Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Category Archives: Culture

Coquelicot – Anne Sylvestre

26 décembre 201624 décembre 2016

Celui-ci, c’est encore un livre qui s’est retrouvé dans ma liste à lire je ne sais trop comment. Je pensais que c’était Cél, encore, mais en faisant des recherches sur son blog je n’ai rien trouvé…

Décidément, il serait de bon ton que je me note qui m’inspire à lire les livres que je mets dans cette liste !

Donc, comme pour la dernière fois, si la personne qui m’a donné envie de lire ce livre passe par ici, merci !

– – – – –

Coquelicot c’est un recueil de mots auxquels se mêlent les souvenirs d’enfance, parfois des réflexions d’orthographe, parfois aussi des souvenirs un peu plus récents.

Coquelicot c’est l’ensemble de ces mots qui évoquent des sons, d’autres qui font revenir à la mémoire des odeurs, certains encore qui parlent de conversations.

Coquelicot c’est un recueil de mots aimés, certains chéris, d’autres beaucoup moins, mais tous avec leur particularité aux yeux et à la mémoire d’Anne Sylvestre.

Pour tout vous dire, je n’avais aucune idée de qui était Anne Sylvestre avant de me pencher sur cet article : j’avais noté le livre, je devais avoir une bonne raison, c’était amplement suffisant.

C’est en parcourant la fiche Babelio sur le livre puis la page wikipedia de l’auteur que j’en ai appris un peu plus sur cette dame, qui chante (chantait ?) pour les enfants et les plus grands de jolis textes qui parlent de la vie, en simplicité mais avec beaucoup de charme.

Alors forcément, cela permet de mieux comprendre la tendresse et la beauté de ces petits textes, chacun évoquant un mot aimé, un mot avec lequel elle joue.

C’est un ouvrage résolument à part, qui parle de souvenirs courts, sans trop les romancer mais avec une poésie et un amusement palpables.

J’ai beaucoup aimé le lire, et on se prend souvent au jeu de se demander ce que nous évoque tel ou tel mot, et, si on devait à notre tour écrire sur nos mots préférés, quels seraient ceux qui composeraient notre ouvrage.

Peut être avez vous envie d’un peu de douceur, d’un livre qui fait voyager dans les souvenirs, qui change un peu de ce qu’on a l’habitude de lire ? Ne cherchez plus, Coquelicot est pour vous !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Big Magic – Elizabeth Gilbert

5 décembre 20164 décembre 2016

Voilà une éternité que j’ai Big Magic (Comme par magie en VF) dans ma liste de livres à lire : il m’a été plusieurs fois conseillé par des proches et des moins proches, et puis, ce n’est pas nouveau, les thèmes de créativité, création, inspiration me tiennent à cœur.

J’ai pendant longtemps tourné autour du pot, que ce soit pour l’acheter ou même le lire.

Et si je dois être vraiment honnête, je l’ai commencé un jour où j’avais envie de lire mais que rien ne me tentait, alors j’ai tiré au sort dans la liste des livres non lus de mon kindle.

Ça vous donne une idée de la situation de départ.

En fait, j’avais peur qu’il ne me plaise pas.

Parce que des livres sur la pratique artistique, j’en ai plein, et il n’y en a qu’un que je relis frénétiquement (Making art a practice de Cat Bennett, que j’ai relu au moins 3 fois cette année) (rien que ça). Alors la barre était haute.

Parce qu’on me l’a beaucoup conseillé et que si les gens me le conseillent c’est qu’ils pensent vraiment que ça va me plaire, alors c’est toujours un peu délicat de dire qu’on n’a pas aimé si cela arrive.

Parce que j’aime bien le style d’Elizabeth Gilbert pour de la fiction, pour Mange, Prie, Aime ou pour Committed. Mais pour un livre de ce type, je ne savais pas trop si j’allais aimer.

Et donc j’ai repoussé la lecture de ce livre.

big-magic

Par contre, une fois commencé, il a tenu 72 heures. Et j’ai pris des notes.

Donc j’ai aimé. Beaucoup même. Sauf la conclusion qui, à mes yeux, est complètement bâclée.

Big Magic, je crois qu’il vient compléter Making art a practice : si l’ouvrage de Cat Bennett focalise sur l’aspect pratique, la création en tant qu’exercice et renouvellement quotidien, Big Magic c’est le vécu intérieur du processus créatif et de ce qui va avec, depuis l’idée qui forme la genèse du projet, jusqu’à l’affrontement de notre peur, en passant par les questionnements quant à la reconnaissance, la gloire, la fortune, etc.

J’ai aimé les tranches de vie et les leçons d’Elizabeth Gilbert quant au processus de création, d’en apprendre un peu plus sur sa vision à elle de l’acte créatif, tout en bénéficiant de ses conseils.

Alors bien sûr, c’est un livre imprégné de la mentalité américaine en mode « tout est possible » et « ce n’est pas grave si vous vous plantez » : en soi, je suis assez d’accord avec l’idée, par contre certains trouveront peut être que le livre prône trop cette représentation de la vie très « American Dream ».

Pourtant je crois qu’il y en a un peu pour tout le monde dans ce livre, déjà parce qu’il s’adresse aussi bien à ceux qui pratiquent qu’à ceux qui ne se croient pas créatifs, ensuite parce qu’il y a des leçons de vie qui dépassent la simple sphère de la créativité.

C’est donc un livre que je relirai avec plaisir : il n’a pas été aussi déclencheur de changement qu’a pu l’être celui de Cat Bennett, pourtant je crois que les conseils distillés méritent qu’on leur accorde de l’attention.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Vingt ans après – Alexandre Dumas

28 novembre 201626 novembre 2016

Je vais vous faire une confidence. Après avoir lu les deux premiers livres de la saga La passe miroir (Les Fiancés de l’Hiver et Les Disparus du Clairdelune), les autres lectures m’ont parues fades.

Elles n’étaient pas mauvaises, loin de là.

Mais il manquait quelque chose.

J’avais envie de ce suspense, de cette aventure, de cet inconnu à la fin de chaque chapitre qui nous pousse à en lire encore un autre, juste pour savoir ce qu’il va bien se passer.
J’avais envie d’aventure, j’avais envie de curiosité, j’avais envie d’excitation.

Et s’il y en avait un peu, parfois beaucoup, ce n’était pas encore cela que je voulais.

J’avais cru vouloir quelque chose de différent pour me changer un peu les idées, pour faire faire une gymnastique différente à mon cerveau.

Ce n’est pas grave de se tromper. Et puis l’avantage avec les livres, c’est qu’on peut les relire plus tard, ils ne nous en veulent pas de les laisser patienter, que ce soit dans une bibliothèque ou une liseuse.

Alors j’ai regardé la liste de livres notée dans mon Bullet Journal, ces romans ou autres que je voulais lire. Je les ai soigneusement sélectionnés pour ce qu’ils paraissaient pouvoir éveiller en moi, il devait sans doute y avoir quelque chose qui corresponde à mes envies, non ?

J’ai regardé ce que j’avais dans mon Kindle et il y a eu cette évidence.

Alexandre Dumas.

Mais c’est bien sûr ! Quoi de mieux pour de l’aventure que la suite des Trois Mousquetaires ?

– – – – –

Vingt ans après, c’est un contexte politique différent du premier opus : nous voilà plongés dans la Fronde, la France est écartelée entre le soutien au cardinal Mazarin, et celui aux princes.

La guerre civile est plus ou moins tapie, elle menace, et les quatre amis que nous avions laissés ne sont pas épargnés. A vrai dire, le groupe est quelque peu coupé en deux : d’Artagnan et Porthos pour Mazarin, Aramis et Athos pour les princes.

Vingt ans après, ce sont aussi des héros qui ont vieilli, pas forcément en bien, pas forcément en mal non plus : ils ont changé. Pour les Mousquetaires, l’insouciance et la fougue de la jeunesse ont laissé place à d’autres sentiments, d’autres préoccupations, celles de la maturité : un fils, un titre, des amours ou la reconnaissance qui était due et qui n’est pas encore arrivée.

Il faudra bien que l’Angleterre et le fils de Milady s’en mêlent pour que ces quatre-là se retrouvent et voyagent côte à côte…

20-ans-apres

Vous savez, ce roman, c’est un peu comme quand on retrouve quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps : cette personne a changé, vous aussi, vous avez maintenant des divergences qui n’existaient pas avant et pourtant, là, il y a toujours cette amour indicible pour cette personne, cette fraternité peut être un peu utopique.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui a, je trouve, encore plus d’intrigue, de rebondissements que le précédent. D’Artagnan, Athos ( :love: ), Porthos et Aramis sont drôles, ils sont tristes, ils sont loyaux, ils ont encore cette ruse et cette malice qui n’appartient qu’à ce groupe.

Le contexte et les scènes sont toujours délicieusement décrits (la critique/analyse politique !), s’en est tellement bon qu’il y a une teinte extraordinaire : je ne veux pas spoiler, mais il y a quelqu’un qui perd la tête, et vraiment, vraiment, je crois que je n’aurais jamais pu m’attendre à cela.

J’ai adoré ce roman délicieusement aventurier, étonnamment fraternel. Je vous le conseille chaleureusement, il gagne à être plus connu (*).

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

(*) Petit clin d’œil à mon papa qui s’étonnait que je lui précise au téléphone que je lisais « Vingt ans après, enfin la suite des Trois Mousquetaires« , alors qu’il y a peu je ne savais même pas que ce livre existait (et que j’ose croire ne pas être la seule dans ce cas) …

8 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La variante chilienne – Pierre Raufast

18 novembre 201614 novembre 2016

Ce que j’aime avec les blogs, c’est la possibilité d’interagir en commentaires : j’aime ce dialogue qui se noue, cet espace où chacun y va de son expérience, de sa suggestion. Je crois d’ailleurs que c’est le principal intérêt d’un blog, de pouvoir engager une discussion avec la communauté qui se crée au fil des articles.

Dans la section commentaires de l’article sur La fractale des raviolis de Pierre Raufast, Bibliblogueuse avait laissé un petit mot pour suggérer que le deuxième livre de l’auteur, La variante chilienne, était dans la même veine et qu’il me plairait sans doute.

J’aime bien que l’on me suggère des livres. Je crois que quand on conseille un livre, on met déjà en avant un peu de soi, on s’expose un petit peu et on cherche aussi à toucher l’autre, parce que l’on a pris en compte ses goûts avant de proposer un titre.

Merci à toi donc Bibliblogueuse d’avoir suggéré le livre qui est le sujet de l’article !

– – – – –

La variante chilienne, c’est l’histoire de Pascal. Pascal est un professeur de littérature, un peu désabusé : des choses, il en a vu dans sa vie, il s’impressionne peu facilement. Aussi pour ses deux mois de vacances d’été décide-t-il de déconnecter avec le quotidien et de louer un gîte au milieu de nulle part, incognito.

La variante chilienne, c’est aussi l’histoire de Margaux. Margaux, on se sait pas trop bien pourquoi, mais elle est quelque peu paranoïaque. C’est une élève brillante, un peu dans son monde, un peu torturée, un peu dans un monde torturé. Elle est une des élèves de Pascal. Elle fuit sa maison, son père pour s’enfermer dans la vallée de Chantebrie avec son professeur, ses livres, son ordinateur et son petit carnet.

La variante chilienne, c’est encore, peut être surtout, l’histoire de Florin. Florin c’est un drôle de personnage, le seul voisin du gîte. Florin collectionne deux choses, les pipes et les cailloux, chacun bien à sa place dans sa maison.

Ces trois histoires vont se retrouver dans des échanges et une amitié incongrue, sur fond d’histoires.

Mais pourquoi Pascal et Margaux se retrouvent-ils ici ? Pourquoi Florin collectionne-t-il les cailloux ?

la-variante-chilienne

Quand j’ai commencé le livre, je me suis demandé si j’allais me retrouver dans une histoire fortement inspirée de Lolita de Nabokov tout en étant franchement farfelue.

Si j’ai vite compris que le livre n’avait franchement rien à voir avec Lolita, en revanche pour le côté farfelu j’ai été servie : La variante chilienne se place effectivement dans le même style de roman que La fractale des raviolis avec un enchevêtrement d’histoires plus étonnantes les unes que les autres, contenues dans une grande histoire, celle de ces trois personnages qui se découvrent et s’apprivoisent.

Il y a peut être plus de profondeur dans La variante chilienne, parce que certaines histoires ont parfois un fond un peu triste, mais on ne tombe pas dans le pathos, on reste dans quelque chose de léger, de dynamique, dans du partage de tranches de vies singulières.

J’ai bien aimé aussi la thématique du choix comme moteur de la vie qui transparaît plus ou moins ouvertement dans les histoires, et en particulier dans les décisions prises par les protagonistes.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman qui change de ce que l’on peut lire d’habitude : c’est rythmé, il y a de la fantaisie et les personnages sont colorés. Si vous aimez le genre, je vous le conseille !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les Brumes de l’apparence – Frédérique Deghelt

11 novembre 20161 janvier 2017

Suite à La grand-mère de Jade du même auteur que j’ai lu il y a quelques temps, je me suis dit que j’allais explorer les autres œuvres de Frédérique Deghelt. En faisant quelques recherches, j’ai lu plusieurs échos positifs sur Les Brumes de l’apparence, aussi lors d’un passage à la Fnac pour me procurer quelques petites choses à lire, j’en ai profité pour l’emmener avec moi.

brumes-de-apparence-1

Les Brumes de l’apparence, c’est l’histoire de Gabrielle. Gabrielle a 40 ans, elle est organisatrice d’événements à Paris où elle vit avec son mari, Stan, un chirurgien esthétique renommé, et Nico, leur fils.

Gabrielle est une citadine, fermement ancrée dans le pétillement, la frénésie de la ville, qu’elle ne quitterait pour rien au monde.

Aussi, quand elle hérite d’un terrain au milieu de nulle part, est-elle pressée de s’en débarrasser : imaginez, un terrain en pleine campagne, plusieurs hectares et de surcroît deux masures plus ou moins délabrées, dont l’une qui en est presque inquiétante, c’est tout à fait le genre de choses dont elle ne veut pas s’encombrer. D’ailleurs, elle ne connaissait pratiquement pas la tante du côté de sa mère qui le lui a légué.

Les Brumes de l’apparence raconte les changements qui s’opèrent dans la vie de Gabrielle suite à l’héritage de cette propriété, à ce qu’elle apprend sur l’étrange famille maternelle qu’elle connait peu.

La citadine arrivera-t-elle, comme elle le souhaite, à se débarrasser de cet héritage dérangeant ? Quels secrets renferment le terrain dont elle est maintenant propriétaire ?

brumes-de-apparence-2

C’est étonnant la différence qu’il peut y avoir entre deux romans d’un même auteur. Pour celui-ci, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire parce que Gabrielle m’a semblé être, de prime abord, quelqu’un de complètement antipathique : ironie fausse, pleine de jugements, enfermée dans un rôle futile et des faux-semblants.
Heureusement que cela s’arrange par la suite !

J’ai aimé la thématique de la recherche de sens, d’explications, comme une quête à la fois solitaire, vulnérable, et pourtant très reliée à l’entourage.

L’héritage de ce terrain fissure des certitudes, entraînant un mélange de peur et d’excitation dans lequel chacun d’entre nous peut se reconnaître.

D’ailleurs, les phénomènes étranges qui ponctuent l’histoire viennent appuyer le sentiment de malaise, parfois d’urgence, qui accompagne la quête personnelle.

J’ai trouvé qu’il y avait quelques grosses ficelles, certains rebondissements manquent parfois de finesse, mais globalement c’est une histoire qui se tient, qui permet de suivre les interrogations et découvertes de Gabrielle.

J’ai préféré La grand-mère de Jade, mais ce roman, bien que très différent, est une jolie lecture. Peut être pas aussi intrigante (je n’ai pas tourné les pages frénétiquement comme j’ai pu le faire avec Le Comte de Monte Cristo ou la saga La passe-miroir par exemple), mais divertissante, assurément, et agréable.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les Disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

21 octobre 201616 octobre 2016

Si vous vous rappelez bien, juste après avoir lu Les fiancés de l’hiver, qui est le Livre 1 de la saga La passe-miroir, je me suis empressée d’aller chercher le Livre 2, à savoir Les disparus du Clairdelune.

C’est que j’étais bien happée par l’histoire et que je voulais absolument savoir ce qu’il allait advenir d’Ophélie, l’héroïne.

Alors je vais essayer de ne pas trop en raconter, parce que je ne veux pas révéler l’histoire avant que vous ne l’ayez lue (que ce soit pour le livre 1 ou le livre 2 d’ailleurs).

mnemosune-disparus-du-clairdelune-1

Dans Les Disparus du Clairdelune, on retrouve donc Ophélie qui s’est fait une nouvelle place à la Citacielle pour lui permettre d’avoir un semblant de sécurité.

La situation est toutefois toujours précaire pour elle, dangereuse même, et persistent les interrogations en ce qui concerne son futur mari, Thorn : qui est-il ? Peut-elle compter sur lui ? Que cache son comportement ?

Dans ce deuxième livre de la saga, une nouvelle intrigue se noue : qui sont ces gens qui disparaissent mystérieusement ? Pourquoi ? Sont-ils toujours vivants ? Qui est à l’origine de ces disparitions ?

Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans l’enquête pour retrouver ces personnes volatilisées mystérieusement dans une des zones les plus sécurisées de la Citacielle : que va-t-elle découvrir ? Quels seront les impacts de cette recherche, à la fois pour elle, pour Thorn, mais aussi pour ceux qui sont à leur côtés ?

mnemosune-disparus-du-clairdelune-2

Quand je me suis lancée dans la lecture de ce livre 2, Les Disparus du Clairdelune, j’ai eu un peu d’appréhension de ne pas retrouver ce que j’amais tant dans le livre 1, à savoir les personnages bien fouillés, le dynamisme, l’intrigue, le suspense et ces superbes descriptions (aussi bien concernant les lieux que les ressentis des personnages).

Celle-ci s’est bien vite dissipée : les ingrédients sont toujours là, j’étais contente d’en apprendre plus sur l’évolution des personnages, d’aller plus en avant dans la découverte de la Citacielle qui décidément est un lieu plein de surprises.

L’intrigue principale se mêle à d’autres annexes sans que cela soit brouillon, et je me suis encore une fois laissée happer par le rythme du roman : je l’ai lu avidement, et 24 heures après l’avoir acheté je l’ai refermé, un peu triste que le Livre 3 ne soit pas encore sorti.

Mais en fait, quand le livre 3 sortira (rapidement j’espère !), je me referai un plaisir de replonger dans les deux premières parties de la saga.

Parce que je crois que, comme pour Le clan des Otori, c’est un roman que j’ai certes plaisir à lire, mais que j’aurai encore plaisir à redécouvrir après quelques temps.

En résumé, Les Disparus du Clairdelune confirme mon impression quant au premier livre et je suis impatiente de lire la suite !

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

14 octobre 201610 octobre 2016

Alors, oui, je sais, vous allez dire « Encore ?! »…

L’idée de lire Les fiancés de l’hiver, livre 1 de la saga La passe-miroir, m’a été insufflée par Cél (j’ai succombé avec un an et demi de retard certes, mais quand même)…

« Encore ?! » ben oui, encore, c’est qu’elle a le don pour m’inciter à lire Cél, voyez-vous.

Et pourtant, j’ai envie de dire que c’était assez mal parti.

Parce que voyez-vous, je ne suis pas trop une adepte des livres un brin fantastiques, magiques : je n’ai pas été emballée par le Seigneur des Anneaux (mais c’est peut être parce que je l’ai lu en espagnol, allez savoir), Harry Potter ne m’attire pas (mais c’est peut être juste pour ne pas faire « comme tout le monde »).

J’ai eu une courte période fantasy et après ça j’ai oublié les livres du genre, mis à part peut être le Clan des Otori que j’ai adoré.

Et puis il y a eu cet article de Cél donc, et je me suis dit que quand même, vu l’enthousiasme de ses mots, il devait y avoir quelque chose de bien là dedans, que je pouvais y jeter un œil.

Donc, comme d’habitude, je l’ai noté dans mon bullet journal, et puis un jour je suis allée le chercher (en édition Folio quand même) avec une carte cadeau Cultura offerte par mes collègues.

Et j’ai lu tous les livres que j’ai acheté avec la carte, sauf celui-là, que je gardais en dernier. Peut être un peu d’appréhension, j’en sais rien, bref, je l’ai gardé en dernier.

Je l’ai emmené à Rome et je ne l’ai pas ouvert de tout le voyage, sauf à l’aéroport au retour parce qu’on était en avance… Mais laissez moi vous parler de l’histoire avant de vous donner mon avis !

mnemosune-fiances-de-hiver-1

Les fiancés de l’hiver, c’est l’histoire d’Ophélie. Ophélie vit sur l’arche d’Anima et est animiste. Elle possède deux dons particulier : le premier lui permet de « lire » les objets, c’est à dire d’avoir à la conscience tout le passé de l’objet et les états d’âme de ceux qui l’ont manipulé. Le second est de pouvoir voyager via les miroirs (d’où le nom de la série « La passe-miroir »), ce qui lui requiert d’être honnête avec elle-même, lucide.
Ophélie travaille pour un musée, mais bientôt sa vie va basculer : en effet, les Doyennes d’Anima ont décidé de la marier avec un notable d’une autre arche, le Pôle. L’union comporte des enjeux diplomatiques importants et il n’est pas question de reculer.

Les fiancés de l’hiver, c’est aussi l’histoire de Thorn. Thorn, c’est le promis d’Ophélie, qui vient du Pôle. Thorn n’est pas à première vue le gendre idéal : il est froid comme une pierre tombale, son comportement frôle la mauvaise éducation, et il parle très peu.

Les fiancés de l’hiver raconte le départ d’Ophélie pour le Pôle, la découverte de son futur mari et surtout son initiation aux mœurs du Pôle : l’union est loin d’être bien vue par l’ensemble des habitants de l’arche et des familles concernées, et il semblerait qu’un complot mortel soit échafaudé et plus encore…

mnemosune-fiances-de-hiver-2

Donc je vous disais, j’ai commencé à le lire lors du voyage retour de Rome, à l’aéroport, parce qu’on était en avance (et qu’Easy Jet était très en retard aussi).

Et je ne l’ai plus lâché, dévorant avidement chacun des chapitres. J’ai englouti les 550 et quelques pages en moins de 72 heures, tournant fébrilement les feuillets pour savoir ce qu’il va se passer.

Et une fois terminé, je me suis empressée d’aller chercher le livre 2, bien entendu.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce livre, déjà, c’est l’héroïne : Ophélie est touchante, Ophélie est courageuse, Ophélie est « humaine » et Ophélie a une écharpe comme animal domestique (enfin c’est moi qui analyse ça, mais son écharpe c’est un peu un chat qui le suivrait partout) ce que je trouve tout simplement prodigieux.

Thorn, vous aurez juste envie de lui balancer une assiette dans la tête une fois que vous aurez fait sa connaissance, et pourtant vous vous laisserez attendrir par ce grand gringalet au visage austère que vous soupçonnerez avoir traversé quelques tempêtes (et vous aurez raison).

Il y a aussi Roseline, la tante d’Ophélie qui la chaperonne pour ses premier mois sur le Pôle, Bérénilde la tante de Thorn aussi belle que capricieuse et protectrice à la fois… Bref, plein de chouettes personnages, mais pas trop pour qu’on ne s’embrouille pas.

Et puis il y a les décors (si vous êtes comme moi et que vous faites le film au fur et à mesure, vous n’avez plus besoin d’aller voir un Spielberg, il est juste là entre vos mains), et puis l’intrigue, et puis les revirements de situation qui font qu’on lit en se demandant ce qu’il va bien pouvoir se passer dans les pages suivantes, frénétiquement.

Vraiment, je ne pensais pas accrocher à ce livre et je l’ai presque ouvert à contre-cœur, et quelques heures plus tard je l’ai refermé impatiente de lire la suite.

Si vous aimez le genre, foncez, je le conseille à tout le monde, il fait résolument partie des meilleurs livres que j’ai lu cette année.

Vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Villa triste – Patrick Modiano

5 octobre 20165 octobre 2016

Pour choisir mes livres, mis à part ma manie discutable de me fier au ressenti d’une couverture ou à la musicalité d’un titre , je me repose souvent sur les conseils des mêmes personnes.

Parmi elles, il y a ma copine Books and Tea qui me connaît depuis 10 ans et qui est à l’affût de toutes les nouveautés de part son métier, et puis il y a aussi Cél dont le maniement des mots m’impressionne et qui a le don de titiller mon esprit d’aventure à explorer ce que je n’aurais sans doute pas considéré de moi-même.

Villa triste c’est donc Cél (vous pouvez lire son article ici), parce qu’avec un nom pareil et une couverture qui respire (?) autant la mélancolie, je crois pouvoir dire que jamais je ne me serais laissée tenter par ce livre.

Et puis c’est un prix Nobel de littérature, ce qui dans ma tête voulait dire que c’était largement au delà de ma portée cognitive.

J’ose à peine dire qu’avant l’article de Cél je n’avais illustrement aucune idée qu’il existait un Patrick Modiano et qu’il est, de surcoît, « incontournable ».

Séance de rattrapage à 32 ans, mieux vaut tard que jamais.

– – – – – –

Villa triste, c’est l’histoire de Victor Chmarra. Victor se souvient. Il y a 10 ans, dans les années soixante, il était déjà venu ici.

Il a 18 ans, il a peur et il vient se réfugier dans cette ville proche d’un lac et non loin de la Suisse. Il s’y cache et y fait la rencontre de curieux personnages. Il y a Yvonne, cette jeune actrice qui déambule avec son dogue allemand dépressif et puis il y a aussi Meinthe, docteur en Suisse énigmatique, propriétaire de la Villa Triste, et qui est régulièrement parcouru de tics étonnants.

Ces trois-là passent plusieurs semaines ensemble, et aujourd’hui Victor Chmarra se souvient, parfois difficilement, peut être en y mêlant ses fantasmes…

mnemosune-villa-triste-1

Je vais vous faire une confidence : quand je lis, c’est comme si mon esprit me mettait un écran de cinéma devant les yeux et qu’il montait les scènes, avec les différents protagonistes, leur voix, et tout ce qui va avec. Si je ressens des émotions, cela appose un « filtre » coloré sur le cinéma inexistant qui se joue dans les yeux de mon esprit et cela teinte le film en fonction de ce qui se passe. Et une bande-son aussi.

Je ne sais pas si d’autres personnes « font » ça aussi (je mets le verbe entre guillemets parce que c’est complètement involontaire), toujours est-il que Villa Triste, pour moi a un filtre sépia avec beaucoup de grain sur la pellicule, comme les vieux films. Et une musique répétitive, presque léthargique.

Ce qui est assez particulier, c’est que mon esprit l’associe avec un de mes films favoris, In the mood for love : dans les deux œuvres il se passe peu de choses, il y a peu de dialogues, et il y a une ambiance sombre, nostalgique, pesante un peu.

Et si j’ai énormément apprécié l’usage de la langue de Modiano, ce livre ne m’a pas transportée, j’ai eu du mal à m’attacher à un des personnages pour m’emmener avec lui dans son monde et lui apporter un peu de dynamisme.

Parce que voilà, j’ai trouvé ce livre particulièrement lent, poussif presque. Et pour cause ! Il ne s’y passe globalement rien, et durant toute ma lecture je me suis demandée quel était l’objet de ce livre, où l’auteur voulait-il aller ?

J’ai laissé décanter ma lecture pendant plus d’un mois, avec de longues semaines sans lire pour ne pas m’embrouiller, et je ne sais toujours pas quel est le message de ce livre.

C’est un peu frustrant, parce que c’est un peu le même genre de sensation intérieure que pour La princesse de Clèves, je sais qu’il y a « quelque chose » qui devrait résonner en moi, et lors de ma lecture, ce « quelque chose » n’était pas accessible.

Alors voilà, je suis partagée. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je ne peux pas dire que je l’ai aimé non plus. Il y a une dimension essentielle du livre que je n’ai pas su ou pu apprécier.

Peut être plus tard…

Vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Que lire pour commencer à travailler sur soi ?

28 septembre 201622 septembre 2016

On me demande assez souvent quels sont les livres que je conseillerais à une personne qui voudrait commencer à travailler sur son développement personnel, entamer un travail sur elle-même.

Et c’est assez difficile de répondre, parce que tout un chacun a ses envies, ses besoins et ses problématiques, et que la personne qui pose la question attend, plus ou moins consciemment, un livre qui va lui permettre de trouver des clés utilisables tout de suite.

Alors pour cette sélection, je vous propose des thèmes universels du travail personnel, à savoir le bonheur et l’estime de soi, et puis une initiation pour se reconnecter au Féminin : Trois ouvrages qui ont profondément marqué mon cheminement personnel et auxquels je me réfère régulièrement.

mnemosune-vivre-psychologie-bonheur

Vivre : La psychologie du bonheur – Mihaily Csikszentmihaily

Ce livre, outre le fait que j’y ai trouvé le nom de ce blog (et donc mon pseudo), est le fruit de recherches de l’auteur sur le bonheur, ou plutôt de l’expérience optimale : quelles sont les activités qui nous permettent de vivre le « flow » et comment atteindre cet état ?

C’est un ouvrage fondateur de la psychologie positive, et ce que j’aime particulièrement c’est qu’il propose des clés simples, pratiques pour aller vers cet état recherché, le tout appuyé par des années de recherche.

Ce n’est pas forcément le livre le plus facile à lire parce qu’il est empreint de cet esprit scientifique, mais c’est celui qui m’a permis d’ouvrir des portes et d’entamer un sérieux travail sur moi, sur ce que je voulais faire de mon temps, sur ma relation au bonheur.

mnemosune-imparfaits-libres-heureux

Imparfaits, Libres et Heureux – Christophe André

J’aime beaucoup Christophe André : je l’ai vu en conférence, j’ai lu plusieurs de ses ouvrages, et son approche fondamentalement positive et à la fois vulnérable me parle.

Ce livre parle d’estime de soi, d’accepter la personne que l’on est, de notre parfaite imperfection et de trouver sa place.

C’est un ouvrage qui permet de s’interroger et d’entamer un cheminement pour comprendre qui nous sommes et se sortir de la pression du regard des autres, du jugement, pour aller vers une progression personnelle.

Je trouve qu’il se complète très bien avec 3 amis en quête de sagesse qui apporte un exposé des différents cheminements personnels, mais il se suffit à lui-même pour amorcer un travail personnel.

mnemosune-femmes-qui-courent

Femmes qui courent avec les loups – Clarissa Pinkola Estès

Celui-ci est un ouvrage particulier parce qu’il s’adresse aux femmes dans la mesure où il traite de l’archétype de la Femme Sauvage à travers des contes et mythes, pourtant je crois qu’il serait tout aussi intéressant à lire pour un homme.

C’est un livre fort, qui propose des analyses qui font énormément réfléchir sur la manière dont on aborde la féminité, l’instinct féminin, la divine féminité j’ai envie de dire.

C’est un ouvrage qui m’a profondément bouleversée, c’est une lecture vibrante, j’y reviens régulièrement et au fur et à mesure de mon cheminement personnel il résonne différemment en moi et en celles à qui je l’ai conseillé.

Comme les deux autres livres de la sélection je l’ai depuis plusieurs années et j’en avais fait une revue (avec un petit extrait) que vous pouvez retrouver ici.

Une sélection est forcément toujours partiale, j’espère néanmoins avoir parcouru les fondamentaux avec ces ouvrages. Et si vous souhaitez encore plus de suggestions de lecture, je vous invite à parcourir les articles regroupés sous le mot-clé « développement personnel » il y a d’autres pépites qui vous attendent !

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La grand-mère de Jade – Frédérique Deghelt

26 septembre 20161 janvier 2017

Dans la série « j’ai noté un livre que quelqu’un m’a conseillé mais je ne sais plus qui » après Je suis là de Clélie Avit, je demande La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt.

Et comme pour le précédent, si le conseiller en question passe par ici, merci.

mnemosune-la-grand-mere-de-jade-1

La grand-mère de Jade, c’est l’histoire de Jeanne, Mamoune, cette grand-mère qui vit seule dans sa campagne savoyarde depuis le décès de son mari. Un jour elle perd connaissance chez elle, et c’est le drame : ses trois filles veulent la placer en maison de retraite, la pensant trop fragile pour vivre seule. Mamoune n’a pas envie, elle ne veut pas aller dans un mouroir.

La grand-mère de Jade, c’est aussi l’histoire de Jade, cette jeune femme dynamique, libre, un peu perdue sur son chemin de vie parfois, mais qui avance tambour battant. Elle aime sa Mamoune et, sur un coup de tête, décide d’aller la chercher dans sa campagne savoyarde pour la ramener avec elle à Paris : pas question pour Jade que sa grand-mère aille en maison de retraite, plutôt se fâcher avec ses tantes mais avec l’appui et l’approbation de son père.

La grand mère de Jade, c’est la cohabitation de ces deux générations, ces deux expériences de vie, ces deux femmes, avec toutes les questions qui vont avec : Jeanne arrivera-t-elle à s’adapter à la vie parisienne et Jade à vivre avec sa grand mère ? Finalement, les deux femmes se connaissent-elles aussi bien qu’elles le croient ?

mnemosune-la-grand-mere-de-jade-2

Ce roman est émouvant. C’est une belle histoire d’amour familial entre ces deux femmes de deux générations différentes, avec chacune leur expérience de la vie, leurs croyances, leurs espoirs.

Les personnages de Jade et de Jeanne, centraux, sont particulièrement attachants et bien fouillés, cohérents. Leur histoire personnelle et commune est distillée lentement, et cela rend les personnages d’autant plus touchant qu’on en apprend plus sur leur passé en même temps que l’on suit leurs péripéties.

Le récit n’est ni trop lent ni trop rapide pour le récit, suffisamment dynamique pour garder l’attention du lecteur. L’histoire est relatée à deux voix, celle de Jade et celle de sa grand-mère, ce qui renforce le rythme de l’ouvrage.

Je ne veux pas trop vous en dévoiler, mais la fin est parfaite, étonnante, poignante, bref, formidable.

Une excellente lecture que je vous recommande fortement.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 3 4 5 … 13 14 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes