Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Category Archives: Culture

Un petit tour à la médiathèque – Août 2012

2 septembre 201231 août 2012

Il m’aura fallu quelques mois pour aller (enfin !) faire renouveler mon abonnement à la médiathèque de Toulouse, mais voilà c’est fait ! J’en ai bien entendu profité pour emprunter quelques livres…

emprunt médiathèque août 2012De gauche à droite donc :

  • Conte de la première lune –  Keiichirô Hirano
  • Le fleuve sacré – Shûsaku Endô (celui-là, je l’ai fini, je vous en reparle bientôt)
  • Le pauvre cœur des hommes – Natsume Sôseki
  • Confucius – Yasushi Inoué

Voilà de quoi m’occuper et me distraire avant d’aller me coucher. Et vous, quelles sont vos lectures actuellement ? Des ouvrages à me conseiller ?

Bonne journée et bonne lecture !

8 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

L’île des oubliés – Victoria Hislop

26 août 2012

Ce livre m’a été prêté par ma belle mère, pour une raison bien précise. Il raconte l’histoire d’une jeune femme, Alexis, qui cherche à en savoir plus sur son histoire familiale. Pour cela, elle décide de se rendre dans le village natal de sa mère, Plaka. C’est ainsi qu’elle se rend dans le village, situé en face de Spinalonga, l’île qui abritait une colonie de lépreux entre 1903 et 1957.

Cette île, je suis allée la visiter il y a quelques années, et j’avoue que c’est un endroit qui m’avait assez marqué, très poignant. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongé dans ce livre (j’avais d’ailleurs découpé l’article du Elle qui lui était consacré, c’est dire si je voulais le lire).

l'île des oubliés - Victoria HislopC’est un livre très agréable, avec des personnages travaillés et  une histoire forcément très poignante. J’ai aimé cette quête que mène Alexis pour en savoir plus sur sa famille, comment elle découvre le passé de sa mère, comment ce passé est raconté. C’est un roman simple, sans fioritures, mais qui nous fait voyager : on se surprend à s’imaginer sur la plage, à regarder les maisons blanches aux volets bleus, des géraniums débordant de partout…

Il y a bien entendu des histoires dans l’histoire, parce que le livre relate l’histoire depuis l’arrière grand-mère jusqu’à la mère d’Alexis. Il y a beaucoup de rebondissements, presque des intrigues, c’est très divertissant, ce que l’auteure souligne grâce aux pensées et interrogations des protagonistes (p313):

Alors qu’elle parlait, son esprit vagabond la ramena à ce froid matin d’automne où elle avait quitté Plaka pour rejoindre Spinalonga. Elle n’avait certes jamais rêvé de vivre dans une colonie de lépreux, toutefois, elle prit le temps de s’interroger : à quoi aurait ressemblé sa vie si elle avait épousé Manolis ? N’aurait-ce pas été une sorte d’emprisonnement aussi ?  Quel genre d’homme n’hésitait pas à trahir sa propre famille ? Quel Judas abusait ainsi de la gentillesse et de l’hospitalité qu’on lui avait offertes ? Si elle avait été charmée par Manolis, elle mesurait à présent que le destin lui avait peut-être fait un cadeau en séparant leurs chemins. Pas une fois ils n’avaient abordé un sujet moins anecdotique que la récolte des olives, la musique de Mikis Theodorakis ou les fêtes des saints à Elounda? La joie de vivre dont il débordait l’avait attirée au début, mais elle comprenait qu’il n’avait peut-être aucune autre qualité. Une existence au côté de Manolis se serait sans doute apparentée à une autre forme de condamnation à vie, pas plus plaisante que celle qu’elle purgeait à Spinalonga.

Pour résumer, c’est un bon livre à lire au bord de la piscine, sur la plage ou en terrasse ensoleillée. Fermez les yeux, imaginez la mer pas loin… Mais oui, vous êtes presque en Crête (et qu’est-ce que c’est chouette la Crête !)…

Et puisqu’on parle de vacances, c’est à mon tour maintenant ! Je serais donc un peu moins présente sur le blog…

Bonne lecture, bon retour à ceux qui rentrent et bonnes vacances aux autres…

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le clan des Otori – Lian Hearn

12 août 201210 août 2012

Comme je le disais il n’y a pas si longtemps, je suis un peu en mode « vacances » même si je n’y suis pas encore. Et quand je suis en vacances, je lis beaucoup, sur mon balcon notamment, au soleil ou à l’ombre, pendant des heures.

Cette année, je relis avec beaucoup de plaisir Le clan des Otori de Lian Hearn. J’avais déjà lu cette série de livres il y a 2 ou 3 ans, et je m’y replonge depuis quelques temps (je suis actuellement au 2/3 du Tome 4, Le vol du Héron).

Le clan des otori lian hearnLe clan des Otori est une série de livres composée de 5 tomes : les 4 premiers sont dans l’ordre chronologique, le dernier (le 5ème donc) revient sur ce qui s’est passé avant le 1er tome.

L’histoire se déroule dans les Trois Pays où les guerres de clan font rage. Dans le premier tome, Iida Sadamu, du clan des Tohan semble vouloir régner sur les Trois Pays. A cette époque, Tomasu, 16 ans, grandit dans la communauté des Invisibles, dont la religion leur interdit de tuer, entouré de sa mère et ses sœurs, dans le village de Mino, résolument éloigné des guerres de clan qui sévissent. Un jour pourtant, son village sera la cible d’une attaque du clan Tohan qui souhaite éradiquer cette communauté.

Miraculeusement sauvé par Shigeru, du clan des Otori, l’adolescent fait vœu de consacrer sa vie à servir le clan de l’homme qui lui est venu en aide. Shigeru l’adoptera et lui donnera le nom de Takeo. C’est ainsi que Takeo découvrira les guerres de clan, teintées d’intrigues, de trahisons, de jalousies pour la lutte du pouvoir. Avec l’aide et les enseignements de ses professeurs, il découvrira qu’il possède des talents bien particuliers et les développera au fur et à mesure des épreuves que la vie mettra sur son chemin.

C’est ainsi que le jeune homme devra composer avec différentes voies telles que celle du sabre et du guerrier et aussi choisir de suivre certains sentiments ou pulsions telles que la loyauté, la vengeance, l’amour, l’impulsivité, la maîtrise de soi…

le clan des otori lian hearnJ’aime beaucoup ces romans, tous très bien ficelés, avec beaucoup d’intrigues, de personnages attachants. Les valeurs que j’affectionne particulièrement telle que la loyauté, la maîtrise de soi, etc. y ont la part belle, malgré le foisonnement d’assassins, de traîtres, d’hypocrites.

Si vous aimez les grandes épopées teintées de mystères et de rouages vous adorerez ce livre, notamment si vous appréciez les civilisations asiatiques et les histoires de sabres et de clans.

Je crois bien que je le relirai encore, dans quelques temps, pour vibrer à chaque page, qu’elle évoque la guerre, la paix, l’amour ou la vengeance.

Bonne lecture !

PS : vous pouvez aussi consulter le site web dédié à ces livres, mais attention si vous n’avez pas tout lu, chaque tome est introduit et cela risquerait de vous dévoiler certaines choses que vous ne devriez pas savoir tout de suite !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Rebecca – Daphné du Maurier

23 juillet 201222 juillet 2012

Ce livre, si je n’en avais pas lu un bon article, je crois bien que je ne me serais jamais arrêtée dessus tant la couverture est sombre et oppressante. Et pourtant, quel roman palpitant !

Rebecca Daphné du MaurierL’histoire commence à Monte-Carlo. Une demoiselle de compagnie rencontre M. de Winter, le propriétaire de Manderley, une somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre. Lui qui semblait accablé par le décès de sa première femme, Rebecca, retrouve peu à peu le sourire et le goût de vivre auprès de la narratrice, la jeune demoiselle de compagnie qui devient rapidement la nouvelle Madame de Winter.

Pourtant la nouvelle épouse devra, dès son arrivée à Manderley, composer avec le souvenir de la défunte 1ère épouse. Commence ainsi une lutte inégale entre la jeune femme inexpérimentée, timide et angoissée, et Rebecca qui exerce toujours une influence notable dans la propriété, sur ses habitants et les connaissances, plus d’un an après sa disparition. Une épreuve du feu en somme pour la jeune mariée et le couple que le livre raconte, avec toutes les douleurs que cela implique (page 11)…

Je m’en aperçois à son air soudain vacant, perdu, son cher visage déserté de toute expression, comme lavé par une invisible main et devenu un masque, une froide chose sculptée, toujours belle mais sans vie. Il fume alors sans arrêt en parlant avec animation de n’importe quoi, saisissant le premier sujet de conversation comme un dérivatif à son chagrin. On dit que les humains sortent meilleurs et plus forts de la souffrance et que, pour progresser en ce monde ou en tout autre, il faut subir l’épreuve du feu. Nous avons tous deux connu la peur, la solitude et une grande détresse. Je crois que l’heure de l’épreuve sonne dans toutes les existences. Nous avons tous notre démon particulier qui nous chevauche et nous tourmente et il faut bien finir par le combattre. Nous avons vaincu le nôtre; du moins nous le croyons.

C’est un roman qui parle de jalousie impossible (comment expliquer la jalousie envers une personne décédée ?), de volonté de bien faire, de mensonges et surtout d’angoisse. L’atmosphère est pesante, morbide presque, et les rebondissements ne manquent pas.

Si vous aimez les romans haletants, qui tourmentent un peu et sont étonnants, Rebecca est fait pour vous. Moi je l’ai lu en une journée !

Bonne lecture !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les sept plumes de l’aigle – Henri Gougaud

16 juillet 201216 juillet 2012

Ce livre j’en ai entendu parler en lisant un article dans Psychologies magazine. Ce n’est pourtant pas un livre de développement personnel, c’est bel et bien un roman, captivant, rythmé. Comme je suis contente d’avoir découpé l’article et collé dans mon cahier d’inspirations !

Les sept plumes de l'aigleC’est l’histoire de Luis, un jeune garçon argentin métissé qui vit avec ses parents et ses frères. Il est un peu turbulent d’ailleurs il tombe d’une échelle, dans le coma et se réveille bientôt, curieux et amoureux de la peinture. Un autre drame, bien plus violent survient peu de temps après : sa mère, une indienne quechua, décède. Luis est terrassé de chagrin, tant qu’il n’accepte pas l’inacceptable pour lui, à savoir la mort de sa maman. Il part donc à sa recherche dans les montagnes du Tiahuanaco, première étape d’un long périple pendant lequel il rencontrera plusieurs guides, à commencer par El Chura, qui tous l’initieront et l’accompagneront à leur manière à découvrir les sept plumes de l’aigle.

Un petit extrait, pour le plaisir (difficile de choisir d’ailleurs ! p17) :

Car les Indiens distinguent deux sortes de souvenirs : les froids, et les chauds, qu’ils appellent mémoires. Les souvenirs froids sont faits d’informations. Ils disent qu’ils savent, rien de plus. Qui dit que deux et deux font quatre ? Un souvenir froid. Les civilisés ont la religion de ces sortes de souvenirs. Ils les cultivent. Ils les accumulent. Ils savent faire d’eux des outils redoutables. Les primitifs les utilisent volontiers, mais ne les estiment pas plus que des traces mortes. Ils préfèrent chaudes, les instants survivants du passé qu’ils nous arrive d’évoquer et qui viennent à nous comme ils sont, avec leur poids de douleurs ou leurs frémissements d’allégresse, avec leurs larmes, leurs parfums. La tête se souvient, les sens ont des mémoires. Le corps, de haut en bas, des orteils aux cheveux, est un village de mémoires. Peupler ce village de mémoires alliées, afin que la vie soit bien défendue et servie, voilà selon l’école indienne la meilleure façon de construire un homme. L’encombrer de savoir inutile, de croque-mitaines, d’inquisiteurs, mère de Dieu ! C’est le nourrir d’ordures.

J’ai adoré ce livre. Vraiment. Je l’ai tellement aimé que je l’ai dévoré en une journée, d’abord au soleil sur le balcon, puis dans mon bain, etc. Dimanche, je ne l’ai pas lâché, ou presque. C’est un roman qui ressemble à un conte, quelque part entre l’Alchimiste de Paulo Coelho et Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estès (pour les contes, par pour la partie analyse).

Je ne suis pas particulièrement attirée par les civilisations d’Amérique du Sud et je connais peu les mythes et contes de ces contrées, mais ce roman m’a plongée dans une ambiance de montagnes, de sable, de forêts denses, de méditation, de rencontres avec les esprits… Un voyage initiatique comme je rêverais d’en faire !

Parfait pour les jours à la plage, les coups de mou, les jours où on a envie de partir du bon pied, où on ne sait pas quoi faire, où on veut s’évader du quotidien.
Bref.
Parfait !

Bonne lecture !

 

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La marche de Mina – Yoko Ogawa

6 juillet 2012

Ce livre, je me suis décidée à l’acheter après avoir lu un article à son sujet dans Psychologies magazine. Je ne me rappelle plus du sujet de l’article (je pense que cela s’inscrivait dans une thématique particulière, mais je ne me rappelle plus laquelle), mais j’avais découpé le petit encart pour le coller dans mon cahier d’inspirations.

la marche de minaCe roman est une pure merveille !

C’est l’histoire de la petite Tomoko, 12 ans, qui part vivre chez son oncle : son père est décédé et sa mère reprend ses études et ne peut donc pas s’en occuper. C’est ainsi que la petite fille découvre la famille de son oncle avec des personnes hautes en couleur (Pochiko l’hippopotame nain, Grand mère Rosa une exilée d’Allemagne, Mina asthmatique qui collectionne les boites d’allumettes) , leur cadre de vie particulier (une maison de type occidental, anciennement zoo), les us et coutumes de la maison.

Le livre raconte l’année que Tomoko passe chez son oncle, et on y perçoit les questions d’une pré-adolescente: les premiers émois amoureux, les liens familiaux, la quête d’une place dans la famille, la volonté de faire bonne figure…

J’ai beaucoup aimé la sensibilité de ce livre, sa poésie, la douceur du récit, la justesse et la simplicité des termes employés (p14):

Je n’oublierai jamais la maison d’Ashiya dans laquelle j’ai vécu entre 1972 et 1973. L’ombre du porche d’entrée en forme d’arche, les murs crème qui se fondaient dans le vert de la montagne, les pampres de la rambarde de la véranda, les deux tourelles à fenêtres ornementées. Cela, c’est pour l’aspect extérieur bien sûr, mais l’odeur de chacune des dix-sept pièces, leur luminosité, et jusqu’à la sensation froide des poignées de porte au creux de la main, tout est resté gravé en mon cœur.

C’est un roman passionnant, on découvre les personnages au fur et à mesure et à la fin on a presque l’impression de les avoir rencontré. On s’émeut des liens entre Tomoko et Mina, on s’interroge avec les petites filles sur les questions de la vie, on sourit quand elles se passionnent pour une activité particulière et on se retrouve dans ces deux petites filles.

Une petite perle, une bulle de douceur que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, tellement absorbée dans le récit que je prenais mon livre partout. Je le conseille fortement en cas de coup de mou, quand on a envie de voyager dans les paysages sucrés de l’enfance…

Un excellent livre pour la plage (ou pas, d’ailleurs…).

Bonne lecture !

 

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le caveau de famille – Katarina Mazetti

26 juin 201225 juin 2012

Le caveau de famille, c’est la suite du mec de la tombe d’à côté que j’ai acheté après avoir lu certains commentaires qui me le conseillaient.

Le caveau de familleDans ce roman, on retrouve donc Benny et Désirée, leurs univers respectifs discordants, leur verbe parfois acerbe mais toujours pétillant.

** A partir d’ici, je révèle la fin du premier opus, ne lisez pas si vous ne l’avez pas encore lu ! **

Dans le caveau de famille, Désirée et Benny se « séparent » mais se font une promesse. Désirée veut un enfant de Benny et lui propose 3 essais. Si à l’issue de ces trois essais elle n’est pas enceinte, alors l’histoire se termine là. Bien entendu, ils ont un enfant, et là c’est un changement à tous les plans, surtout pour Désirée qui vient s’installer à la ferme de Benny.

L’auteure évoque la maternité, l’adaptation à un quotidien différent de ce que l’on a connu, le quotidien d’un couple avec ses hauts, ses bas, ses disputes, ses joies.

Le roman est toujours organisé de la même manière: un chapitre est raconté par Désirée, l’autre chapitre par Benny, les deux racontant à peu près la même situation, chacun avec son point de vue et ses caractéristiques.

Je ne vous en dévoile pas plus sur l’histoire, sachez qu’il y a des rebondissements, que c’est un roman dynamique et rigolo. Comme le précédent opus, c’est un bon moment que l’on passe en se plongeant dans les pages de l’ouvrage, même si je l’ai trouvé un peu moins coloré que l’autre.

Une bonne lecture sans prise de tête et bonne pour les zygomatiques !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Seins et oeufs – Mieko Kawakami

22 juin 2012

Ce roman, cela fait un moment qu’il est dans la liste des livres que je veux lire. D’ailleurs, il est dans mon cahier d’inspirations, entouré de plein d’autres. Et puis un jour, on m’a offert un peu d’argent, je suis partie avec à la Fnac et je l’ai tout naturellement pris avec quelques congénères.

Seins et oeufsCe roman, c’est un instantané de la vie de trois femmes. Makiko, qui veut se faire refaire la poitrine, vient rendre visite à sa sœur Natsu à Tokyo avec sa fille, Midoriko. Ce petit morceau de vie est raconté à deux voix: tour à tour Natsu raconte se qui se passe, puis Midoriko, via son journal intime. Chacune raconte avec ses mots et sa sensibilité ce qui se passe, ses états d’âme, son analyse de la situation.

Car la situation est un peu complexe : Midoriko est en pleine crise d’adolescence et a cessé de parler. Chacune des trois femmes a ses lubies (Natsu compte les marches des escaliers qu’elle emprunte), ses obsessions (Makiko parle sans interruption de son intervention à venir) et tout ceci se positionne sur fond de conflits familiaux, de l’absence de l’homme (Midoriko ne connaît pas son père).

Dit comme cela, le livre pourrait paraître triste mais en fait pas du tout, car chacun des sons de cloche de l’instant est raconté avec une sensibilité, une analyse qui lui est propre. D’ailleurs, le roman est léger, parfois drôle, parfois interrogateur, mais toujours divertissant. La part belle est laissée à l’imagination, on se surprend à se croire spectateur de la scène… On part pendant quelques instants à Tokyo, partager un moment de vie avec 3 hôtesses farfelues et dynamiques et on s’éclate !

Bonne lecture !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Descente à la Fnac

11 juin 201210 juin 2012

Pour atteindre ses objectifs, il faut déjà s’en donner les moyens…

Achats à la Fnac - juin 2012J’ai donc opéré samedi dernier, armée d’une liste (oui, quand même), une petite expédition à la Fnac et j’en suis repartie avec les 7 livres ci-dessus.

Sur les 7, 3 ne font pas partie de ma sélection de mon cahier d’inspiration (les 3 du haut). Sur ces 3 là, deux m’ont été conseillés (celui du milieu par des personnes ayant commenté ici, celui de droite c’est ma psy qui me l’a conseillé) (il y a 2 mois, certes, mais quand même), un (celui de gauche donc) remplace un de ma sélection du cahier d’inspiration que je n’ai pas trouvé, mais j’aime beaucoup ce que fait Olivia (et je vais vous en reparler de ce livre, billet fleuve à prévoir).

Sur les 7, il y en a deux que j’ai déjà lus (alors que je les ai achetés samedi): celui en haut à gauche et celui en bas à droite (on y reviendra vite, ne vous en faites pas) et un que j’ai entamé au moment où j’écris l’article (dimanche soir), c’est celui en haut à droite, très intéressant (on y reviendra sans doute aussi).

Sur les 7, il y en a un qui sera avec moi quand vous lirez l’article, c’est celui du milieu en haut (je suis en déplacement jusque mardi soir). S’il est aussi bon que le précédent, je pense que je l’aurai fini en rentrant.

Avec tout ça, on ne va pas manquer de billets littérature/culture. Tiens d’ailleurs, d’autres lectures à me conseiller ? Vous avez préparé une liste de bouquins pour cet été ?

PS : Alors certes ces achats vont m’aider à lire les 10 livres du cahier d’inspirations, mais pour ce qui est de trouver une solution pour ranger mes livres, cela ne va pas me faciliter la tâche…

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Histoires vraies – Blaise Cendrars

9 juin 20128 juin 2012

Ce petit bouquin, comme on peut le voir sur la couverture, je l’ai reçu en cadeau en achetant d’autres livres. Et je ne sais pas ce qu’il en est de votre côté, mais moi, quand je reçois ce genre de livre cadeau, je ne m’attends pas à quelque chose d’extraordinaire. Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut être que je ne prends pas l’ouvrage au sérieux, je ne sais pas.

Néanmoins, pas question de l’oublier et de ne pas l’ouvrir : quand j’ai un livre sous la main, je le lis jusqu’au bout (sauf si je n’accroche vraiment pas) (mais je suppose que c’est pour tout le monde pareil).

Histoires vraies - Blaise CendrarsEt dans le cas de ce livre, ce fut une bonne idée de se plonger dedans ! Ici, Blaise Cendrars raconte 7 histoires vraies, toutes plus charmantes et entrainantes les unes que les autres. La première est celle que j’ai le plus aimé, déjà parce que le sigle qui lui sert de titre est rigolo (T.P.M.T.R.), ensuite parce que l’histoire est pittoresque et enfin parce que les personnages sont très attachants.

Dans les autres, on découvre tour à tour des sites merveilleux (la description de l’Amazonie est à tomber par terre !), des histoires de cowboy, des histoires de l’armée… Il y a des personnages hauts en couleur, des descriptions de situations vécues très réalistes et distrayantes (p 56):

J’aimais bien patrouiller avec lui, car, en patrouille, notre entente était parfaite; mais une fois rentrés, cela ne durait pas. D’ailleurs personne ne pouvait s’entendre longtemps avec Griffith qui avait un caractère difficile et ombrageux, aussi personne ne l’aimait-il. Il n’était pas liant, pas causant. Il se tenait volontairement à l’écart, fumant sa pipe, hostile, et il ne desserrait les dents que pour gueuler. Je n’ai jamais entendu quelqu’un d’aussi mal embouché de lui, et quand Griffith remettait en place un malabar qui avait essayé de le charrier, ou un tire-au-flanc, qui avait voulu le faire marcher, ou quand il se mettait à râler après le jus, le tabac ou le rabiot de pinard dont il surveillait fébrilement la distribution, ce petit bout d’homme taciturne et morose et étourdissant, tant par sa verve, sa rage, sa violence exagérée que par l’inattendu de ses invectives qui sortaient à jet continu, par le pittoresque de son vocabulaire farci de gros jurons de palefrenier et d’énormes cochonneries, par la drôlerie de son accent inimitable, mi-partie cockney et bellevillois.

En résumé, ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais c’est un ouvrage qui a eu le mérite de me distraire dans une période un peu morose. Et ça, je suis pour ! A noter aussi, à la fin de l’ouvrage, une biographie de l’auteur, très instructive.

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 … 9 10 11 12 13 14 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes