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Author: Mnêmosunê

Craft day #12 : doodles !

20 juillet 201620 juillet 2016

En ce moment je passe pas mal de temps à gribouiller (d’où le nom de l’article « doodle » étant l’équivalent de « gribouillage » en anglais) sur mon bloc à dessin, parfois depuis nature, parfois juste selon ce qu’il me passe par la tête.

Je crois qu’au quotidien, la pratique de l’art doit se faire selon l’inspiration du moment et ne doit pas forcément nécessiter 2 heures de disponibles : 10 minutes c’est déjà une bonne base pour produire quelque chose !

Voici donc ce que j’ai pu gribouiller ces derniers temps…

Parce que j’aime vraiment beaucoup Stardew Valley…

Mnemosune craft day 12 doodles 1

Parce que je voulais essayer mes nouveaux feutres…

Mnemosune craft day 12 doodles 2

Parce que le noir et blanc parfois c’est bien aussi…

Mnemosune craft day 12 doodles 3

Mnemosune craft day 12 doodles 4

Parce que je veux prendre plus de temps à apprivoiser l’aquarelle, simplement…

Mnemosune craft day 12 doodles 5

Mnemosune craft day 12 doodles 6

Et vous, quelles sont vos dernières pratiques artistiques ?

Bonne journée !

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Smoothie banane nectarine

17 juillet 201619 juillet 2016

L’été est la période de l’année où les températures sont élevées et où je cherche à avoir une alimentation saine et nourrissante sans toutefois y passer des heures, ni à allumer le four ou quelque autre appareil qui chaufferait l’appartement.

J’avoue que c’est un peu ce que je recherche tout au long de l’année, à faire le plein de bons nutriments avec des recettes simples : et pour cela, quoi de mieux qu’un bon smoothie ?

Cela fait plusieurs années maintenant que je commence ma journée en dégustant un smoothie fraîchement préparé : c’est bon, rapide, plein de bonnes choses et on peut facilement varier les goûts !

Seulement voilà, parfois on manque un peu d’idées pour changer de sa recette favorite et pour explorer de nouvelles saveurs.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose une recette toute simple, qui peut être plus ou moins doudou selon vos goûts mais qui reste super « healthy » : à vous de jouer !

Mnemosune smoothie banane nectarine 1

Ingrédients (pour une personne) :

  • 1 banane
  • 1 nectarine (ici une nectarine blanche)
  • Lait d’avoine

Facultatif, selon vos goûts et vos besoins :

  • 1 cuillère à café de protéine de chanvre (bien pour les muscles après le sport !)
  • 1 cuillère à soupe de pollen frais (bon pour l’immunité et le petit goût de miel aussi)

Mnemosune smoothie banane nectarine 2

Réalisation :

  1. Pelez la banane, coupez-là en tranches. Coupez la nectarine en morceaux, pelez-là si vous le souhaitez.
  2. Mettez l’ensemble des ingrédients dans un blender. Je vous conseille de mettre un peu de lait et de compléter si besoin pour ajuster la texture.
  3. Mixez.
  4. Et voilà, en deux minutes top chrono, votre petit déjeuner (ou votre collation !) est prêt !

Mnemosune smoothie banane nectarine 3

Ce jour là je venais de faire 45 minutes de sport alors j’y ai ajouté deux tartines de pain avec de la purée de sésame. A vous de voir ce dont vous avez besoin pour commencer la journée !

Dites moi ce que vous en avez pensé si vous l’essayez, ce que vous aimez prendre au petit déjeuner et quelles sont vos parfums de smoothie favoris.

Bonne journée, à bientôt !

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Craft day #11 : coloriages

6 juillet 20166 juillet 2016

Alors voilà, fin juin, après 2 ans, 600h de cours et d’innombrables autres à réviser et pratiquer, j’ai passé mes examens (rappels : épisode 1, épisode 2).

A ce titre, je suis très heureuse (et fière aussi !) de vous dire que j’ai obtenu mon certificat !

C’est un peu surréaliste encore dans ma tête, parce que je crois que depuis le premier jour je me suis protégée contre un éventuel échec.

Et puis là, le certificat trône fièrement (?) sur ma table du salon depuis le 26 juin, et je ne sais toujours pas où l’accrocher, ni si je vais l’accrocher, l’encadrer ou le mettre sous verre, bref, je m’habitue à lui.

craft-day-11-1

Je redécouvre aussi les soirées et les weekends sans travailler ou revoir systématiquement mes cours.

Je ne sais pas si vous vous rappelez la transition qui a eu lieu entre la fin de vos études et votre premier emploi ? Vous souvenez vous de ce sentiment bizarre en rentrant chez vous le soir de ne pas avoir de devoir à faire, de leçon à réviser, de carte à apprendre ?

Eh bien, j’en suis là.

craft-day-11-2

Ce n’est ni mieux, ni moins bien, c’est juste différent. Alors j’explore cette différence, je m’émerveille de ces minutes que je peux utiliser comme bon me semble.

Ne vous méprenez pas, je sais très bien que si j’ai passé bon nombre de mes soirées et de mes weekends à travailler mes cours, c’est parce que je l’ai choisi : cela me plait, j’ai un projet professionnel derrière (on en reparle, la période est un peu chaotique en ce moment, mais on en reparle promis) et j’ai choisi de me donner à 100%.

Maintenant que j’ai le certificat, je me sens plus rassurée sur mes capacités, je lâche du lest, et je redécouvre les feutres, les crayons de couleur, les livres aussi…

craft-day-11-3

Les loisirs finalement.

En ce moment c’est coloriage en regardant Youtube, en étant assise sur le balcon, en attendant que l’eau du thé chauffe, un peu tout le temps, parfois juste 5 minutes, d’autres 2 heures d’affilée.

J’espère que de votre côté aussi vous prenez le temps, ne serait-ce que quelques minutes par jour, à faire quelque chose qui vous fait du bien : quelques pages d’un livre, faire votre manucure, marcher un peu…

Profitons de ces petits bonheurs accessibles.

Bonne journée !

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Chanson française – Sophie Létourneau

15 juin 201613 juin 2016

Ce jour là, j’avais arpenté une grosse partie du centre-ville de Montréal : j’étais en quête d’un chocolatier où je puisse acheter un coffret pour mon grand-frère de cœur.

Impossible de me rappeler du nom de la boutique où nous avions dégusté une glace en plein mois de décembre et dont il chantait les louanges, alors j’ai marché, en cherchant la devanture tant espérée.

Je l’ai finalement trouvée (il s’agit de Suite 88 si cela vous intéresse), là où mon intuition me disait d’aller chercher.

Vous vous doutez bien que si j’ai passé ma journée à crapahuter dans le centre-ville de Montréal c’est que je ne l’avais pas écoutée cette petite voix qui me soufflait d’aller sur le boulevard de Maisonneuve Ouest.

J’ai donc acheté une sélection de truffes, le personnel était charmant, et j’ai repris le métro pour rentrer à l’appartement que je louais sur le Plateau.

Plutôt que de prendre le bus après avoir pris le métro, j’ai choisi de marcher (sans doute que je n’en avais pas fait assez ?), de profiter du soleil pour faire du lèche-vitrines (sans doute que je n’en avais pas fait assez ? bis repetitae).

Je me suis arrêtée à toutes les boutiques que mon intuition m’a soufflée, parce que je n’allais pas me faire avoir deux fois de suite quand même, et c’est ainsi que j’ai poussé la porte de la Bouquinerie du Plateau.

A l’époque, quand j’habitais et travaillais à Montréal, je passais souvent devant, sans jamais y être rentrée : je regardais la devanture, je me disais que je pourrais bien passer la porte pour me perdre dans les rayons, et puis non, je continuais mon chemin.

Pas cette fois-ci.

Je ne cherchais rien, mais il paraît que c’est comme cela que l’on trouve, et puis en regardant tous ces livres (ou peut-être était-ce l’odeur enivrante du papier ?), je me suis dit que ce serait bien d’avoir un livre d’un auteur québécois : pas forcément quelque chose de compliqué, mais plutôt une petite madeleine de Proust, vous voyez ?

Alors j’ai regardé, Chanson française de Sophie Létourneau était mis en valeur, j’ai pris le livre, une des employées m’a dit que c’était un très bon choix avec ce grand sourire qui sied et signe si bien les visages montréalais (sans doute les autres aussi, mais je persiste à dire qu’à Montréal les gens sourient vraiment beaucoup et c’est vraiment très chouette), alors je l’ai pris, sans trop savoir de quoi ça allait parler puisque j’avais lu la 4ème de couverture en grosse mailles de diagonales (ça ne veut rien dire, mais je suis sure que vous vous représentez la chose).

chanson-francaise

Et en fait, Chanson française, c’est une jolie histoire, pas gnangnan comme pourrait le laisser croire la 4ème de couverture (finalement c’est bien que je ne l’ai pas lue avant de l’acheter je crois), une histoire d’amour entre un français et une montréalaise, avec des malentendus, des espoirs mal ou pas formulés, des incompréhensions entre ces deux francophones qui n’ont pas l’air de parler la même langue, et puis cet océan Atlantique, le Plateau aussi, Paris parce qu’on échappe rarement à Paris quand on parle de la France.

Le narrateur parle de Béatrice, la protagoniste, en disant « tu », c’est peut être parce que l’auteur est québécoise, allez savoir, mais c’est bien parce que même si c’est pas nous Béatrice, on y est avec elle, comme un écureuil qui guette les miettes de cookie, un peu dans l’ombre mais jamais très loin, avec ce regard curieux empli de « mais que va-t-il se passer ? » tout en savourant chaque rayon de soleil, chaque brise qui passe par là, chaque brin d’herbe moelleux.

Chanson française, c’est un peu comme un après midi ensoleillé à paresser au Parc Lafontaine avec sa gang d’amis, en toute simplicité, ce genre de moment où l’essentiel vous saute aux yeux et que vous en savourez chaque seconde.

Avec tout cela je ne vous ai pas tellement dit si c’était bien ce livre, parce que peut être vous n’êtes jamais allé au Parc Lafontaine avec votre gang d’amis par un après-midi ensoleillé et que donc vous n’arrivez pas à vous représenter à quel point c’est chouette, mais c’est une jolie histoire, toute fraîche que je vous recommande.

Je cherchais une petite madeleine de Proust de littérature québécoise, je l’ai trouvée.

Bonne journée !

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3 amis en quête de sagesse – André, Jollien, Ricard

8 juin 20164 juin 2016

Alors voilà, je suis partie à Montréal voir des amis, je suis revenue, j’ai pris quelques jours pour m’en remettre, j’ai repris le travail la tête un peu ailleurs, j’ai eu mon dernier cours à l’école, la réalité du travail m’a rattrapée, j’ai pris le parti de faire un planning de révisions pour mes examens que je suis scrupuleusement (heureusement que j’ai un côté très scolaire et très planificateur, pour ce genre de période ça aide).

Et pourtant je reste imprégnée de l’ambiance de mes vacances, de la paresse au soleil, des sourires aux petits et aux grands, des (re)découvertes.

Je me rends compte que j’associe souvent mes vacances à une lecture, celle que j’ai fait à ce moment là, où au livre que j’ai acheté sur place.
Avant chaque départ je m’achète un livre, souvent sur un coup de tête, parfois fameux et d’autres fois moins, et puis sur place j’aime bien visiter les libraires, les bouquineries, surtout les toutes petites, avec du vécu, l’intérieur qui sent les vieux livres.
C’est un peu le contraste entre le livre tout neuf du début de voyage, et celui, parfois d’occasion, que je ramène avec moi, et avec lui un peu des souvenirs de la journée.

Aujourd’hui je vais vous parler du livre tout neuf du début de voyage à Montréal, et puis sans doute que la semaine prochaine je vous parlerai de celui que j’ai trouvé là bas : ce sont deux lectures très différentes et pourtant très jolies toutes les deux.

3amis

Lorsque je suis arrivée à l’aéroport de Toulouse, je suis allée au Relay et j’ai regardé les rayonnages, les yeux un peu dans le vide, et puis j’ai vu ce gros pavé blanc avec ce bandeau orange et ces trois visages souriants. J’ai lu qui étaient les auteurs, et comme ce sont des personnes qui m’inspirent, j’ai pris le livre sous mon bras (je l’ai payé quand même hein), et je suis allée me trouver un petit endroit où tourner les pages tranquilles.

Je ne l’ai pas quitté de tout le voyage et je l’ai lu, à ce qu’il paraît, assez rapidement : c’est que la lecture vaut son pesant d’or.

Trois amis en quête de sagesse, c’est la retranscription de discussions qui ont eu lieu entre les trois amis que sont Matthieu Ricard, Alexandre Jollien et Christophe André, sur des sujets aussi vastes que la spiritualité ou la compassion.

C’est un discours sans chichis, où chacun parle de son vécu, de ce en quoi il croit : c’est d’ailleurs assez surprenant que des personnalités aussi différentes (pour rappel : un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre) soient d’accord sur la finalité des choses, chacun ayant un parcours qui dans certains aspects peut faire écho au nôtre.

Vous savez cette petite voix qui nous dit qu’on est seul à vivre ça et que personne ne peut nous comprendre ? Eh bien finalement, je trouve que c’est côté réconfortant de voir que des personnes qui ont choisi comme profession le soutien aux autres et l’accompagnement vers la sagesse sont passés (ou passent encore !) par le même genre d’étapes, de questionnements que soi.

Chaque chapitre est dédié à un thème relié à la sagesse, et chacun y va de son expérience, de son vécu, de ses peurs, ses doutes, ses convictions, ses conclusions d’une vie. A la fin, chacun des auteurs donne quelques conseils pour aborder la problématique, conseils abordables et pragmatiques.

Alors bien sûr, ce n’est peut être pas votre sujet de prédilection, mais personnellement j’ai trouvé cet ouvrage fascinant et je suis encore empreinte de certains passages (l’auto compassion par exemple) qui m’aident beaucoup au quotidien.

Vous connaissiez ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne continuation dans votre quête de sagesse et bonne journée !

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Unicorn Horn

4 mai 20163 mai 2016

Depuis que je ne travaille plus en centre-ville, je n’ai plus aussi facilement accès à un Lush : inutile de vous dire que le peu de stock que j’avais fait a été utilisé avec beaucoup de parcimonie.

Dernier rescapé, Unicorn Horn, un pain moussant en forme de corne de licorne, de couleurs pastel / bonbon, avec des paillettes.

Ce que dit l'étiquette : "Aucune créature légendaire n'a été malmenée lors de la confection de ce pain moussant scintillant à la lavande, à l'ylang-ylang et au néroli."
Ce que dit l’étiquette : « Aucune créature légendaire n’a été malmenée lors de la confection de ce pain moussant scintillant à la lavande, à l’ylang-ylang et au néroli. »

Je ne vais pas vous faire l’affront de vous refaire un topo sur à quel point j’aime les paillettes et autres nacres, faisons simple : les paillettes, c’est la vie.

Voilà.

Avec un pain moussant j’ai fait 4 ou 5 bains il me semble, ce qui est plus économique qu’une ballistics tout en produisant suffisamment de mousse. En revanche, le pain moussant est moins « surprenant » qu’une ballistics en général.

unicorn-horn-2

Celui-ci sent le néroli et la lavande, odeurs relaxantes et propices à l’endormissement par excellence, c’est donc un bon produit à utiliser avec le bain du soir ou en cas de gros stress.

Si vraiment je devais pinailler je dirais que le pain moussant n’est pas très facile à émietter, mais vraiment ça n’empêche pas d’apprécier le produit et c’est vraiment minime.

unicorn-horn-3

En résumé, j’ai beaucoup apprécié ce produit.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

PS : Je me permets de faire un petit point sur la fréquence des articles sur le blog.
Vous avez du remarquer que le rythme de publication ici s’est sensiblement ralenti : outre le fait que je vais prendre quelques jours pour aller voir du côté de ma ville de cœur ce qu’il s’y est passé depuis mon dernier voyage, j’ai mes examens qui arrivent et il va falloir que je mette le turbo un peu pour me préparer. Ce que j’ai déjà commencé à faire mais qui va sans doute me demander encore des efforts et du temps.
On va donc rester à un rythme de croisière d’un article par semaine (sauf peut être pendant les vacances) jusqu’à la rentrée 2016 je pense (parce que de toute façon, c’est bien connu, il ne se passe pas grand chose sur la blogosphère pendant l’été). En septembre je devrais être de nouveau en mesure de reprendre un rythme plus assidu.
Merci de votre fidélité !

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The Great Gatsby – Francis Scott Fitzgerald

27 avril 20162 août 2016

En fin de semaine dernière, un méchant virus a trouvé le chemin de mon organisme.

3 jours avec 40°C de fièvre, autant dire que je n’étais pas dans une forme olympique et que j’ai passé une grande partie de mes journées à dormir.

Pendant mes rares heures éveillée et à peu près alerte, je me suis lancée dans la lecture de The Great Gatsby de Francis Scott Fitzgerald.

Je confesse avoir été un peu optimiste pour mon premier essai de lecture du premier chapitre : je l’ai lu alors que j’avais de la fièvre, et le cocktail avec la VO n’a pas été des plus réussis, ne comprenant rien de ce que je lisais.

Du coup, après une bonne sieste j’ai repris ma lecture depuis le début et je me suis plongée dans le New-York des années 1920.

Pour faire très simple, l’histoire autour de Gatsby donc, un millionnaire au passé mystérieux, qui organise des fêtes somptueusement délirantes, sans doute au moins farfelues que les rumeurs qui circulent à propos du passé de l’hôte. L’histoire est contée du point de vue de son voisin, devenu son ami, Nick Carraway, jeune homme du Midwest qui cherche à se faire une carrière dans le monde de la finance.

L’histoire fait aussi intervenir 4 autres personnages secondaires, Daisy, la cousine germaine de Nick, Tom, le mari de Daisy et camarade de promotion de Nick, Jordan, la belle amie de Daisy et Myrtle, la maîtresse de Tom. L’intrigue s’articule autour de ces 6 personnages, tout en réalisant une critique des riches de l’époque.

The-great-gatsby

Si l’intrigue est plutôt bien trouvée, qu’on tourne frénétiquement les pages pour comprendre qui est ce fameux Gatsby et quelles relations se jouent entre tous les protagonistes, j’avoue que j’ai trouvé le style assez plan-plan, lourd un peu.

Ensuite, c’est peut-être parce que j’ai suivi des cours de psychologie et d’analyse transactionnelle ces dernières années, je n’ai pas accroché avec les protagonistes, que pour la plupart j’ai trouvé assez pathétiques et franchement névrosés (sauf peut-être Jordan).

C’est dommage, parce que je pense qu’il y avait plein de choses à exploiter avec l’histoire, que certains aspects auraient mérité d’être plus fouillés, et puis ça laisse comme une impression de soufflé mal cuit : il y avait tous les ingrédients, mais à la réalisation la « magie » ne se fait pas.

Peut-être que j’en attendais trop après avoir vu les images du film et avoir lu les articles de Lisa de Make my lemonade sur le sujet et que du coup je m’attendais à quelque chose de très dynamique, puissant, farfelu.

Et en fait non, ça n’a pas marché avec moi.

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Les délices de Tokyo

20 avril 20162 août 2016

Les délices de Tokyo c’est un peu le film que j’ai failli ne pas réussi à voir au cinéma, alors que j’en avais très envie. Et je crois que je m’en serais un peu voulue de ne pas y être allée.

A la base, j’en ai entendu parler en parcourant la Gazette de l’Utopia, à la recherche d’un film que M. et moi pourrions aller voir pour nous détendre après une journée de travail. Malheureusement, les horaires ne coïncidaient pas avec nos contraintes.

D’ailleurs nous ne sommes toujours pas allées ensemble au cinéma avec M., il y a des périodes où deux vies n’arrivent pas à se synchroniser : ce n’est pas bien grave, ce n’est que partie remise.

Enfin des semaines se sont écoulées et il y a eu une période où mon collègue G. voulait me présenter un de ses amis, et puis comme lors de la Saint Patrick on avait passé une bonne soirée avec G., sa femme et l’ami en question, je me suis dit que j’allais retourner l’invitation.

C’est en cherchant une idée et en lisant le blog de Tokyobanhbao que je me suis rappelée de ce film, dont la programmation collait pour une fois parfaitement avec les disponibilités de chacun, et donc un samedi, après avoir été manger des crêpes bretonnes, nous sommes allés à 4 voir Les délices de Tokyo.

C’était la dernière séance ici, il était temps que le timing soit bon.

source : Allociné
source : Allociné

Les délices de Tokyo, c’est l’histoire de Sentarô qui vend des dorayakis, qui sont comme des crêpes épaisses fourrées d’une pâte de haricots azukis. Ce n’est pas tellement qu’il aime ça, les dorayakis, mais ces petites crêpes sont un peu une forme de rédemption pour lui.

Il y a aussi Tokue, qui aime beaucoup les oiseaux et les sakuras. Elle voudrait bien travailler pour Sentarô. Certes, elle est âgée, ses mains sont un peu déformées, mais elle prépare une délicieuse pâte de haricots azukis, où à chaque étape est imprégnée du respect du produit et de la poésie de la facétieuse Tokue, qui finit de convaincre Sentarô.

Et puis Wakana et son canari. Wakana c’est une étudiante discrète, qui aimerait aussi travailler avec Sentarô. Elle est là tous les jours et il l’aime bien, il lui laisse souvent en cadeau les dorayakis moins beaux.

Les délices de Tokyo, c’est un petit bout d’histoire entre ces 3 personnes, ces 3 générations, ces 3 destins difficiles, ces 3 sensibilités et caractères. Un film lent, touchant, avec une très jolie photo (hanami !), une ode à la sensibilité du quotidien et à la force des destins brisés, des combattants souriants et courageux.

On en ressort un peu émus, les yeux remplis de belles images, un sourire confiant aux lèvres et avec une terrible envie de prendre dans ses bras un bel arbre en fleurs.

On sentirait presque les dorayakis et le thé vert.

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Découvrir Stardew Valley et aimer

13 avril 201612 avril 2016

Vous avez du remarquer qu’il y a eu comme une faille temporelle sur le blog : je pensais avoir écrit il y a peu et je me rends compte que mon dernier article date de plusieurs semaines !

Je ne vais pas blâmer mes vacances puisque j’avais pris la décision de ne pas publier pendant cette période.

A la base je voulais prendre du temps loin de l’ordinateur, ce qui ne s’est pas vraiment réalisé puisque je me suis laissée  tenter par un petit tour à Stardew Valley, et que, 50h plus tard, passées pendant mes vacances et même depuis la reprise du travail, j’aime toujours autant errer dans Pelican Town et ses alentours.

Mais peut être que je vous parle en charabia depuis quelques lignes, alors je vais reprendre depuis le début.

Stardew Valley, c’est le nom du jeu créé par Concerned Ape : grand fan d’Harvest Moon, il cherchait un jeu actuel qui puisse répondre à ses attentes. Comme ce jeu n’existait pas, il l’a créé lui-même. Au bout de 4 ans de labeur (qui n’est pas fini, puisqu’il continue de mettre à jour le jeu !),  le jeu est sorti (vous pouvez le retrouver sur Steam et Gog) fin février de cette année.

Je vais être honnête, je ne me tiens pas du tout au courant des sorties de jeu vidéo, je marche plutôt au bouche à oreille. Alors quand j’ai vu ce jeu chez Day[9],puis chez Gamerzakh (les deux youtubers jeu vidéo que je suis en gros), je me suis dit que je m’achèterai le jeu dès que je serais en vacances.

Ce que j’ai fait donc, et depuis je n’ai pas arrêté de jouer. Actuellement, je suis au tout début de l’automne de l’année 2 (et donc plus de 50h de jeu passées).

Source : GOG.com
Source : GOG.com

L’histoire de ce jeu (car il y en a une), c’est que votre grand père mourrant vous confie une lettre scellée. Il vous dit de l’ouvrir que quand le tumulte de la vie contemporaine vous laissera sur le carreau, complètement désemparé.

Des années plus tard, vous travaillez pour Joja Corp, un travail sans grand intérêt semble-t-il, où vous êtes fliqués et parqués devant votre écran.

Un jour, le fameux sentiment de s’être perdu en route dans ce tumulte vous étreint et vous ouvrez la lettre.

Sur cette missive, votre grand père vous explique que lui aussi il était passé par là, et qu’à l’époque, il avait choisi de prendre toutes ses économies pour aller s’installer à la campagne, dans Stardew Valley, et d’y avoir une petite ferme. Il voulait renouer avec la nature et avec les gens, objectif atteint pour lui.

C’est de cette ferme dont vous héritez, et vous voilà donc parti(e) découvrir votre nouvelle vie à la campagne.

Et c’est là, que vous commencez, en tant que joueur, à (re)donner vie à cette parcelle de terrain.

Pour la suite de l’histoire, je vous laisse la découvrir et la créer…

Source : GOG.com
Source : GOG.com

Certains me diront que c’est encore un énième jeu de simulation de vie et de gestion d’une ferme.

Eh bien, de mon point de vue, c’est faux.

Car certes il y a beaucoup de choses à faire à la ferme, mais il y a aussi beaucoup de choses à faire en dehors : il y a des quêtes qui arrivent régulièrement dans votre boite mail ou sur le tableau d’affichage de l’épicerie, vous pouvez aller pêcher, explorer les mines, parcourir les alentours pour trouver de la nourriture, devenir ami et plus si affinités avec certaines personnes du village, rechercher des gemmes et autres artefacts pour le musée, bref, développer vos compétences.

C’est finalement un jeu très complet, où on est très bien guidé pour toutes les activités et où il y a énormément de choses à faire, tellement que s’en est presque frustrant parfois de ne pas pouvoir tout faire dans la journée, ce qui amène à jouer un jour, puis deux et sans s’en rendre compte 10 jours-jeu se sont passés, juste parce qu’on voulait faire tel truc et qu’entre temps il y a eu la quête pour machin, l’envie de construire une étable, etc.

Vous vous surprendrez à trouver que la pluie est une bénédiction, à adorer les coquillages sur la plage, à vous attendrir sur les marques d’amour de vos animaux, à avoir envie de pêcher à 6h du mat et d’aller au bar du coin papoter avec tout le monde, à attendre fébrilement les fêtes du village qui rythment les saisons…

Source : GOG.com
Source : GOG.com

Il va sans dire que je suis ultra fan du graphisme 2D old school, la musique est très chouette, et franchement, pour un jeu qui a été fait par une seule personne, je lui trouve tout le charisme d’un jeu de grosse firme.

Le jeu n’est aujourd’hui qu’en anglais (mais il ne me semble pas qu’il soit indispensable de tout comprendre ?!), il se joue soit en combinaison clavier-souris, soit avec une manette (Xbox 360 ou Xbox one) (personnellement je joue avec une manette, clavier-souris sur un laptop je trouve que ce n’est pas pratique) et, pour une fois pour un jeu récent, il n’y a pas besoin d’avoir un avion de chasse pour qu’il tourne allègrement sur votre machine.

Sur Gog.com le jeu coûte 13,99€ (sans DRM, c’est pour ça que je l’ai acheté là) ce que je trouve que c’est un rapport qualité prix très correct, d’autant plus qu’il s’agit de soutenir un développeur indépendant.

Et s’il reste quelques réticences de votre côté, je vous invite à regarder le trailer du jeu, qui finira peut être de vous convaincre.

Vous connaissiez ? L’avez-vous testé ?

Bonne journée !

PS : les illustrations de ce post ne sont pas représentatives de ma ferme, qui est malgré tout relativement artisanale (mais je l’aime très fort quand même).

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Le comte de Monte-Cristo – Alexandre Dumas

18 mars 20162 août 2016

Je crois que je suis en train d’envisager sérieusement de lire l’ensemble de l’œuvre de Dumas, avec toute la mesure qui me caractérise, ainsi que la tempérance associée.

C’est que voyez-vous, j’ai fini il y a quelques temps les 6 tomes (oui oui, 6 TOMES) du Comte de Monte-Cristo.

Je ne vais pas vous mentir, après les aventures de D’Artagnan, le premier tome qui pose la situation d’Edmond Dantès ainsi que l’intrigue du roman, m’a semblé un peu mou.

Et puis je me suis rendue compte que j’étais, naïvement, en train d’espérer que les premiers chapitres d’une œuvre me soient aussi passionnants que ceux de la fin d’une autre, couplée à l’enthousiasme de l’ensemble de la lecture.

Ce qui n’était donc pas raisonnable.

Monte-Cristo

Alors j’ai changé mon regard sur l’œuvre, et je l’ai laissée se dérouler sous mes yeux, avec une bienveillante curiosité : le mariage avorté d’Edmond, son emprisonnement, la rage, le désespoir, les limites de la folie et du suicide, etc.

Et puis le Comte de Monte-Cristo, à la fois fascinant et un brin dérangeant, juste sublime dans sa mainmise sur cet écosystème qui ne comprend pas bien d’où sort ce personnage exotique (mais il a de l’argent), ni ce qu’il veut (mais il a de l’argent) et qui se laisse prendre au jeu, l’invitant partout, prenant ses conseils, etc.

Je me suis laissée moi-même envoûter par ce personnage, par les relations tissées, par ce travail minutieux, d’orfèvre, qu’est celui de la vengeance pour apaiser un cœur et un ego meurtris.

L’ensemble est fluide, et finalement, au fur et à mesure des pages, on se rappelle de quelque chose lu les pages ou tomes précédents, et on réalise le génie : celui du personnage sans doute, mais peut être encore plus celui de l’auteur.

En résumé, fabuleux. Différent des 3 mousquetaires (bien qu’il y ait des thèmes communs aux deux œuvres), mais tout aussi prenant. Je ne saurais dire lequel je préfère des deux, en tout cas, comme pour le premier, je vous conseille chaleureusement le Comte de Monte-Cristo.

Et qu’on se le dise : 6 tomes, ça se lit trop vite.

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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