Mnêmosunê
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Author: Mnêmosunê

Epic Fail !

1 octobre 201130 septembre 2011
C’est vrai que c’est ballot quand même…

Hier soir, je me suis dit que j’allais enfin faire un brin de couture et utiliser la machine à coudre que mon papa (entre autres) m’a offert pour mon anniversaire. Pour ce faire, j’avais un projet tout désigné, le projet-boulet en patchwork qui va bien.

Pour vous donner une idée de l’étendue du cas, j’avais commencé ce projet il y a plus de 3 ans, la mère de mon copain de l’époque voulant m’initier à son passe-temps favori, la couture (et donc le patchwork). Et puis je sais pas trop comment on a fait notre affaire ce jour là, on s’est royalement plantées dans les calculs pour découper les morceaux de tissu et comme j’avais commencé à coudre le morceau fautif (forcément) avec d’autres, j’avais laissé tomber. Honnêtement, après tant d’heures de travail, j’avais la flemme de tout défaire !

Mais régulièrement, je me disais que, quand même, je ferais bien de m’y (re)mettre, que ce serait pas long, etc. Sans rien faire.

Hier soir, ne sachant pas trop quoi faire entre commencer un projet en tricot ou faire autre chose, je me suis dit qu’avant de commencer un projet en tricot ce serait déjà bien de finir ce que j’avais entamé. En ligne de mire : le projet en patchwork (et j’ose même pas vous parler du point de croix qui m’attend sagement lui aussi… ahem).

Toute motivée, je sors mon projet, je cherche à me rappeler ce qui n’allait pas (forcément, en 3 ans j’avais eu le temps d’oublier la pièce fautive, je me rappelais juste qu’il y avait un problème de dimensions…), je « remonte » tout sur la table, je comprends le problème.

Je démonte tout (presque tranquillement), je prends les mesures, je vérifie si c’est bien ça qu’il faut faire, je marque mon tissu et je découpe. Jusque là, tout va bien.

Je sors la machine à coudre de son carton, je vais même chercher la rallonge parce que le câble il est trop petit pour atteindre la prise (quelle idée de mettre un câble d’alimentation aussi court, je vous le demande). Hop, tout à l’air en place.

Sauf que.

Impossible de remettre la main sur le manuel d’utilisation, que je suis pourtant à peu près sûre d’avoir commencé à lire. J’ai trouvé le manuel en italien, mais pas en français (même en anglais j’aurais pu m’en sortir, mais pas avec l’italien…).

Alors de deux choses l’une :

  • soit j’ai effectivement commencé à lire le manuel en PDF et j’ai cru l’avoir eu entre les mains (mais j’ai l’impression d’avoir dit à mon papa qu’il y avait même le manuel en français et qu’il était gros ?!)
  • soit il y a vraiment beaucoup de bazar chez moi et il est temps que je fasse un peu de rangement.

Pour l’instant, j’opte pour la seconde solution (quand même plus rassurante que la première). J’ose à peine dire que j’ai commencé à chercher partout où je pensais l’avoir mis et que j’ai rien de rien trouvé (mais je l’ai quand même en format électronique donc c’est toujours ça !)…

Epic fail = du travail en perspective

PS : En même temps, depuis le temps que je me dis qu’il faut que je fasse du rangement, ça me donne une vraie motivation pour le faire !

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Qu’est-ce qu’une vie réussie ?

30 septembre 201129 septembre 2011

Avant d’avoir ce bouquin de Luc Ferry dans les mains, j’avoue que je ne me suis pas posée la question de savoir ce que c’était, au juste une vie réussie. Bon, pour être tout à fait honnête, je ne me suis pas plus posée la question depuis, hein.

Mais alors, pourquoi avoir acheté ce bouquin ?

J’aime bien lire le magazine Psychologies. J’y trouve non seulement des sujets qui m’intéressent, des réponses parfois, mais surtout des pistes à explorer. Et, de temps en temps, il y a des petits « cadeaux » bien sympathiques. Il y a quelques temps, un livret intitulé « les 50 livres qui changent la vie » était donné avec l’achat du magazine. Ce livret regroupait une sélection de livres en 5 catégories : psychologie/développement personnel, philosophie/spiritualité, couple/sexualité, enfants/éducation et bien-être/santé.

Dans cette liste, j’ai sélectionné quelques ouvrages qui m’intéressaient (par exemple : L’Âme et la Vie de C.G. Jung, La Cucina de Lily Prior ou encore Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert que j’ai tous 3 adorés) et je les ai commandés sur Internet. Dans la sélection philosophie/spiritualité figurait donc l’ouvrage de Luc Ferry que je me suis donc procuré.

Livre de Luc FerryL’idée de vie réussie, je pense que nous en avons tous plus ou moins une, issue de notre éducation, de la société dans laquelle on vit, ou encore de notre famille, de la religion qui est la nôtre. Une véritable conception influencée par notre prisme sociologique finalement (c’est quand j’écris des phrases pareilles que je me rends compte à quel point la prépa, et les cours de sociologie en l’espèce, m’ont marquée…).

Et c’est donc pour me faire une idée différente de ce qui pourrait être une vie réussie que je me suis plongée dans ce livre. Cet ouvrage a, en partie, répondu à ma soif de curiosité (et de philosophie) dans la mesure où il retrace les différents auteurs qui ont pensé l’idée de vie réussie : de Niestzche à la philosophie des Anciens (c’est-à-dire Grecque) en passant par l’influence des religions (notamment du Christianisme) et du désenchantement du monde sur la manière dont est pensée la vie réussie.

Il y a des choses que l’on retrouve aujourd’hui dans quelques ouvrages de psychologie, par exemple le fait de savoir distinguer ce qui dépend de nous de ce qui n’en dépend pas (présentée par Epictète dans son Manuel, qui nous enseigne notamment que « la vie bonne c’est la vie sans espérances ni craintes, c’est la vie réconciliée avec ce qui est »).

Mais ce qui m’a le plus plu, c’est la présentation de la pensée de Niestzche et notamment la pensée de l’éternel retour en tant que critère de choix des moments qui valent la peine d’être vécus.

Si, dans tout ce que tu veux faire, tu commences par te demander: « Est-il sûr que je veuille le faire un nombre infini de fois ? », ce sera pour toi le centre de gravité le plus solide… Ma doctrine enseigne: « Vis de telle sorte que tu doives souhaiter de revivre, c’est le devoir – car tu revivras en tout cas ! Celui dont l’effort est la joie suprême, qu’il s’efforce ! Celui qui aime avant tout le repos, qu’il se repose ! Celui qui aime avant tout se soumettre, obéir et suivre, qu’il obéisse ! Mais qu’il sache bien où sa va préférence, et qu’il ne recule devant aucun moyen ! Il en va de l’éternité ! » Cette doctrine est douce envers ceux qui n’ont pas la foi en elle. Elle n’a ni enfer ni menaces. Celui qui n’a pas la loi ne sentira en lui qu’une vie fugitive.

[Niestzche – La Volonté de puissance]

Malgré tout, cet ouvrage me laisse un peu sur ma faim, j’ai trouvé la conclusion un peu frêle, presque bâclée par rapport au reste qui est comme une grande dissertation philosophique relativement argumentée et aboutie sur l’idée de vie réussie.

Dommage…

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De l’histoire du doudou

29 septembre 201116 juin 2012

A la base, je voulais faire un article sur le livre de Luc Ferry, Qu’est-ce qu’une vie réussie ? En fait, j’ai eu envie de parler de doudous, de choses réconfortantes. On a tous une histoire avec un doudou. Voici donc la mienne.

Ou plutôt les miennes. Parce que des doudous, j’en ai eu plusieurs.

Quand j’étais petite, j’avais des peluches, mais aucune n’a, si ma mémoire ne me fait pas défaut, pas eu grâce de doudou à mes yeux. A la place, je m’étais approprié des T-shirts et une chemise de nuit de ma maman, en coton. C’est cette dernière qui avait ma préférence, que je trainais partout avec moi. Quand on me l’ôtais pour la laver, j’étais très triste : même si javais un doudou T-shirt par exemple, ce n’était pas pareil, pas le même réconfort.

J’étais très attachée à cette chemise de nuit. D’ailleurs un jour, alors que je chahutais avec mon frère, la chemise de nuit a été déchirée. J’ai eu une réaction quelque peu violente (= j’ai décroché une droite à mon frère), sans doute à la hauteur du désarroi que me procurait la détérioration de ma barrière, de ma bulle de protection.

Et puis un jour, il a fallu que je m’en sépare. Il parait qu’à partir d’un certain âge, on est trop vieux pour avoir un doudou. Pendant des années donc, je n’en ai pas eu.

Et puis, en prépa, j’ai eu ma première histoire d’amour. Elle s’est terminée de façon assez douloureuse, peu de temps avant les concours. A cette époque, je passais pas mal de temps avec mon bizuth (quand on est en deuxième année de prépa, on parraine un ou plusieurs première année, les « bizuths »). Et quand je lui ai fait part de mon chagrin d’amour, il a eu une attention qui m’a beaucoup touchée…

TortueIl m’a offert une tortue en peluche, gentiment rebaptisée « la tortue de largage ». C’est la grande tortue du Monde de Némo. J’ai trouvé ça chou de m’offrir une peluche pour m’aider à passer un moment difficile.

Et puis la passade a fini par passer et la tortue a été plus ou moins été reléguée au rang d’animal totem de décoration (sur la télévision par exemple). Récemment (enfin, il y a plus de 3 ans quoi), elle est revenue sur le devant de la scène. C’est cette peluche que je suis venue chercher naturellement quand une nouvelle période difficile a commencé, que j’avais besoin d’affection et de réconfort. D’un confident muet aussi.

Et depuis cet instant, elle est avec moi. Je la câline de temps à autre et je dors en la tenant dans mes bras. Quand je suis en voyage et que je le peux, je l’emmène (je l’ai même emmenée en déplacement professionnel, c’est dire !). Elle a pas mal voyagé et passé quelques heures dans les soutes des avions. Dernièrement, elle m’a accompagnée en Bretagne (et elle m’accompagnera à Montréal sous peu).

En général, quand les gens la voient ou que j’en parle, on me sourit. Certains on même voulu me la prendre (pour la remplacer peut être ?). Mais elle est toujours là, la Tortue, fidèle à son poste.

C’est ma petite parenthèse de douceur, mon petit cocon réconfortant avant de dormir. Mon bonheur du soir, ma détente…

Alors vous voulez que je vous dise ? Il n’y a pas d’âge pour avoir un doudou auprès de soi du moment que ça nous fait du bien. Et j’espère bien avoir Totue (c’est son petit nom) à mes côtés pendant encore quelques temps ! 😉

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Comportements alimentaires

28 septembre 201127 septembre 2011

Difficile de parler « beauté et forme » sans parler… de formes justement.

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai un rapport conflictuel avec la nourriture, avec des périodes de restriction sévères (rares), de boulimie modérée (fréquentes). J’ai essayé de nombreux régimes, croyant que de perdre quelques kilos me rendrait plus sûre de moi. J’étais persuadée qu’avec quelques nombreux kilos de moins je m’aimerais plus.

Ce qui est une illusion sans nom dans mon cas.

En effet, après moults régimes plus ou moins désastreux (le dissocié m’a laissé quelques « séquelles » parmi lesquelles je ne mélange pas les légumes avec les protéines ou les féculents et je mange chaque catégorie d’aliment une par une, une à la suite des autres) (faites moi des lasagnes, c’est une partie de rigolade sans fin de me voir tout trier), je n’avais pas réellement perdu de poids.

Et quand je perdais quelques kilos, je ne m’aimais pas plus. La preuve en est que malgré le fait que j’avais perdu pas mal de kilos d’un coup (sans régime, mais avec une passade difficile, enfin je ne vais pas m’éterniser là dessus puisque de toute façon j’en ai repris un paquet – merci la boulimie…), j’ai eu un véritable choc à rentrer dans un 36 sans problème (je ne pensais même pas que ce fut possible un jour) et je me voyais quand même grosse.

Bref.

Après des années à faire le yoyo, je me suis dit que le plus intelligent à faire n’était pas de se lancer dans un énième régime, mais plutôt de revoir mon rapport à la nourriture. Notamment depuis que je me suis rendue compte de mes compulsions, sous forme de grignotages intempestifs…

Livre Zermati
Et c'est là qu'on imagine le désordre ambiant chez moi, mode gribouillage oblige (ou pas)

Depuis quelques temps déjà, j’ai commencé la méthode du Dr Zermati. J’ai d’ores et déjà analysé ma consommation alimentaire, tout simplement effarante. Maintenant, j’attaque une phase assez ardue pour moi : manger quand j’ai faim et sans rien faire d’autre en même temps.

Moi qui ai pris récemment l’habitude de manger devant la télé et/ou l’ordi quand je suis seule et de grignoter dès que j’angoisse ou je stresse un peu, c’est un vrai challenge que d’arriver à faire cela. Identifier la faim, la satiété, distinguer les émotions, l’envie, savoir s’arrêter quand il faut, savourer ce que je mange, prendre du plaisir à faire à manger, toutes ces choses anodines sont celles que je (ré)apprends.

Bien sûr si je m’aide du livre, je suis toutefois suivie par une thérapeute pour apprendre à comprendre et gérer mes émotions.

Ce n’est pas facile, mais je crois que c’est la bonne voie et que c’est ce dont j’ai besoin. Avec au bout, je l’espère, un rapport sain et simple avec la nourriture et l’alimentation. Beaucoup plus de légèreté finalement.

On en reparle…

Pour celles et ceux qui seraient intéressés, vous pouvez lire la section du blog de Caroline, qui raconte son vécu de la méthode avec ses consultations avec le Dr, avec de l’humour ! Et si vous voulez vous procurer l’ouvrage de la photo, vous pouvez l’acquérir (entre autres) ici.

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Un petit peu à l’Ouest…

27 septembre 201127 septembre 2011

Aujourd’hui, je reprenais le travail après une semaine passée en Bretagne chez mon amie Nanou. Inutile de dire que la tête encore pleine de souvenirs, la reprise a été un peu compliquée. Difficile de se remettre dans le bain après des vacances pareilles ! En effet, j’ai passé une semaine formidable, qui m’a fait beaucoup de bien.

Côte sauvage 1

J’ai (re)découvert cette belle région, notamment Rennes, Quiberon, la côte sauvage, le Mont Saint Michel et Saint Malo. Mais pour cet article, j’ai décidé de ne mettre que des photos de la côte sauvage, qui m’a énormément plu.

Côte Sauvage 2

C’est peut être un peu cliché, mais c’est comme cela que je me représente la  Bretagne. Les rochers, l’eau qui vient s’écraser dessus, l’odeur si caractéristique de la côte…

Côte Sauvage 3

L’atmosphère à la fois très simple, naturelle et un peu rustique et cinglante. Le vent qui tourbillonne et fait virevolter les cheveux… Les embruns marins que je ne me lasse pas de sentir dans mes narines, mes poumons, qui revigore.

Côte Sauvage 4J’ai adoré cet endroit, autant que mes vacances. Les visites, le contact des gens, les rires, les discussions sans fin, les bons moments partagés, la découverte des spécialités culinaires locales…

Côte Sauvage et sterne

Quel bonheur de se balader en toute simplicité, d’en prendre plein les yeux tant les paysages sont beaux et sans artifices… De vraies vacances, reposantes, revigorantes pour le corps et l’esprit.

Normal que je sois encore un petit peu à l’ouest (et j’aimerais bien y rester encore un peu !).

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Petit arc-en-ciel de douceur

16 septembre 201115 septembre 2011

Plusieurs bébés devraient voir le jour avant la fin de l’année dans mon entourage. Je me suis donc mise à la layette et aux cadeaux pour les bébés à venir.

Inutile de préciser à quel point je suis en retard…

Pour l’instant, je travaille là dessus :

Plaid 15 couleursDes couleurs très lumineuses, un « kit » qui vient de la Droguerie.

Kit la DroguerieLe kit du plaid 15 couleurs est donc sur mes aiguilles depuis quelques temps. Et je dois bien avouer que j’adore cet alpaga, ces couleurs, cette luminosité…

Début du plaidL’association des couleurs est splendide, le plaid est d’une douceur incroyable…

Détail du plaidAh oui, je ne vous ai pas dit ! Le plaid est tricoté, depuis un moment déjà… Mais il faut rentrer les fils avant de poser le biais… Et c’est looooooooooooooooong !

En tout cas, j’espère qu’il plaira à ses destinataires… Je vous le remontre fini très bientôt !

 

Si vous cherchez le kit, vous pouvez l’acquérir sur ce site ou bien dans une des boutiques de la Droguerie.

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Retour aux sources

15 septembre 201114 septembre 2011

Je ne suis pas une fille à la mode. Je la suis plus ou moins, de loin, et quand bien même des articles en vogue me plairaient, je me vois rarement les porter. Peut être est-ce dû à un rapport quelque peu compliqué avec mon corps, mais je ne suis pas très à l’aise avec les vêtements (très ?) féminins. J’aime les choses très simples, épurées, basiques. Le voyant, travaillé, froufrouteux ou tape à l’œil n’a pas réellement de droit de cité chez moi.

Mon univers à moi, ma tenue doudou, c’est le bon vieux trio « jean/T-shirt/baskets ».

Stan smithEt je crois que comme pour toute tenue doudou, il est parfois difficile d’en choisir une composante. Tout simplement parce que, finalement, cela reflète notre culture personnelle, nos codes, peut être même l’éducation que l’on a reçue. On a tous des marques ou des formes qui reviennent à intervalles réguliers dans notre existence. Des vêtements que l’on croirait presque imprégnés d’un pouvoir mystique, d’une aura qui ferait que, quoi qu’il advienne, tout se passera bien.

Comme un bouclier contre les aléas du quotidien.

Mi Stan smithSi dans ma tenue fétiche, les T-shirts et les jeans varient régulièrement, pour les baskets je suis assez fidèle. Pendant des années, j’ai porté des Requins de Nike. J’aimais leur ligne assez agressive et dynamique, leur couleur irisée et vibrante. Et puis elles sont devenues à la mode, la qualité m’a peu à peu déçue. J’ai eu 4 paires, que j’ai toutes utilisées jusqu’à leur dernier fil, jusqu’à ce que la semelle soit tellement usée que les bulles d’air soient endommagées.

En arrivant dans ma société actuelle, on m’a fait comprendre qu’avec mon travail et le contact avec les clients, les baskets n’étaient pas les bienvenues. Je m’étais dit que c’était sans doute le moment de passer à autre chose, de quitter cet uniforme unisexe qui avait été le mien pendant des années. Les baskets seraient donc reléguées au seul poste d’accessoire de sport.

Mi Stan smithEt puis, j’ai chuté dans les escaliers. Une entorse, une plaie ouverte, des béquilles. J’avais envie de retrouver mon doudou. Les baskets me manquaient. J’avais envie d’aisance, de discrétion, de confort. Je voulais revenir à quelque chose de simple, de rassurant aussi.

A ce moment là, j’ai lu quelque part, en furetant sur le web, qu’Adidas allait arrêter la production d’un de ses modèle mythiques, la Stan Smith. Il y a quelques années (une bonne dizaine je pense), mon père m’avait acheté une paire de ce modèle. Elles étaient en cuir blanc et doré, un modèle en édition limitée à l’époque. Quand je ne savais pas quoi porter, c’est vers ce modèle que je me tournais.

Intemporel, irremplaçable.

Mi Stan Smith

Ce modèle, que mes parents ont porté, c’est un peu une empreinte à laquelle je suis attachée. Le retour m’a paru naturel, évident. Je voulais du noir, mais il n’y avait plus ma pointure. Alors je me suis dit que j’allais faire ma paire, mon doudou. Je les ai faites en positif/négatif par rapport à ma première paire : noir et chrome. Je les ai reçues hier. Aussitôt reçues, aussitôt essayées, aussitôt adoptées.

Comme un retour à la maison. Ca fait du bien.

 

Mi Stan Smith – Adidas // Pantalon noir – H&M

PS : la paire de Stan Smith blanches dont je parle est toujours en bon état, elle m’attend sagement chez mon papa  🙂

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Petite balade du côté de l’étang de Soulcem

14 septembre 201114 septembre 2011

Il y a quelques temps, mon chef avait proposé qu’on aille faire une randonnée, histoire de se retrouver tous ensemble, pour une fois. Hier, nous sommes donc partis vadrouiller du côté de l’étang de Soulcem, dans la vallée du Vicdessos. En fait, nous avons fait une randonnée nous permettant de nous reposer au bord des étangs de Roumazet et de la Soucarrane.

Radonnée -  départ

Cabane de berger

Randonnée - Cascade

Randonnée - Cascade 2

Randonnée - fin

Le lieu est très joli et très agréable, j’ai beaucoup apprécié cette randonnée. Après, pour être honnête, on nous avait parlé de « balade » et pour moi c’était bien plus difficile. Je n’étais pas vraiment au niveau, mais en prenant son temps et avec le matériel adéquat (chaussures de randonnée, vêtements adaptés, eau, etc.) c’est un très chouette circuit.

Je ne sais pas si j’y retournerai, mais je suis très contente d’avoir fait la randonnée jusqu’au bout sans râler. Même mon pied gauche, pourtant récemment remis d’une entorse, a tenu le coup.

Bon ok, en fait je suis méga fière d’avoir fait ça ! J’espère que les photos vous auront donné envie d’y aller, c’est vraiment un très bel endroit.

 

PS : J’ai oublié de le dire pour les billets précédents, mais vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en plus grand.

PS 2 : L’article a été rédigé hier soir… Désolée donc qu’il n’y ait pas plus de détails, mais à 22h je suis un peu claquée (surtout que je me suis levée à 6h et qu’on est revenus à 20h… ). Il n’y a pas de photo des étangs  non plus car je n’en ai pas sans mes collègues dessus…

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Carnet de voyage

13 septembre 201114 février 2012
Cadenas
Crédit photo : Coumarine

J’ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac, non sans l’avoir cherché un moment. Malgré le bazar qui règne dans ma maison mobile, le cahier rouge était là, à mes côtés, fidèle au poste.

Bien plus indispensable que le téléphone portable, l’agenda ou le poudrier de sac, c’est un outil qui me suit partout et que je protège jalousement. Il est mon confident sans parole à qui je raconte mes états d’âmes, mon recueil de découvertes en tout genre, mon livre de cuisine parsemé d’anecdotes personnelles voire familiales, ma liste de choses à faire ambulante, mon aide mémoire de mots savants et règles de grammaire facétieuses, mon classeur de citations à méditer.

Quiconque en lirait quelques pages en saurait bien plus sur moi que n’importe qui. Peut être même plus que moi-même qui, de temps à autre, fais des découvertes en en parcourant quelques passages triés sur le volet, alors que je suis en quête d’une information précieusement consignée.

Cette extension de moi-même, dans laquelle je me replonge avec délice comme certains feuillettent leurs albums photo, je ne pourrais la protéger avec moult cadenas. Alors je la garde près de moi, le plus proche possible.

Car aussi insignifiants que peuvent paraître ces milliers de mots alignés et de croquis griffonnés pour un  non initié, le grand cahier à couverture rouge est un réceptacle aux plus grandes richesses, au merveilleux moments, aux indescriptibles évasions que procure une existence.

Oui, je protège mon cahier dans le grand fouillis de mon sac. Oui, je le remplis d’anecdotes hétéroclites, éclectiques voire même hétérogènes.

Mais comme pour ces prédécesseurs, c’est pour mieux préserver une voie vers le cœur, la raison et l’âme, qui discourent tous ensemble dans un joyeux endroit accueillant. Pour mieux se souvenir que, en dépit des chaînes à briser, des obstacles à franchir et des barrières à faire tomber, mon modeste passage ici a un sens : celui de l’ouverture.

[Pour la consigne 63… Courage Coumarine]

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Vanille à Bangkok

12 septembre 201119 novembre 2011

Il y a une quinzaine d’années, alors que j’étais pré-ado, je me rappelle que mes parents me donnaient un peu de sous pour aller faire les magasins avec mes copines. Invariablement, je ramenais un vernis à ongles (ou plusieurs) : à l’époque je jouais beaucoup des pinceaux et vernir mes ongles faisait parti de mes grands plaisirs.

C’est comme cela que j’ai commencé à me constituer une belle collection (pas aussi importante que celle de Tricotcotte, mais un joli stock quand même) et à faire des manucures rigolotes (pas aussi élaborée que Tête de Thon mais aussi colorées).

Entre cette époque et maintenant, il y a eu un moment de vie à Montréal pendant lequel je n’ai pas eu le courage de ramener ma cargaison de vernis qui a donc eu largement le temps de sécher / virer / épaissir / ressembler à rien (au choix). A mon retour, j’ai donc fait le tri dans mon stock. Inutile de dire qu’il n’est pas resté grand chose.

J’aime toujours autant le vernis, même si mes manucures sont moins farfelues qu’avant. D’ailleurs, parfois, quand je vais jeter un œil au Monop, pour voir, j’ai du mal à choisir entre deux couleurs. Alors je prends les deux, ça m’évite de me frustrer. Sauf que cela ne résout pas le problème du choix de vernis pour l’application.

Pédicure Bicolore

Alors quand ils vont bien ensemble, je mets les deux. Parfois j’alterne la couleur sur chaque orteil, parfois je fais une espèce de French (mais bicolore, YSL n’a rien inventé…) et ici, j’ai juste fait un effet miroir d’un pied à l’autre tout en changeant la couleur des gros orteils. Ca m’amuse.

Pédicure Bicolore vanille et bangkokEt cela ne prend pas plus de temps qu’une séance vernis normale. Ici, la pédicure a été réalisée vite fait sur le balcon avant d’aller rejoindre une copine pour déjeuner [NDLR : Oui, je travaille en semaine, la pédicure je l’ai faite dimanche hein]. La cicatrice sur le pied gauche est faite maison aussi, mais le pantalon vient d’H&M.

Allez hop, une petite photo de famille :

Pédicure bicolore - IngrédientsDe gauche à droite : base 1 seconde (Bourjois), vernis Bangkok n°32 (Mavala), top coat fixator (Mavala), vernis Vanilla n°165 (Mavala), sèche vernis (Mavala), bouquin Qu’est-ce qu’une vie réussie ? de Luc Ferry (un billet sur cette lecture à venir quand je l’aurai terminé).

Aujourd’hui, j’ai un  petit stock qui tourne bien, avec des couleurs nacrées, lumineuses et gaies. La pose de vernis est un plaisir que je m’accorde de temps en temps, parce que c’est joli et que ça met un peu de couleur.

De quoi aborder la semaine avec le sourire ! 🙂

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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