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Category Archives: Culture

Et soudain tout change – Gilles Legardinier

18 mars 201515 mars 2015

Je continue ma petite série sur les livres « à chat » de Gilles Legardinier pour vous présenter aujourd’hui le troisième que j’ai lu, Et soudain tout change.

C’est la dernière année de Lycée. Année de choix, de décisions, d’épreuves. Pour une fois, Camille se retrouve dans la même classe que sa bande de copains. Il y a Léa, bien sûr, sa meilleure amie, mais aussi Axel, Marie, Léo et tous les autres, alors Camille est contente.

Dans la petite bande, chacun s’interroge sur le chemin qu’il vont choisir, sans se douter qu’un événement va leur faire vivre une foultitude d’expériences, remettre en question certains postulats et grandir…

Mnemosune-legardinier-2Si je continue mon classement, celui-ci arrive en deuxième position.

Il est un peu différent des trois autres à mes yeux, parce qu’il est un peu plus profond, l’événement est plus grave, il y a des leçons à tirer.
Oh, ce livre n’en est pas pour autant rabat-joie, pas du tout ! Rappelez-vous l’imagination dont vous faisiez preuve à cette époque là et combien de plans farfelus vous avez échaffaudé et réalisé : ce bouillonnement d’idées et de vie est bien présent.

J’ai aimé cette ambiance lycée/adolescente, me rappeler des questionnements de cette époque, ce mélange encore à peu près à part égales entre l’insouciance des (grands) enfants et le réalisme / l’analyse des adultes en devenir, et puis cette belle histoire d’amitié, cette fraternité, ce lien entre ces amis.

Un chouette livre, qui a plus suscité l’émotion que les autres tout en restant drôle (l’introduction dans la maison de la prof d’art plastiques !), que je vous conseille là encore.

Le petit extrait qui va bien :

Pendant la récréation du matin, le grand hall est bondé. Le doux parfum de la cantine flotte déjà dans l’air. Quoi qu’ils préparent, ça sent toujours la même chose. Les sacs s’empilent le long des murs. Pour les récupérer, c’est à chaque fois la galère pour ceux qui ont le dernier modèle à la mode parce qu’ils ont tous le même. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour être au top… Moi je n’ai pas ce problème, les parents ne m’ont jamais laissée jouer à ça. Au début, je leur en ai voulu, mais j’ai vite constaté que c’était plus un avantage qu’un inconvénient. A toujours vouloir ressembler aux autres pour se sentir intégré, on finit par sacrifier beaucoup trop de soi.

Et vous, l’avez-vous lu ? L’avez-vous aimé ?

Bonne journée !

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Complètement cramé ! – Gilles Legardinier

12 mars 20155 mars 2015

Aujourd’hui, pour continuer dans la série et garder l’ordre chronologique de lecture, on va parler du deuxième livre de Gilles Legardinier que j’ai dévoré, Complètement cramé !

Andrew Blake est un chef d’entreprise anglais qui a réussi, son entreprise est florissante. Pourtant, veuf, avec sa fille qui est loin, il ressent le besoin de changer d’air, de faire autre chose, sa vie ne lui convient plus. C’est ainsi qu’il plaque tout pour aller se faire embaucher en tant que majordome dans un domaine en France, pays où il a rencontré sa femme il y a quelques années.

Ici, personne ne le connaît, c’est reposant. Néanmoins, Andrew se rend rapidement compte que tout ne va pas se passer comme prévu : Nathalie, Odile, Philippe et Manon sont des personnes hautes en couleur, et même Méphisto le chat dispose d’un sacré caractère ! Pour Andrew qui espérait changer d’air tranquillement, il est peut être finalement temps de tout recommencer…

Mnemosune-legardinier-3

Je l’annonce tout de suite, mon préféré de la série c’est celui-ci.

Le personnage d’Andrew Blake avec son flegme et son humour britannique est juste parfait en majordome désabusé et volontaire. Les autres personnages sont tous aboutis (même le chat) et on se plonge rapidement dans l’ambiance un brin farfelue de cette maison, ses habitudes et rebondissements.

J’ai eu beaucoup de mal à reposer ce livre, que j’ai lu relativement rapidement, tant je voulais savoir ce qui allait se passer, comment les choses allaient se résoudre et quelles nouveautés l’auteur avait en tête. Certains déploreront peut être le côté dégoulinant de bons sentiments, mais personnellement c’est quelque chose que j’aime bien et dont j’avais besoin à ce moment là, et je trouve que cela colle bien avec l’histoire.

Le petit extrait qui va bien :

Cette soirée s’était déroulée près de quarante ans plus tôt et pourtant, lorsqu’il y repensait, Andrew ressentait toujours la même douleur au creux de la poitrine, la même sensation de vertige, comme si le sol se dérobait sous ses pieds. Depuis, il redoutait que la vie lui retire les choses auxquelles il tenait. Pire, il en avait gardé la peur de la voir lui prendre les gens qu’il aimait. Il en avait conçu une philosophie intime : tout apprécier à chaque seconde, parce que tout peut s’effondrer à chaque seconde.

En résumé, s’il n’y en avait qu’un de la série à chats à lire, sans hésiter, je vous conseillerais de lire Complètement cramé !

Vous connaissez ? Vous avez aimé ?

Bonne journée !

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Demain j’arrête ! – Gilles Legardinier

6 mars 20155 mars 2015

Au départ, je pensais faire un seul article avec les 4 livres de Gilles Legardinier que j’ai lu ces derniers temps, et puis finalement, comme il risquait d’être très long, j’ai choisi d’en faire un par lecture. Je vous les propose dans l’ordre dans lequel je les ai lus, et on commence donc la série avec Demain j’arrête !

C’est l’histoire de Julie. Julie est un peu gaffeuse, quel que soit le domaine de sa vie. Célibataire depuis peu, elle ne peut se rabattre sur son emploi dans une banque qui ne lui correspond pas pour apporter de la fantaisie dans son quotidien.

Tout bascule avec l’arrivée d’un nouveau voisin de pallier, un brin mystérieux et apparemment célibataire. Cet événement va titiller la curiosité de Julie et la pousser à prendre des risques délirants pour trouver des réponses à ses questions…

Mnemosune-legardinier-4Après avoir lu les articles élogieux de ma copine Rock and Tea au sujet des livres de Gilles Legardinier, j’ai décidé de sauter le pas, d’autant plus qu’elle me les conseillait chaleureusement. J’ai donc commencé mon périple avec Demain j’arrête ! et j’ai rapidement accroché au style dynamique de l’auteur, à son humour aussi (le passage de la boîte aux lettres !).

Si je réserve la place de champion à un autre titre de la série, j’ai beaucoup aimé le côté divertissant de cette lecture : l’histoire est fluide, les personnages bien fouillés, et on se laisse vite prendre au jeu des tribulations de Julie, de ses gaffes, de ses interrogations farfelues.

Le petit extrait qui va bien :

Heureux de rendre service, c’est tout lui. Je suis restée encore un peu. Je suis bien avec Xavier. Il y a quelque chose de rassurant à grandir près de ses copains d’enfance. On garde le lien avec le passé, on continue ensemble. Peu importe ce que l’on dit ou ce que l’on fait, on est toujours là.

On a parlé, il m’a montré ses suspensions, je n’ai rien compris mais j’ai bien aimé sa façon d’expliquer et son enthousiasme. Les gens sont beaux quand ils font ce qu’ils aiment. Je n’ai pas vu filer le temps et, lorsque j’ai regardé l’heure, il devenait urgent de rentrer.

En résumé, un bon opus divertissant, parfait pour se rebooster lors d’une journée moyen, quelques éclats de rires seront à prévoir.

Vous connaissez ? Vous avez aimé ?

Bonne journée !

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Mes 10 livres préférés de 2014

7 janvier 20157 janvier 2015

Je suis assez contente de mon bilan lecture de 2014, parce que je trouve que j’ai quand même pas mal lu : j’arrive à un petit score de 32 livres dévorés, soit entre 2 et 3 livres par mois, ce qui est plutôt bien vu les activités que j’ai à côté.

Dans ce panel, voici les 10 que j’ai particulièrement aimé…

source : le livre de poche
source : le livre de poche

Les frères Karamazov de Dostoïevski c’est mon gros coup de cœur de l’année, impossible de ne pas le mentionner ici. J’ai aimé l’histoire, les personnages, l’ambiance, le rythme, la qualité de la langue, tout m’a plu. Je sais bien que ce n’est pas forcément le style de tout le monde, mais si vous aimez les classiques et que vous ne l’avez pas lu, je vous invite à vous le procurer, il est fabuleux.

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Pensées pour moi-même de Marc Aurèle c’est mon amour de la philosophie qui parle. C’est un livre humble, contemporain et plein de bon sens. Je m’y replonge régulièrement, au hasard des passages que j’ai marqués, et à chaque fois c’est un grand plaisir.

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Making art a practice de Cat Bennett, c’est le meilleur livre sur la pratique artistique que j’ai lu de ma vie (rien que ça). Il y a plein d’exercices, plein d’idées, il est très abordable. Et puis j’aime que pour une fois, plutôt que de parler de technique, ce livre aborde la problématique de la voie : quel artiste souhaitons-nous être ? Là encore, je m’y réfère souvent, c’est une vraie source d’inspiration et… de créativité.

source : amazon
source : amazon

Jane Eyre de Charlotte Brontë, c’est le côté romanesque et romantique qui m’a particulièrement plu. Et puis cette Jane, même si elle a des côtés un peu agaçants, quelle force, quelle réflexion, quelle sagesse ! Mention spéciales aux descriptions et analyses des sentiments et des situations, très bien retranscrites.

moto-hagio-1Anthologie de Moto Hagio, c’est le seul manga que j’ai lu cette année. Les histoires sont assez percutantes, j’ai beaucoup aimé le mélange entre la science-fiction et la réflexion sur l’identité. Le trait est très percutant, je n’en ai pas l’habitude, mais il retranscrit à merveille les émotions et les situations.

The Desire Map de Danielle LaPorte, c’est un livre qui permet de fixer ses objectifs pour l’année (ou pour les 6 mois, à vous de voir) avec une méthode qui change de toutes celles qu’on peut lire ailleurs. L’idée c’est, plutôt que de fixer des objectifs/tâches en espérant être heureux/épanoui/serein (par ce que vous voudrez finalement), de définir ce qu’on voudrait (res)sentir/être et à partir de là se demander qu’est-ce qui nous permettrait d’atteindre cet état. Je suis en train de le faire pour l’année 2015, je reviendrai vous en reparler une fois que j’aurais terminé, mais c’est un livre très intéressant.

Source : Chapitre.com
Source : Chapitre.com

Le livre de la jungle de Rudyard Kipling c’est un recueil de nouvelles étonnant et passionnant. J’ai été très contente de retrouver et redécouvrir l’histoire de Mowgli et des animaux du monde. Et puis j’ai particulièrement aimé les petits chants au début et à la fin de chaque nouvelle. Pour petits et grands rêveurs et amoureux des animaux.

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Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, c’est le livre de développement personnel de type récit initiatique qui m’a le plus transportée. J’ai aimé ce fond d’enquête sur des situations cocasses, l’histoire et très rythmée et les messages bien intégrés dans l’avancée des événements.

nos-separationsNos séparations de David Foenkinos c’est un roman qui parle d’amour et de séparations, le tout avec du dynamisme et de l’humour. C’est assez loin de mes classiques habituels, pourtant c’est comme un caramel mou qui colle aux dents et qu’on laisse fondre : un petit plaisir fugace, une lecture dont on a du mal à se séparer, et un grand sourire à la fin.

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Blog Inc. de Joy Deangdeelert Cho, c’est le petit bouquin sur le blogging qui m’a fait découvrir plein de choses et notamment pas mal de blogs très chouettes. J’aime beaucoup lire les articles et les livres qui parlent du blogging, pas vraiment pour mettre en place une stratégie marketing ou quoi, mais plutôt pour comprendre et découvrir. Et puis aussi, la maquette du livre est juste géniale (ils sont forts chez Chronicle Books).

Voilà pour ma petite sélection de livres favoris de l’année dernière : il y a un peu de tout, beaucoup de classiques (mais j’aime tellement ça les classiques !), j’ai hésité pour certains (par exemple : Demain, j’arrête ! de Gilles Legardinier a failli être dans la sélection), mais au final l’ensemble reflète bien mon sentiment sur tous ces livres.

Et vous, quels sont vos livres favoris de 2014 ?

Bonne journée !

 

 

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Bridget Jones, folle de lui – Helen Fielding

11 novembre 2014

Bridget Jones est mon anti-héroïne favorite. Dès le premier tome, je me suis reconnue dans cette jeune femme pleine de vie, un peu gaffeuse, pleine de bonne volonté mais dont les bonnes résolutions passent souvent à la trappe. Et puis à cette époque, je me rappelle avoir été très contente que, pour une fois, le personnage principal ne soit pas parfait, ni physiquement, ni dans la manière de vivre.

Bref, j’ai dévoré les deux livres, les deux films me plaisent beaucoup aussi, et j’y reviens régulièrement.

Alors quand ma copine Rock and Tea m’a annoncé qu’il y avait un troisième tome, j’ai patiemment attendu son avis, et je l’ai acheté moi aussi histoire de me faire le mien.

Mnemosune-Bridget-Jones

Pour ce troisième tome, Folle de lui,  on retrouve notre héroïne environ 20 ans après le tome 2.
Bridget a 51 ans, elle vit avec ses deux enfants. Son grand amour, Marc Darcy, est décédé dans un accident et après une période de deuil, Bridget repart en quête d’un compagnon, toujours entourée de sa bande de copains et avec sa mère fantasque dans les parages.
Et contre toute attente, c’est avec un jeune homme de 30 ans qu’elle se met en couple, tout en tentant de se mettre à la page des réseaux sociaux et notamment de Twitter.
En découlent bien entendu tout un tas de situations plus ou moins embarrassantes où Bridget fait de son mieux dans sa quête d’équilibre, de bonheur et d’amour, avec plus ou moins de résussite…

Ah comme j’étais contente de retrouver Bridget et ses situations cocasses ! Même si je ne me retrouve plus autant dans le personnage, je la trouve toujours aussi attachante, parce qu’elle a bon fond, elle veut vraiment bien faire et vivre ses rêves, vivre bien et heureuse.

Ce n’est pas l’opus le plus drôle (de toute façon, mon préféré reste le premier, c’est vraiment celui qui m’a fait le plus rire), parce qu’il n’y a pas forcément que des passages rigolos (il y a quand même la mort de Marc Darcy en toile de fond), mais c’est peut être le plus profond des trois. Peut être le moins caricatural aussi.

Il n’y a pas un suspense fou, même si j’avoue ne pas avoir du tout deviné l’issue de l’histoire, mais c’est un bon divertissement, simple, plein de bonnes choses.

A ce moment là (début octobre, je l’ai acheté le jour de sa sortie), c’est tout ce dont j’avais besoin, un livre pas compliqué, qui me change les idées. Je crois que je l’ai lu en 2 ou 3 jours, cela doit vouloir dire qu’il m’a plu !

Et comme les autres opus, je pense que je m’y replongerai avec plaisir.

Et vous, vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Voyage au-delà de mon cerveau – Dr Jill Bolte Taylor

23 octobre 201422 octobre 2014

Avant toute chose, je me doute bien que Voyage au-delà de mon cerveau (My stroke of insight est le titre original) n’est pas forcément un titre qui vous aurait enjoint à acheter un livre, ni à lire l’article qui en parle.
Et pourtant, si vous le voulez bien, laissez-moi vous parler un petit peu de ce livre, qui n’est rien de moins que mon coup de coeur de Septembre, et sans aucun doute très très bien placé pour le top 10 de l’année (ça vous dit un top 10 des livres que j’ai lu et qui m’ont le plus plu ?).

Jill Bolte Taylor est une scientifique américaine spécialisée en neuroanatomie. Diplômée de Harvard, elle a officié en psychiatrie puis s’est spécialisée en neurologie notamment pour comprendre la schizophrénie, maladie dont est atteint son frère.

Jill a donc pour travail d’étudier le fonctionnement du cerveau. Et elle va notamment étudier le sien, puisqu’à 37 ans elle est victime d’un AVC dans son hémisphère gauche. C’est toute l’histoire de l’AVC (déroulement, prise de conscience, etc.) et de sa rémission (qui a pris 8 ans certes, mais rémission complète quand même) que ce livre relate, avec bien entendu le retour d’expérience de l’auteur.

Mnemosune-Taylor-Voyage-cerveau

Le corps humain me fascine et notamment le cerveau (il n’y a pas que cela, mais ça fait partie de la liste interminable de choses qui m’intéressent). Cela va peut être vous paraître complètement incongru, mais je trouve quand même assez incroyable que quand on se coupe le doigt, ça se répare, que quand on mange un aliment, tout un tas de processus se mettent en route pour qu’on puisse assimiler les nutriments, etc.

Je ne suis pas du tout une scientifique (j’ai fait des études dans l’économie et le commerce), mais de temps en temps j’aime bien me documenter et apprendre de nouvelles choses dans ces domaines-là. Oh bien sûr je n’ai pas les compétences pour tout vérifier, loin de là, mais comme cela vient assouvir ma curiosité, je suis contente.

Et donc ce livre, qui est très accessible (pas besoin d’être un spécialiste du cerveau pour comprendre, il y a des petits schémas, il est vraiment abordable), ce n’est pas vraiment une étude, c’est plus un témoignage, quand bien même on apprend quelques petites choses sur le cerveau (en gros : quel hémisphère s’occupe de quoi).

Je l’ai trouvé très émouvant, pas triste, ça non, mais plutôt gai (si, si), avec beaucoup de bons sentiments. J’ai particulièrement été touchée quand l’auteur raconte comment sa mère (G.G. dans l’extrait ci-dessous) s’est occupée d’elle pour lui réapprendre à parler, marcher, distinguer les formes et les couleurs, etc.

G.G. a pressenti qu’il fallait me soigner en stimulant mes connexions neuronales le plus rapidement possible. La plupart de mes neurones souffraient d’un traumatisme mais mon hémorragie n’avait détruit qu’un très petit nombre d’entre eux. En principe je ne devais pas me rendre chez l’orthophoniste ou le kinésithérapeute avant l’intervention, ni au cours des quelques semaines qui suivraient. En attendant, je ne demandais pourtant qu’à apprendre ! Les neurones se développent en formant entre eux des réseaux complexes alors que, seuls dans leur coin sans la moindre stimulation, ils finissent par dépérir. G.G. et moi voulions à tout prix que mon cerveau récupère : nous avons ainsi profité de mon moindre regain d’énergie sans perdre un instant.

8 ans pour une rémission complète, est-ce qu’on serait capables d’accompagner son fils/sa fille, son compagnon/sa compagne, son frère/sa soeur ou encore son père/sa mère dans un tel challenge, en étant convaincu que les choses vont se remettre, que les connexions vont se refaire, que les capacités vont être recouvrées ?
Est-ce que nous même, avec une telle épreuve à traverser, nous aurions la force, l’envie, la foi de nous battre ?

Alors oui, bien entendu que Jill raconte l’expérience de son point de vue, avec son schéma de pensée : parfois il peut y avoir quelques passages un peu à connotation « mystiques », notamment quand elle raconte ce qu’elle a ressenti en se retrouvant « dans son cerveau droit ».

Néanmoins c’est une histoire qui m’a beaucoup touchée, qui m’a permis de réfléchir sur certains sujets que je n’avais pas envisagés jusqu’alors. C’est tellement beau cette rémission, petit à petit, sans se décourager ou presque face à la tâche.

Une belle leçon de vie.

Vous connaissiez ?

Bonne journée !

PS : Jill Bolte Taylor a aussi fait une conférence Ted que vous pouvez retrouver ici. Les sous-titres sont décalés, la présentation fait beaucoup plus « récit d’expérience mystique » que le livre, mais l’émotion est là, peut être que cela vous incitera à en savoir plus.

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Le moine qui vendit sa Ferrari – Robin S. Sharma

14 octobre 201431 mai 2015

Je dois être dans une période « récit initiatique », je ne vois pas comment je pourrais expliquer autrement le fait qu’en un mois et demi, sur 6 livres lus, 3 relèvent de cette catégorie (oui, oui, ça fait bien la moitié). Peut être que j’ai besoin d’histoires avec un sens, je ne sais pas.

Toujours est-il que la personne qui m’avait prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, m’a aussi prêté Le moine qui vendit sa Ferrari de Robin S. Sharma, me disant qu’il était drôle et bien fait.

Dans ce cas, pourquoi refuser ?

C’est l’histoire de Julian Mantle, un ténor du barreau qui a réussi : carrière florissante et pleine d’éloges, la richesse, du succès auprès des femmes, une vie sociale bien rempli, et une Ferrari. Tout pour être heureux finalement.

Ou presque.

Parce que un jour, en pleine plaidoirie, Julian fait une crise cardiaque. L’occasion pour lui de se poser des questions sur le sens qu’il veut donner à sa vie, sur le bonheur. Pour en apprendre plus sur lui même, il entreprend un voyage dans l’Himalaya afin de rencontrer un peuple de sages et d’en apprendre plus.

Une fois rentré au pays, complètement transformé, il vient relater son histoire et ce qu’il a appris à un ami proche.

Mnemosune-sharma-le-moine

Si l’histoire est loin d’être originale (l’occidental qui travaille trop, qui a « réussi » et qui pourtant se retrouve au cœur d’une crise existentielle),  j’ai trouvé que les idées, les enseignements présentés, sont plutôt bons : certains sont de bon sens (celui qu’on oublie parfois), d’autres plus fouillés (le kaizen) et la présentation sous forme de fable est sympathique (même si les symboles sont parfois un peu déroutants, comme par exemple le câble rose).

Et pourtant, je n’ai pas accroché. Je n’ai pas été émue, l’histoire ne m’a pas touchée, je ne me suis pas sentie concernée, le personnage de Julian Mantle ne m’a ni paru sage, ni intéressant.

Oui les conseils sont bons, par contre la forme ne me convient pas du tout : j’ai trouvé la qualité de langue passable (beaucoup trop de fautes de syntaxe, de tournures très lourdes, de fautes d’orthographe…), trop inégale. Parfois j’ai eu l’impression de lire le dialogue de deux hommes qui se félicitent à chaque fois que l’autre parle même s’il ne dit rien d’exceptionnel sur fond de mysticisme. Au final l’histoire a juste une saveur artificielle, il manque la dimension « récit ».

A vrai dire, la fable seule, sans tous les dialogues creux entre Julian Mantle et son ami, aurait été largement plus intéressante, si elle avait été un peu plus fouillée (ce qui a, apparemment, été fait dans un livre à part).

Donc, en résumé, vous l’aurez compris, je ne le recommande pas : l’histoire manque de fluidité, de naturel, de crédibilité, ce qui fait perdre l’intérêt pour tout le reste. Quitte à lire un roman initiatique, tournez vous vers Paulo Coelho ou Laurent Gounelle, et si vous cherchez des fables / contes, tournez vous vers Clarissa Pinkola Estes, qui, à mes yeux, sont beaucoup plus aboutis, réussis, et percutants.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Les dieux voyagent toujours incognito – Laurent Gounelle

4 octobre 201431 mai 2015

Quand on m’a prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, je n’étais pas vraiment emballée : non pas que la personne qui me l’a prêté ne me l’avait pas bien « vendu » (au contraire !) mais plutôt que je gardais un sentiment d’attente non comblé de son premier opus, L’homme qui voulait être heureux.

A vrai dire, je ne me rappelle plus grand chose, si ce n’est rien, de cette première rencontre avec les livres de Laurent Gounelle, tout du moins en termes d’histoire. Par contre, je me souviens très bien m’être dit en refermant le livre « et alors, qu’est-ce que j’en fais de ça, qu’est-ce que cela m’apporte ? ».

A cette époque, je cherchais sans doute plus un manuel avec une méthode à appliquer qu’un récit initiatique dans le style de Paulo Coelho, ce qui devait donc expliquer mon manque d’enthousiasme à son sujet. Et puis, quelques temps plus tard, j’ai été confrontée à un peu le même genre de lecture, celle qui fait dire que c’est bien beau tout ça, mais après ? Pourtant, ce livre là (Le bonheur d’être soi de Moussa Nabati), quand je l’ai relu quelques temps plus tard, il m’a beaucoup plus parlé, il a plus résonné en moi, finalement il m’a beaucoup plu. Peut être que c’était le bon moment que je le lise, et qu’avant c’était trop tôt.

C’est peut être un phénomène (?) fréquent pour ce qui est des récits initiatiques ou des livres de développement personnel : pour en retirer les bienfaits, peut être qu’il faut que ce soit le bon moment pour nous, dans notre cheminement personnel et les questionnements qui vont avec.

Tout ça mélangé a fait que juste après avoir lu Jane Eyre, je me suis attelée à lire Les dieux voyagent toujours incognito.

Bon, peut être que la quatrième de couverture a joué aussi. Et le fait que je n’aime pas avoir un livre laissé tout seul dans son coin, sans même lui avoir donné une chance (si toi aussi tu personnifies tes objets, depuis ta voiture jusqu’aux livres et à tes chaussures, tu sais de quoi je parle).

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L’histoire c’est celle d’Alan Greenmore. Alan traverse une passe difficile : après une enfance pas franchement marquée par l’amour familial et un entourage aimant, le voilà en France, à Paris dans la spirale du quotidien. Oh jusqu’ici Alan s’en sortait plutôt bien malgré le travail qui prenait une tournure qu’il ne lui plaisait pas vraiment, il était amoureux, il avait des projets. Et puis la rupture, ce sentiment de vide, de n’être aimé par personne, d’être inutile : à quoi bon continuer ? Alan se rappelle avoir lu un article sur le meilleur endroit pour se suicider à Paris : c’est décidé, ce soir, il en finira avec cette existence sans but.

Pourtant au moment fatidique, voilà un inconnu, qui surgit de nulle part et qui tout d’un coup fait voler en éclats la détermination d’Alan à se suicider. Il lui propose même un pacte étrange : l’inconnu lui sauve la vie si Alan lui promet de faire tout ce qui lui demandera. Alan est pris dans ses émotions contradictoires, et pourtant il accepte. Ainsi commencent les rendez-vous avec l’inconnu, Dubreuil, les challenges à relever. Au fur et à mesure des épreuves, sa vie devient plus distrayante, Alan remonte la pente mais…

Qui est vraiment ce Dubreuil ? Lui veut-il vraiment du bien ?

Contre toute attente (enfin, les miennes surtout), j’ai bien aimé ce livre. Déjà parce qu’il y a une vraie trame, une vraie histoire derrière : Alan qui veut en finir ne trouvant plus de sens à sa vie, les missions de Dubreuil, le questionnement pour savoir qui est vraiment le bienfaiteur (en est-il vraiment un ?). L’ensemble de l’histoire se tient, Alan raconte ses expériences, ses ressentis, ses échecs, ses doutes, ses espoirs, ses victoires.

Avec mes dernières lectures, je me rends compte que j’accorde beaucoup d’importance aux ressentis des personnages, à la manière dont ils les formulent, dont ils évoluent. Le personnage d’Alan, timide, réservé mais tellement plein de bonne volonté est touchant, on rit des situations cocasses, on se demande comment on vivrait la mission à sa place, comment on percevrait l’enseignement.

Mais est-ce qu’on le percevrait  (p177 )?

Qu’il s’agisse d’un échec, d’une maladie, ou des vicissitudes du quotidien, on n’a pas toujours envie d’accepter le « cadeau », ni le réflexe de le déballer le message caché qu’il contient : nous faut-il apprendre la volonté, le courage ? Ou au contraire le lâcher-prise sur ce qui a peu d’importance ? La vie me demande-t-elle d’écouter un peu plus mes envies et mes aspirations profondes ? de prendre la décision d’exprimer les talents dont elle m’a paré ? De cesser d’accepter ce qui ne correspond pas à mes valeurs ? Qu’ai-je besoin d’apprendre dans cette situation ?

C’est vivant, on a l’impression de le connaître depuis un moment Alan, et on cherche comme lui à percer le mystère : qui est vraiment Dubreuil ?  Comment a-t-il pu arriver au bon moment, au bon endroit, et, au final, quand le « jeu », le pacte, prendra-t-il fin ?

Et justement, c’est ce qui tient l’histoire, ce personnage énigmatique de Dubreuil : une fois qu’on l’a rencontré, qu’on a commencé à voir les challenges qu’il propose, on se demande pourquoi il le fait, quel est son but à lui, quel bénéfice il en retire ?

En bref, une bonne lecture divertissante et pleine de bons rappels, vous savez ces choses que l’on sait mais que l’on oublie d’appliquer, ces petits riens qui peuvent améliorer mine de rien une existence et qui passent trop souvent à la trappe.

Pour tout vous dire, j’ai même acheté le dernier Gounelle qui est sorti (Le jour où j’ai appris à vivre) et j’ai très hâte de le commencer. Peut être même que je vais relire L’homme qui voulait être heureux.

C’est dire s’il m’a plu ce roman.

Bonne journée !

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Jane Eyre – Charlotte Brontë

1 octobre 20142 août 2016

Il faut que je vous dise, ces derniers temps je n’ai pas chômé d’un point de vue de la lecture. Bon en vrai, mais je suppose que vous l’avez déjà remarqué, je n’ai pas chômé tout court, d’où parfois quelques difficultés pour venir mettre à jour mon petit bout de web, alors que pourtant j’ai bien des choses à vous raconter.

La preuve, en Septembre, j’ai lu 4 livres, tous intéressants à leur niveau. La lecture, lorsque les temps sont un peu agités au niveau du travail me permet de me mettre dans une bulle protectrice, de m’évader, de rêvasser.

Le premier livre que j’ai fini le mois dernier est Jane Eyre de Charlotte Brontë. Livre qui m’était illustrement inconnu jusqu’à ce que je me perde dans les méandres de la section d’ebooks Kindle gratuits sur Amazon et que je me rende compte qu’il était bien noté. Ni une, ni deux je l’ai mis dans mon panier, téléchargé sur ma machine bien aimée et, lorsque j’ai eu fini les livres que j’avais précédemment téléchargés, je me suis attelée à sa lecture (oui, je lis les livres dans l’ordre où je les achète, ça ne sert à rien de particulier si ce n’est que cela évite que j’en oublie un dans les méandres du Kindle / de mon placard où on ne voit rien / ma mémoire qui préfère se concentrer sur un bon chaï latté plutôt que de se remémorer les livres que j’ai dans ma pile à lire) (c’est que j’ai des priorités dans la vie vous voyez).

Donc Jane Eyre (pardonnez moi pour les multiples digressions, je suis juste tellement contente d’avoir pu me libérer un peu de temps pour écrire ici que j’ai envie d’écrire des kilomètres) (mais rassurez-vous, je vais essayer d’être concise quand même), c’est en fait l’histoire de la fameuse jeune femme dont le patronyme fait office de titre.

Jane nous raconte son histoire, depuis son enfance chez sa tante, plutôt malheureuse (c’est à dire qu’être humiliée et maltraitée par sa famille ne fait pas partie de ce que j’appellerais une « enfance heureuse ») (et sur ce point là la narratrice est plutôt d’accord avec moi, même si elle passe beaucoup de temps à avoir des paroles très dures vis à vis d’elle même), puis son internat à Lowood où elle commence à s’épanouir, n’en déplaisent les conditions déplorables dans lesquelles elle vit (et les drames qui en découlent), son expérience de gouvernante à Thornfield et enfin (pas tout à fait en fait, mais je vais pas tout vous raconter non plus, lisez-le plutôt) son errance dans les landes.

source : amazon
source : amazon

Ce roman fait la part belle aux sentiments, à l’analyse et aux expériences que connaît Jane. Même si au début j’ai eu du mal à rentrer dans le roman, ayant un peu peur de quelque chose d’un peu ennuyeux, dès qu’elle arrive à Lowood, l’intérêt point à l’horizon et à partir de ce moment là j’ai bien eu du mal à laisser le livre pour me reposer ou faire autre chose : je voulais tellement savoir ce qu’il allait se passer, si cette jeune femme plein de bon sens, de piété, de ferveur, de bons sentiments allait s’en sortir, si cette histoire d’amour qui s’immisce, alors qu’on ne s’y attendait pas plus que cela, allait se concrétiser ou non, les enseignements et l’analyse que Jane allait faire au fur et à mesure de ses aventures.

Aventure sera peut être un mot un peu trop fort au goût de certains tant il est vrai que Jane, bien que très courageuse, tenace et loyale (dans le bon sens de ces termes), n’en est pas, tout de même, une aventurière sur des contrées lointaines. Cependant, son parcours singulier, riche de rebondissements plus ou moins faciles (souvent moins que plus d’ailleurs) vient teinter le récit d’une pointe de suspense : que va-t-il lui arriver après ? Comment va-t-elle se sortir de cette situation ? Quel enseignement va-t-elle tirer de cette expérience ?

J’ai beaucoup aimé le ton du récit, qui m’a semblé juste et qui donne encore plus de caractère à la protagoniste principale. J’ai aimé ses analyses quant à ses sentiments, ses descriptions poétiques de son environnement, comme en témoigne cet extrait :

Bessie descendit dans la cuisine, et m’apporta une petite tarte sur une assiette de porcelaine de Chine, où l’on voyait des oiseaux de paradis posés sur une guirlande de boutons de roses. Cette assiette avait longtemps excité chez moi une admiration enthousiaste; j’avais souvent demandé qu’on me permit de la tenir entre mes mains et de l’examiner de plus près; mais jusque-là j’avais été jugée indigne d’une telle faveur; et maintenant qu’elle était placée sur mes genoux, et on m’engageait amicalement à manger la délicate pâtisserie qu’elle contenait, faveur inutile, venant trop tard, comme presque toutes les faveurs longtemps désirées et longtemps refusées ! Je ne pus manger la tarte; le plumage des oiseaux et les teintes des fleurs me semblèrent flétris.

Une belle découverte donc que ce livre déniché au cours de pérégrinations sur le web, un petit parfum suranné et pourtant attachant, une belle qualité de langue…

J’ai aimé, tout simplement. Et vous ?

Bonne journée !

PS : Je n’ai pas vu les films qui ont été adaptés de ce livre, si vous en avez vus, est-ce qu’il y en a un qui vaut le détour ?

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Le livre de la jungle – Rudyard Kipling

10 septembre 20142 août 2016

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais dans mon cas, le Livre de la jungle est l’un des premiers Disney que j’ai vu. En fait, je ne saurais dire lequel est le premier que j’ai vu, mais j’ai des souvenirs assez précis, même si anciens de ce dessin animé, et notamment des personnages (Bagheera, Shere-Kahn, Baloo, Mowgli). Je confesse que l’histoire en elle-même me faisait un peu défaut.

C’est donc avec grand plaisir que j’ai trouvé le livre de la Jungle dans les ebooks Kindle gratuits, que j’ai téléchargé et que je me suis empressée de lire.

Peut être est-ce par nostalgie ou par envie de renouer avec la petite fille en moi que j’ai choisi ce livre, je ne sais pas. En tout cas, j’ai été surprise par cet ouvrage !

Source : Chapitre.com
Source : Chapitre.com

Car contrairement à ce que je croyais, le Livre de la Jungle, ce n’est pas seulement l’histoire de Mowgli, mais plutôt un recueil de nouvelles : certaines évoquent les aventures de Mowgli, d’autres sont complètement déconnectées de cette histoire, comme par exemple la nouvelle Le Phoque blanc, qui se passe en Alaska.

En lisant les nouvelles je n’ai pas retrouvé les souvenirs du Disney de mon enfance, je suppose que la firme de dessin animé a pris ses libertés pour établir son film, mais j’ai néanmoins passé un excellent moment : les nouvelles sont divertissantes, les petits chants du début et à la fin de chaque nouvelle sont super mignons, les histoires sont rythmées, etc.

C’est un très joli ouvrage, pour les petits comme pour les grands, peut être plus pour les grands d’ailleurs, j’avoue que je ne me rends pas trop compte.

Et comme il existe un Second livre de la jungle, je vais essayer de le trouver et de voir la suite des aventures de Mowgli (certaines nouvelles lui sont consacrées) et des animaux du monde.

Une bien belle lecture en somme.

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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