Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Author: Mnêmosunê

Les 5 indispensables de ma routine 2020

15 juin 202029 juin 2020

Je crois que j’ai toujours aimé le concept de routine, cet enchaînement d’activités qui donnait à la fois de la structure tout en étant rassurante.

Pourtant, pendant des années j’ai tâtonné à ce sujet, parce que la discipline et moi on n’était pas très copines et aussi parce que je voulais révolutionner ma vie du jour au lendemain, en un claquement de doigts presque, et laissez-moi vous dire que cela ne s’est pas très bien passé.

Peut être qu’aussi à ce moment là je voulais plus faire « comme tout le monde » plutôt que de faire « ce qui est bon pour moi », ce qui rendait la routine certes structurante, mais pas forcément bénéfique.

Alors j’ai cherché, expérimenté les activités, les heures, les durées, pourvoir ce qui me conviendrait et ce qui me ferait du bien.

Parce que l’objectif de la routine, pour moi, c’est surtout de m’assurer que je prends suffisamment soin de moi et un petit peu tous les jours.

J’ai une tendance assez poussée à l’auto maltraitance, et cette routine c’est un peu un garde-fou, des balises pendant la journée pour me rappeler que je peux/dois me donner de l’amour et de l’affection au quotidien, que je le mérite et que c’est vital (eh oui).

Aujourd’hui, il y a 5 indispensables qui jalonnent ma routine, mais avant que je vous les présente, quelques petits mots en plus sur le processus :

  • la construction de ma routine et le choix des activités m’a pris des années et je suis ouverte à ce qu’elle change, que ce soit ponctuellement pour m’adapter à un événement, ou sur le long terme, pour qu’elle soit plus en phase avec la personne que je deviens ;
  • idéalement, je réalise les 5 activités dans la journée, et c’est ainsi que je me sens le mieux. Cependant, la routine est théorique alors que la vraie vie c’est l’instant présent dans toute sa réalité, et donc des fois les deux ne s’accordent pas. Quand c’est le cas, je fais en sorte d’être dans l’acceptation et la bienveillance pour m’orienter sur ce qui me sera le plus bénéfique ce jour là.
  • une routine est avant tout personnelle, et plutôt que de « copier » la mienne, je vous invite à vous interroger sur ce dont vous avez besoin. Après tout, l’objectif est surtout de vous faire du bien, et vous seul(e) êtes capable de savoir quelle activité vous est bénéfique !

Les 5 activités phare de ma routine 2020

Pour plus de facilité, je vous présente les activités dans l’ordre chronologique dans lequel je les réalise pendant la journée.

La méditation

Toute première chose que je fais en me réveillant le matin. Je ne sors même pas de mon lit pour cela, je m’assois (ou je reste allongée d’ailleurs) et je médite pendant 10 à 20 minutes.

routine 2020 méditation
Photo by Cathal Mac an Bheatha sur Unsplash

J’ai choisi de le faire le matin pour deux raisons :

  1. si je ne le fais pas le matin, je ne le ferai pas du tout ;
  2. je trouve que méditer le matin est mieux en termes de canalisation de mon stress lié aux pensées. Le matin j’ai le cerveau un peu en mode freestyle, qui se met très vite en route dès que j’émerge du sommeil, alors méditer tout de suite permet de calmer le jeu (un peu).

J’ai essayé plusieurs formats de méditation (avec des mantras, en focalisant sur une bougie, méditation guidée…) et finalement ma préférence va vers la méditation guidée. C’est le format avec lequel j’arrive à être le plus en pleine conscience : dans la mesure ou je réfléchis beaucoup et tout le temps, la méditation guidée me permet d’avoir un point d’ancrage sur lequel je reviens plus facilement.

Je n’ai pas essayé beaucoup d’applications, seulement deux, Headspace et Petit Bambou, et j’aime bien les deux. En ce moment j’utilise Headspace en anglais (mais il est possible de le mettre en français) parce que j’aime beaucoup les voix et j’apprécie après une longue journée d’écouter un sleepcast.

L’exercice physique

Vous m’auriez dit il y a quelques années que je finirais par faire de l’exercice physique régulièrement, autre que marcher pour me déplacer, je ne vous aurais pas cru.

Et pourtant, me voilà en 2020, à faire des exercices tous les matins depuis un an.

routine 2020 exercice physique fitness
Photo by Bruno Nascimento sur Unsplash

Je fais ma séance d’exercice et de gainage juste après avoir médité, là encore parce que si je ne le fais pas le matin, je pense que je suis capable de me trouver toutes les excuses du monde pour ne pas la faire (alors même que je suis convaincue de son intérêt, c’est dire !).

La séance dure environ une quinzaine de minutes aujourd’hui. Elle a été construite progressivement par mon kiné parce que j’avais des douleurs au dos depuis des années : on a commencé par un exercice, puis deux, puis trois, et puis on a augmenté les répétitions, etc. jusqu’à atteindre la routine actuelle.

J’ai beaucoup moins mal au dos aujourd’hui, et lorsque je ne fais pas mes exercices je me rends vite compte de leur nécessité, alors au final je les oublie peu !

L’écriture

Je pense que c’est la pratique que j’ai depuis le plus longtemps, mais avec laquelle j’ai le moins de constance.

routine 2020 écriture
Photo by Annie Spratt sur Unsplash

J’ai du commencer à écrire alors que j’étais en école primaire, et j’écrivais un mélange entre ce qu’il s’était passé dans ma journée et de multiples histoires qui germaient dans ma tête. A cette époque là, j’écrivais principalement le soir.

Aujourd’hui, j’écris quand je peux : les jours où je ne travaille pas je préfère écrire le matin parce que, comme pour la méditation, cela me permet de poser les pensées qui surgissent. C’est l’exercice d’écriture automatique des pages du matin (si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à lire cet article sur Libérez votre créativité de Julia Cameron).

Les jours où je travaille, j’écris principalement le soir avant de me coucher et c’est un mélange entre un bilan de la journée et de l’écriture automatique.

Et puis parfois je déborde un peu côté pensées et émotions alors je fais les deux, voire plus. L’écriture est quelque chose de très important pour moi et un outil efficace, aussi je l’utilise régulièrement.

Le yoga

J’ai commencé à faire du yoga en 2005 et, comme pour l’écriture, j’ai beau savoir que cela me fait du bien, j’ai eu beaucoup de difficultés à l’intégrer dans ma routine, notamment parce que je ne trouvais pas d’horaire et de durée qui me convienne.

routine 2020 yoga
Photo by Dave Contreras sur Unsplash

J’ai commencé par des séances de plus d’une heure le soir avant de dîner, en studio de yoga : trop long, trop tard, j’étais trop fatiguée et je voulais juste rentrer chez moi. Et puis je n’étais pas tellement à l’aise avec le nombre de personnes dans le studio, je n’arrivais pas à relaxer.

Après j’ai fait des séances plutôt le matin d’environ 45 minutes : comme c’était une de mes premières activités de ma routine a ce moment là je ratais peu le rendez-vous, mais 45 minutes le matin c’est quand même long. Et puis je n’étais pas assez réveillée ni mentalement ni physiquement pour apprécier vraiment la séance.

Aujourd’hui, je fais mes séances vers 18h-19h, chez moi, et elles durent entre 20 et 45 minutes. Je m’appuie sur les vidéos de Yoga with Adrienne, que je trouve très bien. J’ai tendance à suivre les sessions prévues dans le mois, mais s’il y a un événement particulier dans la journée qui me donne envie d’autre chose (séance plus courte ou pour adresser une certaine problématique) j’accueille le changement.

L’idée de la séance de yoga c’est principalement de marquer la fin de la journée de travail et surtout le début de la phase de relaxation et de détente du soir.

La prière

Je ne suis pas croyante dans le sens où je ne suis pas pratiquante d’une religion en particulier, pourtant j’ai une pratique spirituelle dans laquelle la prière quotidienne a sa place. Je prie le soir dans mon lit, juste avant de me coucher.

routine 2020 gratitude prière
Photo by Chris Ensey sur Unsplash

Ce n’est pas une prière au sens strict du terme peut être, mais ce sont quelques minutes que je dédie à penser et être reconnaissante pour le positif dans ma vie, semer des pensées de soutien envers ceux qui en ont besoin et à être dans une dynamique d’amour, d’empathie et d’ouverture envers la vie.

Ces quelques minutes me permettent de relativiser et d’apprécier les belles choses de la vie, et aussi de dégager mon regard de mon nombril pour élargir mon horizon. J’ai l’impression aussi que cela aide à apaiser mon mental et à me mettre dans de meilleures dispositions pour dormir.

 

Encore une fois, construire une routine est quelque chose qui prend du temps et qui, je crois, s’aborde avec douceur et compassion.

En ce moment, je fais de petits ajustements pour dégager un peu plus de temps à la lecture et aussi pour me crémer/masser les mains et les pieds : j’y travaille depuis plusieurs semaines, et cela commence tout doucement à se mettre en place.

Et vous, quelles sont les activités phares de votre routine bien être ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Amigurumi dragon au crochet

8 juin 202029 juin 2020

Il y a quelques mois de cela, un collègue m’a prévenue qu’un autre collègue allait quitter la société pour laquelle nous travaillons. En toute honnêteté je ne connaissais pas très bien le collègue en question, mais il m’invitait à son pot de départ, il était gentil et ça me faisait plaisir qu’il m’invite.

Sauf que qui dit pot de départ, dit cadeau de départ. Et même si je ne connaissais pas la personne depuis longtemps, je ne me voyais pas arriver à son pot de départ les mains vides (ça ne se fait pas selon moi, c’est un peu comme venir à un dîner où on est invité les mains vides, je trouve ça gênant).

J’ai donc demandé à notre collègue en commun des idées, et bon, autant vous dire que j’ai eu le meilleur du pire des idées geek qu’on puisse imaginer, dont des idées de choses dont l’existence m’était inconnue.

amigurumi dragon au crochet

J’étais donc un petit peu sans idée, et je n’avais que deux semaines pour trouver quelque chose qui tienne la route, parce que quitte à faire un cadeau, autant qu’il fasse plaisir, ou a minima qu’il soit suffisamment bien pensé pour faire rire.

Au bout d’un moment, je me suis rappelée que j’avais fait au collègue en commun l’amigurumi kraken au crochet et que le collègue qui partait l’avait apprécié. J’ai donc exploré la piste des amigurumis.

Au début j’ai pensé à un phénix, mais le modèle qui me plaisait était difficilement réalisable en aussi peu de temps, surtout que je n’avais pas les fournitures pour. Avec le collègue en commun nous avons pas mal brainstormé ce soir là, pour finalement arriver à la conclusion qu’un dragon c’était bien.

amigurumi dragon au crochet

Et c’est ainsi que je me suis mise en quête d’un modèle et que j’ai crocheté un amigurumi dragon !

(Oui, ceci est l’intro la plus longue de l’histoire du blogging, mais si vous me lisez depuis un moment, vous avez l’habitude maintenant) (sinon, bienvenue à vous !)

A propos du modèle

Le patron

Pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, je ne me suis vraiment pas cassée la tête et j’ai cherché ce que je pouvais trouver en termes de patron sur Ravelry.

Inutile de vous dire qu’il y a une tonne de patrons disponibles pour crocheter des amigurumi dragons ! Des simples, des compliqués, des unis, des multicolores, vraiment il y en a pour tous les goûts.

Voulant un amigurumi pas trop grand vu que mes collègues aiment avoir leur amigurumi à côté d’eux quand ils travaillent, j’ai opté pour le patron de Sarselgurumi, qui est un patron pour réaliser Krokmou (Toothless en VO), le dragon noir du dessin animé Dragons.

amigurumi dragon au crochet

Bien entendu, le résultat final était mignon alors que je lui voulais un air de guerrier menaçant moi à ce dragon, alors j’ai fait comme d’habitude, j’ai ajouté les sempiternels sourcils du patron de Cthulhu que j’ai maintes fois utilisés (ça doit être le patron acheté que j’ai le plus rentabilisé de tous tellement je m’en sers souvent !) et plutôt que de faire des yeux en feutrine, j’ai opté pour des safety eyes.

Le matériel

Pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, j’ai utilisé des laines qu’il me restait de différents projets, je n’en ai pas acheté.

J’ai pendant un moment hésité avec un vert de gris vraiment beau que j’avais (Holst Garn Coast, coloris Cobble, que j’avais utilisé pour le corps de ce projet), pour finalement opter pour du noir pour la majorité du dragon et du gris pour quelques accents et que le final ne soit pas trop terne.

amigurumi dragon au crochet

  • Crochet : 3,5mm (E)
  • Laine principale : Phildar Lambswool, coloris Black (noir donc)
  • Laine secondaire : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure (gris)
  • Safety eyes : 12mm, jaunes avec une pupille de type œil de chat.

La réalisation

Alors qu’on se le dise, le patron est très (très !) long parce qu’il y a beaucoup de petites pièces à faire séparément avant d’assembler le tout.

En soit le modèle n’est pas vraiment compliqué, mis à part peut être les orteils/griffes pour lesquels il faut bien lire et s’assurer d’avoir compris avant de se lancer.

Il me semble qu’il y a une des paires d’ailettes qui vont sur la queue du dragon qui m’ont aussi parues un peu obscures à la première lecture, mais rien qui ne soit insurmontable.

Le plus fastidieux avec ce modèle d’amigurumi dragon c’est qu’il y a beaucoup de couture à faire, puisqu’il faut assembler tous les éléments (et des éléments il y en a quelques uns si vous voyez ce que je veux dire), et ce n’est pas vraiment mon truc.

D’ailleurs le bon placement des différents éléments demande beaucoup d’attention, et malgré les conseils et astuces donnés par la créatrice du modèle, il y a certains éléments que j’aurais sans doute pu mieux positionner pour que le rendu final soit plus symétrique.

amigurumi dragon au crochet

Au final cependant, j’ai mis 4 jours pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, ce qui est somme toute une durée raisonnable je trouve pour quelqu’un qui crochète lentement et qui n’aime pas vraiment l’assemblage.

Et puis, même si je n’ai finalement pas pu me rendre au pot de départ et que donc je l’ai offert plus tard, il a plu à son nouveau propriétaire, ce qui est le plus important. Il lui a même donné un nom, Ryūjin, ce qui me laisse penser qu’il l’aime bien.

Cela valait donc le coup de pester contre un petit peu de couture !

Et vous, vous crochetez des amigurumi à vos proches ou à vos collègues ? N’hésitez pas à partager vos créations en commentaires, je suis sans cesse à la recherche de nouveaux modèles sur lesquels m’exercer, même si j’ai une liste longue comme le bras de patrons qui attendent dans ma librairie Ravelry (mais ça c’est une autre histoire !).

Si l’article vous a plu, vous pouvez aussi soutenir le blog en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Hokusaï, le fou de dessin – Henri-Alexis Baatsch

1 juin 202026 mai 2022

Je suis fascinée par l’art asiatique, et notamment japonais. Je consomme moult livres d’auteurs asiatiques et je lis beaucoup d’articles sur le sujet, il n’est donc pas étonnant que j’aie de la curiosité pour l’art de cette partie du globe, qu’il soit contemporain ou non.

J’ai, entre autres, un grand intérêt pour les estampes, dont j’aime beaucoup le rendu, à la fois poétique et brut.

N’en déplaise aux autres artistes, j’ai bien entendu été subjuguée par la fameuse vague de Hokusaï, et c’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser à son travail, plutôt varié !

Alors un jour, je ne sais plus trop pour quelle occasion (sans doute aucune si ce n’est de me faire plaisir), je me suis offert le livre d’Henri-Alexis Baatsch intitulé « Hokusaï, le fou de dessin ».

Dans cet article je vous propose une revue du livre, en essayant d’être le plus exhaustive possible tout en vous laissant un peu de mystère quant à son contenu (exercice d’équilibriste s’il en est !).

Envie d’en savoir plus sur ce livre ? C’est ci-dessous que cela se passe !

L’aspect du livre

D’habitude je n’en parle pas, mais il faut bien avouer que cet ouvrage sur Hokusaï se démarque de ce que j’ai d’habitude dans ma bibliothèque. C’est un très beau livre avec beaucoup de caractère, de part sa construction.

La couverture tout d’abord, est en carton rigide, bien épais. Ce carton est recouvert d’un tissu imprimé d’œuvres de Hokusaï, du titre ainsi que des informations standard. Cette couverture, qui se ferme avec des petits liens en coton, protège le livre qui lui est attaché par la quatrième de couverture.

Hokusaï fou de dessin livre couverture devant

Ainsi il faut défaire les nouettes et ouvrir la couverture épaisse pour accéder et pouvoir feuilleter le livre, livre qui a encore des particularités, puisque chaque page, au lieu d’être composée d’une feuille de papier, est en fait certes une feuille mais pliée en deux ! Quand vous feuilletez le livre, vous attrapez la page du côté plié de la feuille, ce qui est plutôt plaisant je trouve.

Le livre

La structure

Le livre, même s’il comporte plus de chapitres, se compose de trois grosses parties.

La première est une biographie de Hokusaï, qui aborde aussi bien sa vie personnelle que ses divers apprentissages ou son parcours professionnel. Il y a plein d’anecdotes étonnantes qui expliquent aussi en partie son processus pour aborder une oeuvre, ce qui est très intéressant je trouve.

La deuxième partie aborde l’oeuvre de Hokusaï et c’est ainsi que l’on prend à la fois la mesure de la variété des productions de l’artiste, mais aussi de sa versatilité. J’ai particulièrement apprécié les petites sections où l’auteur explique un petit peu les différents types et styles d’oeuvre, qui ne nous sont pas forcément connus, de manière très abordable, ce qui nous permet d’évaluer les challenges de chaque style et types de production.

Enfin la troisième partie est plus historique, même si des événements chronologiques sont disséminés dans les autres chapitres. J’ai beau ne pas être particulièrement fan d’histoire (j’ai beaucoup de difficultés à retenir les repères chronologiques…), j’ai trouvé appréciable de pouvoir situer les différentes œuvres de Hokusaï dans le temps et de pouvoir apprécier les influences : que ce soit les artistes et événement qui ont influencé l’oeuvre de Hokusaï ou dans quelle mesure il a influencé ses contemporains et apporté quelque chose à la postérité.

Hokusaï fou de dessin livre intérieur

A qui s’adresse ce livre ?

Bien entendu, ce livre, je pense, s’adresse en priorité aux personnes qui veulent en savoir plus sur l’oeuvre de Hokusaï et sur l’artiste haut en couleurs qu’il était. Je ne saurais dire s’il est complet n’étant moi-même pas une spécialiste de l’artiste, en tout cas c’est une entrée en matière à la fois plaisante et qui couvre un large spectre de la personnalité et du travail de Hokusaï.

Cela peut être aussi un bon livre pour les personnes qui s’intéressent aux techniques telles que l’estampe ou le mouvement artistique de l‘ukiyo-e par exemple, puisque ce livre les aborde au travers des productions de Hokusaï.

Mais j’ai aussi envie de dire que ce livre s’adresse aussi aux esthètes et aux sensoriels, autant parce  que le livre contient des reproduction d’une large palette des œuvres produites par Hokusaï mais aussi parce que l’objet en lui même est très beau !

Mon avis

Il ne m’est pas évident de donner un avis brut de décoffrage sur ce livre sur Hokusaï dans la mesure où je pense que c’est un livre qu’on lit, qu’on picore, mais surtout qu’on revisite régulièrement. Et pour cela je ne le possède pas depuis suffisamment longtemps pour me prononcer, autant pour le reste je peux vous donner mon avis sur les points forts et les points faibles du livre !

Les points forts

Le premier point fort, je pense que vous l’avez deviné, c’est que c’est un très bel objet. C’est un ouvrage qu’on a du plaisir à regarder, à manipuler, à feuilleter, et je pense que cela contribue grandement à l’expérience. La mise en page est soignée, la police d’écriture appropriée, ce livre est très agréable je trouve !

Le deuxième point fort à mes yeux, c’est la quantité d’illustrations qui est harmonieuse avec le volume de texte. Alors bien entendu, on pourrait en vouloir plus, mais je trouve que c’est très honorable ! Il y a plusieurs exemples d’illustrations en fonction des techniques, des mouvements artistiques, des croquis, bref il y en a pour tous les goûts et suffisamment pour avoir un aperçu de ce qu’a pu produire Hokusaï pendant sa vie. D’ailleurs c’est après avoir lu ce livre que je me suis lancée en février un défi de reproduction des œuvres de Hokusaï avec mes connaissances et mon style, et ce livre m’a été bien précieux pour cela !

Enfin le troisième point fort, c’est je trouve, la qualité de l’écrit. L’auteur maîtrise bien son sujet et l’amène sans que cela devienne rébarbatif ou difficile à appréhender pour le lecteur. Et quand on voit la pluralité de techniques et de productions de Hokusaï, c’est très agréable de lire un livre à ce sujet et dont on comprend ce qui y est écrit, dont on perçoit les différentes briques et comment elles interagissent entre elles !

Hokusaï fou de dessin intérieur livre estampe

Les points faibles

Il en fallait bien un, et je suis désolée de l’admettre à vrai dire, mais bien que le livre soit très beau, il n’est pas très pratique à lire. Déjà parce qu’il ne repose pas à plat quand on l’ouvre et vu la taille et le poids de l’objet c’est un peu dommage.

Mais aussi parce que la manière dont il est fait (les pages pliées et le fait que la couverture du livre lui même ne soit encollée qu’à la quatrième de couverture) n’est pas très évidente : j’ai eu plus d’une fois peur de l’abîmer quand je le feuilletais dans mon lit en déchirant des pages ou en abîmant la couverture.

Rien de tout cela n’est arrivé, mais je préfère le mentionner quand même.

L’inconnue

L’inconnue en ce qui concerne ce livre, c’est comment il va vieillir au fur et à mesure des utilisations : est-ce que la couverture va s’abîmer ? Quid des pages ?

Je n’ai pas suffisamment de recul pour me faire une idée au moment où j’écris cet article puisque j’ai le livre depuis environ deux ans seulement. En tout cas pour l’instant, malgré une utilisation assez régulière il ne semble pas avoir souffert, à voir sur du plus long terme !

Hokusaï fou de dessin dos livre

Voilà ce que je pouvais vous dire sur ce livre, dont je ne regrette absolument pas l’achat. A mes yeux c’est un cadeau parfait pour toute personne intéressée par l’oeuvre et le style de Hokusaï, tant il regorge d’informations et de jolies reproductions. Et encore une fois, même s’il n’est pas très pratique, c’est néanmoins un très bel objet, je le recommande fortement !

Si vous avez des recommandations d’ouvrages concernant Hokusaï ou des beaux livres d’art, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire. Et si l’article vous a plu, vous pouvez soutenir le blog en partageant l’article sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Pourquoi je blogue ?

25 mai 202029 juin 2020

Cette question, je crois que je l’entends depuis que j’ai commencé à bloguer, ou presque : « Mais pourquoi tu blogues ? ». Autant vous dire que depuis le temps que je blogue, et même pendant les périodes de pause, j’ai eu le temps de l’entendre cette question.

Mon histoire de blogging

D’abord un peu de contexte si vous le voulez bien.

J’ai commencé à bloguer en 2006, au retour d’un séjour de 6 mois à Montréal pour un stage. A cette époque là, le blog ne s’appelait pas Mnêmosunê, et j’étais sur une plateforme qui s’appelait MaBulle, qui n’existe plus aujourd’hui.

J’avais commencé à bloguer pour maintenir le lien avec mes amis de Montréal, puis avec ma famille quand je suis retournée vivre au Québec. A cette époque là, j’avais même commencé un autre blog pour raconter des histoires avec mes Sims (c’était l’époque où je jouais beaucoup aux Sims 2 et où mes amis se demandaient bien ce qu’il se passait dans ce jeu dans lequel je passais des heures).

Et puis la plateforme a commencé à battre de l’aile, et de plus en plus les blogueurs la quittaient pour soit être hébergés par leurs soins, soit trouver un autre hébergeur gratuit.

Petit à petit j’ai préparé ma transition vers un blog auto hébergé, et en septembre 2011 j’ai ouvert cet espace-ci.

C’était un peu une révolution, parce que cela signifiait que je sortais de la bulle créée par l’hébergeur que j’avais avant, et qu’en un sens je me lançais dans la cour des grands.

Depuis 2006 j’ai fait plusieurs « pauses » de blogging, parce que la blogosphère a beaucoup changé, notamment avec l’avènement de la monétisation des blogs et des partenariats, et elle évolue encore beaucoup, et que j’avais besoin de voir si je voulais encore en faire partie, et sous quelles conditions.

Et à chaque fois, je suis revenue.

(Livre sur le blogging que j’aime beaucoup, même si maintenant il est un peu « dépassé », Blog Inc. )

Pourquoi je blogue ?

Et donc cette sempiternelle question du « pourquoi » du blogging qui revient sans cesse, talonnée de près par la question du « comment »: comment tu trouves le temps, comment tu t’organises, etc.

Enfin cette question là, on va la garder sous le coude pour plus tard, et pour aujourd’hui je vais surtout parler du pourquoi du blog.

Pour me rappeler

Ce n’était pas du tout l’objet de ce blog quand je l’ai commencé, ni même lorsque j’ai recommencé à bloguer après mes pauses, pourtant je dois bien avouer que c’est un apport indéniable pour moi.

Il fut un temps je faisais des bilans annuels sur le blog (si vous voulez les relire : 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016) et c’est à ce moment là que j’ai pris conscience d’une chose : en regardant mes articles de blog, je me rendais compte, qu’en fait il se passait plein de choses dans ma vie.

Pas forcément des gros coups de tonnerre, mais plein de petites expériences , dont je ne me souvenais pas pour la plupart.

Alors voilà, ce blog, qui s’appelle Mnêmosunê, déesse de la mémoire (lien wikipedia), c’est avant tout pour me souvenir.

Parce que quand j’écris un article sur quelque chose, je vais chercher mon ressenti, mon expérience, et quand bien même je note parfois certaines de ces choses dans mes pages du matin, la plupart du temps, en fait, ces « événements » se perdent dans ma mémoire.

Mais ici ils perdurent, et je m’y replonge à chaque fois avec plaisir !

bullet journal statistiques

(A cette époque là je suivais mes statistiques de publication, chose que je ne fais plus aujourd’hui…)

Pour partager

Avec ce point-ci, on se rapproche un peu plus de ce qu’était à l’origine bloguer pour moi : une manière de maintenir le lien, de donner des nouvelles.

Depuis mes débuts dans la blogosphère, certains de mes lecteurs historiques ne sont plus, d’autres ne lisent plus mes pérégrinations et enfin beaucoup de nouvelles personnes ont atterri par ici (bienvenue !), parfois jusqu’à être de fidèles lecteurs.

Pourtant je prends toujours autant de plaisir à partager ici, que ce soit des expériences (par exemple des lectures, des bonnes adresses, un produit que j’ai essayé) ou un cheminement (tels que mon processus de développement personnel ou mes expérimentations créatives).

A vrai dire, je pense que l’essence du blogging est là : le partage avec une communauté, quelle que soit sa taille, quels que soient les intérêts. Je trouve formidable qu’on puisse bénéficier de l’expérience et des conseils d’une personne sur un sujet sur lequel on s’interroge, qu’il s’agisse de macramé, de paëlla ou de la meilleure série à regarder sur Netflix selon votre signe astrologique (j’ai mis ça complètement par hasard, mais je suis sure que je dois pouvoir trouver un article sur le sujet) (edit : bingo, en voilà un qui vient du site Vogue).

Et je trouve d’autant plus sympathique qu’il y ait de la place pour toutes les voix, des novices aux plus expérimentés, chacune étant unique !

Parce que ça m’amuse !

Comme je le disais plus haut, certaines personnes, après m’avoir demandé pourquoi je blogue, me disent souvent que ça doit prendre un temps fou et qu’ils ne comprennent pas pourquoi je m’inflige cela.

Alors oui, bien sûr, bloguer prend du temps, c’est indéniable. Pour ma part, entre l’écriture des articles, la prise de photos et les diverses actions de maintenance, je dois bien y passer entre 2h à 5h par semaine.

Mais contrairement à ce que certains proches (ou moins proches d’ailleurs) on pu me dire, ça n’est pas du tout une corvée pour moi ! Bien entendu que certaines fois j’ai la flemme de me mettre devant mon clavier pour écrire parce qu’il fait beau dehors, mais en général, je suis contente de m’y mettre et de voir le petit article écrit, prêt à être publié. D’ailleurs, bloguer me manquait énormément pendant mes pauses et c’est pour cela que j’ai recommencé à écrire !

Suivant le sujet dont je parle, cela me permet aussi de me replonger dans un état d’esprit aussi, de raviver mes souvenirs : depuis le bonheur en Thaïlande de manger un bon Tom Kha Gaï, jusqu’à la satisfaction d’avoir crocheté un bonnet en passant par les leçons que je retire de la lecture de Libérez votre créativité, chacun des articles que j’écris me rappelle un moment de ma vie, une expérience.

C’est ce qui rend le blogging particulièrement intéressant au final : c’est une manière ludique de partager ses souvenirs et expériences avec une communauté et de s’enrichir personnellement les uns les autres.

cahier blogging

Bien entendu, chacun a ses raisons pour bloguer, en tout cas dans cet article j’ai voulu vous présenter les 3 miennes, les 3 piliers presque qui font que je blogue. Je serais curieuse de savoir en commentaires ce qui vous pousse à bloguer si vous faites partie de la blogosphère, ou ce qui vous attire dans le blogging si vous pensez à sauter le pas (franchement, faites-le c’est une expérience très enrichissante d’un point de vue personnel, promis).

D’ici le prochain article, n’hésitez pas à partager celui-ci sur les réseaux sociaux s’il vous a plu. De mon côté, je vous souhaite une bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Faire un kraken au crochet

18 mai 202029 juin 2020

Il doit y avoir une sorte de thème dans les amigurumis que je réalise au crochet.

Il y a eu tout d’abord une série extensive de poulpes et autres pieuvres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), une accalmie avec un lapin et puis un retour aux créatures tentaculaires marines, avec des Cthulhus (vous pouvez d’ailleurs retrouver les épisodes 1, 2 et 3 de l’épopée de création du premier, et puis le deuxième et enfin le troisième !)…

Je dois donc avoir une prédisposition pour crocheter des créatures à tentacules puisque, après avoir crocheté un threatbutt pour un collègue, un autre (il doit aussi y avoir un thème sur les destinataires des amigurumis, je pense que les 3/4 vont à mes collègues…) m’a demandé un kraken.

amigurumi kraken

Premières recherches et difficultés

Sauf que c’est bien gentil tout ça, certes je commence à avoir un peu de pratique en termes de crochet, mais un kraken ça ressemble à quoi, comment je le monte ?

J’ai fait ce que tout le monde fait dans ce cas là je pense, j’ai cherché dans les méandres du web pour trouver quelque chose qui s’approche le plus possible de ce que le futur propriétaire voulait…

J’ai finalement trouvé quelque chose de ressemblant, via le patron Young Kraken de Genuine Mudpie (le lien Ravelry si ça vous intéresse) : simple, bien expliqué, je me voyais bien le réaliser

Sauf que lorsque j’ai commencé à le crocheter, je me suis très vite rendue compte que ça n’irait pas : trop petit, les tentacules ne bouclaient pas vraiment…

Et il avait l’air trop gentil ce kraken !

Il était donc temps d’envisager des modifications pour obtenir quelque chose qui soit plus proche de ce que je voulais avoir comme résultat…

amigurumi kraken coté
On vous surveille du coin de l’œil…

Les modifications

Déjà, je voulais un Kraken plus grand, j’ai donc gardé la logique du patron Young Kraken (notamment pour les augmentations et diminutions) que j’ai légèrement modifié pour avoir un corps plus imposant.

Ensuite, il fallait lui donner un air plus menaçant à ce Kraken ! Après tout il n’est pas sensé être très gentil… Pour cela, j’ai troqué les yeux proposés par Genuine Mudpie pour y mettre des safety eyes, et j’y ai ajouté les paupières/sourcils du patron Mr. Cthulhu amigurumi de Lady Liliput (lien Ravelry).

Et enfin, pour les tentacules je me suis aussi basée sur le patron du Cthulhu, je les trouve plus bouclées ainsi, plus jolies !

amigurumi kraken face

Le matériel utilisé

Pour faire ce kraken (qui s’appelle Gozer si vous voulez tout savoir), j’ai utilisé :

  • laine : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure
  • crochet : 3,5 mm (E)
  • safety eyes : 12mm il me semble

Au final, une fois toutes les modifications apportées et testées pour voir si le rendu correspondait au résultat attendu, j’ai du mettre environ 6h pour le réaliser. A noter, je crochète très lentement parce que j’essaye d’être le plus attentive possible pour ne pas faire d’erreurs.

Un des gros avantages de ce kraken au crochet, c’est que mis à part pour fixer les paupières/sourcils, il n’y a pas de couture à faire, ce qui réduit considérablement le temps de réalisation.

Son propriétaire est ravi, il l’a mis dans son bureau et m’envoie régulièrement des photos de son Kraken qui protège son environnement !

Maintenant je vais voir si je peux lui faire une ribambelle de bébés krakens, prêts à peupler le monde et faire régner l’ordre…

amigurumi kraken dos

Voilà pour ce kraken au crochet, un chouette projet sur lequel je me suis beaucoup amusée. D’ailleurs je me demandais, est-ce qu’un patron avec les modifications vous intéresserait ? N’hésitez pas à me le dire en commentaires, vu que j’ai tout noté ce ne serait pas bien long à faire !

En attendant je vous souhaite un bon crochet et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Que faire à Krabi, Thaïlande ?

11 mai 202029 juin 2020

Krabi c’était la dernière étape de mon voyage en Thaïlande (si vous avez raté les deux premières étapes, vous pouvez y accéder ici : Bangkok, Chiang Mai), étape que j’avais placée sur le thème de la détente : je voulais me reposer dans un joli cadre après ces quelques jours à crapahuter en Thaïlande !

Aussi je confesse ne pas avoir fait énormément de choses, néanmoins je vais vous en parler un petit peu. Par ce que les vacances, ce n’est pas forcément courir partout pour cocher les cases d’une to-do list ! Et comme Krabi est un point assez intéressant pour rayonner vers les îles du sud, je vais vous parler aussi de quelques options que j’ai considérées, mais que je n’ai finalement pas expérimentées.

Ce que j’ai fait à Krabi

Je vais commencer par dire que je n’étais pas directement dans la ville de Krabi, mais un peu plus loin, environ à 45 minutes en 4×4. Je logeais au Passe-Temps, qui est un endroit fabuleux pour la détente, peut être un peu moins pratique si vous aimez avoir de l’autonomie pour faire des activités. A noter toutefois que la maison d’hôtes propose des excursions qui peuvent être intéressantes financièrement si vous êtes plusieurs !

Me faire masser

Encore. Oui.

Pendant mon séjour en Thaïlande, je me suis fait masser tous les 3 jours environ. Le massage est un luxe très abordable en Thaïlande et il serait vraiment dommage de passer à côté de l’expérience.

coucher de soleil Krabi Thaïlande massage
Je sais bien que la photo n’a rien à voir avec les massages, mais le coucher de soleil était joli.

Comme je l’ai déjà dit, le massage Thaïlandais est différent selon l’endroit où vous vous trouvez : au nord il est ferme et musclé, au sud il est beaucoup plus doux. Pour avoir été massée à Bangkok, à Chiang Mai et à Krabi, je peux vous assurer que la différence est saisissante. Néanmoins je ne saurais vous dire lequel j’ai préféré, chaque expérience a été vraiment agréable !

Alors autant vous faire une opinion par vous même, non ?

Prendre un cours de cuisine

Comme pour le massage, il serait vraiment dommage de ne pas visiter le pays sans en apprécier la richesse culinaire, et quoi de mieux pour l’apprécier que de passer un moment convivial à apprendre à cuisiner les recettes typiques ?

Là encore, chaque région de la Thaïlande a ses spécialités et il pourrait être intéressant de s’initier aux différentes recettes de chaque. Pour autant, vu que mes escales à Bangkok et à Chiang Mai étaient déjà assez chargées, j’ai choisi de prendre mon cours de cuisine à Krabi.

Cours de cuisine Krabi Thaïlande
Mise en place des ingrédients achetés au marché

J’ai particulièrement aimé aller au marché avec un local qui m’expliquait les différents produits, dont ceux qu’on allait utiliser pour le cours. J’ai préparé quatre recettes ce jour là (j’ai aussi eu un fichier par mail avec les recettes préparées), et j’en suis très contente ! Je vous le conseille !

Me reposer

C’était l’objectif de cette étape du voyage, de me reposer avant de revenir en région parisienne et de reprendre le travail.

L’endroit où je logeais à Krabi était vraiment parfait pour cela, et j’ai particulièrement aimé la plage très tranquille : parfaite pour s’y promener, chercher des coquillages et lire à l’ombre des palmiers.

chat Krabi Thaïlande repos
Un des chats de la maison d’hôtes, toujours à mes pieds au petit déjeuner sans réclamer quoi que ce soit.

Et je vous recommande chaleureusement de profiter de votre séjour en Thaïlande pour apprécier les couchers de soleil. Le plus joli du séjour était sans conteste à Krabi, mais je crois quand même que c’est un plaisir simple dont il serait dommage de se priver !

Trois idées d’exploration aux alentours de Krabi

Railay

J’ai longuement réfléchi à cette escapade lorsque j’étais à Krabi pour deux raisons :

  1. Railay se trouve à 20 minutes de bateau de Krabi
  2. Les superbes paysages karstiques à admirer

Pour les plus sportifs, Railay permet aussi de pratiquer l’escalade et la plongée, mais ayant le vertige et aucune expérience en plongée, ce n’est pas vraiment ce qui m’aurait attiré là bas !

guide de voyage Railay Thaïlande
Crédit image : https://www.frecklesonthebeach.com/

En tout cas, si vous êtes en pleine préparation d’un voyage en Thaïlande, que vous cherchez des ressources sur Railay et que vous comprenez l’anglais, je vous conseille vivement cet article de Freckles on the beach que j’ai trouvé bien fait à ce sujet !

Koh Phi Phi

Qu’il s’agisse de Koh Phi Phi Don, plus animée, ou de Koh Phi Phi Leh, plus sauvage, je crois que le détour vaut son pesant d’or. D’ailleurs lors de ma préparation de voyage, plutôt que Krabi, j’avais de prime abord jeté mon dévolu sur Koh Phi Phi Don.

Et finalement j’ai opté pour Krabi parce que je trouvais que c’était plus pratique pour se promener à droite à gauche par bateau.

En tout cas, là aussi de jolis paysages karstiques, du snorkelling (j’ai très envie d’essayer mais je n’ai pas encore franchi le pas) et, comme pour Railay, de la plongée et de l’escalade.

Que faire Koh Phi Phi Thaïlande
Crédit image : http://mapetiteescale.com/

Là encore, si c’est un endroit qui vous intéresse, je vous partage cet article de Ma petite escale sur le sujet, que j’ai trouvé particulièrement inspirant !

Koh Lanta

Bien entendu, comment parler des « petites » îles de Thaïlande accessible depuis Krabi sans mentionner Koh Lanta ? Alors certes, c’est 2h30 en bateau depuis Krabi pour s’y rendre, donc il vaut mieux prévoir a minima une nuit là bas, mais c’est toutefois plutôt pratique je trouve.

Entre le parc maritime qui a l’air fabuleux, la mangrove à explorer, et les différents spots de plongée et de snorkelling plus ou moins fréquentés, je crois qu’il y en a pour tous les goûts.

Que faire Koh Lanta Thaïlande
Crédit image : https://www.voyagetips.com/

Et comme pour les deux précédentes escapades auxquelles j’ai pensé, je vous mets un lien vers cet article de Voyage tips, très complet quant aux activités à faire à Koh Lanta et aux alentours, et des propositions de circuits à réaliser selon le nombre de jours que vous y passez !

 

Voilà ce que je pouvais vous dire sur mon étape à Krabi et les différentes options que j’ai considérées. Je n’y ai passé que 3 jours et j’ai donc du faire des choix quant à ce que je voulais/pouvais faire, en tout cas je pense que j’y retournerai, cette fois plus en centre de Krabi, pour pouvoir plus profiter des options d’excursions aux alentours.

N’hésitez pas à laisser vos bons plans à propos de Krabi et ses alentours en commentaire si le coeur vous en dit (ça me fera de nouvelles idées pour un futur voyage !) et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Cultivate – Lara Casey

4 mai 202026 mai 2022

Ah Cultivate de Lara Casey ! Voilà quelques jours que j’essaye de déterminer comment aborder ce livre que j’ai acheté en même temps que Make it Happen de la même auteure (si vous ne l’avez pas encore lue, ma revue est ici !) sans que cela ne soit redondant.

Parce que si j’ai acheté les deux livres en même temps, je les ai lus à distance l’un de l’autre. Et aussi parce que s’ils couvrent tous deux la question de mener une vie qui a du sens pour soi, je les trouve plutôt complémentaires que compétiteurs.

Cultivate Lara Casey couverture

Aussi je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit pour le précédent opus : la cible du livre est globalement la même, les points forts et les points faibles aussi.

A la place, je vous propose de vous exposer les différences entre les deux !  Vous êtes prêt(e)s ? C’est parti !

Make it Happen et Cultivate sont-ils interchangeables ?

Pour faire court, et comme je l’ai déjà dit précédemment, non.

Cultivate propose un angle sensiblement différent de présentation du cheminement de l’auteure et de la « méthode » qu’elle propose pour atteindre cet objectif de vie qui a du sens pour soi.

La métaphore filée du jardin

Amis du gratouillage de la terre, ce livre, de part ses nombreuses références au jardin devrait vous plaire ! Et si, comme moi, vous n’êtes pas spécialistes de l’entretien des plantes, ne partez-pas en courant (enfin pas tout de suite, lisez l’article en entier avant de vous faire une opinion !) !

J’ai particulièrement appréciée cette métaphore filée, parce qu’elle apporte un éclairage différent quant aux différentes saisons de notre vie et comment les aborder. Qu’il s’agisse d’une période d’hiver, propice au recentrage et à la nourriture intérieure, ou d’une période d’été où l’on récolte les fruits des efforts accomplis, je trouve que le livre, en faisant le parallèle avec le cycle végétal, illustre bien l’amélioration continue qui est le socle de la vie.

Cultivate Lara Casey Chapitre 1

J’ai lu ce livre alors que j’étais moi-même en période d’hiver (alors que la « vraie » saison c’était l’été et qu’on était en pleine canicule…), et je pestais contre le peu de progrès que je faisais, je trouvais ce plateau interminable. Et je pense que lire ce livre à ce moment là était une bonne idée (un « hasard » qui tombait à point nommé pourrait-on dire…) (mais si vous me lisez depuis un peu de temps vous savez que je ne crois pas vraiment au « hasard ») parce que plutôt que de continuer à dépenser de l’énergie inutilement à râler, j’ai pu préparer la phase de printemps que je voyais arriver.

Et tout s’est bien mieux mis en place que je ne l’imaginais !

Les exercices

Oui je sais, Make it happen contient aussi des exercices. C’est d’ailleurs un des points forts du livre (je n’en démords pas !)

Pourtant je les trouve différents dans les deux ouvrages, l’optique ne me semble pas la même. Si Make it happen est plus « calqué » avec ce que l’on pourrait trouver dans les Powersheets, Cultivate permet d’aller encore plus loin, de questionner le ressenti, de revenir aux bases de son cycle personnel, petit à petit.

Cultivate Lara Casey exercices

J’ai l’impression, mais j’avoue ne pas avoir vérifié, que Cultivate contient plus d’exercices et que ceux-ci sont plus orientés vers la découverte de soi, que vers la découverte de ses intentions comme pourrait l’être Make it happen.

Les résumés de chapitre

Je n’en avais pas vraiment parlé dans mon article sur Make it happen, mais les deux ouvrages proposent, chacun à leur manière, un résumé de fin de chapitre.

Pour Make it happen, c’est un appel à l’action : le chapitre a permis de mettre en lumière certains aspects à travailler et propose des petites activités en ce sens.

Pour Cultivate, autre optique : Lara Casey propose des résumés des points clés du chapitre, ceux sur lesquels on peut poursuivre une réflexion si on le souhaite. Pas de lignes directrices ici, seulement quelques points à garder en mémoire.

Cultivate Lara Casey résumé de chapitre

Et j’ai trouvé que c’était particulièrement intéressant, par exemple si vous avez (ou vous voulez mettre en place !) une pratique d’écriture. Chacun des points peut faire l’objet d’exploration personnelle consignée par écrit. Et si l’écriture n’est pas votre truc, peut être que les aborder lors d’une séance de méditation vous permettrait d’avoir les mêmes bénéfices !

A noter aussi, dans Cultivate, chaque chapitre est suivi d’un pan de la vie de Lara Casey qui propose un éclairage dans la « vraie vie » des éléments qu’elle a présenté dans le chapitre. Outre le fait que cela permet de rendre le livre plus digeste, je trouve que c’est intéressant de voir comment des concepts qui peuvent paraître bien éloignés de soi ou trop ambitieux se manifestent dans le quotidien.

Cultivate, Make it happen ou Powersheets ?

Il n’y a, à mon sens, pas de livre qu’il soit obligatoire de lire pour accompagner un cheminement, pour aller vers du développement personnel, pour atteindre ses objectifs de vie.

Cependant, les livres et méthodes peuvent assister dans le processus. Aussi je vous propose quelques pistes pour vous aider à faire votre choix !

Cultivate Lara Casey quatrième de couverture

J’ai envie d’amorcer un cheminement personnel

Des trois ouvrages, c’est définitivement, Cultivate qui est fait pour vous ! Avec ce livre vous allez revenir à vous, à vos aspirations et vous reconnecter à votre cycle personnel tout en apprenant à en apprécier les différentes phases. Il y a bien entendu bien d’autres ouvrages que je pourrais vous conseiller à ce sujet, et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez regarder les références que je vous propose dans cet article.

J’ai envie de mieux définir le sens de ma vie et mes intentions à ce sujet

Pour ce cas-ci, je vous conseille plutôt Make it happen. Si les premières parties vont aider à vous recentrer à vos intentions personnelles, le reste du livre vous permettra de les définir précisément et de vous mettre dans les dispositions pour y voir plus clair.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec Make it happen, vous pouvez jeter un œil sur The Desire Map de Danielle Laporte (pour lire la revue de ce livre, c’est par ici !). C’est un livre que j’utilise encore, qui se situe à mi-chemin, je trouve, entre Make it happen et les Powersheets.

J’ai envie d’atteindre mes objectifs personnels

Enfin, pour ce cas-ci, je vous conseillerais les Powersheets. Je n’ai jamais été très forte pour tenir de quelconques résolutions, et même avec The Desire Map j’avais du mal à garder un œil sur mes intentions. Depuis que j’utilise les Powersheets je trouve que c’est plus facile, parce que les petites étapes sont plus faciles à appréhender (pour moi!) avec ce format.

Avec tout ceci, j’espère vous avoir éclairé(e)s sur l’ouvrage qui correspond le mieux à vos besoins, en vous montrant leur cible, leur sujet ainsi que leurs atouts et faiblesses. Si vous avez des questions ou des remarques additionnels je me ferai un plaisir de vous lire dans les commentaires. Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou avec vos proches qui pourraient en bénéficier !

Bonne journée !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Pourquoi je n’ai pas fini #MerMay en 2019

27 avril 202029 juin 2020

Le mois de mai n’est plus très loin maintenant et avec lui #MerMay. Comme j’ai tenté le challenge l’an dernier, sans réussir à finir, je me suis dit qu’un petit retour d’expérience serait peut être bienvenu si vous voulez vous lancer dans le challenge cette année…

#MerMay c’est quoi ?

#MerMay est un challenge artistique qui a lieu tous les ans en mai. Le principe est simple : à chaque jour du mois son dessin à réaliser de sirène ! Il y a une liste de sujets (en anglais), un par jour, qui est proposée sur le site officiel. La liste change tous les ans, sauf quelques jours qui semblent rester les mêmes d’une année sur l’autre (par exemple le 4 mai – May the fourth > may the force… – est Star Wars, comme c’était le cas l’an dernier).

Mermay 2019 jour 1 et 2

Pourquoi je me suis lancée dans ce challenge en 2019 ?

Je cherchais un challenge artistique un peu fun pour venir accompagner ma pratique artistique hebdomadaire dans les cadres des cours que je suivais (pour rappel : dessin modèle vivant le lundi soir, aquarelle le vendredi soir).

Je pense que j’ai aussi pas mal été influencée par les publications de Rin (Drawing wiff waffles – son site, sa chaîne YouTube, son Instagram) à ce sujet : j’aime beaucoup ce qu’elle fait, sa créativité et aussi son style !

J’avais déjà complété #Inktober en 2018, je me disais que #MerMay ne serait pas tellement plus compliqué (spoiler : j’ai eu tort !).

Mermay 2019 jour 3 et 4

Comment j’ai abordé ce challenge ?

En toute honnêteté, je pense que j’ai abordé #MerMay de manière un peu (trop) décontractée : je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge par exemple.

En même temps, j’ai été d’une ambition assez démesurée au regard de paramètres que j’ai sous-estimés : je voulais faire chaque jour une scène complète mettant en scène une ou plusieurs sirènes, avec un fond détaillé… Ce que je n’avais jamais fait !

Et quitte à complexifier encore plus la chose, je me suis mise en tête de faire le challenge à l’aquarelle (que je maîtrisais – et maîtrise encore ! – très peu) avec un dessin à l’encre de Chine.

Pour le support, rien de bien particulier, j’ai pris mon carnet à dessin que j’utilisais à ce moment là, je n’ai pas été chercher plus loin (dois-je préciser que, bien entendu, le papier n’était pas adapté à l’aquarelle ?).

Mermay 2019 jour 5 et 6

Pourquoi je n’ai pas réussi à finir le challenge ?

Le manque de préparation

Déjà, soyons honnêtes, je n’étais pas du tout préparée pour le challenge. Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge.

Ce jour là, il était relativement tard dans la journée quand je me suis décidée à faire le dessin du jour, et en regardant le sujet… Je n’ai eu aucune inspiration.

Mais alors aucune. RIEN.

Je n’ai eu une idée de dessin que le lendemain, j’ai donc commencé en retard…

Ce processus s’est plus ou moins répété tout le long du mois de mai, jusqu’à ce que je me décide à arrêter le challenge, parce que tout simplement je n’y arrivais pas !

A cela j’ajouterai l’absence de test de mes fournitures pour vérifier qu’elles fonctionnaient bien ensemble : cela paraît sans doute basique, et pourtant cela ne m’a pas effleurée jusqu’à ce que je me rende compte que le Moleskine dans lequel je voulais faire mes dessins n’était pas adapté pour l’aquarelle.

J’ai quand même fait plusieurs dessins à l’aquarelle dans ce carnet, mais clairement il était très difficile de travailler l’aquarelle avec un papier qui n’est pas adapté pour !

Donc si j’avais un conseil pour remédier à cela, c’est de vous préparer : regardez les thèmes, essayez de réfléchir à ce que vous allez pouvoir faire à partir de la liste de sujets de #MerMay. Profitez-en pour tester votre matériel, vérifiez que vous en avez assez (ce n’est pas le moment d’être en rade de papier !).

Mermay 2019 jours 7 à 10

L’inadéquation entre mes contraintes personnelles et l’idée que je m’étais faite du challenge

L’autre point important qui ne m’a pas permis d’aborder chaque jour sereinement, c’est l’ambition que j’avais de faire un dessin détaillé et mes contraintes.

La réalité s’est imposée bien vite à moi : je n’en avais ni le temps, ni les capacités en termes de dessin ou de peinture.

Le challenge devenait donc progressivement :

  1. une source de stress pour trouver du temps pour faire le dessin du jour
  2. une source de frustration parce que j’ai rarement atteint mes objectifs personnels au cours du challenge.

Très vite j’ai réduit mes ambitions à mettre en scène un personnage, et si j’avais le temps, l’inspiration, etc. je faisais aussi un fond. Vers la fin du challenge, peu avant que je décide de l’abandonner, je m’étais fixée comme objectif de ne faire que des petits crayonnés rapide, et l’illustration complète seulement si j’en avais le temps.

Inutile de préciser que je n’ai pas eu le temps de faire une quelconque illustration complète passé le 15 du mois !

Donc là encore, si vous voulez vous lancer dans #MerMay, prenez bien en compte vos contraintes personnelles dès le début du challenge : combien de temps et d’énergie pouvez-vous y consacrer chaque jour ? En fonction de cela, fixez-vous un objectif raisonnable (j’insiste sur l’aspect raisonnable de la chose !), histoire d’apprécier le challenge tout de même !

Mermay 2019 stretch

L’inspiration défaillante face à un sujet

Ce point est tout à fait personnel : les sujets à dessiner ne m’inspirent pas du tout.

Voilà, ça c’est dit.

Pour certains les sujets les dynamisent, font pétiller leur créativité, mais ce n’est pas mon cas. Ou tout du moins, pas sans préparation.

C’est une difficulté que j’avais déjà entraperçue lors de #Inktober 2018 (je m’étais fixée un thème que j’ai eu les plus grandes difficultés à garder tout au long du mois d’octobre) mais qui s’est révélée à moi de manière assez ardue dès le départ de #MerMay : les sujets ne m’inspiraient pas.

Il y en avait certains que je ne comprenais d’ailleurs tout simplement pas !

Je me rappelle notamment d’un jour (jour 14) où le sujet était « #hootenanny » et je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier et j’ai donc passé un certain temps à faire des recherches pour comprendre et essayer d’avoir une idée !

Pour ce point là, à vrai dire, je n’ai pas vraiment de conseils. Peut être que vous ne savez pas encore comment vous allez réagir face à une liste de sujets et donc cela pourrait être intéressant d’essayer, pour voir. Peut être que vous avez déjà essayé une fois, comme moi, un peu sans filet et que cela vaudrait le coup de voir si avec de la préparation en amont cela serait plus facile pour vous.

Et puis peut être que vous avez déjà essayé tout cela et que, rien à faire, les sujets ce n’est pas pour vous… Dans ce cas là (si vous voulez participer au challenge bien sur !), pourquoi ne pas faire #MerMay à votre manière, sans sujet prédéfini ?

Mermay 2019 thumbnail jours 21 à 23

#MerMay 2020 ?

Je n’ai pas encore décidé si j’allais participer à #MerMay en 2020 et si je le fais, je ne sais pas non plus si je vais suivre la liste de sujets officielle.

Je ne viens de regarder (rapidement !) la liste des sujets que pour écrire cet article, alors si je veux la suivre il va falloir que je me retrousse un peu les manches en amont pour y réfléchir et ne pas me retrouver dépourvue comme l’an dernier.

Franchement, je ne sais pas encore. Une partie de moi a envie, l’autre a un peu peur… A voir.

Et vous, vous allez participer à #MerMay ? Est-ce que ce sera votre première participation ? Si vous avez des conseils aux participants, n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu vous pouvez me soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Adapter un modèle au crochet : l’exemple du shell stitch beanie

20 avril 202029 juin 2020

A Noël dernier j’étais prise d’une frénésie de cadeaux fait maison et donc je me suis mise en quête de préparer quelques petites choses faites avec mes 10 doigts pour ma famille. Parmi les cadeaux faits main, j’ai offert à ma belle-sœur une belle grosse écharpe au point zigzag.

Ma belle-sœur ayant manifesté de l’intérêt (à peine voilé) pour un bonnet assorti, j’ai cherché des modèles qui conviendraient. Pas facile de trouver quelque chose qui me plaisait, qui pourrait plaire à la destinataire et dont les matériaux correspondent à ce que j’avais.

J’ai pendant un moment considéré ce modèle de béret de Caroline Hegwer, mais n’étant pas sure que ma belle-sœur porterait un béret, j’ai encore cherché un modèle.

J’ai finalement jeté mon dévolu sur le shell stitch beanie, trouvant le point de coquillage particulièrement joli.

Shell stitch beanie bonnet point coquillage détails
N’est-ce pas qu’il est joli ce point ?

Deux difficultés pourtant :

  1. Le modèle est initialement prévu pour un enfant, alors que je voulais le faire pour un adulte.
  2. Le modèle demande une laine plus épaisse que celle que je prévoyais d’utiliser et donc un crochet plus gros.

Néanmoins, je me suis lancée dans l’aventure, et je suis plutôt contente du résultat ! Je vous explique comment j’ai fait ?

Le matériel

Commençons par le commencement : le matériel que j’ai utilisé. Comme j’avais fait l’écharpe en alternant deux fils de DMC Revelation (coloris 200 pour le dégradé de rose et coloris 209 pour le dégradé de gris), j’ai utilisé les mêmes fils pour réaliser le bonnet.

Et pour ce qui est du crochet, j’ai pris un 4mm / G qui est le numéro de crochet recommandé pour ce fil.

C’est ainsi que je me suis lancée dans le modèle, en adaptant au fur et à mesure.

Les modifications

Bien entendu, le modèle étant construit pour un enfant, je me devais de l’adapter pour qu’il puisse convenir à un adulte. Voici les modifications que j’ai faites, en tenant compte des conseils de l’auteur du patron pour le modifier.

Adapter le tour de tête

Le modèle pour taille enfant prévoit de faire 54 rangs de bords côtes, pour obtenir 9 coquillages par tour, ce qui est bien trop petit pour un adulte. Le modèle nécessite en plus d’avoir un nombre de rangs de bords côtes multiple de 6.

J’ai donc fait ma bande de bord côtes en vérifiant sur mon propre tour de tête que je pourrais l’enfiler sans difficultés.

Au final, j’ai 108 rangs de bords côtes (le double donc de la version enfant crocheté en 5 par son auteur), ce qui me donne 18 coquilles par rang pour la suite du modèle.

Adapter les couleurs

Pour adapter les couleurs, j’ai simplement crocheté un rang d’une couleur puis un rang de l’autre, etc. Je n’ai pas coupé les fils pendant les changements de rang pour éviter la déperdition de fil et cela n’a pas posé de problèmes.

A noter, le fil DMC Revelation change régulièrement de couleur au fur et à mesure de la pelote, d’où les camaïeux de couleurs différents en fonction du rang (on peut voir le fil 209 qui passe du blanc au gris en durant un coquillage dans la photo précédente).

shell stitch beanie bonnet point coquillage sans pompon
Avant que je n’y ajoute un pompon (le bonnet est replié en deux)

Adapter la hauteur de l’ouvrage

A la fin du modèle, l’auteur propose quelques modifications pour permettre d’ajuster les dimensions du bonnet. Ainsi, elle recommande de répéter les rangs 3 et 4 jusqu’à atteindre environ 8.5 inches de hauteur (soit 21,5 cm environ)…

Pour ma part, j’ai crocheté 15 fois le rang 3 et 14 fois le rang 4  (il faut finir sur un rang 3, ce qui n’est pas vraiment précisé dans le modèle), et j’ai atteint 20,5 cm de hauteur, ce qui est peut être un peu trop haut à mon goût. Peut être que 19 cm voire 20 cm sont suffisants, en fonction de la personne, à tester.

Adapter la fin de l’ouvrage

Pour la fin de l’ouvrage, l’auteur recommande de finir après le rang 16 en passant un fil par les plus hautes mailles des coquillages du dernier rang et de serrer le fil pour terminer le bonnet.

Alors certes cela peut fonctionner pour la version enfant qui a 9 coquillages par tour, mais je ne pensais pas que ça allait fonctionner pour une version adulte qui en a le double.

Donc après le rang 16, j’ai crocheté une maille serrée toutes les deux mailles pendant 1 rang, puis j’ai crocheté 2 mailles serrées ensemble sur 2 rangs. Cela n’a pas rajouté beaucoup de hauteur au bonnet et je trouvais que les finitions étaient plus propres ainsi.

Adapter le modèle à son goût

Ma belle-sœur aime que ses bonnets aient des pompons, aussi j’en ai rajouté un. J’ai choisi de le faire avec les deux fils utilisés pour faire le bonnet, histoire de rappeler l’alternance de couleurs, et j’ai essayé autant que possible de mélanger les fils du pompon.

L’ajout d’un pompon ou d’une fleur au crochet par exemple apporte une touche personnalisée au modèle qui le rend unique !

Shell stitch beanie bonnet point coquillage avec pompon

Au final…

Le bonnet est très joli, le modèle et le point de coquillage rend vraiment bien avec l’alternance de couleurs je trouve.

Par contre le modèle n’est pas très évident au début des rangs de point de coquillage, notamment le début du rang 4 que je trouvais un peu bizarre. Et puis une fois que j’ai eu compris c’est venu tout seul et cela rend bien, ce qui est le principal.

Enfin, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont jamais utilisé la laine Revelation de DMC, une petite précision : la laine n’est pas très régulière en termes d’épaisseur de fil. Cela ne me dérange pas, je trouve que ça rajoute une touche de fait maison à l’ensemble (et ce n’est pas trop voyant non plus), mais si vous cherchez un fil équilibré et bien calibré, cette laine n’est pas pour vous !

J’espère que cet article vous aura aidé si vous souhaitez vous lancer vous aussi dans l’adaptation d’un modèle de crochet ou de tricot à votre goût. Si vous avez des astuces à partager sur le sujet n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, Thaïlande (+ le meilleur Tom Kha Gaï !)

13 avril 202029 juin 2020

Ah Chiang Mai ! Deuxième étape de mon voyage en Thaïlande, et sans doute la ville qui m’attirait le plus : son côté humain, la foison d’art et d’artisanat et ses sites pittoresques !

Je n’ai pas été déçue de mon séjour dans cette ville du nord de la Thaïlande, où je serais bien restée plus longtemps que les 3 jours que j’avais prévu.

Aussi aujourd’hui, je vous propose 5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, en plus de flâner le nez au vent dans la ville. Et à la fin de l’article, je vous partage l’adresse à Chiang Mai où j’ai mangé le meilleur Tom Kha Gaï de ma vie, rien que ça !

Rencontrer et méditer avec un moine bouddhiste

Sans doute une des expériences les plus fortes de mon séjour, je garde un souvenir ému de cette rencontre avec un moine bouddhiste. C’est l’une des premières choses que j’ai faites en arrivant à Chiang Mai.

Il n’est pas très difficile de les rencontrer, que ce soit dans le cadre de conversations ou de cours de méditation par exemple.

Rencontre avec un moine bouddhiste Chiang Mai
C’est ici que j’ai pu rencontrer un moine et méditer avec lui, expérience qui a eu un grand impact pour moi !

Pour ma part, j’ai pu converser avec le moine sur tout un tas de sujets, depuis sa vie au sein du temple jusqu’à mes préoccupations, en passant par l’enseignement bouddhiste. Ensuite nous avons médité ensemble, et même si j’avais affreusement mal aux jambes à rester assise par terre aussi longtemps, j’ai rarement été aussi apaisée de toute ma vie.

Si c’est quelque chose qui vous attire, n’hésitez pas une seule seconde, vous en sortirez changé(e) !

Visiter quelques temples

Bien entendu, même si j’ai quelque peu ralenti ma frénésie de visite de temples pendant mon séjour à Chiang Mai (il y avait tellement de choses que je voulais voir et expérimenter !), j’en ai visité quelques uns, et voici mes deux favoris !

Dans Chiang Mai : Wat Phra Singh

Ce n’est pas vraiment une adresse cachée que je vous propose là, bien au contraire puisque j’ai l’impression que c’est un incontournable de Chiang Mai, qui doit apparaître dans tous les guides touristiques de Thaïlande.

Néanmoins, ne vous laissez pas arrêter par le côté prisé par les touristes du site, il vaut réellement le détour !

Wat Phra Singh Chiang Mai

Vous y trouverez notamment le Bouddha Lion (Phra Singh), mais vous pourrez aussi y admirer l’architecture et une collection d’art classique lanna. Jetez particulièrement un œil aux fresques tant qu’elles sont encore visibles (certaines sont abîmées du fait du temps qui passe et des effets de la lumière), qui parlent de la culture et de l’histoire sociale lanna.

A l’extérieur de la ville : Wat Phra Tat Doi Kham

Si vous avez l’opportunité de vous éloigner un peu de la ville de Chiang Mai, je vous conseille chaleureusement de visiter le Wat Phra Tat Doi Kham.

Là encore le site est souvent bondé, mais cette fois-ci vous ne devriez pas y trouver une foule de touristes, le site étant principalement prisé des thaïlandais qui s’y rendent régulièrement.

Wat PhraTat Doi Kram Chiang Mai

Laissez vous porter et faites une offrande de couronnes de jasmin pour ce qui vous tient à cœur, repartez avec une clochette bénie par les moines et admirez le panorama sur Chiang Mai depuis l’esplanade !

Flâner dans les centres d’artisanat local

Si vous êtes amateurs d’artisanat, vous ne serez pas déçus à Chiang Mai qui fourmille de manufactures et d’ateliers.

Il y a bien entendu le marché de nuit, à l’est de la vieille ville de Chiang Mai et la Saturday Walking Street, mais vous trouverez aussi de l’art tribal et des céramiques à ramener chez vous à l’est de la vieille ville.

Site Sawasdee Craft Chiang Mai

Pour ma part j’ai adoré flâner à Baan Kang Wat (les maisons à côté du temple) qui est presque un petit village autonome à l’extérieur de la ville de Chiang Mai où les artisans proposent leurs produits. Il y a aussi des workshops auxquels on peut assister et un café très cosy au cœur de la nature.

Planning workshops sawasdee craft Chiang Mai

Une petite parenthèse bien appréciable (et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, ce ne sont pas les workshops qui manquent si votre créativité vous démange !) !

Goûter les spécialités culinaires

Chiang Mai regorge d’adresses où manger un morceau, depuis les établissements raffinés jusqu’à des adresses populaires fréquentées par les habitués.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’ai mis l’accent sur la cuisine locale, que je voulais découvrir un peu plus. J’ai ainsi goûté à une foultitude de choses délicieuses, et j’ai été ravie de voir que la cuisine variait en fonction de la partie de la Thaïlande où l’on se trouve (note : c’est pareil pour le massage thaïlandais, plus vous allez au nord et plus il est énergique, tandis qu’au sud il est plus doux).

Khao Soy nourriture Chiang Mai
Khao Soy soupe de poulet avec un mélange de nouilles et de nouilles frites, dé-li-cieux !

J’ai notamment été très surprise par cette pâtisserie traditionnelle, qui a priori est une adresse prisée de la famille royale, dont j’essaye de retrouver l’adresse que je n’ai malheureusement pas notée. En tout cas, si vous la retrouvez pendant l’une de vos promenades dans la ville, n’hésitez pas à goûter un assortiment, vous allez être ravis par les textures et les saveurs. Et avis aux amateurs de fleur d’oranger, la petite fleur sur la gauche et au jasmin dont le goût se rapproche de la fleur d’oranger, avec un petit je ne sais quoi en plus qui rend cette merveille complètement addictive !

Assortiment de pâtisseries Chiang Mai

Visiter quelques musées

Si vous me lisez depuis un moment, vous devez commencer à me connaître, moi et mon affection pour les musées. Et si vous êtes nouveau, bienvenue, vous allez entendre parler d’art, de création et de musées assez régulièrement sur ce blog.

Pour en revenir à nos moutons, je ne pouvais pas venir à Chiang Mai sans en visiter le musée d’art contemporain de la ville, le MAIIAM. A vrai dire, le MAIIAM est le seul musée d’art contemporain de Thaïlande, ce qui limite le choix.MAIIAM musée art contemporain Chiang Mai

Quand j’y suis allée une nouvelle collection était en train d’y être installée, j’ai donc pu profiter de l’exposition en cours et de celle à venir. Le MAIIAM expose les artistes contemporains thaïlandais uniquement, et j’ai été ravie d’appréhender une partie de leur art.

Oeuvre musée d'art contemporain Chiang Mai MAIIAM
Une de mes pièces favorites que j’ai pu admirer au MAIIAM

Si vous souhaitez admirer de l’art traditionnel plutôt que du contemporain, rendez-vous au centre culturel de Chiang Mai (qui est à deux pas du Wat Phra Singh) et au musée national, très complémentaires quant aux trésors lanna et à l’histoire de la Thaïlande, notamment de la Thaïlande du nord. A noter, le centre culturel dispose d’une cour intérieur particulièrement agréable !

Bonus : Où manger le meilleur Tom Kha Gaï à Chiang Mai ?

Le Tom Kha Gaï est mon plat favori de la cuisine thaïlandaise : c’est une soupe de poulet au lait de coco, citronnelle, gingembre et galanga, qui est à la fois crémeuse et fraîche, légère et punchy.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’en ai consommé quelques uns et pourtant mon dévolu se jette sans conteste sur l’adresse ci-dessous : c’est une adresse plutôt haut de gamme, en tout cas tout ce que j’y ai consommé (depuis l’entrée présentée dans des pétales de fleurs, mélange de sucré salé très goûteux, jusqu’à la glace à la noix de coco, généreuse, fraîche et savoureuse à souhait) y était divin.

Tom Kha Gaï Baan Landaï Chiang Mai
Rien que de voir la photo je salive !

Le personnel y est très attentionné et de bon conseil, en revanche mieux vaut réserver, l’adresse jouit d’une bonne réputation et est donc vite bondée !

BAAN Landai Fine Thai Cuisine

Y aller : 252/13-14 Prapokklao Rd ถนน ศรีภูมิ Mueang Chiang Mai District, Chiang Mai 50200, Thaïlande
Réserver : +66 65 848 4464
Page Facebook

Avec cet article j’espère vous avoir donné l’envie de (re)découvrir Chiang Mai et d’en explorer ses différents recoins, en variant les expériences. De mon côté, je sais déjà que Chiang Mai sera une étape obligée quand je reviendrai en Thaïlande : il y a tellement à y voir et à y vivre que 3 jours sont bien maigres !

N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses à propos de la ville en commentaires, et si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à le relayer sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 3 4 5 … 85 86 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes