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Author: Mnêmosunê

5 astuces pour Inktober

28 septembre 202027 septembre 2020

Si vous faites partie ou suivez de plus ou moins loin la communauté d’artistes sur les différents réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que Inktober se profile à l’horizon.

Inktober est un challenge créé par Jake Parker en 2009. A la base pour son propre usage, le challenge a pour objectif de faire un dessin à l’encre par jour pendant le mois d’octobre.

Le site officiel propose une liste de thèmes pour chaque jour, d’autres artistes créent les leurs, chacun participe un peu comme il veut finalement.

Bien entendu, Intkober est un challenge, il n’est donc pas si évident que cela de faire un dessin par jour pendant tout le mois d’octobre. Aussi je vous propose mes 5 astuces : elles ne sont sans doute pas révolutionnaires, en revanche je peux vous assurer qu’elles m’ont aidé à faire un dessin par jour pendant le mois d’octobre en 2018 et 2019 !

Astuce n°1 : préparer son matériel

Cela semble sans doute très trivial de le préciser, mais avant tout challenge, il me semble fondamental de faire une revue de son matériel et de le tester, pour déterminer ce que l’on va utiliser pendant 31 jours.

Il est bien entendu possible de changer d’avis en cours de mois, la police des challenges artistiques ne va pas débouler chez vous pour cela, en revanche il est un peu plus ardu de bien commencer le challenge quand on se met au travail à 22h et qu’on se rend compte que le papier qu’on a choisi fait baver notre encre favorite !

dessin Inktober 2019 fantôme sous le gui

Et tant qu’on y est, quitte à revoir son matériel, autant s’assurer que l’on a du matériel de rechange, notamment pour les stylos à encre de chine qui vont sans aucun doute vite se retrouver à sec !

Pour le challenge en lui même, inutile d’investir dans des matériaux excessivement chers : je vous conseille d’utiliser ce que vous avez déjà (encore mieux, quelque chose que vous avez déjà utilisé !).

Cette année, j’hésite encore un peu quant aux encres que je vais utiliser (dilemme entre le combo encre + pinceau et les stylos qui me sont un peu plus familiers), en tout cas je ne rachète rien, sauf de quoi remplacer les encres qui seraient épuisées !

Astuce n°2 : être raisonnable

Cette astuce là, c’est pour tous les artistes perfectionnistes (c’est-à-dire tout le monde) : se lancer dans un challenge, c’est aussi prendre en compte ses contraintes.

Et il y en a beaucoup, telles que le travail, les études, le temps passé avec les proches, les besoins en termes de sommeil, le temps passé à faire la cuisine, etc.

Toutes ces contraintes vont impacter la manière dont on aborde le challenge : quel est le temps que je peux raisonnablement dédier à un dessin chaque jour ?

dessin Inktober 2019 fantômes fleurs

A vrai dire, la durée que vous y passez n’a pas vraiment d’impact sur les bénéfices que vous tirerez du challenge : je l’ai fait en passant 10 minutes sur chaque dessin et je n’ai pas moins appris que lorsque je dessinais entre 30 minutes et 1 heure sur chaque page.

L’autre chose qu’il me semble intéressant de prendre en compte, c’est le niveau : quand on débute avec une technique, il est moins évident de réaliser des pièces élaborées. Inutile de se frustrer avec des attentes inatteignables !

Astuce n°3 : faire des recherches

Cette astuce ne conviendra pas à tout le monde, pourtant un peu de travail préparatoire ne peut pas nuire parfois.

Qu’il s’agisse de regarder les techniques pour les matériaux que vous aller utiliser, de fouiller dans vos carnets de croquis pour voir si des compositions vous attirent, ou de collecter des références, il peut être intéressant de préparer son thème (si vous en choisissez un), ou même les sujets si vous utilisez la liste de sujets officielle (ou une autre non officielle).

dessin Inktober 2019 fantôme cimetière

Cette année, par mesure de précaution, j’ai fait quelques recherches au cas où je voudrais me lancer dans des portraits d’après photo. En furetant sur Pinterest j’ai trouvé des photos de couples mignons que j’ai mis dans un classeur d’images si jamais je me décidais à les utiliser pour Inktober (ou pour un autre challenge, ou juste pour le plaisir d’ailleurs).

Je conseillerais simplement de ne pas trop passer de temps sur les productions d’autres artistes, pour éviter le piège oh combien dévastateur de la comparaison !

Astuce n°4 : l’anticipation et le rattrapage

Ce n’est pas parce qu’il y a un challenge que de manière tout à fait magique les planètes vont s’aligner et que aucun imprévu ne viendra perturber le planning que l’on s’est donné.

Voire même, on sait déjà, d’avance, qu’il y a des jours où dessiner sera un peu plus ardu, parce qu’il y a l’anniversaire de la tante Jeanne, que l’on part en week-end à Granville ou que, comme tous les ans, la gastro va débarquer dans le foyer sans crier gare, certes, mais en nous clouant au lit (ou aux toilettes).

dessin Inktober 2019 fantôme bain

L’an dernier, j’étais invitée à un mariage à Montréal pendant Inktober et j’ai utilisé cette astuce plusieurs fois, plus ou moins sciemment d’ailleurs.

Certains jours j’étais particulièrement inspirée alors j’ai fait plusieurs dessins d’un coup, ce qui me permettait d’avoir des jours sans dessin, et d’autres j’ai rattrapé les dessins que je n’avais pas pu faire en temps et en heure.

J’ai aussi vu des artistes qui préparaient leurs dessins en avance de phase, soit en faisant des croquis de recherche préliminaires ou en faisant le crayonné de chacun de leurs dessins du mois.

Ce n’est pas mieux, ni moins bien, ni triché, ni quoi que ce soit : faites ce la manière qui vous permettra d’apprécier le challenge !

Astuce n°5 : apprécier et jouer

Enfin, un petit rappel : Inktober est certes un challenge, mais un challenge où la seule chose à gagner c’est de la pratique et de la connaissance de soi.

On n’est pas moins artiste parce qu’on ne « finit » pas Inktober, on n’a pas moins de mérite parce qu’on fait son dessin en 5 minutes chaque jour, notre art n’est pas moins bon parce qu’on utilise un bic trouvé par terre et du papier imprimé sur un coté.

dessin Inktober 2019 fantôme plante

La première fois que je me suis lancée dans Inktober, j’ai passé la première semaine avec un stress terrible, que je m’étais mis toute seule comme une grande, parce que je voulais suivre un thème (la résilience, quitte à prendre un thème, autant prendre quelque chose de difficile !) et que je voulais absolument faire une illustration détaillée format A5 par jour.

Tout cela en travaillant et en ayant aucune pratique des stylos à encre de Chine. Inutile de préciser que j’étais dans un tel état de frustration au bout de quelques jours que j’étais prête à tout arrêter…

Jusqu’à ce que je me rappelle que je le faisais principalement pour progresser dans ma pratique et que je lâche un peu de lest : je me suis mise à m’amuser la plupart des jours (parce que, on ne va pas se mentir, il y a des jours avec et des jours sans !) et cela m’a permis de faire 31 dessins à l’encre.

Voilà les 5 astuces que je pouvais vous donner pour Inktober, en espérant qu’elles vous soient utiles. Si vous êtes intéressés par les retours d’expérience en termes de challenges artistiques, vous pouvez aller voir mes articles sur #MerMay 2019 et sur #AbstractJanuary 2020.

Et vous, quelles sont vos astuces pour Inktober ?

Bonne journée !

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J’ai testé le challenge « Get Fit » de Chloe Ting

24 août 202023 août 2020

A vrai dire, ce n’est même pas le premier challenge de Chloe Ting que j’essaye.

J’avais commencé le « 4 weeks summer shred challenge » et documenté jour par jour les séances sur Twitter, et puis j’ai dû arrêter à cause de l’angine que j’ai eu (celle qui m’a valu de faire le test PCR COVID-19).

J’ai entendu parler de Chloe Ting par « hasard » (peut-on encore parler de « hasard » quand il s’agit des algorithmes de YouTube ?) parce que YouTube me recommandait cette vidéo de Beatrice Caruso.

J’ai regardé la vidéo, je me suis dit que si Bea pouvait le faire moi aussi, j’ai commencé le challenge que j’ai du stopper 2 semaines plus tard car malade donc.

Et une fois guérie, plutôt que de reprendre le challenge sur 4 semaines, comme Chloe venait de publier un nouveau challenge, le Get Fit challenge, je me suis dit que j’allais faire celui là et aussi que j’allais le commencer le 1er jour du mois, parce que mon cerveau aime bien.

Get Fit Challenge Chloe Ting
crédit image : Chloe Ting

Les statistiques de départ

Alors oui, j’ai pris des photos aussi pour avoir la possibilité de faire un « avant/après », comme le font les blogueurs et youtubeurs, mais il faut croire que je n’étais pas prête puisque les miennes sont floues.

Alors à la place, ce sera chiffres. Je ferais mieux la prochaine fois (enfin, j’essaierai, je ne vais rien promettre).

Donc, au commencement du challenge Get Fit de Chloe Ting, c’est à dire au 01/08/2020 pour moi…

  • ma taille : 1,69 m
  • mon poids : 81,8 kgs
  • tour de poitrine : 105 cm
  • tour de taille : 92 cm
  • tour de hanches : 108 cm

Voilà pour les mensurations de départ. A noter, qu’elles m’ont surprises, surtout pour le tour de hanches, puisque je me vois avec les hanches plus étroites que les épaules…

Mais le ruban à mesurer ne ment pas, n’est-ce pas ?

Le challenge Get Fit de Chloe Ting

Mes objectifs vis-à-vis de ce challenge

Mes objectifs en commençant ce challenge étaient assez « simples » :

  • tonifier ma sangle abdominale ;
  • renforcer ma musculature ;
  • prendre du temps pour prendre soin de mon corps régulièrement.

Je n’avais pas pour objectif de perdre du poids et je ne m’attendais pas non plus à voir une différence significative sur mon corps pour deux raisons.

La première c’est que je ne comptais pas associer le challenge avec une modification de mes habitudes alimentaires : je suis actuellement en train d’essayer de petit à petit normaliser mes prises alimentaires ayant un passif de troubles de l’alimentation. La perte de poids étant fortement liée à l’alimentation (même si l’exercice physique à son rôle), je ne voulais pas avoir d’attentes de ce côté là.

La seconde, c’est que la prise de masse musculaire et ses effets sur le poids requièrent bien entendu plus que 3 semaines.

Challenge Get fit Chloe Ting dumbells haltères

L’utilisation des poids

Le Get Fit challenge est un challenge principalement construit pour gagner de la force et du muscle, et pas pour la perte de poids.

Il dure 3 semaines, et les séances peuvent se réaliser avec ou sans poids ou élastique de fitness.

Pour ma part, j’ai procédé de la façon suivante :

  • pour la première semaine, j’ai fait les séances sans aucun autre poids que celui de mon corps ;
  • pour la deuxième semaine, j’ai fait les séances avec une paire d’haltères de 1kg ;
  • et pour la troisième semaine, j’ai fait les séances avec une paire d’haltères de 2kgs.

Je n’ai pas utilisé d’élastique de fitness parce que celui que j’ai ne convient pas pour les exercices.

La question des séances « optionnelles »

Mis à part les échauffements que j’ai fait chaque jour (sauf pour les « active rest days »), j’ai fait très peu des séances optionnelles : quelques séances d’étirements et quelques séances de fitness par-ci, par-là mais rien de très régulier.

A noter, j’ai peu fait les séances d’étirements que propose Chloe Ting dans son programme parce que je trouve que les étirements ne sont pas tenus assez longtemps, donc soit je faisais une séance de stretching, soit une séance de yoga with Adriene.

Soit rien parce que des fois l’appel de la douche était le plus fort.

Les résultats

Mon avis sur le challenge

Peut être est-ce lié au fait que j’avais déjà expérimenté un des challenges de Chloe Ting, toujours est-il que je ne l’ai pas trouvé aussi difficile que ce à quoi je m’attendais.

Il y a des séances particulièrement difficiles (le challenge de la planche par exemple, qui est sans aucun doute possible la pire séance, je n’ai pas pu la faire une seule fois en entier sans prendre d’autres pauses que celle que Chloe propose…) mais globalement les séances sont réalisables.

J’ai beaucoup, beaucoup transpiré (la serviette à côté est un must-have des séances d’entrainement, ex aequo avec la bouteille d’eau) mais je ne me suis pas sentie nulle ou désemparée par une séance.

Je pense aussi que le fait d’avoir introduit petit à petit les poids a aidé.

Et rassurez-vous si vous avez des difficultés avec certains exercices, ma bête noire ce sont les pompes, d’ailleurs je n’arrive pas encore à en faire « normalement ».

Autorisez-vous à modifier des exercices, l’objectif initial c’est de bouger pas de se frustrer !

Challenge Get Fit Chloe Ting training shoes

Les statistiques de fin

Parce que oui, je me doute bien que cela vous intéresse aussi !

Donc, à la fin du challenge Get Fit de Chloe Ting, c’est à dire au 22/08/2020 pour moi…

  • ma taille : 1,69 m (heureusement qu’elle n’a pas bougé !)
  • mon poids : 81,4 kgs, soit une perte de 0,4 kgs par rapport au départ
  • tour de poitrine : 105 cm
  • tour de taille : 91 cm, soit 1 cm de moins qu’au début du challenge
  • tour de hanches : 107 cm, soit 1 cm de moins qu’au début du challenge

Côté silhouette, j’ai l’impression que mon ventre s’est tonifié et que mes fessiers se sont galbés, ce qui me fait très plaisir !

Globalement une très bonne expérience pour moi, je referai un des challenges de Chloe Ting avec grand plaisir : j’aime beaucoup sa personnalité et les encouragements qu’elle dispense tout au long des séances, et le format me convient.

Et vous, vous avez essayé (ou voulez essayer !) les challenges fitness de Chloe Ting ?

Bonne journée !

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Pourquoi je n’utilise plus le rhassoul pour mes cheveux ?

17 août 202030 septembre 2020

Le rhassoul pour les cheveux, j’en ai pas mal parlé sur ce blog, depuis les premiers essais jusqu’aux astuces pour bien réussir son lavage.

Je l’ai utilisé pendant de nombreuses années, parfois tout seul, parfois en alternance avec des shampoings doux, sans silicones, sans sulfates et sans autres ingrédients qui ne me disaient rien (comme le Propolia par exemple).

Le rituel était un petit peu fastidieux pour moi parce que le lavage au rhassoul sans bain d’huile préalable était une bonne recette pour une catastrophe capillaire (c’est-à-dire que ma tignasse était indémêlable !), pourtant ce mode de lavage avait l’avantage de me donner les cheveux doux comme jamais.

Et puis, avouons-le, même si c’était un peu long comme processus pour simplement avoir les cheveux propres, c’était super économique puisque le sachet de poudre me durait des mois vu que je ne me lavais les cheveux qu’une fois par semaine (le dimanche, car bain d’huile la veille et pendant la nuit indispensable).

Et pourtant, il y a quelques années de cela, j’ai arrêté de l’utiliser, un peu à contre cœur je dois dire…

La dermite séborrhéique

A ce moment là, je suis allée (enfin, j’ai envie de dire) chez un dermatologue parce que je n’en pouvais plus des sensations de brûlure que j’avais au niveau du crâne.

Ce jour là, le diagnostic auquel je m’attendais est tombé : « c’est une dermite séborrhéique, ça ne se guérit pas, oui c’est douloureux mais ça ne se guérit pas, je vais vous prescrire un shampoing, mais vous savez il ne va pas faire de miracles parce que cela ne se guérit pas, bon courage, au revoir ».

Source : Unsplash

Entre « bon courage » et « au revoir » elle m’a demandé de payer, j’ai réussi à demander si je pouvais continuer à utiliser le rhassoul, de temps en temps, la dermatologue ne savait absolument pas de quoi je lui parlais (elle pensait que c’était une marque de shampoing), alors je lui ai expliqué ce que c’était, mais selon elle la dermite était assez sévère dans mon cas donc il valait mieux que j’utilise d’abord le shampoing qu’elle me prescrivait.

Note : pour information, la dermite séborrhéique est une inflammation du cuir chevelu qui forme des plaques rouges avec des pellicules plus ou moins jaunâtres et grasses. Certaines personnes atteintes ont des démangeaisons ou des sensations de brûlure et d’autres n’en ont pas. Quand je parle de mon cas, je dis que c’est comme si on mélangeait de l’eczéma et de l’acné (parce qu’en plus j’ai la chance d’avoir des boutons sur le cuir chevelu), ce qui est faux médicalement parlant, mais a minima mes interlocuteurs comprennent à quel point c’est pénible.

Le traitement

Au final donc, la dermatologue m’a prescrit un shampoing traitant qui a tout plein d’ingrédients qui ne me disent rien qui vaille, mais entre quelques ingrédients qui ne me plaisaient pas (mais avec l’espoir de calmer mes symptômes) et les brûlures au niveau du cuir chevelu à longueur de journée, j’ai mis (temporairement) mes principes de côté et j’ai pris le traitement.

Source : Unsplash

Le traitement est très long. Au début on utilise le shampoing traitant et rien d’autre (pour pouvoir assainir le cuir chevelu et mater la levure qui nous fait des misères) et au fur et à mesure on peut alterner avec un shampoing doux.

On réduit peu à peu l’utilisation du shampoing traitant jusqu’à n’utiliser que le shampoing doux. A noter, plusieurs cycles de traitement (avec donc des phases tout shampoing traitant) sont nécessaires pour avoir une amélioration des symptômes.

En pratique…

Le traitement tel qu’on me la présenté n’est pas bien compliqué, il ne m’a donc pas été difficile de le suivre à la lettre. J’avais de grosses attentes concernant ce traitement, j’espérais vraiment une réduction significative de mes symptômes (à cette époque là, j’avais des sensations de brûlure pratiquement à longueur de journée et mon cuir chevelu desquamait tellement qu’il saignait un petit peu à certains endroits !).

Sauf que comme me l’avait dit la dermatologue, la dermite séborrhéique ne se guérit pas, et donc même après plusieurs cycles de traitement, j’avais des rechutes.

Source : Unsplash

Je ne peux pas dire que le traitement ne fonctionne pas, puisqu’il m’a un peu soulagée pendant un peu plus de deux ans je pense. Mais plus j’utilisais le traitement et moins il était efficace : à la fin le shampoing traitant ne me permettait même plus ne serait-ce qu’un amoindrissement de mes sensations de brûlures !

Et maintenant ?

J’ai arrêté d’utiliser le rhassoul pour me laver les cheveux en 2016 je pense et j’ai suivi le traitement de la dermatologue à partir de ce moment là jusque mi-2018 environ.

Depuis j’utilise principalement des shampoings doux, majoritairement avec des produits d’origine végétale. Je suis revenue aux produits sans silicone, sans sulfate et sans autres ingrédients qui ne me disent rien.

Est-ce que j’ai pensé à réutiliser le rhassoul ? Oui, de nombreuses fois. Surtout depuis que j’ai vu cet article sur la dermite séborrhéique (merci Pinterest de m’avoir proposé ce contenu !) : la routine proposée me semble accessible, et à vrai dire je n’ai pas grand chose à perdre, peut être un peu plus de confort à trouver.

J’avoue aussi que le masque au miel et à l’aloe vera me tente beaucoup ! Donc je pense que je vais finir mes shampoings actuels et ensuite je vais tester cette routine pour voir ce qu’elle donne pour moi. Ce sera donc le retour du rhassoul dans ma salle de bains !

Et vous, vous en êtes où avec vos cheveux ? Rhassoul ou pas rhassoul ?

Bonne journée !

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3 livres sur la créativité que je recommande

10 août 20209 août 2020

C’est assez rigolo, parce qu’on me demande de temps en temps quels sont les livres que je recommande pour faire un cadeau à quelqu’un de créatif…

Et à chaque fois mes réponses étonnent les gens.

Peut être parce que, du fait que je pratique la peinture, le dessin, le crochet et le tricot, les gens s’attendent à ce que je leur conseille des livres qui abordent ces techniques.

Et pourtant ce n’est pas le genre de livre que j’ai tendance à conseiller.

Parce que, honnêtement, nous avons aujourd’hui accès à tellement de ressources pour nous permettre d’apprendre une technique particulière qu’il me semble que l’achat d’un livre vient potentiellement plus tard, pour approfondir une question particulière.

En revanche, la « vraie » difficulté je trouve en tant que personne créative, c’est justement tout le processus de création et les peurs qui nous retiennent de nous lancer ou de poursuivre notre oeuvre, notre cheminement, etc.

Alors si vous cherchez une idée de livre à offrir en cadeau pour une personne créative (qui peut être vous même !) (surtout si c’est vous même j’ai envie de dire !), continuez à lire !

Making art a practice – Cat Bennett

Le tout premier livre de pratique artistique que j’ai acheté, et que j’ai lu, relu, et lu encore et encore sans me lasser, Making art a practice de Cat Bennett (que j’ai acheté à San Francisco).

C’est un livre que j’apprécie particulièrement parce qu’il focalise sur la pratique artistique et le développement de son style personnel.

Il se compose de deux parties pour ainsi dire : la première comporte 11 réflexions à propos de la pratique artistique et la seconde propose 30 exercices-réflexions permettant de sortir de sa zone de confort en termes de pratique artistique.

making art a practice cat bennett

Les deux parties se complètent vraiment bien, la première étant plus axée sur l’aspect cognitif de la pratique artistique, alors que la seconde s’oriente plus du côté de l’expérimentation.

Il y a des annexes qui sont aussi intéressantes avec par exemple une liste de pratiques à réaliser dans son carnet de croquis, etc.

Bref, il est petit, les œuvres qui y sont présentées sont éclectiques et invitent à la réflexion, et les conseils et les pratiques sont pertinentes.

Seul point faible, il n’existe pas de traduction en français à ma connaissance.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Making art a practice de Cat Bennet.

Big Magic – Elizabeth Gilbert

Deuxième livre sur la créativité que j’ai acheté, après avoir lu je ne sais combien de revues plus que positives à son sujet, Big Magic d’Elizabeth Gilbert (Comme par magie en VF).

Autant, Making art a practice de Cat Bennett focalise sur la pratique, autant Big Magic focalise sur le processus créatif, depuis la genèse du projet jusqu’à son accomplissement, tout en abordant les différentes peurs que l’on rencontre tout au long du cheminement de création.

Big Magic est fortement ancré dans l’expérience d’Elizabeth Gilbert, ce que je trouve particulièrement intéressant parce que cela permet d’avoir la perspective d’un auteur, et ce, depuis le début de son cheminement créatif.

Big Magic Elizabeth Gilbert

C’est un livre assez conséquent, plus orienté sur la réflexion que sur la pratique à proprement parler, en tout cas j’aime le dynamise, l’énergie qui se dégagent des mots d’Elizabeth Gilbert.

Un potentiel point négatif, l’ambiance très « American Dream » en fond, qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais que personnellement je trouve assez réconfortante en un sens.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Big Magic d’Elizabeth Gilbert.

Libérez votre créativité – Julia Cameron

Dernier livre que je recommande, qui est aussi le dernier que j’ai acheté, Libérez votre créativité de Julia Cameron (The Artist’s Way en VO).

Je pense que ce livre est vraiment celui qui fait le pont entre Making art a practice de Cat Bennett et Big Magic d’Elizabeth Gilbert parce qu’il aborde la créativité et le sens du jeu, tout en permettant de mettre en place des rituels créatifs et de dépasser ses peurs par l’action.

C’est un programme en 12 semaines (j’ai mis bien plus longtemps que 12 semaines pour faire tous les exercices, mais peu importe à vrai dire), et chaque semaine comporte quelques pages de lectures, de réflexions à propos d’un thème et aussi des exercices en accord avec le sujet de la semaine.

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

Je ne vous dirais pas que c’est un programme de 12 semaines facile, je ne vous dirais pas non plus que c’est un livre qu’on fait qu’une fois et qu’on oublie dans un coin, parce que je pense qu’y revenir de temps en temps est bénéfique.

En tout cas c’est un livre qui permet d’identifier et de travailler petit à petit sur ses blocages, et aussi de mettre en place une sorte de « routine » créative, qui a pour but de se reconnecter avec soi.

Pas le livre le plus « joli » du lot, mais tout aussi efficace !

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire l’article Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique.

Voici donc les 3 livres que je recommande sur la créativité, que vous soyez un artiste professionnel ou débutant, et aussi quelque soit votre art de prédilection (même si le premier est plus orienté vers les arts manuels je trouve) : ils se complètent parfaitement bien, chacun offrant des conseils sur une facette du processus créatif.

Si vous avez d’autres livres sur la créativité à conseiller, n’hésitez pas à laisser vos suggestions en commentaire !

Bonne journée !

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Le PCR COVID-19 : mon expérience

3 août 20202 août 2020

Cela fait plusieurs fois que je fais certains tests ou examens médicaux et que je me dis que ce serait bien que j’écrive là dessus : pas pour parler médical, parce que je ne suis pas du tout compétente là-dessus, mais plutôt pour partager mon expérience.

Parce que si vous êtes comme moi, avant un examen que vous n’avez jamais fait, vous faites le truc qu’il ne faut pas faire, à savoir demander à votre moteur de recherche favori des informations sur le déroulé du dit examen.

Et bien sûr on trouve le déroulé théorique (en plus de 125 articles et posts de forum qui vous expliquent que vous avez sans doute une maladie très grave qui vont vous angoisser un peu, juste pour la forme), mais finalement on a très peu de retours d’expérience.

Alors aujourd’hui, contrairement à ce que j’avais prévu (je pensais poster ma revue du Magicien d’Oz…), je vais vous parler de mon expérience du test PCR de dépistage de la COVID-19.

Je précise que je vis en France, ce qui permettra aux francophones qui passent par ici de faire la part des choses pour les liens et références légales !

United Nations COVID-19 stay at home
source : United Nations via Unsplash

Le contexte

C’est un contexte plutôt simple : j’avais une angine (non, je ne sais pas comment diable j’ai réussi la triste prouesse d’avoir une angine malgré le port du masque et le lavage régulier de mes mains), angine qui ne passait pas, je suis donc allée voir mon médecin.

Médecin qui m’a prescrit un dépistage PCR de la COVID-19, dans la mesure où via l’angine j’avais des symptômes du virus, et de rester chez moi jusqu’à ce que j’ai les résultats négatifs (en espérant qu’ils le soient !).

A noter, il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance de son médecin pour faire le dépistage PCR et être remboursé (voir l’article sur service public).

Mon expérience

Où faire le dépistage COVID-19 ?

Pour savoir où faire le dépistage PCR COVID-19, je me suis appuyée sur la page DepistageCovid du Ministère des Solidarités et de la Santé.

J’ai passé quelques appels pour déterminer le laboratoire auquel j’allais aller : certains étaient complètement débordés et je n’ai pas pu les avoir au téléphone, d’autres fermaient et donc ne faisaient plus le test.

J’ai finalement fait mon dépistage dans un laboratoire qui avait une plage horaire d’une heure l’après midi permettant aux personnes de faire leur dépistage sans rendez-vous.

Attention toutefois, certains centres de dépistage n’acceptent que les personnes qui sont dans un véhicule et qui se font tester dans leur véhicule, renseignez-vous bien avant de vous y rendre !

United Nations COVID-19 test PCR
source : United Nations via Unsplash

Comment ça s’est passé ?

Après avoir effectué les formalités habituelles à l’accueil du laboratoire, j’ai fait la queue pour faire le dépistage.

Quand ça a été mon tour, la personne a vérifié mon identité, m’a expliqué le test et m’a demandé de m’asseoir.

Une fois assise, j’ai penché la tête en arrière et la personne qui réalise le test a inséré l’écouvillon dans la narine droite jusqu’à atteindre le nasopharynx, l’a ressorti, et la même procédure a eu lieu avec l’autre narine.

Est-ce que c’est long ?

Non, le prélèvement en lui-même est vraiment court, je ne suis même pas sûre qu’on atteigne une minute de procédure. C’est vraiment rapide.

Est-ce que c’est douloureux ?

Non. Ce n’est pas agréable, mais ça ne fait pas mal. L’écouvillon est long, mais il est tout petit en diamètre !

D’un point de vue de la sensation, je dirais que ça se rapproche de quand on « avale » un peu d’eau par le nez : ça gratouille au fond du nez, mais la gêne dure 10 secondes donc rien de bien méchant.

L’odeur de l’écouvillon est forcément chimique / pharmaceutique, mais elle ne persiste pas.

Et à noter, si votre nez est un peu bouché, le test va le décongestionner !

United Nations COVID-19 stay at home
source : United Nations via Unsplash

Et après ?

Après, je suis rentrée chez moi et j’attends mes résultats.

Tout simplement.

A noter, la durée d’attente des résultats varie selon les sites qui pratiquent les dépistages.

Celui où j’ai fait le mien demande 4 jours ouvrés avant d’avoir les résultats, certains peuvent fournir les résultats en quelques heures. Là encore, renseignez-vous pour voir ce qui convient le mieux à votre besoin.

Voilà ce que je peux vous dire de mon expérience du test PCR COVID-19 : c’est rapide et pas douloureux, le plus « pénible » étant peut être de trouver l’endroit où se faire dépister et d’attendre les résultats.

J’espère que cet article sera utile aux personnes qui s’interrogent sur ce test PCR COVID-19. Si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires !

Bonne journée (et prenez bien soin de vous) !

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L’histoire du Threatbutt au crochet

27 juillet 202026 juillet 2020

Je suis sûre que ce genre de situations vous est déjà arrivé : vous êtes tranquillement en train de refaire le monde avec des amis et sans bien comprendre pourquoi la discussion dévie un peu et vous voilà embarqué dans une « aventure » que vous n’auriez jamais imaginé.

Hé bien c’est exactement ce qui s’est passé pour le Threatbutt au crochet… Je vous raconte ?

Au commencement…

La discussion innocente

C’était un midi comme beaucoup d’autres, sans doute un lundi parce que c’est souvent le lundi que je déjeune avec cette personne là, et donc nous étions au restaurant avec R., à parler de tout et de rien.

Et puis au bout d’un moment, le voilà qui me dit que quand même il adorerait avoir un sticker de Threatbutt qu’il pourrait mettre sur son PC portable du bureau.

Vous ne savez pas ce que c’est Threatbutt ? Rassurez-vous, je ne savais pas non plus que cela existait avant qu’il ne m’en parle. De ce que j’en ai compris, c’est un site parodique sur la cybersécurité (si vous voulez vous faire un avis par vous-même, voici le lien d’accès).

Donc on rigole là-dessus, de la manière la plus innocente qu’il soit : le sticker sur le PC c’est peut être pas très discret, mais peut être que quelqu’un en a déjà fait avec une imprimante 3D (réponse : oui, certains en ont même fait des coussins).

Et puis on repart chacun de notre côté après avoir fini et payé notre repas.

Et l’idée farfelue

Bien entendu, si vous imaginez que mon cerveau a arrêté de penser à un truc pareil c’est que vous ne me connaissez pas encore assez, donc fatalement j’ai continué à retourner ça dans ma tête.

Parce qu’il avait l’air d’avoir vraiment envie de ce truc.

J’aurais pu tout simplement acheter du papier à sticker et lui en imprimer un, et c’était réglé.

Mais c’était trop simple.

vue de profil du premier prototype de threatbutt au crochet

Donc j’ai réfléchi, et je me suis dit que quelqu’un devait bien en avoir déjà crocheté un. Réponse : non. Mince.

Bon certes, personne n’en a crocheté (encore), mais cela ressemble à un dickbutt, sans doute que quelqu’un a déjà crocheté un dickbutt ? Réponse : oui.

Toute fière de ma trouvaille, je lui envoie un message disant, en substance, que cela ne devait pas être si compliqué de lui faire au crochet.

Je vous passe les détails de l’enthousiasme de R., qui voulait m’acheter de la laine avant même que j’aie commencé à réfléchir à un potentiel patron, en tout cas c’est ainsi que j’ai commencé à me pencher vraiment sérieusement sur le sujet.

La phase prototypale

Le premier essai

Il va de soi que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de fabriquer (enfin si, je savais qu’ultimement ce serait un Threatbutt ou quelque chose d’approchant), et que la première chose que j’ai faite c’est attraper un cahier qui traînait, un crayon, et j’ai commencé à griffonner un patron à tester.

vue de face du premier prototype de threatbutt au crochet

J’avais une pelote de laine que j’avais achetée à San Francisco des années auparavant dont je ne savais que faire, alors je me suis dit que j’allais l’employer à ça.

Pour le premier prototype, je voulais faire dans la simplicité: faire les formes de base pour voir ce que cela donnerait, j’aurais bien le temps de me pencher sur les détails (cagoule, membres, clavier…) plus tard.

Il ne m’a pas fallu très longtemps pour construire la base, que j’ai ainsi pu montrer à R. pour avoir son avis et ainsi pouvoir faire les modifications nécessaires pour obtenir le résultat qui lui plairait.

Tout en rondeurs, le premier prototype me plaisait bien, mais R. trouvait le fessier trop rebondi par rapport à l’original…

vue de dos du premier prototype de threatbutt au crochet

Il était temps de passer au second prototype !

Les informations concernant ce prototype:

  • Laine : Debbie Bliss blue faced leicester aran, coloris 46009 Fushia
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Safety eyes 10mm
  • Lien vers le projet sur Ravelry

Le second prototype

Pour celui là, j’ai commencé à affiner mes choix « stylistiques » (je dis ça et ça sonne très pro, mais encore une fois, je n’avais globalement aucune idée de ce que je fabriquais).

vue de profil du second prototype de threatbutt au crochet

J’ai donc essayé :

  • de crocheter la cagoule directement plutôt que de la faire à part
  • de crocheter les yeux plutôt que d’utiliser des safety eyes
  • de crocheter la bouche à part pour ensuite la coudre sur la cagoule
  • de crocheter les bras, mains, jambes et pieds
  • de crocheter le clavier, le broder et trouver un moyen de le rendre rigide
  • de faire les fesses en un seul bloc plutôt qu’en séparant chacune des fesses

J’ai pas mal étudié des patrons d’amigurumi et expérimenté au fur et à mesure pour essayer d’arriver à un résultat ressemblant.

vue de face du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai aussi pris des tonnes de notes sur mon cahier, avec des croquis, des grilles, des comparatifs.

Le second prototype me plaisait moins que le premier, mais je dois avouer qu’il m’a permis d’affiner encore un peu le design du Threatbutt au crochet.

Quand je l’ai eu fini, j’ai ramené les deux prototypes à un de nos déjeuners avec R. pour qu’on se mette d’accord sur les différents attributs…

vue de dos du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai attaqué la phase finale !

Les informations concernant ce prototype :

  • Laine claire : Anny Blatt baby blatt, coloris 226 Genepi
  • Laine foncée : Holst Garn Coast Uld Bomuld, coloris Cobble
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Lien vers le projet sur Ravelry

La version finale

La réalisation

Après deux prototypes et je ne sais combien d’expérimentations et de pages de notes, il a forcément été beaucoup plus facile de crocheter la version finale du Threatbutt.

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, j’ai simplement bien pris mon temps pour ne pas faire de bêtises, notamment à l’assemblage, pour que tout soit bien positionné comme il fallait.

vue de profil du threatbutt au crochet

Et une fois que tout était comme je le voulais, je l’ai bien emballé (après tout c’était un cadeau).

La distribution

Je l’ai donné à R. lors d’un de nos rituels déjeuners ensemble : il n’était pas au courant que je l’avais fini, je voulais lui faire la surprise.

Ce jour là j’étais un peu patraque/malade, et une amie était avec nous. On a parlé de tout et de rien, mais en fait je ne tenais plus en place, alors je lui ai donné son Threatbutt sans trop prévenir.

vue de face du threatbutt au crochet

Je suis pas trop douée pour les surprises, parce que je suis tellement excitée à l’idée que la personne soit contente, et tellement en stress à l’éventualité qu’elle ne le soit pas, que j’en viens pratiquement à chaque fois à faire un gloubiboulga incompréhensible.

Enfin passée la seconde « mais qu’est-ce que c’est que ça encore? », R. a ouvert le paquet, et vu son regard tout pétillant et le grand sourire, je crois pouvoir dire qu’il est content de son Threatbutt au crochet !

Les informations concernant la version finale :

  • Laine foncée : Phildar Lambswool, coloris black
  • Laine claire : Phildar Lambswool, coloris Blanc
  • Crochet 3.5mm (E)
  • Safety eyes 12mm
  • Lien vers le projet Ravelry
vue de dos du threatbutt au crochet

Depuis qu’il rejoint son propriétaire, le Threatbutt au crochet a été baptisé Threaty McButtFace, et il a même un compte Twitter sur lequel vous pouvez le suivre !

Voilà toute l’épopée du Threatbutt au crochet, projet plutôt rigolo à réaliser, tellement différent de ce que j’ai pu faire auparavant ! Et mon tout premier projet pour lequel j’ai créé le modèle de A à Z !

Et vous, quel est votre dernier projet farfelu ?

Bonne journée !

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Faire le suivi de ses lectures et de sa Pile à Lire

20 juillet 202019 juillet 2020

J’aime les livres. Beaucoup. Depuis toute petite.

Je ne lis pas forcément tout le temps, ni énormément, mais j’aime beaucoup me plonger dans un bouquin, dans l’univers d’une histoire, apprendre quelque chose de nouveau, m’évader.

C’est un peu familial d’ailleurs j’ai l’impression. Mon papa lisait énormément et on avait je ne sais combien de bibliothèques dans la maison de famille. Ma grand mère paternelle allait toutes les semaines à la bibliothèque parce que sa maison ne pouvait plus accueillir plus de pensionnaires. Ma grand mère maternelle lit encore beaucoup (en ce moment elle lit Sur la route de Madison si vous voulez tout savoir) (elle aime beaucoup les histoires d’amour) et pourtant elle est presque aveugle.

Je ne déroge donc pas vraiment à la règle et j’ai moi aussi beaucoup de livres, même si j’essaye d’être la plus raisonnable possible (mon appartement n’est pas extensible !), et j’en achète régulièrement (deux la semaine dernière…).

Sauf que même si je fais en sorte de ne pas avoir de PAL (Pile à Lire) qui comporte une cinquantaine de livres, j’en ai quand même quelques uns qui attendent leur heure de gloire (?).

Et si vous aussi vous lisez beaucoup, vous vous êtes sans doute vous aussi posé la sempiternelle question « je l’ai déjà lu celui-là, non ? ».

A ce sujet, ma grand mère paternelle, qui donc allait toutes les semaines à la bibliothèque, s’est retrouvée à emprunter 5 fois un livre qu’elle avait déjà lu les années précédentes… Et à chaque fois elle s’en rendait compte dans les 10 dernières pages grâce au rebondissement final, ce qui nous faisait beaucoup rire (elle aussi d’ailleurs).

Avec les années qui passent la collection de livres lus et à lire s’agrandit et il fallait donc bien trouver un moyen de garder une trace de tout cela !

Les tentatives ratées

Je vais commencer par les méthodes qui n’ont pas fonctionné pour moi, parce que je crois que c’est important aussi de parler des tâtonnements avant de parler du système qui a répondu au besoin.

Le cahier de lecture

Franchement, j’étais persuadée que cette méthode serait celle qui fonctionnerait : j’aime beaucoup la papeterie, j’avais d’ailleurs à l’époque un stock assez impressionnant de carnets qui n’attendaient que d’être remplis, alors pourquoi ne pas en utiliser un pour justement y consigner mes lectures ?

cahier d'inspirations - exemple de page 1
Une page multi thématique : expositions, livres, boutiques, recettes…

J’ai donc attrapé le premier que j’ai trouvé (c’était un cahier) et j’ai commencé à y coller des images des livres que je voulais lire que je trouvais dans des magazines et aussi quelques notes à côté des livres que j’avais lus.

Plus qu’un carnet de lecture, c’était devenu un cahier d’inspiration. Je n’ai pas maintenu ce cahier (en fait il y en a eu deux, peut être trois, il faudrait que je vérifie) parce que j’ai petit à petit fortement réduit le nombre de magazines que je lisais… Et donc je n’avais plus rien à coller !

Les collections dans le bullet journal

Cette idée là, c’était un peu comme pour le cahier de lecture, j’étais persuadée que cela allait marcher : je commençais à tenir un bullet journal et toute inspirée que j’étais après avoir regardé des tonnes de vidéos et lu je ne sais combien d’articles sur le sujet, il me semblait indispensable d’avoir une liste de livres à lire et une autre des livres lus.

A vrai dire, la collection des livres lus est celle que j’ai le plus facilement maintenue et utilisée, la modifiant d’ailleurs pour pouvoir y noter la date à laquelle j’avais commencé et fini la lecture concernée.

La collection des livres à lire par contre…

C’était plus une liste d’envie de livres qu’une « vraie » liste des livres que j’avais chez moi sans jamais les avoir feuilletés. Alors les livres non lus n’avaient pas forcément plus d’attention qu’avant, et ceux qui étaient dans la liste d’envies étaient souvent oubliés eux aussi, parce que c’est un fait, je ne regarde pas mes pages de collections qui ne sont pas mises à jour quotidiennement (mais ça, il m’a fallu quelques années avant de m’en rendre compte !).

Le « système » que j’utilise aujourd’hui

Je mets « système » entre guillemets parce que ce n’est pas quelque chose qui a été réfléchi à vrai dire, c’est une expérimentation qui s’est bien passée si je peux l’exprimer ainsi !

Les listes de PAL et de livres lus

Ces feuillets je les ai eus dans un des bundles lors de l’achat des Powersheets. Je ne saurais dire avec lequel des achats je les ai eus (Powersheets de 6 mois ou Powersheets 2020 ?) (peut être les deux d’ailleurs ?!), toujours est-il que je me rappelle que lorsque je les ai vus, je me suis dit que cela pourrait peut être aider pour faire le suivi de mes lectures passées et à venir.

Alors il n’y a rien de révolutionnaire avec ces deux feuillets, on est d’accord. C’est d’ailleurs globalement le même contenu et format que ce que j’avais pu faire dans mon bullet journal par exemple (et je pense me les faire moi même plutôt que de les acheter).

liste de livres à lire et livres lus

Mais ce sont des feuillets libres !

Et cela n’a l’air de rien, mais en fait c’est beaucoup plus pratique pour moi que de les avoir dans mon bullet journal. Parce que je peux les mettre où bon me semble : autant j’ai essayé de les mettre sur le réfrigérateur pour voir et cela n’a pas été concluant (au bout d’un moment je ne les « voyais » plus), autant les mettre avec mes Powersheeets s’est avéré être beaucoup plus efficace !

Sur la liste des lectures à venir, mis à part avoir positionné quelques livres que je voulais relire à certains moments de l’année, il n’y a que des livres que j’ai en ma possession et que je n’ai pas encore lus. Quand je les ai lus, je mets une coche à côté, des fois que j’oublie entre temps…

Et sur l’autre liste, je renseigne le titre de l’ouvrage, je le note avec les étoiles et j’ajoute la date à laquelle j’ai fini ma lecture (vous remarquerez d’ailleurs que 2020 est une bonne année côté lecture) (il fallait bien qu’il y ait quelque chose de positif dans cette année quand même !).

Le blog

Eh oui, ce blog !

Je m’en sers principalement pour faire une revue des livres que je lis. Tous n’y sont pas, les livres de développement personnel par exemple n’y sont pas tous parce que je confesse avoir un peu peur du jugement en ce qui concerne certaines de mes lectures, en tout cas tout ce qui relève de la fiction ou de la biographie est ici.

D’ailleurs, les revues de livres font partie des articles que je relis de temps en temps, quand je cherche une lecture particulière : par exemple si je cherche un roman doux, quelque chose qui au contraire soit plus haletant, etc. Je m’y suis replongée aussi pour offrir un livre de la littérature japonaise à un ami, pour bien choisir le titre en question.

Parfois je me dis que je pourrais mieux les classer dans le blog, mais en général je parcours la catégorie Culture et cela va très bien comme cela, je finis le plus souvent par trouver ce que je cherche.

Alors bien sûr, le blog c’est un peu plus consommateur de temps que les autres formats, mais j’aime beaucoup me (re)plonger dans mes lectures pour voir ce qui m’a plu dans tel ouvrage ou pas. Dans le même genre, il y a aussi Babelio, que je n’utilise pas, mais qui est peut être moins consommateur en temps que le blog (ou un bon complément ? Il faudrait que j’y jette un œil…)

Voilà pour les « outils » que j’utilise pour faire le suivi des lectures terminées et à venir : ce n’est pas parfait, il y a quelques ratés (par exemple, je n’ai pas – encore ! – mis toutes les revues des livres que j’ai lus pendant mon hiatus sans blogging), mais c’est un système qui me correspond plutôt bien.

Et vous, quelles sont vos méthodes pour garder une trace de vos lectures ?

Bonne journée !

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Baume hydra-défense – Akileïne

13 juillet 20203 juillet 2022

Je parle assez peu de beauté des pieds sur mon blog pour une simple raison : je tâtonne encore en termes de soins, de fréquence, etc.

Il y a quelques années de cela (presque 10 ans !), j’étais allée voir pour la première fois une pédicure-podologue pour une histoire de pieds, et je vous avais raconté les conseils qu’elle m’avait donné.

J’ai appliqué celui de la crème pendant un petit moment (peut être un an ou deux, pas plus, autant être tout à fait honnête) et en presque 10 ans j’ai du aller 3 fois chez la pédicure-podologue depuis ma première visite.

Je ne parlerai même pas de l’exfoliation, qui a été encore plus sporadique que le reste, sauf peut être la pierre ponce que je fais de temps en temps quand je prends un bain.

Bref, mes pieds sont dans un sale état : secs, avec de la corne. A minima, j’ai fortement réduit le vernis sur mes ongles d’orteils, ce qui les aide à respirer, mais globalement j’ai assez peu pris soin de mes pieds.

baume hydra défense Akileïne devant du tube

Il y a quelques temps, lasse de voir mes pieds tout secs, je me suis dit que je pouvais a minima essayer de les crémer tous les soirs : je suis donc partie en quête d’une crème pour les pieds et je suis tombée sur le baume hydra-défense d’Akileïne.

Je n’avais fait aucune recherche préalable sur un produit pour les pieds secs, je me rappelais simplement du déodorant en spray et de la crème Nok de la même marque, et donc tout naturellement j’ai embarqué ce produit.

Je l’utilise depuis plusieurs mois maintenant, aussi je me disais que cela pourrait être utile de vous faire part de mon avis sur ce produit, si jamais vous vous interrogez à son sujet !

Mon avis sur le baume hydra-défense d’Akileïne

Les points forts

L’odeur

Je vais commencer par un aspect qui est peut être complètement futile pour beaucoup, à savoir l’odeur du produit.

Quand j’étais allée la première fois chez la podologue, je me rappelle avoir parlé crèmes pour les pieds avec elle et du conseil qu’elle m’avait donné.

Ne pas choisir de crème pour les pieds avec une odeur trop sucrée, car au bout d’un moment cela écœure et on n’a plus envie d’en mettre.

Je dois bien avouer que je trouvais que c’était un drôle de conseil en ce qui concerne le choix d’un soin pour les pieds, mais pour avoir effectivement eu, à un moment, un baume nourrissant pour les pieds qui sentait la vanille, je confirme que l’odeur du produit a son importance.

Donc le baume hydra-défense d’Akiléïne, il sent bon le frais, sans sentir trop fort, mais en laissant un petit parfum discret quand même.

Maintenant c’est presque une odeur qui dans mon esprit est associée avec l’heure du coucher puisque je me crème les pieds lorsque je me mets au lit.

Baume hydra défense Akileïne texture produit

La vitesse d’absorption du produit

C’était une des difficultés que j’avais rencontrées avec les précédents produits que j’ai pu utiliser pour prendre soin de mes pieds.

Ce n’est pas tellement un problème pour moi puisque, encore une fois, je me crème les pieds en allant au lit, mais c’est quand même assez pénible d’avoir une sensation de pieds qui collent aux draps.

Le baume hydra-défense d’Akileïne est sans aucun doute un des produits que j’ai essayé que la peau « boit » très vite.

A noter aussi, le produit ne laisse pas de film gras, c’est même plutôt l’inverse avec une sensation légèrement poudrée et douce, très agréable.

Donc pour les pressés de la crème pour les pieds, ce produit est parfait !

Les points faibles

La composition

J’essaye de plus en plus de faire attention à la composition des produits que j’utilise au quotidien, qu’il s’agisse de produits cosmétiques, d’alimentation ou de produits ménagers.

C’est un sujet à part entière, que je suis loin de maîtriser, mais que j’essaye de garder à l’esprit lorsque j’achète quelque chose.

De toute évidence cela m’était complètement sorti de la tête à ce moment là puisque je n’y ai pensé qu’au moment d’écrire cet article.

Le baume hydra-défense d’Akiléïne n’a pas une composition catastrophique (il n’y a pas de parabènes et de colorants par exemple, ce qui est déjà franchement bien), mais ce n’est pas le produit le plus naturel qui existe. Sur l’application Yuka, il obtient la note de 17/100, mauvais.

Donc si c’est quelque chose qui a de l’importance pour vous, autant que vous le sachiez !

baume hydra défense Akileïne dos du tube

Les effets peu visibles

Vu mes bonnes expériences avec les précédents produits que j’ai pu tester de la marque, je m’attendais à retrouver des pieds tout doux assez rapidement.

Cela n’a pas été le cas. Ni rapidement, ni au bout de plusieurs mois d’utilisation quotidienne.

Le produit annonce ceci :

En 7 jours seulement les rugosités diminuent.

Je ne serais pas aussi catégorique. En 7 jours, les pieds sont effectivement globalement plus doux, et les zones rugueuses sont un peu plus souples, moins sèches.

Toutefois, cela ne vous dispensera pas d’exfoliation et surtout cela n’aura pas d’effet miraculeux sur les zones déjà très abîmées, ce qui est plutôt normal à vrai dire.

Pourtant je m’attendais à un effet plus marqué : le coup de pied est vraiment bien hydraté, par contre pour la plante de pieds, je pense sincèrement que ce baume n’est pas assez chargé en actifs pour moi.

En synthèse

Pour résumer, je pense que c’est un produit qui a son intérêt pour les pieds peu secs et qui peut leur apporter un supplément d’hydratation pour les mois plus rudes pour les petons, tels que l’été ou le cœur de l’hiver.

En revanche, si vous avez les pieds vraiment secs « de base », ce produit ne sera pas suffisant, en tout cas pas avec une application quotidienne. Je n’ai pas essayé de l’appliquer 2 fois par jour, aussi je ne sais dire si une application bi-quotidienne serait la solution.

Pour ma part, je (re)pars donc en quête d’une bonne crème pour les pieds, quelque chose de vraiment hydratant / nourrissant.

A ce sujet, si vous avez des produits à recommander ou des avis complémentaires sur le baume hydra-défense d’Akileïne, n’hésitez pas à les laisser en commentaire.

Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à soutenir le blog en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Voyager seule : 5 leçons

6 juillet 20205 juillet 2020

J’ai commencé à voyager seule à l’étranger en 2013. Depuis, je pars régulièrement en voyage en solo, parce que j’aime la liberté que cela apporte.

Pourtant ça n’a pas été la démarche la plus évidente que j’ai pu faire. Comme tout un chacun face à l’inconnu, j’ai eu mes doutes, mes peurs qui sont remontées à la surface et il a bien fallu y faire face.

Alors dans cet article, je voudrais faire un petit récapitulatif de ce que j’ai appris pendant ces années à voyager seule, plus ou moins loin, avec des formules où tout était pris en charge par un voyagiste ou au contraire par mes soins.

Parce qu’en un sens, quand on aborde une nouveauté comme celle-ci, je crois qu’on a tou(te)s envie de savoir comment les autres abordent « l’aventure » pour peut être y puiser la force de se lancer aussi…

On est capable de le faire

Je sais, au départ ça paraît insurmontable.

Et pourtant, je vous l’assure : tout le monde est capable de partir en voyage seul. Quelle que soit la formule qu’on choisit, quelle que soit son caractère.

La première fois que je suis partie en voyage seule, je suis partie à Londres, c’était en 2013 et c’était le cadeau d’anniversaire que je m’offrais.

Avant cela, tous les autres voyages que j’ai pu faire, je les ai fait soit en famille, soit avec mon petit ami, soit avec des amis. Je n’étais donc jamais partie seule et j’étais complètement terrifiée à cette idée.

J’étais tiraillée entre l’envie de partir en voyage et la peur d’y aller seule.

Alors pour mon premier voyage en solo, j’ai choisi une destination que je jugeais « facile ». Londres donc.

serre et jardin des Kew Gardens à Londres

Facile parce que je parle relativement bien anglais, facile parce que j’étais déjà allée à Londres en voyage scolaire, facile parce que je n’aurais pas à conduire (une des choses que j’aime le moins au monde déjà en France, alors à l’étranger…).

Et je me suis aussi facilité la tâche en préparant le voyage.

J’ai choisi un logement certes un petit peu plus cher (mais vu le prix de l’hébergement à Londres, j’ai envie de dire que cela ne changeait pas grand chose au final !) mais dans lequel je n’aurais pas à sortir à tous les repas et qui était cosy.

J’ai aussi fait un itinéraire rempli de choses qui m’intéressaient, suffisamment varié pour que je ne m’ennuie pas. J’ai donc chargé la mule sur les musées que j’affectionne beaucoup et j’ai aussi jeté mon dévolu sur un parc certes un poil excentré mais qui me semblait être une bonne parenthèse pour me détendre (et ça a été le cas).

En résumé, pour votre premier voyage abordez le challenge de manière sécurisante avec une destination et des modalités qui vous semblent accessibles : cela rendra l’expérience bien plus abordable et moins stressante !

On rencontre des gens très sympathiques

Ce point-ci ne m’avait pas vraiment effleurée, pourtant c’est une question qui est souvent revenue à mes oreilles depuis que je voyage solo : « mais tu ne te sens pas seule au bout d’un moment ? ».

Je suis quelqu’un qui, de nature, est plutôt introverti et assez solitaire : les grosses soirées remplies de monde et de bruit ne sont pas du tout ma tasse de thé. En revanche, j’aime passer des moments de qualité avec un ou quelques proches, mais toujours en petit comité. Et j’aime beaucoup passer du temps avec moi-même.

Autant dire que la solitude ne m’a pas inquiétée.

D’autant plus que, et je suis sure que vous l’avez déjà entendu, je trouve qu’on a tendance à faire beaucoup plus de rencontres lorsqu’on voyage seul(e) qu’en groupe (et ce , quelle que soit la taille du groupe).

Peut être parce qu’on est moins impressionnant, peut être parce qu’on est plus abordable, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’à chacun de mes voyages j’ai rencontré des gens intéressants avec qui j’ai pu échanger.

A Londres, j’ai pris le thé avec trois petites mamies très rigolotes qui voulaient que j’aille jouer au bridge avec elles.

A Malte, j’ai sympathisé avec la personne de l’accueil de l’hypogée de Ħal Saflieni.  J’y ai aussi rencontré un étudiant polonais avec qui j’ai parcouru le front de mer un soir et on a papoté en regardant un chien jouer sur la plage.

San Francisco Lombard Street

A San Francisco, j’ai visité Mission Dolores avec une bonne sœur, un groupe de jeunes m’a proposé de partager leur pique nique avec eux du côté de la Marina, deux amies qui déjeunaient à la table d’à côté de la mienne ont décidé de m’intégrer à leurs discussions.

A Madère, dans l’hôtel où j’étais, j’ai fait la connaissance de Cécile, qui habitait comme moi à Toulouse à l’époque et suite à notre rencontre à la réunion d’information pour les excursions, nous avons pris tous nos petits déjeuners et dîners à l’hôtel ensemble et fait des visites ensemble. Nous sommes encore en contact aujourd’hui.

En Thaïlande, j’ai globalement sympathisé avec beaucoup de monde, qu’ils soient voyageurs, expatriés ou locaux, au gré des activités.

Tout cela pour dire que vous allez sans doute rencontrer du monde pendant votre voyage et avoir l’occasion de papoter avec des gens, avec qui vous tisserez peut être des liens bien plus forts que vous ne l’imaginiez au départ !

On s’écoute…

Le voyage solo, c’est une opportunité, que dis-je c’est la meilleure opportunité de s’écouter, de mieux se découvrir en termes d’envies, de rythme, etc.

Pour mon premier voyage seule, j’avais préparé un programme très chargé presque militaire, avec beaucoup d’activités et de marche par jour.

Et c’est comme ça que je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop, que j’avais besoin de plus de repos, de moments de calme aussi.

Alors pour la fin de ce voyage là, et les voyages d’après, j’ai été plus souple dans mon planning, pour m’adapter à mon niveau d’énergie d’introvertie vite stimulée.

Maison de Jim Thompson Bangkok

Certains parlent aussi du « blues de la moitié des vacances » et si c’est quelque chose que vous expérimentez, veillez à bien vous réserver des activités « doudou » (massage, brunch, cours de yoga, bronzette à la plage, ce qui vous ressource en fait !) pour aborder cette étape.

Je pense que c’est pendant les voyages solo que j’ai pu faire que j’ai pu le mieux cerner mes besoins en fonction de mon niveau d’énergie, de mon humeur, etc. Et je vous invite à être à l’écoute de vos besoins, en toute bienveillance, sans jugement.

Après tout, vous êtes en vacances et l’idée des vacances c’est de vous faire du bien !

… mais pas trop quand même

Vous l’aurez compris, à mon sens, voyager seule est une belle occasion de pouvoir s’écouter.

Mais comme pour tout de chose, le mieux est l’ennemi du bien : donc écoutez-vous, c’est important, mais pas trop quand même.

Je m’explique.

Tout à l’heure je parlais du blues de milieu de vacances : sachez-le, pour le premier voyage solo, il n’est pas rare (mais pas obligatoire non plus) d’avoir un ou plusieurs petits coups de mou.

Ces petits moments un peu moins rigolos sur le moment peuvent prendre diverses formes, depuis quelqu’un qui vous manque jusqu’au gros sentiment de solitude et la tristesse qui va avec.

Et c’est à ce moment là précisément qu’il va falloir s’écouter pour s’apporter le réconfort dont on a besoin, tout en se bousculant un petit peu pour ne pas rester dans cet état d’esprit.

Je me rappelle à Malte, avoir eu une journée un peu plus difficile : l’hôtel où je séjournais était en travaux de 6h à 23h, je n’avais donc pas très bien dormi et j’étais toute grognon. J’avais envie de partager mes états d’âme avec quelqu’un, mais comme je voyageais seule, ce n’était pas chose évidente.

Ce jour là j’avais pensé à faire des visites, mais je n’étais pas dans les dispositions pour le faire alors j’ai choisi de faire un compromis pour la matinée : je suis allée dans une librairie chercher des cartes postales et je suis allée sur la plage me poser pour les écrire. Ainsi, j’avais trouvé le moyen de reconnecter avec mes proches, tout en me poussant à sortir et à prendre l’air frais.

Et l’après midi j’ai repris mes idées d’activités, légèrement modifiées, mais le cœur plus léger !

Être fier de soi et se rappeler

Enfin, une des choses que les voyages solo mon apprises c’est d’être fier de soi et surtout de faire ce qu’il faut pour s’en rappeler.

Chaque voyage sera différent, et peut être que ce qui vous inquiétait pour un voyage sera facile pour le suivant qui aura sa propre difficulté, etc.

Exemple, à Madère j’avais très peur de me tromper dans les transports, de ne pas prendre le bon bus pour aller là où je voulais (les transports et moi c’est toute une histoire) alors qu’à San Francisco je n’ai eu aucune difficulté pour cela, en revanche j’ai eu un coup de stress quand ma carte bleue a décidé de ne plus me permettre de retirer d’argent au bout de 2 jours sur place.

De même, chaque voyage vous permettra sans doute de découvrir des facettes de votre personnalité (ou de vous les rappeler). A Gozo, je me suis rappelée à quel point être au bord de l’eau est magique pour moi, ce qui a été confirmé à San Francisco quelques semaines plus tard lors de ma visite du quartier d’Ocean Beach. A Malte en revanche, c’est l’architecture très paisible et d’aspect robuste qui m’a à la fois émerveillée et apaisée.

Et ces petites victoires, ces petits bonheurs, je vous invite sincèrement à les consigner, parce qu’on a souvent tendance à les laisser prendre la poussière dans un coin, à oublier le cheminement.

De mon côté, j’aime bien m’envoyer une carte postale, qui bien souvent m’arrive largement après mon retour. J’y liste les moments forts, les belles visites, les rencontres, les marches franchies.

Et lorsque j’ai fini mon album photo sur le voyage en question, à la fin de celui-ci, je mets la carte postale.

Voilà ce que je peux vous dire sur le fait de voyager seule : c’est une expérience très enrichissante, dont vous sortirez forcément grandi(e) et je vous invite sincèrement à vous lancer, en toute bienveillance avec vous même.

Si vous êtes comme moi, le voyage solo sera très vite un rendez-vous avec vous-même que vous attendrez avec impatience !

Si vous êtes vous-même adepte du voyage solo et que vous avez des conseils à donner, ou bien si vous êtes attirés par le fait de voyager seul(e) mais que vous n’hésitez pas (encore !) à franchir le pas, n’hésitez pas à le partager en commentaire.

Bonne journée !

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Huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan bio – Energie Fruit

22 juin 202029 juin 2020

A la base, pour être tout à fait transparente, je ne pensais pas un jour faire une infidélité à mon lait pour le corps chouchou de Garancia (pour en savoir plus sur ce produit, lisez l’article correspondant !) et puis il a fallu que je fasse un séjour à l’hôpital en début d’année et c’est à ce moment là que je me suis rendue compte que je n’avais pas vraiment de produits faciles à transporter pour un court séjour.

C’est ainsi que je suis allée à Monoprix pour trouver quelque chose de pratique et qui me convienne.

Je suis tombée sur un présentoir Energie Fruit, marque que je ne connaissais pas (je confesse essayer beaucoup moins de produits et de marques depuis quelques années, peut être parce que j’ai trouvé un semblant d’équilibre ?) et je me suis dit que ce serait l’occasion de tester et de me faire une idée.

J’ai donc embarqué trois produits : un shampoing au thé à la menthe et à l’aloé vera (qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, je le trouvais plutôt difficile à rincer), un gel douche à la fleur d’oranger (bonne expérience, le parfum est réussi, pourtant je ne pense pas le racheter) et une huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan.

Huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan : 4 points forts

L’effet sur la peau

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais ce qui m’intéresse d’abord pour un produit cosmétique, ce sont ses effets : l’expérience aura beau être la plus plaisante possible, si les effets ne sont pas au rendez-vous, à quoi bon persister ?

Pour situer un peu le contexte d’expérimentation du produit, j’ai la peau sèche voire très sèche sur le corps, effet grandement accentué par l’eau calcaire de la région parisienne. Ajoutez à cela des exercices physiques quotidiens en appui sur mes coudes et mes genoux, vous ne serez pas surpris si je vous dis que certaines parties de mon corps sont plus malmenées que d’autres.

huile sèche pour le corps monoï et huile d'argan bio energie fruit

D’habitude je trouve que les huiles sont un peu trop légères pour nourrir ma peau et lui donner du confort, c’est pourquoi j’ai plus tendance à me tourner vers les laits.

Pourtant l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit tient ses promesses à la perfection : la peau est confortable, elle est douce et même si les zones un peu plus malmenées demandent un petit peu plus d’attention, c’est un résultat plus qu’honorable !

La rapidité d’absorption

Je pense que tout le monde est à peu près d’accord sur ce point : un produit pour le corps qui tient ses promesses en nourrissant la peau c’est bien, mais s’il le fait sans qu’on soit obligé(e) d’attendre 15 minutes que le produit pénètre avant de s’habiller c’est encore mieux !

J’ai une routine assez conséquente le matin, et je confesse ne pas vouloir passer des heures dans la salle de bains, sachant que cette étape est en plein milieu de la dite routine.

La rapidité d’absorption est quelque chose que j’apprécie beaucoup en ce qui concerne mon produit hydratant pour le corps chouchou et c’est quelque chose dont j’aurais du mal à me passer aujourd’hui.

huile sèche pour le corps monoï et huile d'argan bio energie fruit
Le produit vient juste d’être étalé sur le dos de la main

J’appréhendais un peu ce point avec l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit, mais justement c’est une huile sèche, ce qui fait qu’elle pénètre relativement rapidement dans la peau sans laisser de film gras ou collant. Il est donc tout à fait possible de s’habiller juste après l’application du produit.

Les leggings et vêtements un peu collants/serrés seront peut être un petit peu moins faciles à ajuster, mais rien d’insurmontable, vous n’aurez pas à retourner tout de suite sous la douche parce que vous vous serez battu(e) avec votre slim favori !

L’odeur

L’appréciation des parfums et senteurs est quelque chose de très personnel, j’en conviens, mais comme c’est quelque chose que j’aime beaucoup avec l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit, je ne pouvais pas le passer sous silence.

Comme le nom du produit le suggère, l’huile sent le monoï, qui est une odeur que j’apprécie énormément, surtout en période estivale.

huile sèche pour le corps monoï et huile d'argan bio energie fruit

A noter aussi, l’huile peut très bien être utilisée comme huile de massage. Le monoï étant, de mon point de vue, une odeur plutôt sensuelle, voilà un produit multifonction qui vous permettra de passer du temps de qualité avec la personne de votre choix (cette personne pouvant tout à fait être vous même, une parenthèse rien que pour soi est toujours une bonne idée) (et si vous ne savez pas quoi vous masser, commencez par les mains ou le cou avec cette huile,  succès garanti).

Et j’ai presque envie de vous dire de ne pas réserver l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit pour l’été à cause de son odeur : au contraire, voyagez d’un point de vue olfactif à tout moment de l’année, et téléportez-vous pendant un instant dans une île paradisiaque !

Le packaging

Pendant des années, je n’ai juré que par les baumes pour le corps, qui se présentaient en pot, parce que je trouvais cela plus joli sur le rebord de mon meuble de salle de bains.

Le fait est que si cela peut être plus joli, c’est surtout non hygiénique (tremper les doigts dans le pot et y mettre plein de bactéries, non merci !) et pas du tout pratique.

huile sèche pour le corps monoï et huile d'argan bio energie fruit

Alors depuis j’ai jeté mon dévolu sur des packagings de type flacon pompe ou spray dans la mesure où je trouve qu’il est plus facile ainsi de doser le volume de produit que l’on utilise et aussi plus pratique à transporter. Certain(e)s objecteront que ces packagings sont moins pratiques pour effectivement bien utiliser l’ensemble du produit dans le flacon, et je suis d’accord avec vous, pour autant, je préfère jouer un petit peu au MacGyver à découper le flacon si besoin pour en racler les bords, plutôt que de devoir laver tous mes vêtements qui auront été aspergés de lait pour le corps.

Bref, l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit est conditionnée dans une bouteille avec un spray, ce que je trouve très pratique pour le transport et pour l’utilisation.

 

Il y aurait plein d’autres choses très sympathiques à dire sur le produit et sur la marque, notamment que l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit est cruelty free, vegan et fabriquée en France, qui sont aussi des points qui me touchent particulièrement, essayant de consommer plus raisonnable (ce qui est un vaste sujet pas forcément évident, mais là n’est pas la question pour aujourd’hui).

Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous conseiller l’huile sèche pour le corps monoï et huile d’argan Energie Fruit si vous cherchez une huile sèche pour le corps qui nourrisse votre peau : si vous aimez l’odeur du monoï, vous ne serez pas déçu(e) !

Et vous, quel est votre dernière bonne découverte en termes de beauté ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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