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Author: Mnêmosunê

Les souvenirs

21 novembre 201619 novembre 2016

La semaine dernière, à la faveur d’un temps pas forcément propice à la promenade, je me suis enfin attelée à réaliser certains albums photos.

Je dispose de photos qui patientent depuis plusieurs années pour certaines dans des répertoires de mon ordinateur, voire des disques externes que j’utilise pour mes sauvegardes, ce qui veut dire qu’elles attendent leur heure depuis plus de 7 ans…

Et si j’aime la facilité du numérique pour certaines choses, ce n’est pas vraiment le cas pour la photographie.
En fait, je ne regarde que très rarement les photos que j’ai sur l’ordinateur, j’ai bien plus tendance à aller chercher les albums photos papier que j’ai pu faire.

Le papier est mon support de prédilection.

Quand je fais un album photo, je vais, bien entendu, en priorité me tourner vers les photos, qui viennent immortaliser un épisode du voyage, une ambiance, une vue, une situation.
Mais je cherche aussi à me rappeler des anecdotes, des sentiments, des discussions. Pour cela, je me replonge dans mes journaux intimes que je remplis, plus ou moins scrupuleusement, depuis des années.

souvenirs-albums

La semaine dernière, j’ai donc réalisé deux albums. L’un sur une croisière en Méditerranée que j’ai fait en 2010 avec une amie et un autre sur les quelques jours que j’avais passé en 2013 à Arcachon et à Bordeaux.

Pour les deux, je voulais mixer à la fois les photos et les textes afin de véritablement à la fois raconter l’histoire du voyage, son déroulé, mais aussi les petites histoires qui les ponctuent et leur confèrent de la singularité, les anecdotes.

Pour chaque album, j’ai commencé par m’occuper des photos : retoucher les couleurs, la luminosité, les classer par date ou site. C’est une manière pour moi de me remettre dans l’ambiance, de rappeler à ma mémoire les petites bribes sensorielles que j’ai emmagasiné.

Et je dois avouer que c’est étonnant de revivre un voyage par les images, au moment où on les sélectionne : parce qu’il y a des choix à faire pour ne garder que le plus significatif, et pourtant parfois ce n’est pas la meilleure photo qui rend compte de l’anecdote ou du sentiment de ce moment-là.

Il y a aussi le fait de se rendre compte du temps qui passe, de notre évolution depuis que le cliché à été pris : quand j’étais partie en croisière avec mon amie, je faisais encore très régulièrement des crises de panique, j’étais assez mal dans ma peau et c’est quelque chose que je vois dans les photos.
Je n’ai pas honte de cela, c’est une part de mon histoire.

Et puis il y a aussi ces sourires, ces regards doux, des clichés avec une drôle d’histoire.

Comme par exemple cette photo que mon amie avait prise de mes jambes et de mes pieds, à Savone, comme une revanche face à mes protestations parce que je n’aime pas être photographiée : ce cliché n’est pas forcément beau, d’ailleurs il n’a aucun intérêt stylistiquement parlant, mais il a une histoire. J’ai choisi de ne pas le mettre dans l’album final, mais je suis contente de l’avoir retrouvé.

Il y a aussi cette photo en noir et blanc (la dernière dans l’article en lien) sur les quais de Bordeaux, près du miroir d’eau, de ce couple de petits jeunes qui s’embrassent fougueusement, blottis l’un contre l’autre pour se protéger du vent frais peut être, mais aussi, enfin j’aime à le croire, de l’extérieur.

Je ne connais pas ces petits jeunes. Mais je trouvais que c’était une jolie image, une jolie représentation de cette pulsion qui nous pousse vers l’autre, à être vulnérable pour se sentir en sécurité ensemble. Celle-là, pourtant il y a du bruit dessus, je l’ai mise dans l’album. En grand. Parce qu’elle m’émeut. Énormément.

Peut être que le choix d’une photo pour un album c’est bien plus subtil qu’on ne le croit.

souvenirs-carnets

Après les images, je suis allée chercher les histoires, celles que j’ai écrites. Que ce soit un film vu après la dernière photo du jour, une difficulté retranscrite avec la main qui tremblotte encore un peu ou quelques mots d’une discussion.

Je vais d’abord chercher dans mes carnets, et puis, si j’y pense, sur le blog pour les voyages récents. Là je n’y ai pas pensé, alors j’ai juste regardé les carnets.

J’ai trouvé quelques petites choses, pas beaucoup. Pour ces deux voyages je n’avais pas encore pris l’habitude d’écrire ce que je ressentais, ce que j’expérimentais. Ce n’est pas grave.

Poser ses souvenirs c’est aussi accepter leur imperfection.

D’ailleurs, bien plus que les histoires que j’ai trouvées dans les carnets, ce sont les quelques pages parcourues de-ci, de-là, juste pour le plaisir de relire quelques sentiments de ces périodes-là, qui m’ont marquée. J’ai pris conscience de certaines choses que je ne voulais pas voir, je me suis souvenue d’épisodes que je croyais oubliés et qui pourtant ont résonné au creux de moi comme au premier jour.

On m’a plusieurs fois demandé pourquoi je « m’embêtais » à faire des albums photos, à écrire dans un journal, et si je les regardais / relisais.

Et à la lumière de ces quelques jours à travailler sur ces deux albums, sans que cela ne m’ennuie d’aucune façon (j’ai beaucoup souri et ri pendant que je les confectionnais), je peux dire que c’est juste pour me souvenir.

Me souvenir du bon, du mauvais, de l’évolution, de qui je suis, de ce que j’ai expérimenté, de ce que j’ai appris.

Me souvenir de ces instants fugaces quand on les vit et qui pourtant s’impriment quelque part, en nous, pas que sur du papier.

Les petits riens forgent de riches existences… Et de merveilleux souvenirs.

Bonne journée !

PS : En photo, quelques albums déjà réalisés (les deux que j’ai faits devraient arriver cette semaine) et une petite partie de ma collection de carnets personnels, supports aux souvenirs…

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La variante chilienne – Pierre Raufast

18 novembre 201614 novembre 2016

Ce que j’aime avec les blogs, c’est la possibilité d’interagir en commentaires : j’aime ce dialogue qui se noue, cet espace où chacun y va de son expérience, de sa suggestion. Je crois d’ailleurs que c’est le principal intérêt d’un blog, de pouvoir engager une discussion avec la communauté qui se crée au fil des articles.

Dans la section commentaires de l’article sur La fractale des raviolis de Pierre Raufast, Bibliblogueuse avait laissé un petit mot pour suggérer que le deuxième livre de l’auteur, La variante chilienne, était dans la même veine et qu’il me plairait sans doute.

J’aime bien que l’on me suggère des livres. Je crois que quand on conseille un livre, on met déjà en avant un peu de soi, on s’expose un petit peu et on cherche aussi à toucher l’autre, parce que l’on a pris en compte ses goûts avant de proposer un titre.

Merci à toi donc Bibliblogueuse d’avoir suggéré le livre qui est le sujet de l’article !

– – – – –

La variante chilienne, c’est l’histoire de Pascal. Pascal est un professeur de littérature, un peu désabusé : des choses, il en a vu dans sa vie, il s’impressionne peu facilement. Aussi pour ses deux mois de vacances d’été décide-t-il de déconnecter avec le quotidien et de louer un gîte au milieu de nulle part, incognito.

La variante chilienne, c’est aussi l’histoire de Margaux. Margaux, on se sait pas trop bien pourquoi, mais elle est quelque peu paranoïaque. C’est une élève brillante, un peu dans son monde, un peu torturée, un peu dans un monde torturé. Elle est une des élèves de Pascal. Elle fuit sa maison, son père pour s’enfermer dans la vallée de Chantebrie avec son professeur, ses livres, son ordinateur et son petit carnet.

La variante chilienne, c’est encore, peut être surtout, l’histoire de Florin. Florin c’est un drôle de personnage, le seul voisin du gîte. Florin collectionne deux choses, les pipes et les cailloux, chacun bien à sa place dans sa maison.

Ces trois histoires vont se retrouver dans des échanges et une amitié incongrue, sur fond d’histoires.

Mais pourquoi Pascal et Margaux se retrouvent-ils ici ? Pourquoi Florin collectionne-t-il les cailloux ?

la-variante-chilienne

Quand j’ai commencé le livre, je me suis demandé si j’allais me retrouver dans une histoire fortement inspirée de Lolita de Nabokov tout en étant franchement farfelue.

Si j’ai vite compris que le livre n’avait franchement rien à voir avec Lolita, en revanche pour le côté farfelu j’ai été servie : La variante chilienne se place effectivement dans le même style de roman que La fractale des raviolis avec un enchevêtrement d’histoires plus étonnantes les unes que les autres, contenues dans une grande histoire, celle de ces trois personnages qui se découvrent et s’apprivoisent.

Il y a peut être plus de profondeur dans La variante chilienne, parce que certaines histoires ont parfois un fond un peu triste, mais on ne tombe pas dans le pathos, on reste dans quelque chose de léger, de dynamique, dans du partage de tranches de vies singulières.

J’ai bien aimé aussi la thématique du choix comme moteur de la vie qui transparaît plus ou moins ouvertement dans les histoires, et en particulier dans les décisions prises par les protagonistes.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman qui change de ce que l’on peut lire d’habitude : c’est rythmé, il y a de la fantaisie et les personnages sont colorés. Si vous aimez le genre, je vous le conseille !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Father Christmas bath bomb – Lush

16 novembre 201612 novembre 2016

Comme je vous l’ai dit il y a quelques temps, la dernière fois que je suis allée dans une boutique Lush les produits pour Halloween et Noël étaient déjà en rayon.

Alors si je suis un peu en retard pour un des bains moussants que j’ai acheté lors de cette visite (en forme de citrouille…), je suis plutôt en avance pour la Father Christmas bath bomb, qui comme son nom l’indique est une ballistics à l’effigie du Père Noël !

Ce que dit l'étiquette : "Rien de tel qu'un bain en fête grâce à une superbe couleur verte et une délicieuse odeur de barbe à papa."
Ce que dit l’étiquette : « Rien de tel qu’un bain en fête grâce à une superbe couleur verte et une délicieuse odeur de barbe à papa. »

C’est une grosse boule rose pâle et blanche qui ne laisse pas présager de la couleur de l’eau : en effet, le bain devient couleur émeraude une fois la boule dissoute ! Si cela est plutôt surprenant, j’avoue que je trouve la couleur vraiment réussie, le vert est très joli.

father-christmas-2

Côté odeur, c’est un parfum de barbe à papa un peu déconcertant, musqué j’ai envie de dire, qui s’en échappe : personnellement je suis plus adepte des senteurs moins sucrées, mais c’est tout à fait approprié pour les fêtes de Noël (même si pour ma part à cette période je suis plus axée sur les épices).

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Un petit désagrément à noter, cette ballistics a tendance à assécher la peau, ce qui est dommage pour un produit d’hiver : la peau est déjà malmenée par le froid, un peu de beurre de cacao aurait été le bienvenu pour l’aider à passer les frimas je trouve.

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Au final, si la ballistics offre un bain d’une jolie couleur, je ne suis pas forcément emballée par l’odeur et le fait que le produit désèche la peau : ce n’est pas une mauvaise expérience, mais je ne le rachèterai pas.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Le moodboard

14 novembre 201612 novembre 2016

Il y a quelques années, je lisais plein de magazines différents et j’étais tellement encombrée par tout ce papier que j’avais pris le parti de découper que ce qui m’intéressait et de me faire des cahiers d’inspiration.

J’en ai fait quelques uns, et puis mes centres d’intérêts ont évolué, et j’ai arrêté mes abonnements. Aujourd’hui, je n’achète que très peu de magazines, et ce sont principalement des Flow, parce que j’aime bien les couleurs et le ton.

Autant vous dire que je ne croule pas non plus sous le papier (enfin si, mais pas celui des magazines, seulement celui des livres et ceux que j’utilise pour ma pratique artistique) (et les papiers administratifs à garder, bien entendu).

L’inspiration était maintenant un peu partout, le format était surtout numérique, et je crois que j’étais arrivée à un moment dans ma vie où je n’avais plus besoin de ces supports là.

Une à deux fois par an, je me pose, je relis The Desire Map et je refais les exercices pour me donner une ligne directrice à l’année : qu’est-ce que je veux expérimenter, vivre, ressentir, voilà ce que je cherche à déterminer pour orienter mes activités, mes efforts, mes recherches.

Tous les mois dans mon bullet journal, je regarde mes Core Desired Feelings, je réévalue mes intentions annuelles et j’en déduis des intentions mensuelles, avec toujours en trame de fond ce que je veux ressentir, vivre, expérimenter.

Pourtant il manquait quelque chose à cela.

Parce que si c’est bien d’avoir des intentions court terme, je voulais quelque chose qui me permette d’avoir devant les yeux les choses que je voulais dans ma vie, aussi bien aujourd’hui que plus tard.

mnemosune-moodboard

Alors un soir, je suis allée chercher un Smashbook que je gardais depuis des années, j’ai sorti 4 Flow qui étaient encore dans l’appartement (on ne sait trop par quel miracle) et je m’y suis mise, j’ai créé un moodboard (ou tableau de visualisation comme dirait Mély).

Et j’ai envie de vous dire, c’est un drôle d’exercice de faire cela.

Parce que d’un coup, ce n’est plus juste choisir des images parce qu’elles sont jolies, c’est aller chercher au fond de soi ce qu’elles évoquent, ce qu’elles représentent et si c’est ce que l’on veut dans sa vie.

J’ai presque envie de dire que si on se prend au jeu, ça peut vite donner le vertige ces choses là.

Alors j’ai feuilleté, sélectionné, découpé, non ça finalement je ne prends pas, peut être que si en fait, ah non ça c’est mieux ça me parle plus, j’aimerais bien mettre quelque chose qui corresponde à cela mais je ne trouve pas d’illustration qui va bien alors pour l’instant je vais l’écrire.

Parce que je crois qu’en fait, c’est un processus évolutif le moodboard : aujourd’hui il a tel format, mais peut être que dans quelques jours, finalement, je me rendrai compte que cela n’était pas réellement ce que je voulais, ce que je désire c’est cette-chose là et du coup une image, un mot, un dessin viendront compléter ou remplacer le précédent tableau.

Et puis il a fallu choisir la disposition (c’est là que j’ai pris là photo, avant de coller les premiers éléments), trouver les feutres qui vont bien pour ajouter ce pour quoi on n’a pas trouvé l’image qui nous convenait.

En fait, c’est un exercice intéressant, pas très long bizarrement, et qui permet une bonne introspection.

Je ne sais pas trop ce que cela va donner, je lui laisse du temps pour m’aider à manifester quelque chose de bon pour moi.

Pour l’instant, je le regarde tous les jours et je suis contente du résultat : il n’est pas parfait, il manque encore certaines choses, mais je crois qu’il reflète le principal de ce que je veux manifester dans ma vie.

C’est le plus important.

Et vous, vous faites des moodboards ?

Bonne journée !

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Les Brumes de l’apparence – Frédérique Deghelt

11 novembre 20161 janvier 2017

Suite à La grand-mère de Jade du même auteur que j’ai lu il y a quelques temps, je me suis dit que j’allais explorer les autres œuvres de Frédérique Deghelt. En faisant quelques recherches, j’ai lu plusieurs échos positifs sur Les Brumes de l’apparence, aussi lors d’un passage à la Fnac pour me procurer quelques petites choses à lire, j’en ai profité pour l’emmener avec moi.

brumes-de-apparence-1

Les Brumes de l’apparence, c’est l’histoire de Gabrielle. Gabrielle a 40 ans, elle est organisatrice d’événements à Paris où elle vit avec son mari, Stan, un chirurgien esthétique renommé, et Nico, leur fils.

Gabrielle est une citadine, fermement ancrée dans le pétillement, la frénésie de la ville, qu’elle ne quitterait pour rien au monde.

Aussi, quand elle hérite d’un terrain au milieu de nulle part, est-elle pressée de s’en débarrasser : imaginez, un terrain en pleine campagne, plusieurs hectares et de surcroît deux masures plus ou moins délabrées, dont l’une qui en est presque inquiétante, c’est tout à fait le genre de choses dont elle ne veut pas s’encombrer. D’ailleurs, elle ne connaissait pratiquement pas la tante du côté de sa mère qui le lui a légué.

Les Brumes de l’apparence raconte les changements qui s’opèrent dans la vie de Gabrielle suite à l’héritage de cette propriété, à ce qu’elle apprend sur l’étrange famille maternelle qu’elle connait peu.

La citadine arrivera-t-elle, comme elle le souhaite, à se débarrasser de cet héritage dérangeant ? Quels secrets renferment le terrain dont elle est maintenant propriétaire ?

brumes-de-apparence-2

C’est étonnant la différence qu’il peut y avoir entre deux romans d’un même auteur. Pour celui-ci, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire parce que Gabrielle m’a semblé être, de prime abord, quelqu’un de complètement antipathique : ironie fausse, pleine de jugements, enfermée dans un rôle futile et des faux-semblants.
Heureusement que cela s’arrange par la suite !

J’ai aimé la thématique de la recherche de sens, d’explications, comme une quête à la fois solitaire, vulnérable, et pourtant très reliée à l’entourage.

L’héritage de ce terrain fissure des certitudes, entraînant un mélange de peur et d’excitation dans lequel chacun d’entre nous peut se reconnaître.

D’ailleurs, les phénomènes étranges qui ponctuent l’histoire viennent appuyer le sentiment de malaise, parfois d’urgence, qui accompagne la quête personnelle.

J’ai trouvé qu’il y avait quelques grosses ficelles, certains rebondissements manquent parfois de finesse, mais globalement c’est une histoire qui se tient, qui permet de suivre les interrogations et découvertes de Gabrielle.

J’ai préféré La grand-mère de Jade, mais ce roman, bien que très différent, est une jolie lecture. Peut être pas aussi intrigante (je n’ai pas tourné les pages frénétiquement comme j’ai pu le faire avec Le Comte de Monte Cristo ou la saga La passe-miroir par exemple), mais divertissante, assurément, et agréable.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Nevermind the ballistics bath bomb – Lush

9 novembre 20166 novembre 2016

J’avais profité de mon dernier passage dans un magasin Lush pour faire le plein de produits pour le bain (et pour acheter une nouvelle crème pour le corps).

A ce moment là, il y avait en boutique les produits standards, présents toute l’année, et ceux spécifiques à la saison, à savoir Halloween et Noël.

Ce que dit l'étiquette : "Pleine d'anarchie et d'énergie, pétillante et dynamique, cette bombe à l'orange sauvage est un plaisir à se passer en boucle."
Ce que dit l’étiquette : « Pleine d’anarchie et d’énergie, pétillante et dynamique, cette bombe à l’orange sauvage est un plaisir à se passer en boucle. »

Aussi ai-je pris quelques produits de saison et d’autres de la ligne standard que je n’avais pas encore testés.

Il me semble que la ballistics dont je vais vous parler aujourd’hui peut se trouver toute l’année en magasin, pourtant je ne me rappelle pas vraiment l’avoir vue avant… Aussi ne prenez pas cette information pour acquise, et si elle vous intéresse vous devriez encore pouvoir la trouver !

nevermind-the-ballistics-2

Nevermind the ballistics, est une bombe assez grosse, bicolore: la partie jaune orangée est effectivement une bombe de bain, et la partie rose est en fait une pellicule de type fondant de bain (c’est à dire un corps gras, ici du beurre de cacao, pour nourrir la peau pendant le bain).

nevermind-the-ballistics-3

Une fois que la boule s’est dissoute, l’eau devient d’une couleur orange sanguine du plus bel effet je trouve, notamment avec cette odeur d’orange douce vraiment agréable : c’est une ballistics résolument pétillante tout en étant apaisante, le parfum est vraiment bien réalisé.

Du fait du fondant la peau est bien nourrie en sortant du bain, ce qui est très agréable.

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En résumé, j’ai trouvé que c’était une expérience positive, j’ai bien aimé cette ballistics, je la rachèterai peut être, je trouve l’association ballistics/fondant plutôt pratique à vrai dire !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Poulet curry, lait de coco, carottes, panais et patate douce

7 novembre 20166 novembre 2016

Samedi, je me suis rendue en centre ville pour un rendez-vous. J’en suis sortie vers 16h et malgré la pluie j’ai décidé de marcher un petit peu avant de prendre le bus.

Sauf qu’il y avait une manifestation des policiers qui bloquaient toutes les lignes que j’aurais pu emprunter pour rentrer chez moi. Alors j’ai empoigné mon parapluie, et j’ai commencé à marcher.

Pendant une heure et trente minutes, j’ai marché, sous la pluie : le temps vient à peine de se rafraîchir ici, et ce n’est que depuis peu que mes orteils trouvent que le sol du balcon est trop frais quand je vais voir mes plantes le matin.

Une heure et demie, c’est suffisamment long pour vider son esprit des choses inutiles et pour se concentrer sur l’essentiel.

Et en ce moment, l’essentiel, c’est cette interrogation concernant le travail, c’est ce qui me tord (littéralement) les entrailles parfois quand je m’agite sans prendre le temps de me recentrer sur ce qui compte vraiment pour moi.

Je ne suis pas sans ressources, je n’ai pas d’urgence à retrouver un travail. D’ailleurs, j’ai déjà une proposition intéressante depuis un moment.

Ma situation est donc plutôt enviable, je le sais bien. Et je ne veux pas être une personne qui se plaint alors qu’elle est dans une configuration « aisée » (même si je le suis sans doute bien trop souvent sans m’en rendre compte) (pardon).

Pourtant, je dois reconnaître que l’attente m’est difficile : elle nourrit mes doutes, mes interrogations, mes angoisses même, et je me retrouve à me positionner dans une posture vulnérable dont je ne veux pas.

Je ne veux pas subir, je ne veux pas être passive.

Je l’ai déjà dit, ce poste là, c’est vraiment celui que je souhaite. Je n’ai eu jusqu’à aujourd’hui aucune proposition qui puisse rivaliser avec celle-là. Dans la veille que je fais sur les offres du marché, il n’y a rien ici qui m’intéresse autant que cet emploi-là.

Mais cela fait longtemps que j’attends.

Je me suis dit pendant quelques semaines que maintenant que j’avais cette offre, j’allais suspendre ma veille pour laisser les forces de la vie se concentrer sur la réalisation de ce projet. En tâche de fond je me demandais si je faisais bien d’agir (ou peut être de non-agir ?) ainsi, et j’ai lu dernièrement un article sur la persévérance VS laisser tomber ce qui ne marche pas. Les questions en arrière plan ont commencé à venir au premier plan.

A partir de quand tombons-nous dans de l’entêtement stérile alors que nous pensions être dans de la persévérance nourricière ?

Pendant cette heure et demie de marche samedi, je n’ai su dire si j’étais dans l’un ou dans l’autre, parce que malgré l’apparence de statut quo, il y a quand même des choses qui progressent : c’est infime, mille fois trop lent à mon goût, mais cela avance.

Pourtant j’ai pris la décision de reprendre ma veille. Et de l’élargir.
Géographiquement.

Parce que je sais que ce genre de poste ne court pas les rues par ici. Il ne court pas les rues tout court d’ailleurs, mais à la capitale, il y a plus d’opportunités.

Je ne suis pas forcément fan de l’idée de monter à la capitale. Mais je suis encore moins attirée par l’idée de me retrouver sans piste sérieuse si l’actuelle échouait.

En rentrant chez moi ce soir-là, passablement trempée et un peu triste aussi d’avoir à envisager la non réalisation de cette opportunité, je me suis attelée à la réalisation d’un curry : rien de tel qu’un peu de cuisine réconfortante pour se réchauffer le corps, le cœur et l’esprit.

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Ingrédients (pour 4) :

  • 4 pilons de poulet
  • 1 oignon
  • 2 carottes
  • 1 panais
  • 1 grosse patate douce
  • 400ml de lait de coco
  • Huile de coco
  • Pâte de curry

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Réalisation :

  1. Dans un faitout, mettre 2 cuillères à café d’huile de coco et 5 cuillères à café de pâte de curry. Faire se libérer les aromes de la pâte de curry en chauffant à feu moyen-fort.
  2. Émincer l’oignon, le faire revenir dans le faitout. Quand l’oignon est légèrement doré, ajouter le poulet et le faire revenir.
  3. Pendant ce temps, laver, éplucher et couper les légumes en morceaux. Les ajouter au poulet dans le faitout.
  4. Faire revenir l’ensemble quelques minutes, puis ajouter le lait de coco, baisser le feu à moyen doux, couvrir et laisser cuire pendant une bonne vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le poulet soit bien cuit.
  5. Servez-vous un pilon de poulet, quelques légumes, agrémentez de riz si vous le souhaitez, et bon appétit !

Voici une recette facile et réconfortante qui a l’avantage de voir ses arômes se développer encore un peu plus quand on la réchauffe. Si vous le souhaitez, vous pouvez remplacer la patate douce par du potimarron ou de la courge butternut, c’est très bon aussi.

Bonne journée !

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Mes favoris du mois d’Octobre 2016

4 novembre 20163 novembre 2016

Avec le recul, le mois dernier n’aura pas été aussi mauvais que son début pouvait présager. Pour autant, je ne peux pas dire que ce mois aura été le plus facile nerveusement parlant. Ce n’était pas catastrophique, mais avec quelques petites choses simples j’aurais pu en profiter un peu plus je crois.

Novembre de son côté commence plutôt bien par ici, alors continuons sur ce bel état d’esprit avec mes favoris d’Octobre !

La lecture

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Je pense que cela n’étonnera personne si vous avez suivi les articles du mois dernier, en termes de lectures, la palme est largement remportée par les deux livres de la saga de La Passe-Miroir : j’ai été transportée par l’histoire et les personnages, j’ai lu avidement les deux livres et je suis impatiente de lire la suite.

Pour tout vous dire j’ai même déjà envie de les relire, mais comme je viens de commencer Vingt ans après (la suite des Trois Mousquetaires), je préfère rester raisonnable et profiter de l’attente du 3ème livre pour découvrir autre chose.

Si vous avez manqué mes articles sur le sujet, vous pouvez retrouver leur revue ici : Les fiancés de l’hiver et Les disparus du Clairdelune.

La parenthèse

Pour mes intentions du mois d’Octobre, je m’étais mis en priorité de m’offrir un massage. Je ne suis pas très coutumière de la chose, pourtant je crois qu’il est important de temps à autre de s’offrir ce genre de plaisirs.

J’étais allée plusieurs fois dans l’institut que j’avais sélectionné pour me familiariser avec le personnel et le lieu, et puis j’ai pris rendez-vous rapidement pour que cela se réalise : j’ai la fâcheuse tendance à prioriser tout ce qui ne me concerne pas et à donc faire passer les moments de détente personnelle à la trappe, aussi en m’en occupant rapidement j’étais sure que cela se fasse.

Et donc en début de mois je suis allée me détendre pendant une heure et quart pour un massage hawaïen (Hawaï faisant partie de ces destinations que je rêve de visiter, je n’ai pas trop eu de difficultés à choisir).

Et c’était très bien, j’en ai bien profité. Je pense renouveler l’expérience avec un autre type de massage bientôt, c’était vraiment chouette !

Le jeu vidéo

Source : GOG.com
Source : GOG.com

J’ai fait tout ce que je pouvais pour ne pas assommer mes proches avec l’information, mais si vous n’êtes pas au courant, le patch de Stardew Valley est sorti début octobre pour donner lieu à la version 1.1.

Je ne vais pas rentrer dans les détails de tout ce qu’apporte cette nouvelle version, vous pouvez lire le change log pour cela, mais je suis bien contente de retrouver la vallée, et j’ai donc directement recommencé une partie, avec une ferme placée sur des îles (parce que j’aime les îles, voilà) (et le bonus de cette configuration c’est sur l’activité de pêche). Le jeu est toujours aussi chouette, je prends toujours autant de plaisir à y jouer.

Et si vous avez la flemme de vous y mettre, je vous recommande chaudement d’aller regarder les vidéos de Day[9], qui lui a choisi la ferme en haut d’une montagne (avec un bonus sur l’extraction de minerai).

La beauté

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Le mois dernier, côté beauté, j’ai beaucoup apprécié deux produits Lush :

  • Le premier c’est la ballistics Luxury Lush Pud : j’ai aimé l’odeur, les couleurs, la détente, c’est une très belle découverte.
  • Le second c’est un produit que j’utilise assez régulièrement, Mask of Magnanimity (ex Grande Mentheuse). C’est un masque gommage pour peaux grasses, assez épais, qui sent bon la menthe et que je trouve plutôt efficace. J’y reviens régulièrement, et j’ai beaucoup aimé l’utiliser le mois dernier, il avait donc sa place ici !

Voilà pour mes favoris du mois d’Octobre. J’aurais aussi pu vous parler de ce délicieux chocolat noir au gingembre confit que j’ai dégoté en faisant mes courses, mais il faut bien faire une sélection.

Et vous, quels sont vos favoris d’Octobre ?

Bonne journée !

 

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Pink Flamingo bubble bar – Lush

2 novembre 20161 novembre 2016

J’ai un petit ventre qui parfois se prend pour un baromètre : en fonction de mon humeur, satisfaction personnelle, niveau de stress, qualité de sommeil et alimentation variée, il est plus ou moins conciliant.

Le mois dernier, il y a eu une semaine sans pour lui et pour moi (un peu trop de stress/nervosité il semblerait), et cela s’est répercuté un petit peu partout, notamment sur mon dos qui était bien douloureux.

Quand cela arrive, quelques petites recettes éprouvées permettent d’atténuer la crise : infusion thym, citron et gingembre, bouillotte sur le petit ventre furieux, méditation, sieste, beaucoup d’eau, exercice doux (yoga, étirements, marche), lecture positive et puis un bon bain.

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Ce que dit l’étiquette : « Qui se ressemble se baigne ensemble ! »

J’ai plusieurs personnes dans mon entourage qui ne voient pas l’intérêt d’un bain.
Pour moi c’est un élément indispensable de mon équilibre : pour me permettre de récupérer un peu de qualité de vie en cas de crise, pour me recentrer sur ce qui en a besoin, voire pour exprimer mes émotions tranquille.

C’est aussi une parenthèse que j’apprécie en dehors des périodes agitées pour prendre soin de moi. J’ai d’ailleurs bloqué dans mon agenda, deux fois par semaine, du temps pour ce petit rituel, parce que je crois fermement que prendre soin de soi aide à se sentir bien sur le long terme.

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(Ne me demandez pas ce fait mon index dans la photo ci-dessus, je n’en sais rien…)

Ce jour-là, j’avais envie de quelque chose de ludique, aussi me suis-je penchée sur mon stock de produits pour le bain et j’y ai pioché Pink Flamingo, comme une baguette magique rose orangée pour agrémenter son bain de bulles.

Après tout, quoi de mieux qu’une baguette magique pour calmer les tourments d’un petit ventre contrarié ?

C’était la première fois que j’utilisais ce genre de produit, et j’avoue que la vidéo de Lush sur le sujet m’a laissée un peu pantoise quand il a fallu que j’essaye : comment le fait d’agiter la baguette dans l’eau allait-il créer des bulles ?

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Après plusieurs utilisations (vous pouvez l’utiliser 3 à 4 fois) j’ai compris : en fait, il suffit juste de mettre le flamand rose sous le jet du bain pour à la fois avoir plein de bulles et une eau couleur rose orangée.

Après je ne suis pas sure que le format soit super pratique, il faut quand même faire attention quand on l’utilise à ne pas toujours être du même côté sinon le flamand rose risque de se désolidariser du bâtonnet.

Je trouve que le produit sent un peu le bubble gum, je vous le déconseille donc un jour de nausées (non, ça n’est pas du vécu, mais bien la réflexion que je me suis faite à la première utilisation), mais pour les jours tranquilles c’est plutôt bien, je me vois bien l’utiliser avant une soirée pour un anniversaire, ou de retrouver les copines.

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En résumé, c’est un produit que j’ai aimé utiliser, notamment de part l’originalité de son format. Je le rachèterai sans doute, lorsque j’aurais envie de quelque chose de différent (et de sucré !).

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

PS : Je dois aussi avouer que le nom de ce produit me fait énormément penser à un jeu vidéo d’aventure, Grim Fandango. Si vous ne voyez pas de quoi je parle et que vous comprenez l’anglais, je vous invite à regarder les épisodes de Mostly Walking sur le sujet : le jeu est top, les commentaires aussi, vous passerez un bon moment, c’est promis !

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Rome – Jour 5

31 octobre 201630 octobre 2016

C’était notre dernier jour à Rome et le premier où nous avons pris le temps de petit déjeuner.

Après cela nous sommes allés déposer nos bagages à la consigne de la gare pour être plus tranquilles pour notre dernière visite, à savoir celle du Castel San Angelo. C’est un très joli site, avec une vue à couper le souffle sur la ville de Rome, des plafonds superbes (je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit, mais si vous allez à Rome, regardez les plafonds des monuments que vous visitez, il y a énormément de pépites qui valent la peine de lever le nez) (ne serait-ce que le plafond de la Chapelle Sixtine pour ne citer qu’un exemple), un joli pan d’histoire.

Après cette visite nous avons crapahuté un petit peu, puis nous sommes allés déjeuner dans un restaurant qui s’appelle Mamà et qui est très chouette.

Le reste de la journée a été plutôt calme, nous avons récupéré nos bagages à la consigne, pris le train pour rejoindre l’aéroport, attendu notre vol et puis nous sommes rentrés dans la ville rose.

Un dernier jour comme nous en avons sans doute tous expérimenté dans nos voyages, partagé entre les dernières visites et promenades et les préparatifs pour rentrer…

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Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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