pignons et les noix de pécan. Pas étouffante, pas trop sucrée ni trop grasse, vraiment je suis contente de mon choix !

so-brittish-7Et pour tout vous dire, comme je suis très gourmande et que plein de choses me faisaient envie, je me suis aussi offert un cupcake chocolat et coco. Il était un peu sec (mais je crois que les cupcakes sont tous un peu comme cela, non ?) mais le glaçage coco était vraiment terrible !

Bref j’ai bien aimé cet endroit, pour une première visite je suis plutôt contente : on y mange bien, les prix sont corrects (même si dans la fourchette élevée je trouve), le cadre est joli et le service charmant. Que demander de plus ?

So British
11, rue Peyras – Toulouse
Téléphone : 05 61 38 30 88

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

1 2 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Instagram
  • Pinterest
  • Ravelry
  • Twitter

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes