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Author: Mnêmosunê

Faire un kraken au crochet

18 mai 202029 juin 2020

Il doit y avoir une sorte de thème dans les amigurumis que je réalise au crochet.

Il y a eu tout d’abord une série extensive de poulpes et autres pieuvres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), une accalmie avec un lapin et puis un retour aux créatures tentaculaires marines, avec des Cthulhus (vous pouvez d’ailleurs retrouver les épisodes 1, 2 et 3 de l’épopée de création du premier, et puis le deuxième et enfin le troisième !)…

Je dois donc avoir une prédisposition pour crocheter des créatures à tentacules puisque, après avoir crocheté un threatbutt pour un collègue, un autre (il doit aussi y avoir un thème sur les destinataires des amigurumis, je pense que les 3/4 vont à mes collègues…) m’a demandé un kraken.

amigurumi kraken

Premières recherches et difficultés

Sauf que c’est bien gentil tout ça, certes je commence à avoir un peu de pratique en termes de crochet, mais un kraken ça ressemble à quoi, comment je le monte ?

J’ai fait ce que tout le monde fait dans ce cas là je pense, j’ai cherché dans les méandres du web pour trouver quelque chose qui s’approche le plus possible de ce que le futur propriétaire voulait…

J’ai finalement trouvé quelque chose de ressemblant, via le patron Young Kraken de Genuine Mudpie (le lien Ravelry si ça vous intéresse) : simple, bien expliqué, je me voyais bien le réaliser

Sauf que lorsque j’ai commencé à le crocheter, je me suis très vite rendue compte que ça n’irait pas : trop petit, les tentacules ne bouclaient pas vraiment…

Et il avait l’air trop gentil ce kraken !

Il était donc temps d’envisager des modifications pour obtenir quelque chose qui soit plus proche de ce que je voulais avoir comme résultat…

amigurumi kraken coté
On vous surveille du coin de l’œil…

Les modifications

Déjà, je voulais un Kraken plus grand, j’ai donc gardé la logique du patron Young Kraken (notamment pour les augmentations et diminutions) que j’ai légèrement modifié pour avoir un corps plus imposant.

Ensuite, il fallait lui donner un air plus menaçant à ce Kraken ! Après tout il n’est pas sensé être très gentil… Pour cela, j’ai troqué les yeux proposés par Genuine Mudpie pour y mettre des safety eyes, et j’y ai ajouté les paupières/sourcils du patron Mr. Cthulhu amigurumi de Lady Liliput (lien Ravelry).

Et enfin, pour les tentacules je me suis aussi basée sur le patron du Cthulhu, je les trouve plus bouclées ainsi, plus jolies !

amigurumi kraken face

Le matériel utilisé

Pour faire ce kraken (qui s’appelle Gozer si vous voulez tout savoir), j’ai utilisé :

  • laine : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure
  • crochet : 3,5 mm (E)
  • safety eyes : 12mm il me semble

Au final, une fois toutes les modifications apportées et testées pour voir si le rendu correspondait au résultat attendu, j’ai du mettre environ 6h pour le réaliser. A noter, je crochète très lentement parce que j’essaye d’être le plus attentive possible pour ne pas faire d’erreurs.

Un des gros avantages de ce kraken au crochet, c’est que mis à part pour fixer les paupières/sourcils, il n’y a pas de couture à faire, ce qui réduit considérablement le temps de réalisation.

Son propriétaire est ravi, il l’a mis dans son bureau et m’envoie régulièrement des photos de son Kraken qui protège son environnement !

Maintenant je vais voir si je peux lui faire une ribambelle de bébés krakens, prêts à peupler le monde et faire régner l’ordre…

amigurumi kraken dos

Voilà pour ce kraken au crochet, un chouette projet sur lequel je me suis beaucoup amusée. D’ailleurs je me demandais, est-ce qu’un patron avec les modifications vous intéresserait ? N’hésitez pas à me le dire en commentaires, vu que j’ai tout noté ce ne serait pas bien long à faire !

En attendant je vous souhaite un bon crochet et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Que faire à Krabi, Thaïlande ?

11 mai 202029 juin 2020

Krabi c’était la dernière étape de mon voyage en Thaïlande (si vous avez raté les deux premières étapes, vous pouvez y accéder ici : Bangkok, Chiang Mai), étape que j’avais placée sur le thème de la détente : je voulais me reposer dans un joli cadre après ces quelques jours à crapahuter en Thaïlande !

Aussi je confesse ne pas avoir fait énormément de choses, néanmoins je vais vous en parler un petit peu. Par ce que les vacances, ce n’est pas forcément courir partout pour cocher les cases d’une to-do list ! Et comme Krabi est un point assez intéressant pour rayonner vers les îles du sud, je vais vous parler aussi de quelques options que j’ai considérées, mais que je n’ai finalement pas expérimentées.

Ce que j’ai fait à Krabi

Je vais commencer par dire que je n’étais pas directement dans la ville de Krabi, mais un peu plus loin, environ à 45 minutes en 4×4. Je logeais au Passe-Temps, qui est un endroit fabuleux pour la détente, peut être un peu moins pratique si vous aimez avoir de l’autonomie pour faire des activités. A noter toutefois que la maison d’hôtes propose des excursions qui peuvent être intéressantes financièrement si vous êtes plusieurs !

Me faire masser

Encore. Oui.

Pendant mon séjour en Thaïlande, je me suis fait masser tous les 3 jours environ. Le massage est un luxe très abordable en Thaïlande et il serait vraiment dommage de passer à côté de l’expérience.

coucher de soleil Krabi Thaïlande massage
Je sais bien que la photo n’a rien à voir avec les massages, mais le coucher de soleil était joli.

Comme je l’ai déjà dit, le massage Thaïlandais est différent selon l’endroit où vous vous trouvez : au nord il est ferme et musclé, au sud il est beaucoup plus doux. Pour avoir été massée à Bangkok, à Chiang Mai et à Krabi, je peux vous assurer que la différence est saisissante. Néanmoins je ne saurais vous dire lequel j’ai préféré, chaque expérience a été vraiment agréable !

Alors autant vous faire une opinion par vous même, non ?

Prendre un cours de cuisine

Comme pour le massage, il serait vraiment dommage de ne pas visiter le pays sans en apprécier la richesse culinaire, et quoi de mieux pour l’apprécier que de passer un moment convivial à apprendre à cuisiner les recettes typiques ?

Là encore, chaque région de la Thaïlande a ses spécialités et il pourrait être intéressant de s’initier aux différentes recettes de chaque. Pour autant, vu que mes escales à Bangkok et à Chiang Mai étaient déjà assez chargées, j’ai choisi de prendre mon cours de cuisine à Krabi.

Cours de cuisine Krabi Thaïlande
Mise en place des ingrédients achetés au marché

J’ai particulièrement aimé aller au marché avec un local qui m’expliquait les différents produits, dont ceux qu’on allait utiliser pour le cours. J’ai préparé quatre recettes ce jour là (j’ai aussi eu un fichier par mail avec les recettes préparées), et j’en suis très contente ! Je vous le conseille !

Me reposer

C’était l’objectif de cette étape du voyage, de me reposer avant de revenir en région parisienne et de reprendre le travail.

L’endroit où je logeais à Krabi était vraiment parfait pour cela, et j’ai particulièrement aimé la plage très tranquille : parfaite pour s’y promener, chercher des coquillages et lire à l’ombre des palmiers.

chat Krabi Thaïlande repos
Un des chats de la maison d’hôtes, toujours à mes pieds au petit déjeuner sans réclamer quoi que ce soit.

Et je vous recommande chaleureusement de profiter de votre séjour en Thaïlande pour apprécier les couchers de soleil. Le plus joli du séjour était sans conteste à Krabi, mais je crois quand même que c’est un plaisir simple dont il serait dommage de se priver !

Trois idées d’exploration aux alentours de Krabi

Railay

J’ai longuement réfléchi à cette escapade lorsque j’étais à Krabi pour deux raisons :

  1. Railay se trouve à 20 minutes de bateau de Krabi
  2. Les superbes paysages karstiques à admirer

Pour les plus sportifs, Railay permet aussi de pratiquer l’escalade et la plongée, mais ayant le vertige et aucune expérience en plongée, ce n’est pas vraiment ce qui m’aurait attiré là bas !

guide de voyage Railay Thaïlande
Crédit image : https://www.frecklesonthebeach.com/

En tout cas, si vous êtes en pleine préparation d’un voyage en Thaïlande, que vous cherchez des ressources sur Railay et que vous comprenez l’anglais, je vous conseille vivement cet article de Freckles on the beach que j’ai trouvé bien fait à ce sujet !

Koh Phi Phi

Qu’il s’agisse de Koh Phi Phi Don, plus animée, ou de Koh Phi Phi Leh, plus sauvage, je crois que le détour vaut son pesant d’or. D’ailleurs lors de ma préparation de voyage, plutôt que Krabi, j’avais de prime abord jeté mon dévolu sur Koh Phi Phi Don.

Et finalement j’ai opté pour Krabi parce que je trouvais que c’était plus pratique pour se promener à droite à gauche par bateau.

En tout cas, là aussi de jolis paysages karstiques, du snorkelling (j’ai très envie d’essayer mais je n’ai pas encore franchi le pas) et, comme pour Railay, de la plongée et de l’escalade.

Que faire Koh Phi Phi Thaïlande
Crédit image : http://mapetiteescale.com/

Là encore, si c’est un endroit qui vous intéresse, je vous partage cet article de Ma petite escale sur le sujet, que j’ai trouvé particulièrement inspirant !

Koh Lanta

Bien entendu, comment parler des « petites » îles de Thaïlande accessible depuis Krabi sans mentionner Koh Lanta ? Alors certes, c’est 2h30 en bateau depuis Krabi pour s’y rendre, donc il vaut mieux prévoir a minima une nuit là bas, mais c’est toutefois plutôt pratique je trouve.

Entre le parc maritime qui a l’air fabuleux, la mangrove à explorer, et les différents spots de plongée et de snorkelling plus ou moins fréquentés, je crois qu’il y en a pour tous les goûts.

Que faire Koh Lanta Thaïlande
Crédit image : https://www.voyagetips.com/

Et comme pour les deux précédentes escapades auxquelles j’ai pensé, je vous mets un lien vers cet article de Voyage tips, très complet quant aux activités à faire à Koh Lanta et aux alentours, et des propositions de circuits à réaliser selon le nombre de jours que vous y passez !

 

Voilà ce que je pouvais vous dire sur mon étape à Krabi et les différentes options que j’ai considérées. Je n’y ai passé que 3 jours et j’ai donc du faire des choix quant à ce que je voulais/pouvais faire, en tout cas je pense que j’y retournerai, cette fois plus en centre de Krabi, pour pouvoir plus profiter des options d’excursions aux alentours.

N’hésitez pas à laisser vos bons plans à propos de Krabi et ses alentours en commentaire si le coeur vous en dit (ça me fera de nouvelles idées pour un futur voyage !) et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Cultivate – Lara Casey

4 mai 202029 juin 2020

Ah Cultivate de Lara Casey ! Voilà quelques jours que j’essaye de déterminer comment aborder ce livre que j’ai acheté en même temps que Make it Happen de la même auteure (si vous ne l’avez pas encore lu, ma revue est ici !) sans que cela ne soit redondant.

Parce que si j’ai acheté les deux livres en même temps, je les ai lu à distance l’un de l’autre. Et aussi parce que s’ils couvrent tous deux la question de mener une vie qui a du sens pour soi, je les trouve plutôt complémentaires que compétiteurs.

Cultivate Lara Casey couverture

Aussi je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit pour le précédent opus : la cible du livre est globalement la même, les points forts et les points faibles aussi.

A la place, je vous propose de vous exposer les différences entre les deux !  Vous êtes prêt(e)s ? C’est parti !

Make it Happen et Cultivate sont-ils interchangeables ?

Pour faire court, et comme je l’ai déjà dit précédemment, non.

Cultivate propose un angle sensiblement différent de présentation du cheminement de l’auteure et de la « méthode » qu’elle propose pour atteindre cet objectif de vie qui a du sens pour soi.

La métaphore filée du jardin

Amis du gratouillage de la terre, ce livre, de part ses nombreuses références au jardin devrait vous plaire ! Et si, comme moi, vous n’êtes pas spécialistes de l’entretien des plantes, ne partez-pas en courant (enfin pas tout de suite, lisez l’article en entier avant de vous faire une opinion !) !

J’ai particulièrement appréciée cette métaphore filée, parce qu’elle apporte un éclairage différent quant aux différentes saisons de notre vie et comment les aborder. Qu’il s’agisse d’une période d’hiver, propice au recentrage et à la nourriture intérieure, ou d’une période d’été où l’on récolte les fruits des efforts accomplis, je trouve que le livre, en faisant le parallèle avec le cycle végétal, illustre bien l’amélioration continue qui est le socle de la vie.

Cultivate Lara Casey Chapitre 1

J’ai lu ce livre alors que j’étais moi-même en période d’hiver (alors que la « vraie » saison c’était l’été et qu’on était en pleine canicule…), et je pestais contre le peu de progrès que je faisais, je trouvais ce plateau interminable. Et je pense que lire ce livre à ce moment là était une bonne idée (un « hasard » qui tombait à point nommé pourrait-on dire…) (mais si vous me lisez depuis un peu de temps vous savez que je ne crois pas vraiment au « hasard ») parce que plutôt que de continuer à dépenser de l’énergie inutilement à râler, j’ai pu préparer la phase de printemps que je voyais arriver.

Et tout s’est bien mieux mis en place que je ne l’imaginais !

Les exercices

Oui je sais, Make it happen contient aussi des exercices. C’est d’ailleurs un des points forts du livre (je n’en démords pas !)

Pourtant je les trouve différents dans les deux ouvrages, l’optique ne me semble pas la même. Si Make it happen est plus « calqué » avec ce que l’on pourrait trouver dans les Powersheets, Cultivate permet d’aller encore plus loin, de questionner le ressenti, de revenir aux bases de son cycle personnel, petit à petit.

Cultivate Lara Casey exercices

J’ai l’impression, mais j’avoue ne pas avoir vérifié, que Cultivate contient plus d’exercices et que ceux-ci sont plus orientés vers la découverte de soi, que vers la découverte de ses intentions comme pourrait l’être Make it happen.

Les résumés de chapitre

Je n’en avais pas vraiment parlé dans mon article sur Make it happen, mais les deux ouvrages proposent, chacun à leur manière, un résumé de fin de chapitre.

Pour Make it happen, c’est un appel à l’action : le chapitre a permis de mettre en lumière certains aspects à travailler et propose des petites activités en ce sens.

Pour Cultivate, autre optique : Lara Casey propose des résumés des points clés du chapitre, ceux sur lesquels on peut poursuivre une réflexion si on le souhaite. Pas de lignes directrices ici, seulement quelques points à garder en mémoire.

Cultivate Lara Casey résumé de chapitre

Et j’ai trouvé que c’était particulièrement intéressant, par exemple si vous avez (ou vous voulez mettre en place !) une pratique d’écriture. Chacun des points peut faire l’objet d’exploration personnelle consignée par écrit. Et si l’écriture n’est pas votre truc, peut être que les aborder lors d’une séance de méditation vous permettrait d’avoir les mêmes bénéfices !

A noter aussi, dans Cultivate, chaque chapitre est suivi d’un pan de la vie de Lara Casey qui propose un éclairage dans la « vraie vie » des éléments qu’elle a présenté dans le chapitre. Outre le fait que cela permet de rendre le livre plus digeste, je trouve que c’est intéressant de voir comment des concepts qui peuvent paraître bien éloignés de soi ou trop ambitieux se manifestent dans le quotidien.

Cultivate, Make it happen ou Powersheets ?

Il n’y a, à mon sens, pas de livre qu’il soit obligatoire de lire pour accompagner un cheminement, pour aller vers du développement personnel, pour atteindre ses objectifs de vie.

Cependant, les livres et méthodes peuvent assister dans le processus. Aussi je vous propose quelques pistes pour vous aider à faire votre choix !

Cultivate Lara Casey quatrième de couverture

J’ai envie d’amorcer un cheminement personnel

Des trois ouvrages, c’est définitivement, Cultivate qui est fait pour vous ! Avec ce livre vous allez revenir à vous, à vos aspirations et vous reconnecter à votre cycle personnel tout en apprenant à en apprécier les différentes phases. Il y a bien entendu bien d’autres ouvrages que je pourrais vous conseiller à ce sujet, et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez regarder les références que je vous propose dans cet article.

J’ai envie de mieux définir le sens de ma vie et mes intentions à ce sujet

Pour ce cas-ci, je vous conseille plutôt Make it happen. Si les premières parties vont aider à vous recentrer à vos intentions personnelles, le reste du livre vous permettra de les définir précisément et de vous mettre dans les dispositions pour y voir plus clair.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec Make it happen, vous pouvez jeter un œil sur The Desire Map de Danielle Laporte (pour lire la revue de ce livre, c’est par ici !). C’est un livre que j’utilise encore, qui se situe à mi-chemin, je trouve, entre Make it happen et les Powersheets.

J’ai envie d’atteindre mes objectifs personnels

Enfin, pour ce cas-ci, je vous conseillerais les Powersheets. Je n’ai jamais été très forte pour tenir de quelconques résolutions, et même avec The Desire Map j’avais du mal à garder un œil sur mes intentions. Depuis que j’utilise les Powersheets je trouve que c’est plus facile, parce que les petites étapes sont plus faciles à appréhender (pour moi!) avec ce format.

 

Avec tout ceci, j’espère vous avoir éclairé(e)s sur l’ouvrage qui correspond le mieux à vos besoins, en vous montrant leur cible, leur sujet ainsi que leurs atouts et faiblesses. Si vous avez des questions ou des remarques additionnels je me ferai un plaisir de vous lire dans les commentaires. Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou avec vos proches qui pourraient en bénéficier !

Bonne journée !

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Pourquoi je n’ai pas fini #MerMay en 2019

27 avril 202029 juin 2020

Le mois de mai n’est plus très loin maintenant et avec lui #MerMay. Comme j’ai tenté le challenge l’an dernier, sans réussir à finir, je me suis dit qu’un petit retour d’expérience serait peut être bienvenu si vous voulez vous lancer dans le challenge cette année…

#MerMay c’est quoi ?

#MerMay est un challenge artistique qui a lieu tous les ans en mai. Le principe est simple : à chaque jour du mois son dessin à réaliser de sirène ! Il y a une liste de sujets (en anglais), un par jour, qui est proposée sur le site officiel. La liste change tous les ans, sauf quelques jours qui semblent rester les mêmes d’une année sur l’autre (par exemple le 4 mai – May the fourth > may the force… – est Star Wars, comme c’était le cas l’an dernier).

Mermay 2019 jour 1 et 2

Pourquoi je me suis lancée dans ce challenge en 2019 ?

Je cherchais un challenge artistique un peu fun pour venir accompagner ma pratique artistique hebdomadaire dans les cadres des cours que je suivais (pour rappel : dessin modèle vivant le lundi soir, aquarelle le vendredi soir).

Je pense que j’ai aussi pas mal été influencée par les publications de Rin (Drawing wiff waffles – son site, sa chaîne YouTube, son Instagram) à ce sujet : j’aime beaucoup ce qu’elle fait, sa créativité et aussi son style !

J’avais déjà complété #Inktober en 2018, je me disais que #MerMay ne serait pas tellement plus compliqué (spoiler : j’ai eu tort !).

Mermay 2019 jour 3 et 4

Comment j’ai abordé ce challenge ?

En toute honnêteté, je pense que j’ai abordé #MerMay de manière un peu (trop) décontractée : je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge par exemple.

En même temps, j’ai été d’une ambition assez démesurée au regard de paramètres que j’ai sous-estimés : je voulais faire chaque jour une scène complète mettant en scène une ou plusieurs sirènes, avec un fond détaillé… Ce que je n’avais jamais fait !

Et quitte à complexifier encore plus la chose, je me suis mise en tête de faire le challenge à l’aquarelle (que je maîtrisais – et maîtrise encore ! – très peu) avec un dessin à l’encre de Chine.

Pour le support, rien de bien particulier, j’ai pris mon carnet à dessin que j’utilisais à ce moment là, je n’ai pas été chercher plus loin (dois-je préciser que, bien entendu, le papier n’était pas adapté à l’aquarelle ?).

Mermay 2019 jour 5 et 6

Pourquoi je n’ai pas réussi à finir le challenge ?

Le manque de préparation

Déjà, soyons honnêtes, je n’étais pas du tout préparée pour le challenge. Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge.

Ce jour là, il était relativement tard dans la journée quand je me suis décidée à faire le dessin du jour, et en regardant le sujet… Je n’ai eu aucune inspiration.

Mais alors aucune. RIEN.

Je n’ai eu une idée de dessin que le lendemain, j’ai donc commencé en retard…

Ce processus s’est plus ou moins répété tout le long du mois de mai, jusqu’à ce que je me décide à arrêter le challenge, parce que tout simplement je n’y arrivais pas !

A cela j’ajouterai l’absence de test de mes fournitures pour vérifier qu’elles fonctionnaient bien ensemble : cela paraît sans doute basique, et pourtant cela ne m’a pas effleurée jusqu’à ce que je me rende compte que le Moleskine dans lequel je voulais faire mes dessins n’était pas adapté pour l’aquarelle.

J’ai quand même fait plusieurs dessins à l’aquarelle dans ce carnet, mais clairement il était très difficile de travailler l’aquarelle avec un papier qui n’est pas adapté pour !

Donc si j’avais un conseil pour remédier à cela, c’est de vous préparer : regardez les thèmes, essayez de réfléchir à ce que vous allez pouvoir faire à partir de la liste de sujets de #MerMay. Profitez-en pour tester votre matériel, vérifiez que vous en avez assez (ce n’est pas le moment d’être en rade de papier !).

Mermay 2019 jours 7 à 10

L’inadéquation entre mes contraintes personnelles et l’idée que je m’étais faite du challenge

L’autre point important qui ne m’a pas permis d’aborder chaque jour sereinement, c’est l’ambition que j’avais de faire un dessin détaillé et mes contraintes.

La réalité s’est imposée bien vite à moi : je n’en avais ni le temps, ni les capacités en termes de dessin ou de peinture.

Le challenge devenait donc progressivement :

  1. une source de stress pour trouver du temps pour faire le dessin du jour
  2. une source de frustration parce que j’ai rarement atteint mes objectifs personnels au cours du challenge.

Très vite j’ai réduit mes ambitions à mettre en scène un personnage, et si j’avais le temps, l’inspiration, etc. je faisais aussi un fond. Vers la fin du challenge, peu avant que je décide de l’abandonner, je m’étais fixée comme objectif de ne faire que des petits crayonnés rapide, et l’illustration complète seulement si j’en avais le temps.

Inutile de préciser que je n’ai pas eu le temps de faire une quelconque illustration complète passé le 15 du mois !

Donc là encore, si vous voulez vous lancer dans #MerMay, prenez bien en compte vos contraintes personnelles dès le début du challenge : combien de temps et d’énergie pouvez-vous y consacrer chaque jour ? En fonction de cela, fixez-vous un objectif raisonnable (j’insiste sur l’aspect raisonnable de la chose !), histoire d’apprécier le challenge tout de même !

Mermay 2019 stretch

L’inspiration défaillante face à un sujet

Ce point est tout à fait personnel : les sujets à dessiner ne m’inspirent pas du tout.

Voilà, ça c’est dit.

Pour certains les sujets les dynamisent, font pétiller leur créativité, mais ce n’est pas mon cas. Ou tout du moins, pas sans préparation.

C’est une difficulté que j’avais déjà entraperçue lors de #Inktober 2018 (je m’étais fixée un thème que j’ai eu les plus grandes difficultés à garder tout au long du mois d’octobre) mais qui s’est révélée à moi de manière assez ardue dès le départ de #MerMay : les sujets ne m’inspiraient pas.

Il y en avait certains que je ne comprenais d’ailleurs tout simplement pas !

Je me rappelle notamment d’un jour (jour 14) où le sujet était « #hootenanny » et je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier et j’ai donc passé un certain temps à faire des recherches pour comprendre et essayer d’avoir une idée !

Pour ce point là, à vrai dire, je n’ai pas vraiment de conseils. Peut être que vous ne savez pas encore comment vous allez réagir face à une liste de sujets et donc cela pourrait être intéressant d’essayer, pour voir. Peut être que vous avez déjà essayé une fois, comme moi, un peu sans filet et que cela vaudrait le coup de voir si avec de la préparation en amont cela serait plus facile pour vous.

Et puis peut être que vous avez déjà essayé tout cela et que, rien à faire, les sujets ce n’est pas pour vous… Dans ce cas là (si vous voulez participer au challenge bien sur !), pourquoi ne pas faire #MerMay à votre manière, sans sujet prédéfini ?

Mermay 2019 thumbnail jours 21 à 23

#MerMay 2020 ?

Je n’ai pas encore décidé si j’allais participer à #MerMay en 2020 et si je le fais, je ne sais pas non plus si je vais suivre la liste de sujets officielle.

Je ne viens de regarder (rapidement !) la liste des sujets que pour écrire cet article, alors si je veux la suivre il va falloir que je me retrousse un peu les manches en amont pour y réfléchir et ne pas me retrouver dépourvue comme l’an dernier.

Franchement, je ne sais pas encore. Une partie de moi a envie, l’autre a un peu peur… A voir.

Et vous, vous allez participer à #MerMay ? Est-ce que ce sera votre première participation ? Si vous avez des conseils aux participants, n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu vous pouvez me soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Adapter un modèle au crochet : l’exemple du shell stitch beanie

20 avril 202029 juin 2020

A Noël dernier j’étais prise d’une frénésie de cadeaux fait maison et donc je me suis mise en quête de préparer quelques petites choses faites avec mes 10 doigts pour ma famille. Parmi les cadeaux faits main, j’ai offert à ma belle-sœur une belle grosse écharpe au point zigzag.

Ma belle-sœur ayant manifesté de l’intérêt (à peine voilé) pour un bonnet assorti, j’ai cherché des modèles qui conviendraient. Pas facile de trouver quelque chose qui me plaisait, qui pourrait plaire à la destinataire et dont les matériaux correspondent à ce que j’avais.

J’ai pendant un moment considéré ce modèle de béret de Caroline Hegwer, mais n’étant pas sure que ma belle-sœur porterait un béret, j’ai encore cherché un modèle.

J’ai finalement jeté mon dévolu sur le shell stitch beanie, trouvant le point de coquillage particulièrement joli.

Shell stitch beanie bonnet point coquillage détails
N’est-ce pas qu’il est joli ce point ?

Deux difficultés pourtant :

  1. Le modèle est initialement prévu pour un enfant, alors que je voulais le faire pour un adulte.
  2. Le modèle demande une laine plus épaisse que celle que je prévoyais d’utiliser et donc un crochet plus gros.

Néanmoins, je me suis lancée dans l’aventure, et je suis plutôt contente du résultat ! Je vous explique comment j’ai fait ?

Le matériel

Commençons par le commencement : le matériel que j’ai utilisé. Comme j’avais fait l’écharpe en alternant deux fils de DMC Revelation (coloris 200 pour le dégradé de rose et coloris 209 pour le dégradé de gris), j’ai utilisé les mêmes fils pour réaliser le bonnet.

Et pour ce qui est du crochet, j’ai pris un 4mm / G qui est le numéro de crochet recommandé pour ce fil.

C’est ainsi que je me suis lancée dans le modèle, en adaptant au fur et à mesure.

Les modifications

Bien entendu, le modèle étant construit pour un enfant, je me devais de l’adapter pour qu’il puisse convenir à un adulte. Voici les modifications que j’ai faites, en tenant compte des conseils de l’auteur du patron pour le modifier.

Adapter le tour de tête

Le modèle pour taille enfant prévoit de faire 54 rangs de bords côtes, pour obtenir 9 coquillages par tour, ce qui est bien trop petit pour un adulte. Le modèle nécessite en plus d’avoir un nombre de rangs de bords côtes multiple de 6.

J’ai donc fait ma bande de bord côtes en vérifiant sur mon propre tour de tête que je pourrais l’enfiler sans difficultés.

Au final, j’ai 108 rangs de bords côtes (le double donc de la version enfant crocheté en 5 par son auteur), ce qui me donne 18 coquilles par rang pour la suite du modèle.

Adapter les couleurs

Pour adapter les couleurs, j’ai simplement crocheté un rang d’une couleur puis un rang de l’autre, etc. Je n’ai pas coupé les fils pendant les changements de rang pour éviter la déperdition de fil et cela n’a pas posé de problèmes.

A noter, le fil DMC Revelation change régulièrement de couleur au fur et à mesure de la pelote, d’où les camaïeux de couleurs différents en fonction du rang (on peut voir le fil 209 qui passe du blanc au gris en durant un coquillage dans la photo précédente).

shell stitch beanie bonnet point coquillage sans pompon
Avant que je n’y ajoute un pompon (le bonnet est replié en deux)

Adapter la hauteur de l’ouvrage

A la fin du modèle, l’auteur propose quelques modifications pour permettre d’ajuster les dimensions du bonnet. Ainsi, elle recommande de répéter les rangs 3 et 4 jusqu’à atteindre environ 8.5 inches de hauteur (soit 21,5 cm environ)…

Pour ma part, j’ai crocheté 15 fois le rang 3 et 14 fois le rang 4  (il faut finir sur un rang 3, ce qui n’est pas vraiment précisé dans le modèle), et j’ai atteint 20,5 cm de hauteur, ce qui est peut être un peu trop haut à mon goût. Peut être que 19 cm voire 20 cm sont suffisants, en fonction de la personne, à tester.

Adapter la fin de l’ouvrage

Pour la fin de l’ouvrage, l’auteur recommande de finir après le rang 16 en passant un fil par les plus hautes mailles des coquillages du dernier rang et de serrer le fil pour terminer le bonnet.

Alors certes cela peut fonctionner pour la version enfant qui a 9 coquillages par tour, mais je ne pensais pas que ça allait fonctionner pour une version adulte qui en a le double.

Donc après le rang 16, j’ai crocheté une maille serrée toutes les deux mailles pendant 1 rang, puis j’ai crocheté 2 mailles serrées ensemble sur 2 rangs. Cela n’a pas rajouté beaucoup de hauteur au bonnet et je trouvais que les finitions étaient plus propres ainsi.

Adapter le modèle à son goût

Ma belle-sœur aime que ses bonnets aient des pompons, aussi j’en ai rajouté un. J’ai choisi de le faire avec les deux fils utilisés pour faire le bonnet, histoire de rappeler l’alternance de couleurs, et j’ai essayé autant que possible de mélanger les fils du pompon.

L’ajout d’un pompon ou d’une fleur au crochet par exemple apporte une touche personnalisée au modèle qui le rend unique !

Shell stitch beanie bonnet point coquillage avec pompon

Au final…

Le bonnet est très joli, le modèle et le point de coquillage rend vraiment bien avec l’alternance de couleurs je trouve.

Par contre le modèle n’est pas très évident au début des rangs de point de coquillage, notamment le début du rang 4 que je trouvais un peu bizarre. Et puis une fois que j’ai eu compris c’est venu tout seul et cela rend bien, ce qui est le principal.

Enfin, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont jamais utilisé la laine Revelation de DMC, une petite précision : la laine n’est pas très régulière en termes d’épaisseur de fil. Cela ne me dérange pas, je trouve que ça rajoute une touche de fait maison à l’ensemble (et ce n’est pas trop voyant non plus), mais si vous cherchez un fil équilibré et bien calibré, cette laine n’est pas pour vous !

J’espère que cet article vous aura aidé si vous souhaitez vous lancer vous aussi dans l’adaptation d’un modèle de crochet ou de tricot à votre goût. Si vous avez des astuces à partager sur le sujet n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, Thaïlande (+ le meilleur Tom Kha Gaï !)

13 avril 202029 juin 2020

Ah Chiang Mai ! Deuxième étape de mon voyage en Thaïlande, et sans doute la ville qui m’attirait le plus : son côté humain, la foison d’art et d’artisanat et ses sites pittoresques !

Je n’ai pas été déçue de mon séjour dans cette ville du nord de la Thaïlande, où je serais bien restée plus longtemps que les 3 jours que j’avais prévu.

Aussi aujourd’hui, je vous propose 5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, en plus de flâner le nez au vent dans la ville. Et à la fin de l’article, je vous partage l’adresse à Chiang Mai où j’ai mangé le meilleur Tom Kha Gaï de ma vie, rien que ça !

Rencontrer et méditer avec un moine bouddhiste

Sans doute une des expériences les plus fortes de mon séjour, je garde un souvenir ému de cette rencontre avec un moine bouddhiste. C’est l’une des premières choses que j’ai faites en arrivant à Chiang Mai.

Il n’est pas très difficile de les rencontrer, que ce soit dans le cadre de conversations ou de cours de méditation par exemple.

Rencontre avec un moine bouddhiste Chiang Mai
C’est ici que j’ai pu rencontrer un moine et méditer avec lui, expérience qui a eu un grand impact pour moi !

Pour ma part, j’ai pu converser avec le moine sur tout un tas de sujets, depuis sa vie au sein du temple jusqu’à mes préoccupations, en passant par l’enseignement bouddhiste. Ensuite nous avons médité ensemble, et même si j’avais affreusement mal aux jambes à rester assise par terre aussi longtemps, j’ai rarement été aussi apaisée de toute ma vie.

Si c’est quelque chose qui vous attire, n’hésitez pas une seule seconde, vous en sortirez changé(e) !

Visiter quelques temples

Bien entendu, même si j’ai quelque peu ralenti ma frénésie de visite de temples pendant mon séjour à Chiang Mai (il y avait tellement de choses que je voulais voir et expérimenter !), j’en ai visité quelques uns, et voici mes deux favoris !

Dans Chiang Mai : Wat Phra Singh

Ce n’est pas vraiment une adresse cachée que je vous propose là, bien au contraire puisque j’ai l’impression que c’est un incontournable de Chiang Mai, qui doit apparaître dans tous les guides touristiques de Thaïlande.

Néanmoins, ne vous laissez pas arrêter par le côté prisé par les touristes du site, il vaut réellement le détour !

Wat Phra Singh Chiang Mai

Vous y trouverez notamment le Bouddha Lion (Phra Singh), mais vous pourrez aussi y admirer l’architecture et une collection d’art classique lanna. Jetez particulièrement un œil aux fresques tant qu’elles sont encore visibles (certaines sont abîmées du fait du temps qui passe et des effets de la lumière), qui parlent de la culture et de l’histoire sociale lanna.

A l’extérieur de la ville : Wat Phra Tat Doi Kham

Si vous avez l’opportunité de vous éloigner un peu de la ville de Chiang Mai, je vous conseille chaleureusement de visiter le Wat Phra Tat Doi Kham.

Là encore le site est souvent bondé, mais cette fois-ci vous ne devriez pas y trouver une foule de touristes, le site étant principalement prisé des thaïlandais qui s’y rendent régulièrement.

Wat PhraTat Doi Kram Chiang Mai

Laissez vous porter et faites une offrande de couronnes de jasmin pour ce qui vous tient à cœur, repartez avec une clochette bénie par les moines et admirez le panorama sur Chiang Mai depuis l’esplanade !

Flâner dans les centres d’artisanat local

Si vous êtes amateurs d’artisanat, vous ne serez pas déçus à Chiang Mai qui fourmille de manufactures et d’ateliers.

Il y a bien entendu le marché de nuit, à l’est de la vieille ville de Chiang Mai et la Saturday Walking Street, mais vous trouverez aussi de l’art tribal et des céramiques à ramener chez vous à l’est de la vieille ville.

Site Sawasdee Craft Chiang Mai

Pour ma part j’ai adoré flâner à Baan Kang Wat (les maisons à côté du temple) qui est presque un petit village autonome à l’extérieur de la ville de Chiang Mai où les artisans proposent leurs produits. Il y a aussi des workshops auxquels on peut assister et un café très cosy au cœur de la nature.

Planning workshops sawasdee craft Chiang Mai

Une petite parenthèse bien appréciable (et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, ce ne sont pas les workshops qui manquent si votre créativité vous démange !) !

Goûter les spécialités culinaires

Chiang Mai regorge d’adresses où manger un morceau, depuis les établissements raffinés jusqu’à des adresses populaires fréquentées par les habitués.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’ai mis l’accent sur la cuisine locale, que je voulais découvrir un peu plus. J’ai ainsi goûté à une foultitude de choses délicieuses, et j’ai été ravie de voir que la cuisine variait en fonction de la partie de la Thaïlande où l’on se trouve (note : c’est pareil pour le massage thaïlandais, plus vous allez au nord et plus il est énergique, tandis qu’au sud il est plus doux).

Khao Soy nourriture Chiang Mai
Khao Soy soupe de poulet avec un mélange de nouilles et de nouilles frites, dé-li-cieux !

J’ai notamment été très surprise par cette pâtisserie traditionnelle, qui a priori est une adresse prisée de la famille royale, dont j’essaye de retrouver l’adresse que je n’ai malheureusement pas notée. En tout cas, si vous la retrouvez pendant l’une de vos promenades dans la ville, n’hésitez pas à goûter un assortiment, vous allez être ravis par les textures et les saveurs. Et avis aux amateurs de fleur d’oranger, la petite fleur sur la gauche et au jasmin dont le goût se rapproche de la fleur d’oranger, avec un petit je ne sais quoi en plus qui rend cette merveille complètement addictive !

Assortiment de pâtisseries Chiang Mai

Visiter quelques musées

Si vous me lisez depuis un moment, vous devez commencer à me connaître, moi et mon affection pour les musées. Et si vous êtes nouveau, bienvenue, vous allez entendre parler d’art, de création et de musées assez régulièrement sur ce blog.

Pour en revenir à nos moutons, je ne pouvais pas venir à Chiang Mai sans en visiter le musée d’art contemporain de la ville, le MAIIAM. A vrai dire, le MAIIAM est le seul musée d’art contemporain de Thaïlande, ce qui limite le choix.MAIIAM musée art contemporain Chiang Mai

Quand j’y suis allée une nouvelle collection était en train d’y être installée, j’ai donc pu profiter de l’exposition en cours et de celle à venir. Le MAIIAM expose les artistes contemporains thaïlandais uniquement, et j’ai été ravie d’appréhender une partie de leur art.

Oeuvre musée d'art contemporain Chiang Mai MAIIAM
Une de mes pièces favorites que j’ai pu admirer au MAIIAM

Si vous souhaitez admirer de l’art traditionnel plutôt que du contemporain, rendez-vous au centre culturel de Chiang Mai (qui est à deux pas du Wat Phra Singh) et au musée national, très complémentaires quant aux trésors lanna et à l’histoire de la Thaïlande, notamment de la Thaïlande du nord. A noter, le centre culturel dispose d’une cour intérieur particulièrement agréable !

Bonus : Où manger le meilleur Tom Kha Gaï à Chiang Mai ?

Le Tom Kha Gaï est mon plat favori de la cuisine thaïlandaise : c’est une soupe de poulet au lait de coco, citronnelle, gingembre et galanga, qui est à la fois crémeuse et fraîche, légère et punchy.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’en ai consommé quelques uns et pourtant mon dévolu se jette sans conteste sur l’adresse ci-dessous : c’est une adresse plutôt haut de gamme, en tout cas tout ce que j’y ai consommé (depuis l’entrée présentée dans des pétales de fleurs, mélange de sucré salé très goûteux, jusqu’à la glace à la noix de coco, généreuse, fraîche et savoureuse à souhait) y était divin.

Tom Kha Gaï Baan Landaï Chiang Mai
Rien que de voir la photo je salive !

Le personnel y est très attentionné et de bon conseil, en revanche mieux vaut réserver, l’adresse jouit d’une bonne réputation et est donc vite bondée !

BAAN Landai Fine Thai Cuisine

Y aller : 252/13-14 Prapokklao Rd ถนน ศรีภูมิ Mueang Chiang Mai District, Chiang Mai 50200, Thaïlande
Réserver : +66 65 848 4464
Page Facebook

Avec cet article j’espère vous avoir donné l’envie de (re)découvrir Chiang Mai et d’en explorer ses différents recoins, en variant les expériences. De mon côté, je sais déjà que Chiang Mai sera une étape obligée quand je reviendrai en Thaïlande : il y a tellement à y voir et à y vivre que 3 jours sont bien maigres !

N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses à propos de la ville en commentaires, et si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à le relayer sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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#AbstractJanuary : Une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier

30 mars 202029 juin 2020

L’idée de faire un challenge artistique basé sur l’art abstrait en janvier 2020 est en fait arrivée en décembre 2019, mi-décembre 2019.

2019 a été pour moi une année relativement intense en challenges artistiques : je me suis essayée à #Mermay (un dessin de sirène par jour pendant le mois de mai) et j’ai complété #inktober (un dessin à l’encre par jour pendant le mois d’octobre), #huevember (un dessin mettant en avant une teinte par jour pendant le mois de novembre) et #drawcember (un dessin par jour pendant le mois de décembre).

Inutile de dire qu’à la mi-décembre, j’avais envie d’un challenge un peu plus « simple », avec moins de contraintes mais qui me permette tout de même de progresser dans ma pratique artistique. Et bien entendu, il devait être suffisamment distrayant pour que j’ai envie d’y accorder du temps chaque jour.

Et c’est ainsi que j’en suis arrivée à la conclusion que faire une peinture abstraite par jour serait une bonne idée pour le mois de janvier.

Abstract January art abstrait aquarelle

L’art abstrait a une place particulière dans ma vie : au début, je n’aimais pas l’art abstrait, je trouvais que c’était trop « facile », que cela ne valait pas la technique des grands maîtres de la Renaissance, la technique des grands maîtres tout court d’ailleurs. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’y intéresser, à expérimenter de mon côté.

Mon affection pour l’art abstrait s’est finalement imposé à moi lors d’un voyage à Londres, et notamment lors de la visite du Tate Modern : tellement de techniques, de couleurs, d’émotion dans ces pièces d’art ! Et c’est ainsi que j’ai embrassé l’idée d’aimer apprécier et faire de l’art abstrait.

Mais de là à en faire tous les jours pendant tout le mois de janvier…? J’avais besoin de relâcher et de jouer avec la couleur, et je n’ai pas été déçue par ce challenge, j’en retire d’ailleurs 3 leçons que je vous expose ci-dessous.

3 leçons que je retiens de ce challenge

Leçon 1 : Jouer avec les matériaux et en profiter pour explorer leurs différences

Quand je me lance dans un challenge, je mets un point d’honneur à ne pas racheter de nouvelles fournitures, mais plutôt d’utiliser celles que j’ai déjà. Si vous êtes créatif vous même, vous devez comprendre le dilemme : vouloir tout expérimenter et pourtant avoir un stock de fournitures d’art conséquent.

Je créé depuis des années (mon enfance en fait), et donc j’ai eu le temps d’accumuler des fournitures, bien plus que nécessaire il me semble (le côté de ma personnalité qui aime le minimalisme n’est pas trop en phase avec le côté artiste qui veut tout tester parce que ça a l’air sympa, disons-le comme ça) donc pour ce challenge, j’ai voulu me concentrer en priorité sur la peinture acrylique et aquarelle que j’avais déjà en stock.

Abstract January art abstrait acrylique

J’ai trouvé que ce challenge m’a permis de redécouvrir mes couleurs et pinceaux, les couleurs que je pouvais créer. J’ai une fâcheuse tendance à utiliser les couleurs telles qu’elles sont, sans les mélanger, et comme j’ai très peu de peinture acrylique par exemple (5 tubes ! blanc de titane, noir de titane, et la série froide des couleurs primaires), j’ai eu à prendre le temps de créer mes couleurs, de réfléchir la composition… Et tout en étant un challenge, cela m’a beaucoup amusée !

Côté support, j’ai pratiquement fait toutes mes peintures dans le carnet que j’avais commencé à ce moment là, qui est un carnet spécifiquement élaboré pour l’aquarelle, avec un côté des pages texturé et l’autre plus lisse. Le reste des peintures ont été faites sur des matériaux de récupération (le morceau de carton qui maintient parfois les T-shirts dans leur emballage par exemple).

Leçon 2 : Ne pas avoir peur du mixed media

Des fois je me dis que j’ai de drôles de limitations. Et parmi ces limitations, il y a celle de n’utiliser qu’un seul type de fournitures pour une création : si je fais une peinture aquarelle, je ne vais utiliser que de l’aquarelle par exemple. Cette idée est valable pour tous les types de créations : si je commence une série de dessins avec de la graphite, je vais la finir en utilisant exclusivement de la graphite, etc.

Sauf que comme je le disais un peu plus haut, autant pour l’aquarelle cela n’était pas dérangeant vu que j’ai trois palettes à ma disposition (oui je sais…le minimalisme j’en suis encore loin), autant pour l’acrylique j’étais très vite limitée puisque j’avais 5 tubes et seulement la série froide des couleurs primaires. Donc je finissais par tourner un peu en rond avec mes peintures acryliques.

Cela a duré jusqu’à ce que @andtheinvisible me partage l’art de @ckelso et que dans ma tête cela fasse tilt…

Abstract January art abstrait acrylique

Je pouvais utiliser mes Poscas pour mes peintures aussi !

Inutile de dire que d’un coup d’un seul, mon champ des possibles s’est ouvert, et j’ai pris encore plus de plaisir à faire les peintures qu’au début du challenge.

Ce challenge ne m’a certes pas affranchie des limitations que je m’impose toute seule, en revanche, il m’a permis d’expérimenter l’utilisation des Poscas avec la peinture acrylique et la peinture aquarelle, et je dois bien avouer que je me suis bien amusée lorsque je me suis (enfin) autorisée à faire des choses qui me semblaient « farfelues »…

Leçon 3 : Jouer, tout simplement

Replaçons un peu le contexte avant que je développe ce point, si vous le voulez bien. Les premiers cours de peinture que j’ai pris, c’était de la peinture à l’huile, il y a plus de 20 ans de cela (ah… déjà ?) et c’était très classique comme enseignement : on étudiait les grands maîtres après avoir appris les dégradés, la lumière, la perspective… C’était très bien, loin de moi de critiquer ce que j’y ai appris puisque je m’en sers dans ma pratique artistique quotidienne, mais on ne peut pas dire que cela développait énormément le sens du jeu.

Et pourtant je m’étais fixée ce challenge justement parce que je voulais m’affranchir des contraintes des challenges précédents et pouvoir prendre le temps de faire un peu ce que je voulais, ce qu’il me passait par la tête sans (trop) me juger.

Abstract January art abstrait aquarelle

Finalement l’affranchissement des contraintes a été plus long que ce que j’imaginais. Peut être des résidus de pensées selon lesquelles l’art abstrait n’est pas vraiment de l’art, peut être un syndrome de l’imposteur, allez savoir.

Toutefois, si vous vous lancez dans un challenge similaire, j’ai envie de vous dire de persister. De ne pas écouter ces petites voix rabat-joie qui de toute façon n’ont pas leur mot à dire dans l’expérimentation : chaque touche que vous ferez à votre création est valide, ce que vous créez est valide.

Peut être qu’il ne sera pas comme vous l’imaginiez, peut être qu’il dépassera vos espérances, peut être que cela sera plus ou moins bien reçu. L’idée du challenge était d’expérimenter, de repousser des limites, alors autorisez-vous à le faire.

La dernière peinture que j’ai faite, ne ressemblait pas du tout à ce que je voulais qu’elle soit. Et puis finalement, avec un peu plus de ce superbe violet/pourpre, elle s’est transformée en une espèce d’aurore boréale, et je l’aime beaucoup. Ce n’est pas la plus fouillée, la plus recherchée en termes de composition, et pourtant j’aime beaucoup les couleurs, le mouvement, l’énergie qu’elle dégage, et si je m’étais trop prise au sérieux, je crois bien que je n’aurais pas réussi à atteindre ce résultat.

 

Au final, j’ai beaucoup aimé ce challenge : il m’a donné du fil à retordre (mais n’est-ce pas l’objet d’un challenge ?) et pourtant j’ai beaucoup appris, notamment en termes de lâcher-prise, d’exploration.

J’ai aussi mis de côté cette crainte du « gaspillage » des fournitures artistiques, ce que je garde encore bien précieusement aujourd’hui en tête quand mon cerveau essaye de faire en sorte que je ne me confronte pas à la page blanche.

Et donc j’ai réussi à faire une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier, j’ai complété #AbstractJanuary (qui est un challenge que je me suis créé moi-même, je tiens à le rappeler). Si vous voulez voir la totalité des pièces produites, elles sont disponibles sur mon Instagram.

Si vous avez des astuces ou pistes d’expérimentation à partager sur l’art abstrait ou la création en général, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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3 astuces simples pour réussir son lavage des cheveux au rhassoul

23 mars 202029 juin 2020

A mon grand étonnement (je dois bien l’avouer), l’article sur ce blog qui génère le plus de trafic et de commentaires c’est celui-ci : Se laver les cheveux avec le rhassoul.

Dans cet article, je parlais de mes deux premières expériences avec cette argile, les bonnes surprises et les moins bonnes. Depuis j’ai quelques lavages de cheveux au rhassoul de plus à mon arc, et donc plus d’expérience : j’ai appris de mes erreurs du début, modifié ma pratique au fur et à mesure des essais.

Aujourd’hui, je vous propose trois astuces vraiment simples (parce que, soyons sérieux, qui a envie de choses compliquées dans la salle de bains ?) pour bien réussir votre lavage des cheveux avec le rhassoul. Elles sont vraiment basiques ces astuces, mais vous verrez, cela change tout !

Astuce n°1 : Choisir les bons ustensiles pour la préparation du rhassoul

Regardez bien cette photo, parce qu’il y a un intrus dessus. L’avez-vous trouvé ?

Rhassoul pour les cheveux
Premier essai de mixture, elle est un peu trop liquide et pas forcément super engageante, et pourtant le résultat est vraiment chouette !

Il s’agit du fouet en métal !

En effet, le rhassoul (ou ghassoul) est une argile. Et comme toutes les argiles, le rhassoul perd ses propriétés lorsqu’il est mis en contact avec le métal, ce qui est dommage vous en conviendrez.

Donc laissez votre mini fouet Aroma-zone  et les bols métalliques de côté, tournez vous plutôt vers des matériaux tels que le bois, le bambou, la céramique. Vous pouvez aussi utiliser du plastique, mais pour le côté environnemental j’essaye d’en limiter l’usage chez moi quand j’ai d’autres alternatives.

Maintenant, pour préparer mon rhassoul ou tout type d’argile, j’utilise une cuillère en bois pour mélanger les différents produits. Pour le contenant, soit j’utilise un petit bol en céramique (celui de la photo) si c’est pour un usage unique ou un récipient avec couvercle en verre si je compte le réutiliser plus tard.

Alors bien sûr, il faut un peu plus d’huile de coude pour avoir une préparation qui n’ait pas de grumeaux, mais le rhassoul est bien plus efficace ainsi préparé et conservé !

Astuce n°2 : Bien appliquer le rhassoul sur les cheveux

Une fois le rhassoul préparé (j’utilise encore la recette de Green Me Up !, au fur et à mesure des essais et des années j’ai simplement fait évoluer les huiles, hydrolats et huiles essentielles que j’utilise pour adapter au mieux le rhassoul à ma nature de cheveux), vous obtenez une crème dont la texture est proche de celle d’une pâte à muffins.

Et voici ce qu’il ne faut absolument pas faire avec cette pâte :

Rhassoul pour les cheveux
Premier essai, avec l’erreur du débutant, à savoir l’application du produit sur toute la longueur du cheveux : sur les racines et le cuir chevelu c’est suffisant !

Le rhassoul ne s’applique que sur le cuir chevelu, pas sur l’ensemble de votre crinière.

Pourquoi ?  Déjà parce que les saletés sur les longueurs du cheveux sont en général évincées par le brossage, et aussi parce qu’en rinçant le rhassoul il va automatiquement glisser le long de vos longueurs et les nettoyer au passage.

Donc le rhassoul, c’est comme un shampoing classique : on l’applique uniquement sur le cuir chevelu, là où il y a de la saleté à nettoyer (et de la peau à traiter le cas échéant, suivant les actifs que vous mettez pour agrémenter le rhassoul).

Lavage des cheveux au rhassoul
Deuxième essai, là je n’ai pas mis de rhassoul sur mes pointes et ça leur conviendra bien mieux que pour l’essai précédent !

Bonus 1 : Je laisse poser le rhassoul ou pas ?

J’ai envie de vous dire que cela dépend de deux paramètres : du temps dont vous disposez et de l’objectif de l’utilisation du rhassoul.
Si vous avez peu de temps et que vous souhaitez simplement vous laver les cheveux, inutile de laisser poser : appliquez le rhassoul, massez bien pour vous assurer qu’il est bien réparti sur l’ensemble de votre cuir chevelu et rincez.
En revanche, si vous avez un peu plus de temps et que votre rhassoul va aussi remplir un objectif de soin (traitement de pellicules par exemple), je vous conseille de le laisser poser un petit peu après le massage du cuir chevelu, comme un masque. Si vous le laissez poser, massez soigneusement votre cuir chevelu à l’étape de rinçage pour que toutes les particules d’argile soient bien éliminées.

Bonus 2 : Faut-il préparer du rhassoul pour chaque lavage ?

Personnellement, je préfère le préparer au fur et à mesure de mes besoins, mais comme on me l’a précisé en commentaire, il est tout à fait possible d’en préparer d’avance et de le conserver dans un pot hermétique jusqu’à la prochaine utilisation. Cette option est notamment pratique lorsque vous êtes en voyage et que vous avez amené la quantité nécessaire pour faire tous vos lavages le temps du séjour.
Pour le conserver, j’utilise un pot en verre avec couvercle en verre, que je stocke dans un endroit à l’abri de la lumière et des variations de température. J’y mets aussi de l’huile essentielle de tea tree qui aide à la conservation et à la lutte contre les bactéries.

Astuce n°3 : Bien rincer le rhassoul

L’une des questions qui revient assez souvent concernant le rhassoul concerne les résidus après lavage, que ce soit parce que les cheveux demeurent poisseux ou parce qu’il y a comme un film de poussière sur le cuir chevelu ou les longueurs.

Pour les deux aspects, deux sources principales possibles : soit la préparation du rhassoul (avec des ustensiles en métal majoritairement, mais le surplus d’huile végétale dans la préparation peut être en cause), soit son rinçage.

Résultat lavage des cheveux au rhassoul
Résultat du premier essai (c’est fou comme c’est difficile à prendre en photo les cheveux quand même)

Pour ma part, c’est souvent avec le rinçage que j’avais des difficultés. Deux petites choses à se rappeler donc pour finir votre lavage des cheveux au rhassoul en beauté :

  1. Bien masser, soigneusement mais sans frotter, le cuir chevelu pour bien décoller les particules de rhassoul de votre cuir chevelu ;
  2. Finir avec un rinçage au vinaigre de cidre. Le rinçage au vinaigre cidre permet de bien éliminer les derniers résidus, de resserrer les écailles du cheveux et donc de les faire briller !

Bonus 3 : Préparer un rinçage au vinaigre de cidre

Rien de plus simple ! Munissez vous d’un récipient  et mélangez 3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre avec 50cl d’eau, mélangez, c’est prêt ! Si vous avez une chevelure particulièrement longue ou fournie, je vous conseille de multiplier les quantités par deux pour en avoir suffisamment pour bien rincer.
Petite précaution additionnelle : attention à vos yeux avec le rinçage au vinaigre de cidre, faites bien attention à ne pas vous asperger les globes oculaires avec ! Sinon rincez soigneusement vos yeux à l’eau claire ou avec du sérum physiologique et tout devrait rentrer dans l’ordre.

 

Voilà, vous savez tout de mes 3 astuces pour bien se laver les cheveux avec le rhassoul, et comme vous pouvez le constater ce n’est pas bien sorcier, il suffit juste de le savoir ! Maintenant à vous les cheveux propres et soyeux naturellement.

Si vous avez d’autres astuces à partager sur le lavage des cheveux au rhassoul, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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7 choses à faire à Bangkok, Thaïlande (+ 3 adresses dans le quartier chinois)

16 mars 202029 juin 2020

Il y a à peu près un an, je suis partie en voyage en Thaïlande.

C’était un voyage un peu organisé au dernier moment (je suis partie 3 semaines après avoir finalisé les différentes étapes de mon itinéraire !), alors que je croulais littéralement sous le travail. Aussi je suis partie avec Voyageurs du Monde : j’avais déjà eu recours à eux pour mon voyage à Malte (si vous voulez vous replonger dans les articles que j’ai écrit à ce sujet, vous pouvez les retrouver ici) et j’en étais contente. Le personnel est réactif et prend en compte vos demandes, ce que j’apprécie beaucoup !

Mon séjour était organisé en trois étapes : Bangkok, Chiang Mai et Krabi. Aujourd’hui, je vais vous présenter 7 choses que j’ai faites à Bangkok et que j’ai beaucoup aimé. Les lieux sont présentés dans l’ordre chronologique où je les ai visités. En fin d’article, je vous liste trois endroits où manger un morceau / boire un verre que j’ai testés dans le quartier chinois de la ville puisque c’est là que se trouvait mon hôtel !

7 choses à faire à Bangkok

1/ Visiter le Wat Phra Keaw et le Grand Palais

Le Wat Phra Keaw c’est le temple du bouddha d’émeraude et le Grand Palais c’est l’ancienne résidence royale. Et même si le bouddha n’est surement pas en émeraude mais plutôt en jade, le site vaut le détour ! C’est un site immense, richement décoré (vous me direz des nouvelles des façades dorées et avec des pierres splendides !), où tout vaut le coup d’œil, depuis les portes façonnées avec soin et les bâtiments ciselés, jusqu’aux sculptures typiques, en passant par une reproduction de temple khmer (qui n’est pas sans rappeler Angkor Wat).

Wat Phra Keaw Temple du Bouddha d'émeraude Bangkok
Entrée de la salle où se trouve le fameux Bouddha d’émeraude… Notez la décoration des murs (tout le site est décoré ainsi) !

A noter, le site est souvent très animé et rempli de touristes, aussi je vous conseille de venir tôt le matin. Et puisqu’on en est dans les conseils, outre les recommandations de base (des vêtements qui couvrent les épaules et les genoux a minima, des chaussures faciles à enlever pour accéder au bouddha), prenez soin à avoir quelque chose qui vous couvre la tête et beaucoup d’eau : il y a très peu d’ombre sur le site, et la chaleur monte très vite !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : Na Phra Lan Rd, Phra Borom Maha Ratchawang, Phra Nakhon, Bangkok 10200, Thaïlande
L’entrée coûte 350B et comprend le parc Dusit.

2/ Visiter le Wat Pho

Le Wat Pho, je ne sais même pas s’il est utile de le présenter, c’est le fameux Temple du grand Bouddha couché. Tellement grand ce bouddha (46m de long et 15m de haut !) qu’il parait presque à l’étroit dans ce temple ! Quoi qu’il en soit il est somptueux, j’ai particulièrement accroché sur la plante de ses pieds, incrustés de nacre, qui représentent les 108 caractères d’un bouddha bienveillant.

Wat Pho Temple du grand Bouddha couché Bangkok
Pas facile de prendre une photo où on le voit entièrement… (Est-ce qu’on parle du plafond du temple ?)

Le site renferme aussi la plus grande collection de bouddhas de Thaïlande ainsi qu’une école de massage thaïlandais. Si le cœur vous en dit, autant profiter d’un massage quitte à être sur place mais pour cela armez-vous de patience, les temps d’attente peuvent être démesurément longs…

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 2 Sanam Chai Rd, Phra Borom Maha Ratchawang, Phra Nakhon, Bangkok 10200, Thaïlande
L’entrée coûtait 50B quand j’y suis allée, mais j’ai lu ailleurs que le prix allait être augmenté à 200B…

3/ Visiter le Wat Traimit

Le Wat Traimit est le Temple du Bouddha d’or. C’est un très joli temple qui par temps clair offre un joli panorama sur le quartier chinois de Bangkok. D’ailleurs vous êtes à deux pas de l’arche de Chinatown ! Le bouddha tout en or fait 3m de haut, bien niché au milieu des fleurs. Quand j’y suis allée on pouvait y acheter des amulettes : les thaïlandais peuvent avoir des amulettes globalement pour tout, que ce soit pour gagner à la loterie ou pour éviter les accidents de voiture.

Wat Traimit Temple du Bouddha d'or Bangkok

Informations pratiques

Y accéder : 661 Charoen Krung Rd, Talat Noi, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande
L’entrée coûte 40B.

4/ Visiter Wat Saket

Le Wat Saket est le Temple de la montagne dorée. Armez-vous de bonnes jambes puisqu’il faut gravir 344 marches pour y accéder. Fort heureusement, celles-ci sont globalement à l’ombre, ce qui rend la montée plutôt agréable. C’est un de mes temples favoris de Bangkok avec le Wat Pho, où j’ai sonné toutes les cloches et les gongs.

Wat saket Temple de la montagne dorée Bangkok
Tout en haut du temple…

N’hésitez pas aussi a prendre un oracle, ne serait-ce que pour le folklore : insérez un billet dans l’urne, choisissez une des boites hexagonales devant vous et secouez-là (regardez les locaux le faire pour bien positionner la boite). Une tige sortira de la boite avec un numéro : retenez le numéro, remettez la tige dans la boite et la boite à sa place et allez chercher votre oracle (fiche de papier imprimé) dans le meuble situé non loin.

Et enfin, profitez du point de vue à 360° sur Bangkok quand vous êtes tout en haut !

Informations pratiques

Y accéder : 344 Thanon Chakkraphatdi Phong, Ban Bat, Pom Prap Sattru Phai, Bangkok 10100, Thaïlande
L’entrée est gratuite, pour monter tout en haut il vous sera demandé 10B.

5/ Se désaltérer et faire de la ronronthérapie dans un cat café

Faisons une pause dans les temples de Bangkok pour aller se désaltérer dans un cat café ! Si vous ne connaissez pas le concept du cat café, c’est tout simplement que vous prenez une boisson et/ou quelque chose à manger dans un lieu qui abrite plein de chats qui vont et qui viennent à leur guise. Il ne faut pas déranger les minous et minettes, mais pour celui que j’ai testé les félins étaient plutôt curieux et joueurs, et donc j’ai pu en caresser quelques uns (et un autre s’est couché sur mes pieds, je vous laisse imaginer le dilemme quand il a fallu partir !)

Caturday cafe cat cafe Bangkok
La devanture, tellement kawaï, du Caturday Cafe

J’ai donc testé le Caturday Café sur conseil d’une expatriée : c’est chaleureux, ils font attention à ce qu’il n’y ait pas trop de monde et que les félins ne soient pas sur sollicités, une attention particulière est apportée à l’hygiène, bref j’ai trouvé l’endroit plutôt sympathique. Je ne sais pas me prononcer pour la nourriture, en tout cas le thé glacé était très bon !

Informations pratiques

Page Facebook
Y accéder : 10400, 89/70 Phayathai Rd, Thanon Phetchaburi, Ratchathewi, Bangkok 10400, Thaïlande
A noter, ce café est situé non loin de la maison de Jim Thompson !

6/ Visiter la maison de Jim Thomspon

Incontournable et fabuleux, ne serait-ce que pour les jardins et la boutique de souvenirs, la maison de Jim Thompson est un lieu (en vérité c’est un assemblage de pans de maisons en ruine qui ont été restaurés) ou l’on retrouve la collection d’objets d’art asiatique de Jim Thompson, exportateur de soie et collectionneur d’art.

Maison de Jim Thompson Bangkok
Petit aperçu du jardin, histoire de ne pas faire de spoilers sur la collection en elle même

La collection est superbe, on y trouve aussi des objets personnels du collectionneur. Pour visiter le site, une seule option possible : la visite guidée. Il y en a toutes les 20 minutes, en français et en anglais, au choix.

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 6 Kasem San 2 Alley, Wang Mai, Pathum Wan District, Bangkok 10330, Thaïlande
L’entrée coûte 200B, mais si vous êtes amateur d’art asiatique vous y trouverez largement votre compte !

7/ Déambuler sur Yaowarat road en plein quartier chinois

Bien entendu, je n’allais pas vous parler de choses à faire à Bangkok sans mentionner l’artère principale du quartier chinois, Yaowarat. Outre les très nombreuses boutiques et restaurants, ce qui m’a plu dans cette artère c’est l’ambiance qu’elle dégage : un mélange de Chine des années 40, un soupçon de style post nucléaire et beaucoup de néons, de lumière, de vie.

Yaowarat road quartier chinois Bangkok
J’adore cette photo, elle représente tellement les contrastes de Yaowarat road !

La rue prend notamment tout son dynamisme à la nuit tombée lorsque locaux et touristes déambulent entre les marchands ambulants, que ce soit pour rejoindre un restaurant ou pour faire une visite au temple du coin. Ballade très sympathique, soyez quand même assurés d’avoir un estomac bien accroché avec toutes les odeurs qui vous chatouilleront plus ou moins gentiment les narines !

3 adresses dans le quartier chinois de Bangkok

Comme je le disais en introduction de l’article, puisque mon hôtel était dans le quartier chinois de Bangkok, je l’ai pas mal arpenté. Ci-dessous je vous livre 3 bonnes adresses pour boire un verre ou manger un morceau, selon vos envies !

1/ Lhong tou cafe

Le Lhong tou cafe est proche de l’arche de Chinatown (à voir de nuit, l’endroit est très joli). Ce qui m’a séduite, c’est l’originalité du lieu : il y a des tables au sol et d’autres contre le mur, en hauteur. On y accède par des échelles et on se retrouve dans un petit box tout cosy. C’est bien entendu l’option que j’ai choisi (et pourtant j’ai le vertige !).

Lhong Tou cafe Bangkok
Petit box tout cosy et douceurs à déguster…

J’y suis allée pour une pause gourmande le temps de remplir mon carnet de voyage. J’y ai consommé un thé glacé et un petit gâteau au citron. Tout était très bon, le personnel est charmant. A noter quand même, il faut faire sa demande de table sur la borne à l’extérieur du café avant de rentrer !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 538 Yaowarat Rd, Khwaeng Samphanthawong, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande

2/ The Canton House

Situé non loin du Lhong tou café, The Canton House est l’endroit rêvé si vous avez envie de Dim Sum ! La nourriture y est très bonne et très variée (très difficile de faire son choix parmi la carte gargantuesque, tout à l’air délicieux !).

The Canton House Bangkok
Pour patienter en attendant les dim sums, eau de coco et raviolis frits, miam !

Le lieu est agréablement décoré et très animé. Un peu bruyant certes, mais très fréquenté par les locaux. Le service n’est pas des plus chaleureux (la barrière de la langue peut être ?), mais ponctuel et respectueux. j’ai adoré dîner ici, le rapport qualité prix était vraiment bon quand j’y suis allée !

Informations pratiques

Page Facebook
Y accéder : 530 Yaowarat Rd, Khwaeng Samphanthawong, Samphanthawong, Bangkok 10320, Thaïlande

3/ Shanghai Mansion

Toujours dans le même pâté de maison que les deux précédents, le Shanghai Mansion. C’est l’hôtel où je séjournais à Bangkok et laissez-moi vous dire que l’adresse est splendide ! Les chambres sont plus que superbes, le petit déjeuner est à tomber par terre, vraiment tout y est chouette !

Bar Shanghaï Mansion Bangkok
Mon tout premier cocktail (sans alcool !) à Bangkok, au Shanghai Mansion, en écoutant du jazz… Excellent souvenir !

Mais puisqu’on parle de manger et de boire, sachez que vous pouvez prendre un verre en écoutant du jazz live au bar du Shanghai Mansion. Vous pouvez aussi y déguster une cuisine chinoise très raffinée. Cette adresse est d’un budget plus conséquent que les deux précédentes, mais ne serait-ce que pour l’environnement, la qualité du service (le personnel est très attentionné et réactif) et la qualité des mets et boissons, il vaut le détour !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 479 481 Yaowarat Rd, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande

Voilà pour cet article sur Bangkok, les visites et lieux que j’y ai apprécié. J’espère qu’il vous sera utile si vous prévoyez un séjour en Thaïlande et particulièrement à Bangkok.
N’hésitez pas à me laisser en commentaire vos bonnes adresses à Bangkok et, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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