Samedi dernier, un peu de mal de tête, un peu en colère dès le matin (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, ça m’arrive de temps en temps), je commençais à larver sur mon canapé en boudant. Et puis dans ma tête (et sur la table), cet article de Psychologies magazine sur le film dont je vais vous parler aujourd’hui, et une envie de sortir malgré tout, parce que je n’avais rien à faire de mieux et que sortir me ferait forcément du bien, même si j’y allais seule.
Je me suis donc décidée au dernier moment, j’ai mis 3 plombes à trouver le cinéma ABC (qui est très bien, il y avait une exposition photo qui avait l’air chouette d’ailleurs, mais je n’ai pas eu le temps de la regarder, je suis arrivée juste à temps !), et puis j’ai mis mes lunettes, je me suis assise et j’ai profité du spectacle…
Le conte de la princesse Kaguya, anime du studio Ghibli présente l’histoire d’un couple dont le mari s’occupe d’une bambouseraie.
Un jour, alors qu’il va couper des bambous, il découvre dans une pousse un tout petit bébé, qui grandira à une vitesse incroyable.
Bientôt rebaptisée « Pousse de Bambou » par les enfants du village et « Princesse » par ses parents adoptifs, la petite fille découvre son environnement, sa destinée étant influencée par les présents que son père trouve dans la bambouseraie…
source : allociné
Vous le savez déjà, j’aime beaucoup les animes, et celui-ci ne déroge pas à la règle : outre l’histoire rondement menée (il y a presque plusieurs histoires pendant le film), les personnages sont bien fouillés. L’histoire ne manque pas de rebondissements, il y a de l’émotion : on rit, on est triste parfois, on s’attache à la Princesse et aux différents protagonistes de l’histoire.
Le dessin est particulièrement beau à mes yeux, un peu « à l’ancienne », avec des couleurs transparentes à l’aquarelle et un train de crayon foncé, vif, simple mais très expressif. L’affiche de l’anime est représentative de la qualité des dessins tout au long du film.
Et puis il y a des sujets de fond, celui de la destinée, de l’attachement aux racines et du déracinement, de l’adaptation à un nouvel environnement pas forcément voulu, de l’orientation que l’on veut donner à sa vie, du lien que l’on a avec ses parents à vouloir leur faire plaisir (à tort ?), et pourtant ce besoin d’être le seul juge et maitre à bord de son histoire personnelle pour être heureux : la seule personne qui sait ce qui est bien pour nous, pour notre bonheur, c’est nous-mêmes, quels que soient les efforts et les bons sentiments mis en œuvre par nos proches pour nous rendre heureux.
En résumé, un bel anime pour tous : les petits seront ravis par le côté un peu « magique » de l’histoire, les grands pourront réfléchir un peu sur la morale du chemin de vie, mais la tendresse et la singularité de l’histoire plaira au plus grand nombre je pense.
Je suis sortie de là en me disant qu’il fallait que j’accorde plus de crédit en mes choix, que je croie plus fort en mes rêves, parce que la seule personne qui peut me rendre heureuse et me permettre de réaliser ce que je souhaite, c’est moi. Je le « savais » déjà, mais ce petit rappel n’est pas de refus.
Je vous le conseille chaleureusement, c’est une très belle histoire, émouvante, et on ne voit pas passer les 2h15.
J’ai longuement hésité à publier cet article sur mes soins d’hygiène dentaire, peut être parce que ce n’est pas trop « sexy » comme sujet (mais bon vu qu’on a déjà parlé ménage, on est plus à ça près) et ensuite parce que je me suis dit que ça n’avait peut être aucun intérêt.
Néanmoins, pendant des années, le brossage des dents a été un calvaire pour moi, et je pense que ça peut être intéressant de partager nos tests et expériences pour rendre cette activité que l’on pratique plusieurs fois par jour plus agréable.
Mais d’abord mon contexte, histoire que vous compreniez bien toutes les problématiques.
Prenez un bon thé, et prévoyez du temps, l’article est très long, mais j’ai essayé d’être aussi précise que possible.
Si j’ai bien compris (parce que je ne suis pas dentiste), du côté des dents, le monde se divise en deux catégories : il y a ceux qui ont tendance à avoir des caries et ceux qui creusent ont tendance à avoir du tartre et des problèmes de gencives. Moi, je creuse fais partie de la deuxième catégorie.
Il n’y a pas de catégorie « mieux » qu’une autre, chacune à ses problèmes (dents plombées ou dents qui tombent) et le seul moyen de s’en prémunir c’est de leur apporter l’attention et les soins dont elles ont besoin.
Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas eu de problèmes de dents (juste les dents de sagesse à enlever), en revanche le brossage m’était très douloureux, j’avais très souvent les gencives gonflées et qui saignaient, ce n’était pas du tout un rituel sympathique pour moi.
Rituel que j’avais donc tendance à bâcler, pour en finir plus vite, sauf que ça ne résolvait pas le problème, ça ne faisait qu’amenuiser les conséquences.
Il y a quelques années, ma dentiste m’a appris à me brosser les dents comme il faut (mouvements circulaires doux en pensant à s’occuper aussi de la gencive, plutôt que faire des va et vient avec la brosse à dents en frottant comme une forcenée) et, de mon côté, je suis partie à la recherche des produits qui me convenaient (notamment le dentifrice, dont l’aspect et la texture plâtreuse habituelle me rebutait complètement).
Voici donc un aperçu de mes chouchous, et comment je les utilise.
Les brosses à dents
J’ai deux brosses à dents (une manuelle et une électrique) tout simplement parce que j’ai besoin de varier la façon dont je me lave les dents. Il n’y a aucun bénéfice particulier à procéder de la sorte (enfin je ne crois pas), si ce n’est que ça me permet d’être plus assidue (je me lasse très vite des choses). Chacune a ses avantages et ses inconvénients à mes yeux.
La brosse à dents manuelle a l’avantage d’être disponible à tout moment, mais elle m’est moins pratique pour les petits recoins ou la face intérieure des dents.
La brosse à dents électrique quant à elle est plus efficace pour enlever la plaque, mais il faut la recharger régulièrement et elle est plus encombrante (et ça me chatouille le nez quand je l’utilise).
Pour les deux je choisis des brosses souples, qui sont plus adaptées à mes gencives sensibles et si la brosse manuelle s’use plus vite, c’est parce que j’ai tendance à appuyer plus fort (d’où l’intérêt encore une fois pour moi de varier). Pour la brosse à dents manuelle, j’essaie de la choisir avec une petite tête pour qu’elle puisse plus facilement atteindre les endroits exigus.
Le fil dentaire Je choisis en général un fil « plat » (comme un ruban) plutôt que les fils « ronds » (comme un fil de laine) parce que je trouve qu’ils glissent mieux entre les dents et qu’ils me font moins mal. Je les choisis cirés parce que ça glisse mieux. Je n’ai pas encore essayé ceux qui sont montés sur archets parce que ça ne me dérange pas de me saucissonner les doigts en l’utilisant et puis ça me permet de régler plus facilement mes gestes (des petits zigouigouis sans tirer ou scier comme une brute).
C’est l’étape la plus fastidieuse à mes yeux, mais pour les gens qui font du tartre ça apporte une vraie différence(le tartre se dépose moins vite, moins de gencives douloureuses) sur le long terme je trouve. Je n’ai pas de marque ou de fil préféré, pour l’instant tous ceux que j’ai essayé se valent.
Le bain de bouche
Je l’utilise assez rarement, plutôt quand j’ai les gencives un peu irritées ou après un détartrage (parce que j’ai des petites plaies et que ça m’apaise).
J’ai choisi le bain de bouche à la myrrhe de Weleda, parce que les trucs chimiques de supermarché ou de pharmacie me font encore plus mal aux gencives (et je trouve que ça décape trop).
Il a le désavantage de tacher (attention les T-shirts blancs et bien rincer le lavabo) mais il est très doux et j’aime bien cette sensation de frais et de propre. Attention aussi, le contenant est en verre, et même s’il est épais, ça peut casser (mais bon ça ne m’est pas encore arrivé, et pourtant je suis un peu maladroite).
A noter, pour l’utiliser, il faut mettre quelques gouttes dans un verre et ajouter un peu d’eau, il ne s’utilise pas pur. Du coup, c’est un produit super économique, il en faut vraiment très peu (et pas de risques de dézinguer vos gentilles bactéries buccales qui font bien leur travail).
Le dentifrice
Pour moi, trouver mon dentifrice a été très très difficile, c’était un peu la quête du Graal : j’en ai essayé plein, et souvent j’ai été déçue.
Je n’aime pas les pâtes dentifrices (genre Fluocaril) parce que ça laisse une sensation un peu plâtreuse.
Je n’aime pas non plus les gels parce que je les trouve moins faciles à rincer.
Je n’aime pas les choses trop synthétiques en termes de parfum, ni les choses trop liquides parce que j’ai l’impression de gaspiller.
Je n’aime pas non plus les dentifrices de pharmacie pour les gencives sensibles, parce que je trouvais mes dents moins propres.
En gros, je suis très exigeante sur le dentifrice : quitte à s’en servir plusieurs fois par jour, autant utiliser quelque chose qu’on aime.
J’ai donc testé un nombre conséquent de dentifrices. Un peu par hasard, j’ai pris un jour la pâte dentifrice saline de Weleda, et là, ré-vé-la-tion ! Mon dentifrice !
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un gel un peu granuleux (je suppose que c’est du fait des grains de sel, mais je n’en suis pas sure), une formule pour limiter le tartre, et ce que j’adore par dessus tout, c’est qu’il est très frais, presque piquant, un peu comme les bonbons Frisk ou Fishermans Friend si vous voyez ce que je veux dire (en gros et en pas très bien dit, ça arrache rigolo).
Le seul petit point négatif, c’est que sur la fin il n’est pas forcément facile d’en extraire le produit, mais c’est complètement mineur à mes yeux, le produit me plait tellement que je suis prête à passer outre cela.
Voilà donc pour mes petites astuces, qui me permettent de prendre soin de mes dents, sans toutefois négliger les visites régulières chez le dentiste(qui a validé mon choix de produits, youpi !).
J’espère que cela aura pu être utile, peut être que aurez découvert des pistes pour tester de nouvelles choses si vous avez les dents et les gencives sensibles comme moi (j’espère !) et bravo si vous avez lu jusqu’au bout !
Et vous, qu’utilisez vous pour prendre soin de vos dents ? Vous avez trouvé votre dentifrice favori ?
Au quotidien, je vais souvent à la simplicité pour mes repas, réservant les recettes les plus élaborées ou les plus gourmandes en temps pour le week-end, quand je peux me poser tranquillement et m’absorber à ce que je fais. Cette salade italienne, qui n’a d’italienne que le nom puisqu’elle n’est composée que d’un seul ingrédient italien (les pâtes) et que donc j’aurais sans doute mieux fait d’appeler salade du sud (mais moi elle me fait penser à l’Italie, les couleurs peut être ?), est un concentré de textures et de goûts, sans chichis.
Ingrédients(pour une personne)
1 petite poignée d’épinards frais
1 petite poignée de petits pois frais
3 minis poivrons (un rouge, un orange et un jaune)
1 petit verre (toujours le fameux pot de yaourt) de pâtes
4 petites feuilles de basilic
1/2 bloc de tofu
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à café de vinaigre celtique épicé
Réalisation
Préparer l’huile d’olive infusée au basilic : dans un petit récipient, mettre l’huile d’olive et les feuilles de basilic grossièrement ciselées et laisser infuser à température ambiante.
Faire cuire les pâtes selon les instructions du paquet pour avoir une cuisson al dente (ici 10 minutes). Une fois cuites, les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
Pendant que les pâtes cuisent, préparer les légumes : laver les feuilles d’épinards ; écosser les petits pois ; laver, enlever le chapeau et les fibres blanches, épépiner et découper les minis poivrons (j’ai choisi de faire des tranches dans la largeur, ça fait des ronds colorés, c’est joli, mais ça ne change rien au goût).
Découper le tofu en cubes.
Dans un bol (parce que je fais partie de l’équipe « je mange dans des bols » mais ça marche aussi avec une assiette je suppose), disposer (dans l’ordre ou pas) : les feuilles d’épinards, les petits pois, les pâtes, les mini poivrons, le tofu. Assaisonner avec l’huile d’olive infusée au basilic (laisser les feuilles, c’est trop bon) et le vinaigre épicé.
Ajouter les petits plus à votre convenance (graines, fruits séchés… Ici ce sont des graines de courge), assaisonner (ici gomasio) et déguster à l’ombre, en regardant les nuages ou le ciel bleu.
Quelques petites précisions :
Sur les photos, c’est du tofu fumé sésame amandes, mais avec tout autre tofu ça marche aussi (mention spéciale au tofu rosso qui est une merveille ici !).
Les petits pois sont crus dans cette recette, libre à vous de les cuire quelques minutes si vous ne les aimez pas comme cela (merci Cél pour la découverte, ce petit goût sucré c’est un délice !).
J’ai trouvé mes petites pâtes rondes dans mon magasin bio, mais toutes les pâtes fonctionnent. Je les ai choisies parce qu’avec leur forme de petites billes, elles me font penser au boulgour et à l’orge perlé (et que c’est joli, voilà) (on devrait toujours mettre du beau dans ses assiettes bols).
Le vinaigre celtique épicé vient de chez Roellinger. Il en faut très peu pour relever un plat, et il fait des merveilles avec les crudités (essayez avec une semoule de chou fleur, quelques graines germées et des tomates cerises, c’est un bonheur !).
Il est tout à fait possible de préparer l’huile d’olive infusée au basilic à l’avance, le goût du basilic sera ainsi plus prononcé.
Ce que j’ai aimé dans cette recette, outre toutes ces jolies couleurs, c’est qu’elle est rapide à préparer : en 10 minutes le repas est prêt. Elle a aussi l’avantage de proposer plein de saveurs différentes et de textures, ce qui est agréable en bouche.
Avec en dessert une belle tranche de pain tartinée de purée d’amandes et une compote de pommes épicée, voilà un bon dîner rassasiant et plein de bonnes choses.
Vendredi dernier, temps maussade, envie de faire un tour et me changer les idées, je pars en quête de certaines choses avant la fin des soldes, un peu de shopping.
Première boutique, monde fou, je fais le tour comme un robot, rien ne me fait envie, je n’ai pas envie de chercher, de pousser du monde, je ressors, chou blanc, je soupire.
Je me rappelle que la veille, déjà, j’avais arpenté le centre-ville pendant ma pause déjeuner pour rien, revenue bredouille après pourtant 5 magasins. Il fait de plus en plus sombre, une averse va sans aucun doute se manifester sous peu, la motivation, somme toute légère, est plus qu’en train de s’estomper.
A vrai dire, je me demande où il est, l’élan enjoué qui m’a fait dire à mes collègues que je n’irai pas déjeuner avec eux.
Les premières gouttes commencent à tomber, j’erre dans les rues commerçantes sans que rien n’accroche mon regard, alors je marche, même aller me chercher à manger me plonge dans des réflexions intenses (sandwich ou salade ?), décidément un peu de simplicité ne serait pas superflue.
Finalement j’arrive devant la boutique Ekyog, et j’hésite. Pourtant il pleut de plus en plus et je n’ai toujours pas sorti mon parapluie (qui lui est bien au chaud et au sec dans mon sac) (logique, quand tu nous tiens).
En fait, je ne sais pas trop bien pourquoi à vrai dire, Ekyog c’est un peu une boutique qui m’impressionne : outre le fait que leurs prix ne sont pas, de base, dans la fourchette que je suis prête à mettre dans des vêtements, dans ma tête, je me suis toujours dit qu’il n’y aurait rien pour moi, la petite ronde qui a bien du mal à s’habiller, à connaître ce qui lui va, à prendre du temps pour elle, à se trouver jolie, et surtout qui ne se sent en sécurité qu’avec son jean, son T-shirt dégoulinant et ses baskets.
Une jolie blouse liberty qui peut se mettre manches 3/4 (il y a des petites pattes) et une autre bleue, boutonnée dans le dos
Surtout ne pas se faire remarquer, être la plus transparente, au moins personne ne m’embête (en fait ça marche pas, je vous le dis de suite) (je ris trop fort pour ça).
Dans la vitrine, une robe jaune et blanche, très jolie au demeurant, mais tout à fait le genre de truc que je ne me vois pas du tout porter, et puis une silhouette avec du corail, un jean blanc (j’admire sincèrement les gens qui portent du blanc, et encore plus en jean) et une jolie veste bleue, c’est frais et printanier, moi j’ai froid et je me trempe, c’est pas pour moi, mais bon on sait jamais, dès fois que sur un malentendu il y aurait un truc vraiment bien soldé, il y a -15% en plus si ça se trouve il y aura des choses dans mon budget, ma grande t’es débile ce n’est pas un magasin pour toi, oui mais j’ai rien de mieux à faire, bon ben je rentre, pas convaincue, peut être même battue d’avance.
En rentrant, je regarde les portants, je vois des couleurs partout alors que dans ma penderie il n’y a que du gris, du bleu, du brun, du noir et autres neutres qui se fondent dans le paysage, je regarde les débardeurs un peu par automatisme et parce que c’est devant moi, dans ma tête il y a un énorme « SORS DE LA, TU N’ES PAS A TA PLACE ! », il y a une vendeuse qui s’approche, j’ai à peine fait 2 pas dans la boutique que déjà je me dirige vers la sortie.
J’entends « Vous avez besoin d’aide, je peux vous conseiller peut être ? » et machinalement j’ai commencé par dire « non », à quoi bon puisque je ne suis pas à ma place ici (ça je l’ai pensé mais je l’ai gardé pour moi), « je regarde juste », et puis, pour changer, je l’ai regardée cette vendeuse, cette dame blonde aux cheveux mi-longs, avec ses grandes lunettes camel de type aviateur, son débardeur bronze alors qu’il fait 17°C dehors et son grand sourire, dans ma tête (oui, il s’en passe beaucoup des choses dans ma tête) un petit « regarde, elle a l’air gentille, elle, peut être que pour une fois tu pourrais essayer de demander de l’aide, un conseil ? » (DEMANDER DE L’AIDE ???).
Petite écharpe liberty avec une bordure en espèce de croquet toute jolie, une ceinture camel parce que je n’en ai que des noires, et le fameux pantalon pour lequel je ne suis pas encore décidée.
Alors je lui ai souri à cette dame, je lui ai dit que c’était la première fois que je venais dans une boutique Ekyog, que ça m’impressionnait un peu parce que de toute façon je ne croyais pas qu’ils aient ma taille ou même que les choses allaient être à un prix décent pour moi, que de toute façon je ne savais pas ce qui m’allait (elle devait s’en douter à ma dégaine), mais que si elle avait des choses à proposer, qui me sortent de mes neutres et de leur grisaille, ça pourrait être bien, ça me plairait.
La dame a souri encore plus grand, moi j’avais les yeux un peu mouillus (je sais que ça n’existe pas, j’aime bien quand même) parce que ça me fait quelque chose quand les gens me sourient à moi la-fille-transparente-qui-ne-veut-pas-déranger, et puis elle m’a fait parler de ce que j’aime, de ce que je porte, de mon contexte de travail, de tout plein de choses sans me mettre mal à l’aise.
Je me suis sentie écoutée, peut être même comprise, sans doute même, la dame elle m’a montré des choses, avant même que je parle elle voyait si ça me plaisait ou pas, et puis je suis partie en cabine avec plein, plein de choses à essayer, du blanc, du corail, du bleu, du noir, des robes, des vestes, un pantalon, plein de hauts.
On a commencé par les robes, j’étais pas épilée et je portais des chaussettes rayées ce jour là, j’ai confessé un peu nerveusement, la dame elle m’a dit qu’on s’en foutait, ça ne m’empêcherait pas d’être jolie dans la robe, j’ai quand même enlevé mes chaussettes parce que ça faisait vraiment pas terrible sur mes jambes courtes et potelées (et velues donc) et puis je suis sortie de la cabine, moi qui d’habitude ne sort que sous la contrainte (genre l’alarme incendie), on en a parlé, j’étais pas convaincue par la coupe, elle n’était pas convaincue par la couleur qui n’était pas moi, je suis re-rentrée dans la cabine et j’ai continué mes essayages, elle m’a donné des conseils pour dérider certaines choses et me les approprier, elle devait partir en pause et puis en fait elle a dit à sa collègue « ah non mais j’irai plus tard ou j’irai pas, là je m’éclate avec la petite, on fait des looks, il y a du potentiel, non non plus tard », j’ai donc découvert que j’ai du potentiel, et puis j’ai appris à aimer des trucs, je me suis sentie bien dans la blouse bleue (tiens donc) et puis dans la veste noire aussi, moi qui croyais qu’avec une veste j’aurais l’air d’un joueur de football américain.
Petite veste noire qui sur la photo n’a l’air de rien, mais en fait je l’aime d’amour, elle a une dégaine terrible
Et puis il a fallu faire un tri dans toutes les choses essayées, regarder les prix, faire des choix, j’ai embarqué un pantalon mais je ne suis pas pleinement convaincue (= c’est pas un vrai jean, c’est un pantalon coupe jean alors ça me perturbe), je vais encore y regarder et puis sinon je le ramène, j’ai pris d’autres choses aussi, beaucoup de neutres, mais des neutres plus rigolos que mes neutres à moi, j’ai dépensé beaucoup plus que ce que j’avais prévu (en même temps, à la base, je cherchais juste un soutien-gorge de sport…) (on est d’accord, j’étais pas au bon endroit pour ça), mais en repartant avec mon gros sac, j’avais aussi pris un peu du sourire de la dame pour le mettre sur mes lèvres à moi, j’étais un peu plus mieux qu’en arrivant, peut être que découvrir qu’on a du potentiel, que quelqu’un trouve qu’on est femme alors que ces kilos en trop qui s’accumulent sans que l’on comprenne trop pourquoi ou presque et qui minent le moral mine de rien, ça change tout, je sais pas.
La prochaine fois, peut être que j’hésiterai moins à pousser la porte d’une boutique et à demander conseil.
En tout cas, si jamais je passe par Bordeaux, j’irai faire un tour à la boutique Ekyog parce que la dame elle était de cette boutique là en fait (et pourtant j’ai bien fait mon shopping à Toulouse) (la connexion entre bordelais c’est un truc terrible) et que comme on accrochait bien toutes les deux, on a dit qu’on irait boire un verre ensemble et blaguer un peu.
Une journée shopping pas ordinaire, sourire aux lèvres, cœur reconnaissant et bras chargés.
Et donc, la suite des petits riens qui finalement prennent beaucoup de place…
5/ J’ai reçu une commande Aroma-Zone et du coup je me suis mise à la tambouille. Là il n’y a qu’une petite partie de ce que j’ai acheté, tout simplement parce que je me suis fournie pour plusieurs choses : faire une crème de jour (la recette de la crème bonne mine d’Ophélie), une crème pour le corps au chocolat (toujours Ophélie), un soin pour les cheveux (parce que les cheveux en dessous des omoplates ça peut s’abîmer vite) et du rhassoul pour espacer mes shampoings (depuis je me dis que j’aurais dû prendre du henné neutre pour les cheveux toujours, mais bon, ce sera pour une autre fois).
Du coup j’ai réalisé la crème bonne mine, je pense qu’elle est un peu trop grasse / pas assez matifiante pour la journée, mais c’est pas grave, je l’utilise le soir et elle fait bien son boulot. Et le matin, une pression de gel d’aloé vera, quelques gouttes d’huile, je mélange et voilà, impeccable.
6/ Dimanche j’ai fini de lire Justine ou les malheurs de la vertu du Marquis de Sade, que je m’étais décidée à lire pour la culture, histoire de voir si c’était aussi sulfureux que ce qu’on en dit. J’hésite encore entre convenir que je le trouve parfaitement ridicule (la fin, non mais la fin, j’ai ri tellement elle ne tient pas debout) ou juste admettre que ce genre de lecture n’est pas pour moi. Quoi qu’il en soit, je ne le recommande pas, et c’est sur que je ne ferai pas un article dessus.
7/ J’ai fait un peu la cuisine aussi, je cherche sans cesse à me renouveler tout en m’écoutant, ce qui est parfois un brin contradictoire puisque je marche par périodes. Là, il y a une déclinaison d’une recette que j’ai publiée précédemment, à base de lentilles corail, patates et épinards et plus bas c’est une espèce de grosse salade aux saveurs qui ressemblent à l’Italie (il y a du linge étendu sur la terrasse) (et c’est joli) (on dirait le Suuuuuud) (pardon).
Je ne sais pas si ces recettes vous intéressent ? Peut être que je vais les publier, je ne sais pas, en tout cas si l’une ou l’autre (ou les deux) vous tentent, faites-moi signe !
8/ J’avais prévu des craft days, mais ça fait deux fois d’affilée que je ne suis pas du tout dans les dispositions d’esprit qu’il faut pour créer. La première fois j’ai fini par passer mon après midi en regardant le film Nosso Lar (si vous ne croyez pas à la vie après la mort passez votre chemin, sinon préparez les mouchoirs) en tricotant un peu et la seconde j’ai fait la cuisine, du sport (je me suis remise aux vidéos coach club, quand j’ai pas le moral, un peu d’Urban Dance ou d’aérobic me remettent d’aplomb), des cosmétiques, bref tout sauf des loisirs créatifs, mais pour ma défense, la seule fois où j’ai attrapé des crayons j’ai fait un truc complètement affreux et j’avais pas envie de continuer. Donc le week end prochain je m’y remets (je suis un peu têtue comme fille) (mais je le vis très bien).
9/ Sinon, je regarde la dernière saison de 24h chrono. J’ai beau être une fan (une des très rares séries que j’ai vu en entier et en attendant fébrilement la suite), là, je crois qu’ils auraient mieux fait de s’abstenir. Mais comme il me reste encore 3 épisodes à regarder, je vais m’abstenir de donner un avis tranché de suite. Enfin, quand même, elle me semble très en dessous des précédentes (ou alors c’est qu’à force j’anticipe ce qu’il va se passer et que j’ai déjà vu tellement de rebondissements dans cette série que ça ne m’étonne plus ?).
Finalement, pour quelqu’un qui n’avait pas grand chose à dire sur ces sujets, ça aura quand même pris 2 articles…
1/ J’ai cherché des boissons à la fois goûteuses et désaltérantes pour changer un peu de l’eau (même si cela ne la remplace pas). Et vu que tant qu’à faire autant se faire du bien, j’ai testé deux nouvelles boissons du rayon frais de ma biocoop : le kombucha gingembre et le kéfir coco. J’ai beaucoup plus apprécié le kombucha (ça pique, j’aime bien) (et puis le gingembre j’aime tellement ça !) (c’est la vie presque), mais comme il n’y en avait plus cette semaine (rupture de stock !), j’ai acheté du kéfir figue-citron. Je n’ai pas encore goûté, mais je vous dirai ce que j’en pense.
Oui, à l’intérieur c’est de la crème pour faire la vaisselle (et oui, ce sont des pots de purées d’oléagineux à la base)
Là sur la photo il n’y a que 3 bocaux, en fait c’est à peu près la moitié de la quantité que j’ai fabriqué. C’est simplissime à faire, rapide, ça fonctionne bien. Pour l’instant je crois que j’en mets beaucoup trop parce que ça me perturbe que la crème nettoyante ne mousse pas, mais c’est pas grave, j’ai de quoi tenir.
3/ Après mes succès avec les plantes aromatiques, j’ai semé une plante qui m’a été offerte un peu plus tôt dans l’année. Elle pousse, je n’en reviens pas, je la vois s’élever vers la ciboulette qui n’arrête pas de grossir.
Elle est pas trop choupi ma plante ?
Décidément regarder des plantes pousser ça donne le sourire. Bon et sinon, la plante, normalement, c’est la même que là(la première).
4/ Hier c’était mon 15ème jour du Challenge squat, j’en suis donc à la moitié. Si au début je trouvais ça presque facile (même pas mal), maintenant qu’on dépasse les 100, à faire d’affilée ça pique un peu. Certes, il n’y a rien qui dise qu’il faille les faire d’affilée, mais c’est mon petit défi personnel (à 200, je pense qu’on va rire). Mais j’ai fait mes 140 squats tranquillement en écoutant Earth, Wind and Fire(ouais carrément, et ça va très bien avec les squats, tu peux les faire sur le tempo, impeccable) (le clip est génial aussi) et je suis assez contente. Par contre avec la chaleur je n’arrive pas à me remettre à la planche, je glisse sur mon tapis de yoga (damned).
Bon et comme finalement j’ai beaucoup de choses à dire sur des petits sujets (je m’étonne moi-même sur ce coup-là) (enfin pas trop si on y réfléchit bien…), stay tuned, la suite au prochain épisode.
La blogosphère a beau être moins animée pendant les mois d’été, pourtant cette semaine encore de biens beaux articles ont retenu mon attention…
source : Make my lemonade
Pour commencer, l’article de Lisa sur sa chambre à coucher. Bien entendu, comme toujours, les photos sont superbes et la déco est très réussie. Je suis particulièrement fan de la couleur des murs, cette peinture bleue est très jolie.
source : Papilles & Pupilles
Ensuite cette recette d’aubergines qui me fait dangereusement de l’œil chez Anne. L’association aubergine-grenade m’intrigue…
source : A Beautiful Mess
De l’autre côté de l’atlantique, un petit article avec des conseils simples pour les photos avec l’iPhone. Comme c’est un appareil bien pratique pour capturer le quotidien, les conseils sont toujours les bienvenus.
source : Alisa Burke
Une petite sauce salsa concombre ananas chez Alisa qui m’a l’air délicieuse ! Et puis ces couleurs, c’est vraiment joli.
Les autres articles que j’ai sélectionné cette semaine :
Ma copine Rock and Tea propose quelques articles sur son dernier voyage, un week end à Dublin. Je les ai tous aimés, mais ma préférence va à l‘épisode n°3 pour l’instant.
Voyage toujours, Anne-So nous emmène à Amsterdam et voilà encore un endroit de plus où j’aimerais aller !
Lorsque je suis allée à San Francisco, j’ai de nombreuses fois arpenté les rangées de la librairie Kinokuniya et c’est ainsi que, quelques jours avant de rentrer à Toulouse, je me suis offert quelques livres dont I am a cat de Natsume Sōseki.
J’avoue, je n’ai pas pris de grands risques en choisissant cet auteur puisque j’avais déjà lu 2 de ses romans : Bôtchan (ou Le jeune homme), qui parle d’un professeur de mathématiques qui prend son premier poste dans un collège de province, et Le pauvre cœur des hommes, qui raconte la rencontre entre un étudiant et celui qu’il appelle le maître, un livre émouvant sur le soi et sa relation aux autres.
Je garde un excellent souvenir de ces deux livres, je n’ai pas trop eu à réfléchir pour I am a cat(sauf que, bon sang, il est gros quand même).
L’histoire commence par ces deux lignes « I am a cat. And yet, I have no name ». Le livre est donc entièrement raconté depuis le point de vue d’un chat errant qui se trouve « adopté » dans la famille d’un professeur d’anglais désabusé, un brin fantasque et dyspeptique. Le chat raconte l’ensemble des expériences qu’il vit telles que sa rencontre avec les humains, découvre les relations avec ses pairs et analyse le fonctionnement de la société. Après avoir relaté certaines de ses expériences propres, le chat se fait plus rapporteur des événements qui touchent son maître, en y ajoutant des commentaires plutôt ironiques et piquants.
Si la première partie du livre est une critique assez marquée de la société et des humains, au fur et à mesure des pages elle se fait plus mesurée : le chat recentre sa satire sur l’évolution de la société japonaise, l’arrivée des influences occidentales et leurs effets sur la culture japonaise plutôt que sur le comportement des humains, et n’hésite pas à rapporter les discussions et situations cocasses que vit son maître, M. Sneaze, et ses proches (sa femme, sa nièce, ses amis Waverhouse et Avalon Coldmoon entre autres).
Ce roman, qui n’en est pas tout à fait un dans la mesure où, à la base il est composé de plusieurs nouvelles qui ont été publiées dans un journal et qui forment 3 volumes, est divertissant et dynamique, même s’il manque de constance. Ce que j’entends par là, c’est que le point de vue du chat, son ressenti et son analyse sont beaucoup plus présents au début du livre, dans les premiers chapitres, que par la suite. Ça ne veut pas dire que l’ensemble du texte est inégal dans sa qualité, au contraire, c’est simplement que l’opinion du chat est concentrée plutôt dans le début de l’ouvrage, ce qui est un peu dommage pour un livre qui s’appelle I am a cat.
Malgré tout, c’est un bon gros livre, agréable à lire et comme je le disais plus haut, drôle et divertissant. Ma version est en anglais et je l’ai trouvée plutôt accessible : il y a certes quelques subtilités que j’ai sans doute manqué sans que cela gène ma compréhension de l’histoire (ou des histoires).
Pour finir un petit extrait qui vous donnera peut être envie de le lire (p188)…
Why, for instance, do they use two legs when they all have four available ? Such waste of natural resources ! If they used four legs to get about, they’d all be a great deal nippier; nevetheless, they persist un the folly of using only two and leave the other pair just hanging from their shoulders like a couple of dried coldfish that someone brought around as a present.
De bien jolies fleurs sur mon chemin pour aller au travail…
Les espèces de « poils » tricolores de celle-ci me fascinent, c’est tellement joli !
Ce qui est rigolo dans l’histoire, c’est que je prends pratiquement le même chemin à chaque fois, et je n’avais pas fait attention à ces beautés… Je devais être distraite par la forme des nuages sans doute…
En tout cas c’est un vrai plaisir de les avoir remarquées. Les fleurs sont décidément une source d’enchantement sans bornes pour moi et d’inspiration aussi.
Depuis que j’ai vu cette recette chez Bulle Green, j’ai très envie de voyager avec mes papilles vers l’Inde. Bien entendu, comme à chaque fois que ça me prend de faire une recette, j’ai fait avec ce que j’avais sous la main, à savoir une grosse patate douce, des lentilles corail, un mélange d’épices et quelques autres ajouts qui viennent apporter un peu plus de profondeur au plat.
A vos saris, prêts, partez !
La photo spéciale pour Rock ant tea qui aime bien voir les ingrédients avant la réalisation du plat (mais il n’y a pas tout du coup, customisations de dernière minute obligent !)
Ingrédients (pour 2 gros ou 3 petits bols) :
1 grosse patate douce
3 champignons de paris
2 petites tomates
1 petit verre de lentilles corail (le verre que j’utilise est un ancien pot de yaourt)
2 gousses d’ail
1 cuillère à soupe d’huile de coco
3 cuillères à café de mélange d’épices « Retour des Indes » (*)
3 petits verres d’eau (le même que pour mesurer les lentilles)
1/2 cuillère à soupe de purée d’amandes (facultatif)
(*) Note : le mélange d’épices que j’utilise s’appelle « Retour des Indes » et il est de la marque Roellinger. On me l’a offert et je n’ai aucune idée d’où on peut l’acheter, mais vous pouvez le remplacer par un mélange de curcuma, coriandre, badiane, thym, moutarde et curry, ça devrait le faire.
Réalisation :
Préparer les légumes : peler la patate douce et la couper en cubes, nettoyer et émincer les champignons, laver et couper les tomates en gros morceaux, peler et émincer les gousses d’ail.
Dans une sauteuse, mettre à chauffer l’huile de coco. Quand elle est chaude, ajouter le mélange d’épices et remuer.
Une fois l’huile bien imprégnée des saveurs des épices, ajouter l’ail, faire rissoler jusqu’à ce qu’il colore.
Ajouter tout le reste (sauf l’eau et la purée d’amandes), bien remuer pour que les épices enrobent bien le tout pendant 2 à 3 minutes.
Ajouter l’eau et la purée d’amandes, laisser cuire 10 à 15 minutes : la patate douce doit être fondante mais pas trop cuite pour bien se tenir.
Servir dans les assiettes ou les bols, agrémenter de graines de courge et de persil frais ciselé (ou ce qu’il vous plaira !) et déguster !
Voilà un bon plat complet, rapide et facile à préparer, doudou et rassasiant. Si vous le souhaitez, vous pouvez l’accompagner d’omelette et d’une petite salade d’épinards, l’ensemble se marie bien.
J’aime bien le côté sucré de la patate douce, mais vous pouvez très bien la remplacer par des pommes de terre si vous n’êtes pas adeptes du sucré salé (encore que là c’est vraiment très léger). La purée d’amandes vient apporter un peu de crémeux et renforcer le côté doudou du plat mais elle est facultative. Ah et je n’en avais pas ce jour là, mais n’hésitez pas à y rajouter 1/2 oignon émincé à la préparation, que vous pouvez incorporer en même temps que l’ail, c’est à dire à l’étape 3.
Je réalise rarement des recettes du monde mis à part des recettes asiatiques, ce qui est assez étonnant parce que j’aime beaucoup d’autres saveurs, et celles de l’Inde en font partie. Les épices de cette recette me rappellent celles de l’agneau sag que je commandais systématiquement quand j’allais manger au restaurant Indien à côté du travail à Montréal, avec son serveur qui savait exactement ce que j’allais prendre, et qu’il s’en rappelait même si je n’étais pas venue pendant 6 mois voire un an… Un petit voyage dans les bons souvenirs via les épices, c’est un chouette programme non ?