Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
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Author: Mnêmosunê

De bric et de broc #5

17 avril 201229 avril 2012

Dimanche,  j’avais envie de faire un brin de pâtisserie. Je n’avais pas grand chose à disposition et pourtant envie de me mitonner quelque chose. Je me suis alors rappelée que Laura m’avait donné quelques petits livres dont un sur le brunch. Je me suis dit que j’y trouverais bien quelque chose qui me ferait envie (et au pire, ce ne sont pas les livres de cuisine qui manquent chez moi !).

Brunch du mondeJ’ai donc ouvert le petit livre et j’y ai trouvé une recette de madeleines au citron et au safran. Pas de safran chez moi, mais j’avais le reste des ingrédients et les madeleines au citron me tentaient bien. Ni une, ni deux, je me suis mise aux fourneaux.

Madeleines au citronQuelques temps plus tard, les madeleines sortent du four. Elles sont très bonnes mais… Où est la bosse caractéristique des madeleines ?
J’avais lu quelque part (mais je ne sais plus où, forcément…) que pour qu’elles aient une belle bosse, il fallait un choc thermique (pâte froide + four chaud). J’ai respecté à la lettre la recette et pourtant la bosse s’est faite plus que discrète.

Madeleines au citronIl y aurait-il des pros de la madeleine qui passeraient ici ? Quelqu’un aurait-il des conseils à me donner pour qu’elles aient une jolie bosse ?
Enfin, mis à part la discrétion de la bosse, mes madeleines étaient bien bonnes !

bleu vaccinHier je suis allée faire un rappel de vaccin. Autant hier soir j’avais surtout une sorte d’eczéma/urticaire sur la zone, autant aujourd’hui j’ai un espèce de bleu tonitruant (et les bras blancs, mais ça, ça n’a rien à voir avec le vaccin…). Inutile de préciser que j’ai des collègues qui, lorsqu’ils me font la bise posent leur main sur mon épaule gauche (ce qui a le don de m’horripiler), que j’ai oublié de les prévenir et qu’au moment fatidique je me suis mise à hurler crier. La classe quoi.

Femmes qui courent avec les loupsCe livre, je l’ai depuis un moment dans ma pile de livres à lire et pourtant je ne l’ai commencé que pendant mes vacances. Et depuis, je ne l’ai pas lâché, c’est un livre absolument passionnant qui mêle les contes avec un brin de psychologie. Je l’ai bientôt fini (je lis les notes en ce moment), je vous en reparlerai bientôt donc. Une vraie bonne découverte !

Et puisqu’on parle de découverte, j’ai déniché deux petits blogs vraiment intéressants pour leur créativité. Certes, ils sont en anglais, mais les images parlent d’elles-mêmes et sont inspirantes à souhait ! Je vous invite donc à parcourir Fellow Fellow et le blog et celui de Kal Barteski, [i] Love Life.

Cuisine, santé, culture et création, si ça c’est pas du bric et du broc…

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It’s Skin & Purederm

16 avril 201215 avril 2012

A la base, je voulais faire un article sur les produits que j’ai emmené avec moi pendant mes vacances (il va de soi que je n’emmène pas toute ma salle de bains quand je pars en voyage !) et puis j’ai défait mon sac, la trousse de toilette. Et bien entendu, j’ai oublié, jusqu’à ce que cela me revienne à l’esprit et que je sois prise d’une flemme intergalactique.

Alors plutôt que tout vous montrer (ce qui au final ne présenterait pas grand intérêt…), j’ai décidé de vous parler des masques et du gommage que j’ai emporté dans ma trousse de toilette. Ces produits, je les avais gagné grâce au concours de Tricotcotte et je les ai choisis parce que le format « sachet » est toujours plus pratique que de se trimballer un pot.

Gommage  - It's SkinPour le gommage, j’ai choisi le Mangowhite peeling gel d’It’s Skin. Je ne connais pas du tout leurs produits alors c’était l’occasion de tester. Et puis les mangoustans, ça me rappelait Bali, l’exotisme, tout ça. C’est bien de voyager en faisant son gommage, non?

Gommage - textureCôté texture, c’est un gel crème assez frais, qui sent bon le fruit. Il y a de toutes petites particules exfoliantes, pas agressives du tout pour la peau. Avec le contenu du petit sachet, on peut faire un gommage du visage et du cou.
C’est un produit très agréable, facile à utiliser et à rincer et qui tient ses promesses en ce qui concerne l’éclaircissement du teint : bye-bye le teint brouillé, bonjour l’éclat et la peau douce !

Purederm - masque peaux grassesLe premier masque que j’ai utilisé pendant mon séjour c’est le Refining Korean Herb Mask de Purederm. C’est un masque en tissu imprégné de lotion pour les peaux grasses.
Le masque est assez épais mais reste bien en place, même si on continue ses activités (bon, j’avoue, je n’ai pas sauté sur un trampoline non plus…). Par contre, l’emplacement des yeux est assez petit et les deux orifices sont assez rapprochés ce qui peut être un peu gênant.
En ce qui concerne les résultats, je n’ai pas vu grand chose de probant, pas de réelles améliorations en termes de sébum ou de pores dilatés. Bien sûr que la peau est plus douce, plus souple, moins brouillée, mais pour les imperfections je n’ai pas vu d’effet significatif. Je suis restée un peu sur ma faim quoi.

Arbutin masqueLe second masque que j’ai utilisé c’est l’Illuminating Arbutin Masque. Lui aussi est un masque en tissu imprégné de lotion pour tous types de peau pour une action hydratante et éclaircissante. Ce masque souffre des mêmes problèmes que le précédent en termes de positionnement des trous pour les yeux. Je l’ai trouvé un peu plus imbibé que le précédent, donc je l’ai sans doute gardé plus longtemps.
Côté hydratation et clarification de la peau, j’ai été assez séduite par ce masque. Il est agréable tant par la texture, par l’odeur et les effets. Le teint est bien plus clair et la peau plus souple après l’application du masque.
Une bonne découverte ce petit masque…

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Un peu de créativité #4

15 avril 201210 novembre 2012

Le thème pour ce mois-ci est la visualisation créatrice.

Si vous imaginez un ballon, que voyez-vous ?
Je vois un ballon en plastique rouge qui roule sur l’herbe verte.
Je vois un ballon de baudruche rose tendre qui s’envole, sa ficelle se balançant au gré du vent.
Je vois un ballon de montgolfière aux couleurs de l’arc-en-ciel qui vole au dessus des montagnes.
Je vois un ballon de volley-ball en cuir élimé qui rebondit sur le sol plastique vert et bleu d’un gymnase de lycée.

CitronsSi vous imaginez un citron, que goûtez-vous ?
Je goûte le jus du citron légèrement acidulé.
Je croque la chair, j’ai les dents qui crissent.
Je goûte le zeste juste blanchi, à la fois croquant et moelleux, plein de saveurs acides et fruitées.
Je grimace en mangeant la peau blanche entre l’écorce et la chair, amère.

Si vous imaginez que vous tenez une pêche, quelle texture sentez-vous ?
Je sens la peau douce et duveteuse du fruit.
Je sens la petite queue du fruit, un peu rêche sous la pulpe du doigt.
Je sens la chair juteuse, à la fois lisse et filandreuse, souple et ferme.
Je sens le noyau, ses reliefs, les petits bouts de chair du fruit qui y sont accrochés, sa dureté.

Si vous imaginez une pomme, que pouvez-vous sentir ?
Je sens le parfum acidulé de la Granny Smith.
Je sens l’odeur un peu poudrée et légèrement sucrée de la Golden.
Je sens le parfum puissant et sucré de la Pink Lady.
Je sens l’odeur toute en nuances de la Reinette du Canada.

cascade - BaliSi vous imaginez une cascade, qu’entendez-vous ?
J’entends l’eau qui chute à vive allure et à grands flots du sommet de la cascade.
J’entends le vent dans la végétation qui vit ici.
J’entends l’étendue d’eau en bas de la cascade, plus calme, qui mène son bonhomme de chemin, tranquillement, vers d’autre contrées.
J’entends les animaux qui résident ici, les grenouilles qui coassent, les serpents qui se frayent un chemin, les insectes qui volent.

Retrouvez mes réponses aux questionnaires des mois précédents : #1, #2, #3.

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Cake au chocolat

14 avril 201217 mai 2012

Pendant mes vacances, outre Pâques, nous en avons profité pour fêter l’anniversaire de mon Papa (en avance, puisque la bonne date c’est aujourd’hui) (bon anniversaire Papa !). Qui dit anniversaire, dit forcément gâteau. Et puisque la période de Pâques est une période de consommation au chocolat, nous avons mixé les deux événements avec un bon cake au chocolat.

La recette originale vient du site « la table à desserts » , mais je l’ai modifiée pour qu’elle corresponde plus à ce que j’aime en termes de texture. Au final, le cake est moelleux, chocolaté mais pas trop sucré. Un bon dessert d’anniversaire en somme !

Ingrédients (aucune idée du nombre de personnes, mais vous en avez pour un moment si vous êtes 4…) :

  • 20cl de lait concentré non sucré (inutile de dire que j’avais pas cela en stock, j’ai mis 20cl de lait de vache et ça marche très bien) (et la recette fonctionne aussi avec du lait végétal, c’est testé et approuvé par moi)
  • 200g de chocolat fondu (moi je le mets à fondre doucement avec le beurre dans une casserole, mais chacun fait comme il veut) (et j’utilise EXCLUSIVEMENT du Nestlé dessert, je REFUSE de cuisiner un autre chocolat) (j’ai des principes, discutez pas) (les principes pourront être rediscutés si jamais je trouve mieux, mais ce n’est pas encore le cas)
  • 150g de farine (type 65 si vous voulez tout savoir, j’ai fait la recette avec de la farine bio et de la non bio, les deux fonctionnent)
  • 100g de sucre en poudre (j’ai fait la recette avec du sucre roux le Blonvilliers chez mon papa et une autre fois avec de la cassonade alter éco mais chez moi) (on ne se refait pas hein, bio et commerce équitable quand tu nous tiens)
  • 100g de beurre (demi-sel bien entendu, mesuré au pifomètre parce que la flemme d’aller chercher la balance de cuisine)
  • 3 œufs
  • 1 sachet de levure chimique (alors pour la photo ci-dessous, j’avais oublié de le mettre, je me disais bien qu’il manquait quelque chose et qu’il devrait être plus volumineux ce cake) (mais on l’a mangé quand même et c’était bien bon) (comme quoi…)

Cake au chocolat(Après la photo d’un plat sur le four, voici la photo d’un plat sur le lave vaisselle. Ça non plus, ça ne s’invente pas…)

Réalisation :

  1. Préchauffez votre four, thermostat 6 (180°C) (ou alors vous faites comme moi avec le four que j’ai à Toulouse: au dernier moment, mais c’est valable que pour les fours qui préchauffent vite)
  2. Dans un saladier, battre les œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse (un peu de nerfs que diable !) (vous pouvez utiliser un batteur électrique, mais moi j’aime bien faire ça à la force du poignet)
  3. Pendant ce temps, faire fondre le beurre et le chocolat (comme dit précédemment, moi je mets le tout en petits morceaux dans la casserole, la plaque à 1 – oui j’ai des plaques électriques old school – et je touille de temps en temps. Et si ça accroche un peu c’est pas grave ça donnera un petit gout caramélisé très bon)
  4. Au mélange œufs + sucre, ajouter la farine, en plusieurs fois, en remuant bien (un peu de nerfs que diable ! bis repetitae)
  5. Au mélange en 4, ajouter le lait, bien mélanger.
  6. Au mélange en 5 ajouter la levure (étape que j’avais complètement zappé dimanche dernier, mais bon c’est mieux avec)
  7. Enfin, mélangez la pâte avec le mélange chocolat + beurre (si comme moi vous avez pas eu le temps de laisser complètement refroidir le chocolat et le beurre c’est pas grave, versez tout rapidement en une fois dans votre saladier de pâte et mélangez vite – un peu de nerfs que diable ! ter repetitae – vos œufs n’auront pas le temps de « cuire ») (et vos bras seront ravis)
  8. Versez dans un moule à cake (au choix : beurré, chemisé de papier sulfurisé ou en silicone) et enfournez pour 40 à 45 min (en fonction de votre moule le temps de cuisson peut varier) (la première fois que j’ai fait la recette avec un moule Téfal « en dur » j’ai laissé 40 min et c’est bien, légèrement moelleux avec la petite « croûte » dessus comme j’aime; par contre pour la version de la photo je pense que 5 min de plus ça aurait été peut être un poil mieux) (bref, plantez la pointe d’un couteau pour voir si c’est cuit ou pas).

Et maintenant, il n’y a plus qu’à déguster, bon appétit !

 

Nota : Il fut un temps où je n’avais plus de blog et où j’ai envoyé cette recette à ma belle-mère et à Choupie par mail (parce qu’elles me demandaient tout le temps des recettes de gâteaux, alors là j’avais anticipé). Il faut croire que j’étais particulièrement en forme ce jour là (ou que l’écriture sur le blog me manquait) (ou les deux) puisque j’avais ponctué mon mail de ceci :

Avec ça, vous ne pourrez plus dire que je vous ai pas aidé à (re)conquérir un homme / un mari / un collègue / un ami / un papa / une copine (en dépression ou pas) / votre estime de vous-même / un bourrelet qui s’était enfui avec l’été (le bougre !) / votre maman / votre appétit (rayez la/les mention/s inutile/s ou rajoutez en si j’ai oublié quelque chose).

Si ça c’est pas de l’argument de vente pour une recette, je ne sais pas ce que c’est. J’ai bien fait de faire une école de commerce moi…

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J’aurais voulu être un artiste…

13 avril 201212 avril 2012

A chaque fois que je reviens ici, c’est la même rengaine. Je monte dans ma chambre et je pars en quête de certaines choses, toujours les mêmes. Bien entendu, en venant une fois par an, j’ai parfois du mal à retrouver mes petits.

Alors je feuillette pour la énième fois mes livres sur la peinture, le dessin, l’aquarelle avec un nœud dans la gorge. Quelque chose au fond de moi qui ressemble parfois à de la tristesse, de la nostalgie, de l’inquiétude, de l’envie. Pour être honnête, je ne sais pas vraiment ce qu’il y a là dessous. Mais les émotions qui remontent ont, années après années, la même vigueur, la même forme je crois aussi.

Et puis je continue à chercher, j’appelle mon père et ma belle-mère parce que je ne trouve pas. Je me rappelle l’avoir vu quelque part, peut être dans la chambre bleue, mais quand ? Peut-être qu’il a été déplacé depuis ?

Finalement, on met la main dessus. Alors je repars dans ma chambre, je ferme la porte et puis j’ouvre.

Peintures et dessinsLa chemise à dessin et à peinture. Toujours le même rituel : je les regarde un par un, je me rappelle de mon professeur Odile, de son atelier, de l’odeur de la peinture à l’huile, du fusain sur mes doigts, de la chevelure flamboyante de la grande rousse qui prenait des cours elle aussi, du nettoyage de pinceau. Tant de choses qui reviennent à la surface, inlassablement.

Années après années, j’aime toujours autant les regarder (d’ailleurs, ceux qui suivaient mon précédent blog se rappellent peut être de certains d’entre eux, que j’avais déjà montré à l’époque alors que je rentrais chez mon père pour les vacances). Mes dessins et peintures préférés, ce sont toujours les mêmes. Le dessin que je cherche sans jamais savoir où il a atterri c’est toujours le même aussi (un dalmatien devant une cheminée, fait en peinture à l’huile et au couteau).

Dans cette chemise, il y a environ 10 ans de cours. 10 ans qui ont sans doute permis à mes parents de souffler un peu parce que je ne dessinais plus à la craie sur les armoires, parce que je ne demandais plus trop souvent des cahiers ou des feuilles que je noircissais à la vitesse de l’éclair, parce que je n’arrachais plus, faute de support, les feuilles blanches des bouquins pour dessiner dessus.

Je me demande si je n’ai pas « su » dessiner avant de savoir écrire. Remarquez que lorsque j’ai su écrire (enfin, bien écrire s’entend), la rengaine infernale pour avoir des feuilles a repris de plus belle. J’écrivais sur le « corps » de la feuille et dans les marges je dessinais tout et n’importe quoi. Quiconque regarderait mes cours de collège et lycée trouveraient sans aucun doute une cargaison de dessins. Même au bac et plus tard aux concours des écoles de commerce, j’ai embarqué les feuilles de brouillon, les vierges et les pas vierges, parce que, parfois, pendant les épreuves, j’avais un brin d’inspiration et que je m’écartais du sujet initial. Ou au cas où j’aurais une inspiration subite et qu’il me faudrait absolument une feuille de ce coloris là (ce n’est jamais arrivé). Peut être même qu’en fouillant un peu dans les archives, on pourrait retrouver un des nombreux manuscrits que j’avais commencé…

ChevaletParfois je me demande si je n’ai pas raté ma voie (quand bien même je fais un travail qui m’amuse et dans lequel je suis reconnue et appréciée).
Parfois je me demande si j’aurais du persister à vouloir faire littéraire option arts plastiques et théâtre, vouloir faire les Beaux-Arts à Paris (au lieu de ça, j’ai donc fait un bac ES et une école de commerce, et je travaille dans l’informatique, bien loin de la création).
Parfois je me demande pourquoi, un jour, j’ai arrêté tout ça, alors que quand j’étais petite je voulais « écrire des histoires et faire des dessins »
Parfois je me demande pourquoi, depuis le temps que j’ai arrêté et que cela me taraude de reprendre, eh bien je n’ai pas vraiment repris.
Parfois je me demande si un jour j’arriverai à dessiner et peindre à nouveau, à ne plus avoir peur de ce crayon, ce fusain ou ce pinceau.
Parfois je me demande si un jour j’arriverai à apprécier ce que je créé, sans me tirer une balle dans le pied en me disant que c’est pas bien, que ça sert à rien, que j’ai pas de talent, qu’après tant d’années sans pratiquer j’ai tout perdu, que je n’y arriverai pas.

Alors hier, dans l’après midi, je suis allée chercher mon chevalet dans la chambre bleue, je l’ai dépoussiéré, je l’ai trouvé beau, je l’ai pris en photo,  je l’ai mis dans le coffre de la voiture avec les livres de peinture et de dessin, j’ai écrit cet article et  j’ai pleuré.

Voilà des années que je voulais le prendre avec moi, sans jamais oser. Alors on rentre à la maison (avec La Tortue quand même) et on verra bien ce qui se passe.

Peut être que, finalement, cette année,  j’arriverai à peindre, prendre des cours aux Beaux-Arts et être une artiste ?

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Bucolique et champêtre

8 avril 20128 avril 2012

(Dans la série « je mets des titres ayant pour fondement un pléonasme », celui-ci est quand même assez gratiné…)

Hier, alors que le soleil venait de poindre à l’horizon (genre), je me suis levée, j’ai fini de préparer mon sac, je me suis occupée des plantes, et j’ai pris la voiture.

Au bout d’un plein (presque), deux péages, deux pauses de 15 minutes chacune, 6 heures de route, presque 600km de voiture, un temps à moitié pourri, quelques personnes sur la route, je suis arrivée.

Tulipe du jardinJe me suis concoctée un petit séjour au vert, à la campagne. De retour chez mon papa dans le Centre, loin du boulot, loin de la frénésie de la ville rose. Des vacances au silence, favorable au repos, à la contemplation, l’introspection et la réflexion.

Cerisier en fleursAu calme, je regarde les cerisiers en fleurs, qui seront bientôt chargés de fruits. Enfin, à l’été, s’ils ont résisté au gel d’ici là. Ce matin, s’il avait fallu que je prenne la voiture, j’aurai du gratter pour y voir quelque chose. Elle devait être étonnée la voiture, ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu à affronter un froid pareil.

Tulipes rougesLes tulipes ondulent gaiement au gré du vent. Il fait un peu frisquet ici, mais je respire mieux. Ce qui est un brin incompréhensible vu la cargaison de pollen qui vole dans le coin. C’est à croire que la pollution m’affecte plus que le reste…

Petites tulipesC’est toutefois agréable de se promener au jardin, regarder les fleurs, écouter les oiseaux et ne pas entendre grand chose d’autre. C’est lorsque je viens ici que je me rends compte du bruit de la rocade, de l’aérodrome, des voisins…

Prunier en fleursJe me rends compte aussi que mes voisins, là bas, partagent avec tout l’immeuble les fumets de leur repas, alors qu’ici on peut profiter du parfum des pruniers en fleurs. Ici, les oiseaux peuvent manger tranquillement le pain rassis qu’on leur a réservé, alors que là bas, impossible de mettre un nichoir: les oiseaux ont trop peur car il y a beaucoup d’agitation.

Tulipes cachéesEt puis il y a les souvenirs qui remontent et avec eux les émotions. Dans ces moments là, je ne sais pas trop bien ce qui m’arrive : je me sens à la fois détendue et complètement chamboulée. Je me rappelle des travaux qu’on a fait dans la maison, je retrouve des bouquins oubliés, je suis aussi émerveillée lorsque j’ai allumé la vieille console et que j’ai pu voir avec plaisir qu’elle fonctionne toujours.

Tulipe jauneParfois, j’ai l’impression que le temps s’est un peu arrêté, et puis après en allant faire un tour dans le jardin, je me suis rappelé y avoir joué avec feu le chien, y avoir paressé au soleil avec feu le chat, y avoir fait une partie de billes avec mon neveu, y avoir lavé les voitures. Finalement, la vie a continué son cours, quelques petites choses ont changé, d’autres, essentielles, sont restées telles quelles, immuables. Et chacun, pendant cette parenthèse, a évolué.

Ça me fait toujours quelque chose de revenir ici, que ce soit après un an, quelques mois ou autre. Au gré d’une ballade sur la terrasse, dans le jardin ou en cherchant un objet dans la maison, les souvenirs reviennent, je (re)découvre certaines choses parfois oubliées, je remarque des choses auxquelles je n’avais pas fait attention auparavant.

C’est peut être ça vieillir : voir avec un œil nouveau ce que l’on a vu sans vraiment le voir pendant des années et prendre conscience du temps qui passe.

Enfin, une chose est sûre : le jardin avec ses tulipes et ses arbres fruitiers est toujours aussi beau et accueillant…

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Auprès de moi toujours – Kazuo Ishiguro

7 avril 20126 avril 2012

On pourrait croire que je choisis mes livres de part l’adaptation qui en est faite au cinéma. Il n’en est rien. Si j’ai choisi les deux derniers parce que j’en avais entendu beaucoup de bien, celui-ci a été sélectionné pour son titre. Je n’avais jamais entendu parler de l’histoire, ni même de l’auteur, mais le titre m’a interpellée : « Auprès de moi toujours » c’est poétique, non ?

Auprès de moi toujours(Pardon pour la qualité de la photo, prise hier soir alors qu’il faisait nuit…)

Ce roman, assez singulier, relate les vies de Kath, Ruth et Tommy. C’est d’ailleurs Kath qui raconte l’histoire. Le livre commence Kath est accompagnante depuis presque 12 ans, elle a un peu plus de trente ans. Dans la première partie du livre, elle évoque ses souvenirs d’enfance à Hailsham dans les années 90. Hailsham est une école assez idyllique de la campagne anglaise, où les enfants sont éduqués dans l’idée que leur bien être est essentiel à la société. Ils bénéficient d’un solide encadrement, la part belle est donnée au sport, aux divers enseignements, dont l’art. La seconde partie relate l’adolescence de Kath, Ruth et Tommy, puis leur vie de jeunes adultes.

C’est un roman qui m’a beaucoup intriguée parce qu’il ne révèle que peu à peu les objectifs d’Hailsham, ce qu’est le métier d’accompagnante qu’exerce Kath. Les personnages sont assez singuliers, avec des traits de caractère bien marqués. Ruth est un brin manipulatrice, Tommy un peu colérique et Kath naïve. Mais ils sont tous transportés par un altruisme et une candeur assez touchants.

Il est assez difficile de parler de ce livre sans en révéler l’intrigue, ce qui serait fort dommage tant le roman est bien construit. Je dirais donc juste que sans le savoir, j’ai choisi un livre qui m’a touchée, remuée. C’est difficile pour moi d’expliquer pourquoi, parce que c’est assez intime, mais ce livre, au delà de mon histoire personnelle qui influence forcément l’appréciation que l’on a d’un roman, a soulevé quelques questions en moi.

Peut être en sera-t-il de même pour vous…

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L’amour dure trois ans – Frédéric Beigbeder

6 avril 2012

Décidément, en ce moment, je ne suis pas vraiment à la page en ce qui concerne l’actualité littéraire. Pendant quelques temps, j’ai surtout lu des livres de développement personnel ou assimilés, et ai délaissé la littérature, de quelque pays que ce soit.

Quoi qu’il en soit, ce que je vous propose aujourd’hui, c’est un livre qui n’est pas passé inaperçu ces derniers temps puisqu’il a été adapté au cinéma il y a peu…

L'amour dure trois ansL’histoire, tout le monde la connaît (ou presque): Marc Marronnier est chroniqueur mondain. Après avoir vécu l’idylle et s’être marié avec Anne, l’ennui s’installe dans le couple et, au bout de 3 ans donc, le divorce est prononcé. Le livre relate donc cette histoire d’amour, la séparation, les états d’âme de Marc suite à sa séparation, sa rencontre avec Alice, l’ensemble des tourments que le protagoniste principal rencontre finalement.

C’est le premier livre de Beigbeder que je lis, je ne suis donc pas familière de son style. Je l’ai trouvé assez incisif, cru parfois, notamment lors de la description de la phase sombre que traverse Marc. J’ai tout de même trouvé que c’était assez drôle, l’ironie est bien présente et elle se mêle bien avec le récit (p 69).

Un jour le malheur est entré dans ma vie et moi, comme un con, je n’ai plus jamais réussi à l’en déloger.

L’amour le plus fort est celui qui n’est pas partagé. J’aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité : il n’y a rien de pire que d’aimer quelqu’un qui ne vous aime pas – et en même temps c’est la chose la plus belle qui me soit jamais arrivée. Aimer quelqu’un qui vous aime aussi, c’est du narcissisme. Aimer quelqu’un qui ne vous aime pas, ça, c’est de l’amour.

C’est un livre que j’ai lu assez vite, pendant lequel je me suis reconnue parfois (mais pas dans la description des dîners mondains, d’ailleurs cela ne me donne pas du tout envie d’y participer, bouh !), que j’ai trouvé divertissant. Je n’ai pas vu l’adaptation au cinéma, je ne sais donc pas ce que vaut le film, mais le bouquin est bien.

Je me demande même si je ne vais pas attaquer un autre de ses bouquins… Sauf que je ne sais pas vraiment lequel choisir ! En tout cas, si vous cherchez un ouvrage accessible, divertissant et qui ne vous émotionne pas outre mesure, celui-ci est fait pour vous !

Bonne lecture !

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Comme une déception…

5 avril 20123 avril 2012

Dans l’épisode précédent…

(Lisez l’article, sinon vous n’allez pas comprendre !)

Et maintenant, à peine 6 mois plus tard…

Stan Smith déchirée(Vous pouvez cliquer sur l’image pour voir en plus grand) (rien qu’en petit ça me tord les boyaux) (alors quand je les vois en vrai…)

Si vous ne voyez pas le problème, la chaussure s’est donc déchirée sur 5cm, côté extérieur du pied gauche. Pied qui apparemment est maudit puisqu’il y a plusieurs mini-déchirures en préparation (dont une juste derrière la grande). Le pied droit par contre ne déplore pas de déchirure aux niveau des coutures (le cuir est juste complètement élimé sur le dessus des orteils).

Une catastrophe quoi, alors que je prends grand soin de ces chaussures. 105€  (hors frais de port) pour moins de 6 mois d’utilisation ?

Inutile de préciser qu’une lettre de réclamation est partie mardi en recommandé vers le service client Adidas en Allemagne (tant qu’à faire…).

Déception, je crie ton nom.

(Et du coup, je suis à la recherche d’une nouvelle paire de baskets noires…)

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La vie devant soi – Romain Gary

4 avril 20123 avril 2012

La vie devant soi - Romain GaryJe ne sais plus vraiment comment je suis arrivée à me dire qu’il fallait absolument que je lise un roman de Romain Gary. Je me rappelle juste qu’il y a une des blogueuses que je suis qui en est résolument fan.

C’est ainsi, alors que je faisais une commande de livres (pour « rentabiliser » les frais de port des piles que j’achetais à ce moment là…) (logique n’est-ce pas?), j’ai acheté celui-ci (entre autres), sans connaitre l’histoire, juste en ayant lu le titre.

Alors l’histoire justement, c’est celle de Momo, un jeune garçon arabe, et Madame Rosa, une vieille femme juive. C’est une histoire d’amour entre ces deux là, une histoire de respect, une histoire d’accompagnement. Chacun a son caractère et des idées parfois assez arrêtées, l’un découvrira certains aspects de la vie, l’autre se battra contre la maladie.

C’est un livre à la fois poignant par son histoire, et très drôle par le style, puisque l’histoire est racontée du point de vue de Momo, qui mélange parfois les expressions ou ne les utilise pas à bon escient. C’est un peu la signature du livre, les mots déformés ou les expressions détournées, comme en témoigne l’extrait suivant (p228):

– Ils vont pas me faire avorter à l’hôpital.

Je disais toujours rien. Je lui tenais la main. Comme ça, au moins, je mentais pas.

– Combien de temps ils l’ont fait souffrir, ce champion du monde en Amérique, Momo ?

J’ai fait le con.

– Quel champion ?

– En Amérique ? Je t’ai entendu, tu en parlais avec Monsieur Waloumba.

Merde.

– Madame Rosa, en Amérique, ils ont tous les records du monde, c’est des grands sportifs. En France, à l’Olympique de Marseille, il y a que des étrangers. Ils ont même des Brésiliens et n’importe quoi. Ils vont pas vous prendre. A l’hôpital, je veux dire.

(Dans ce passage, une mention spéciale pour mon père) (je l’ai pris, entre autres, rien que pour cela) (huhu)

Ce livre, je l’ai lu en un rien de temps. J’ai aimé le style, le dynamisme, la couleur des différents protagonistes. L’histoire est poignante, émouvante jusqu’au bout. J’ai malgré tout bien ri en lisant certains bon mots de Momo (« proxynète », « travestite » ou « la rumeur d’Orléans »).

En 1975, le Goncourt a été donné à un roman qui prend aux tripes et qui fait fonctionner les zygomatiques. Ce qui prouve que ce n’est pas incompatible.

Bref, si vous ne l’avez pas lu, foncez, c’est une merveille.

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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