Il y a ceux pour lesquels on a entassé des idées pendant des jours entiers dans un coin de notre tête (ou dans un carnet) et qu’on trépignait de réaliser.
Il y a ceux pour lesquels on arrive un peu les mains dans les poches, mais dès qu’on a touché un pinceau, un feutre ou une feuille, les idées viennent toutes seules et le passage à l’action se fait dans la foulée.
Et puis il y a ceux qui sont planifiés, qu’on avait un peu oubliés et lorsqu’on s’installe on ne sait pas vraiment quoi faire, il n’y a rien de vraiment tentant, la créativité est en berne. Soit on reste dans une zone de confort et on reprend une idée déjà exploitée qu’on réutilise, soit on trouve quelque chose à faire.
Dans ces cas-là, j’aime bien chercher un sujet qui m’inspire en fouinant dans des supports papiers, souvent des livres (recettes de cuisine, albums photos, livres de poche avec des couvertures intéressantes), des magazines, des jaquettes de CD, etc.
Cette fois-ci, c’était un Flow qui traînait sur la table du salon et qui attendait que je le lise. Finalement je n’en ai pas lu grand-chose puisque je me suis arrêtée tout au début, avec cette photo de manchots qui m’a inspirée.
Et donc j’ai reproduit des manchots, en cherchant à comprendre leur anatomie, à m’imaginer leur fourrure, etc.
J’envisage maintenant de me faire un stock de jolies images inspirantes pour les jours où la créativité serait en berne. Auriez-vous des pistes de ressources à me conseiller ?
Vous savez, quand j’ai pris la décision de reprendre mes études, je n’en menais quand même pas trop large.
En fait, je ne sais combien de fois je me suis demandée si j’allais pouvoir m’inscrire à mon école, si vraiment c’était raisonnable, parce que quand même 600h de cours en deux ans en plus des 40 heures de travail par semaine, avec les heures sup, les déplacements, les astreintes, les opérations de nuit, est-ce que réellement je m’en sentais capable ?
Et puis les négociations avec mon chef qui n’en finissaient pas, parce que je voulais un temps partiel et que lui ne voulait pas, par contre il voulait bien que je pose mes congés et mes RTT pour aller en formation, ce qui n’était pas envisageable de mon côté, parce que non, déjà j’ai pas beaucoup de congés, je vais pas les poser pour aller travailler, même si c’est du travail que je fais pour moi et pas pour la société qui m’emploie.
On a fini in extremis avant la fin du délai pour les inscriptions à se mettre d’accord sur le fait que j’allais poser des jours sans solde (les jours de semaine), alors du coup il a fallu que je me mette à refaire un budget pour cette configuration-là.
C’est étonnant, en Ecole de Commerce j’ai fait une spécialité compta et j’étais plutôt bonne en finance, mais alors si on me demande de faire un budget je me retrouve comme une poule face à un couteau, la tête en biais par rapport à la feuille qui est aussi en biais mais de l’autre côté (ne vous demandez pas comment j’arrive à écrire dans cette disposition-là, plein de gens se posent la question), à me faire des plans sur la comète de la situation la plus pire (?), quitte à faire un budget autant le faire effrayant au possible.
Alors j’étais arrivée à un truc complètement débile, en mode j’allais devoir m’endetter sur 10 ans pour faire une formation qui en durait deux, je me suis dit que j’avais sans doute un peu forcé le trait. J’ai recommencé mon budget, et en plein milieu j’ai eu la « révélation » de la simplicité de la chose et j’ai trouvé des solutions que j’ai plus ou moins appliquées par la suite (on va dire qu’il y a des mois où j’ai été plus connectée avec l’état de mon compte en banque que d’autres, mais ce n’est pas grave, ça s’est rééquilibré depuis).
Ensuite, en envoyant mon dossier je me suis demandée si vraiment d’un point de vue de la fatigue j’allais être capable, parce que 12 jours d’affilée à travailler « ça pique un peu » comme dit le fils d’un de mes collègues, quand est-ce que j’allais bien pouvoir trouver le temps d’aller faire mes courses quand je suis en cours le week-end, est-ce que ma vie sociale n’allait pas en pâtir, et plus j’y pensais plus les « est-ce que » s’accumulaient.
Et comme à chaque fois que cela se produit et que je mentalise à outrance, je me suis dit que je verrais bien ce qui allait se passer.
Cela ne m’a pas empêché de continuer à me poser des questions (si vous saviez…), mais cela m’a permis d’expérimenter, de voir ce que ça donnait en vrai et pas seulement dans mon cerveau, et de trouver des solutions, de faire marcher ma créativité.
Par exemple, pour la question des courses, j’en suis arrivée à les faire à l’arrache à la supérette du coin qui ferme à 22h quand il ne reste que 3 pois chiches, un demi oignon et une banane dans mon frigo, sauf si j’arrive à sortir tôt du travail en semaine, ce qui veut dire que je n’ai pas kiné, pas yoga, pas ciné, bref rien, et qu’en plus j’arrive à partir un bon 2h avant que la Biocoop ne ferme ce qui arrive seulement les jours où la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces est bonne et qu’elle est alignée avec la lune en verseau.
Ce n’est pas forcément quelque chose qui me satisfait à 100% (la supérette n’est pas une championne du bio et du local, si vous voyez ce que je veux dire) pourtant, sur le plan strictement basique cela remplit ses fonctions : cela me permet d’avoir de quoi manger.
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume…
Maintenant, je me dis qu’à force d’expérimenter, sans m’en rendre compte, j’en ai fait du chemin.
Parfois avec des systèmes un peu bancals, parfois avec des organisations qui finalement me stressaient plus qu’elles ne résolvaient de problèmes, parfois en m’étonnant des effets positifs d’un changement tout simple (le covoiturage !) et malgré tout en ayant des résultats, en m’adaptant petit à petit, en essayant des choses, en cherchant à faire mieux.
Aujourd’hui, je suis étonnée de cela.
Ces deux années sont passées vite, ce n’était pas aussi dur que l’idée que je m’en faisais, et puis surtout, je crois que je me suis trouvée une force que je n’imaginais pas.
J’ai lu vos petits commentaires sur mon précédent article sur le sujet, j’ai aussi écouté les avis de mon entourage lorsque j’évoque mon expérience de salarié qui étudie en plus pour se reconvertir.
Et en fait, ce que je voudrais vous dire, parce que même si je continue à me poser bien trop de questions j’en suis fermement convaincue, c’est que ce courage, cette envie, cette adaptation, nous l’avons tous en nous, qu’on est tous capables de faire ça.
Tous.
Croyez en vous et suivez vos rêves. Les interrogations et les peurs ne sont là que pour être mises au défi de la réalité.
La dernière fois, je vous disais que, de temps en temps, en marge de mes produits favoris que je rachète, j’aimais bien essayer de nouvelles choses et m’initier à de nouveaux produits au gré de mes passages au magasin Lush proche du travail.
J’avoue avoir une grande préférence pour les ballistics, mais cette fois-ci, comme je n’avais plus rien de nouveau à tester, je me suis laissée tenter par ce fondant pour le bain, qui me semblait plutôt approprié pour le bain du week-end.
Ce que dit l’étiquette : « Les beurres de mangue et d’avocat se marient aux agrumes pour un bain vivifiant et nourrissant »
Ce fondant ressemble à un gros chocolat, sauf qu’il est gras et vert.
Il sent bon les agrumes (j’ai cru sentir du yuzu ?), qui est une odeur que j’affectionne particulièrement pour le matin : je trouve que les agrumes sont vivifiants sans être agressifs pour le matin et bon nombre des produits que j’utilise à ce moment de la journée sentent les agrumes.
En revanche, je n’ai pas senti la mangue, sans doute que la référence à ce fruit concerne plus le beurre utilisé pour fabriquer le fondant, que son odeur ?
Côté utilisation, ce produit est facile à utiliser : il suffit de le jeter dans l’eau et il fond tranquillement, colorant légèrement l’eau en vert. Des « nappes » de beurre fondu se forment à la surface de l’eau et viennent nourrir la peau pendant le bain, ce qui en fait un produit parfait à utiliser après un gommage (humide ou sec, à votre convenance) !
Ce produit, assez différent de ce que j’utilise d’habitude m’a beaucoup séduite, de par le parfum des agrumes que j’affectionne énormément et aussi du fait que l’effet sur la peau est vraiment agréable.
Juste une petite mise en garde néanmoins, pensez à bien rincer votre baignoire après, le beurre accrochant bien la peau, certes, mais aussi aux parois qu’il rend glissantes !
Si j’achète régulièrement les mêmes ballistics, mes préférées, j’aime bien changer un peu et essayer les nouveautés, les produits que je ne connais pas.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Lush propose une collection « permanente » de produits (par exemple, pour les ballistics, il y a toute l’année des « Sex bomb » disponibles à la vente) et une sélection plus thématique, qui varie en fonction des fêtes (Saint Valentin, fête des mères, halloween, fêtes de fin d’année) et de la saison.
Ce que dit l’étiquette : « Au programme ce soir… »
Il y a donc régulièrement des nouveautés dans ce magasin, ce qui me permet d’avoir de quoi changer ma routine de temps en temps.
Je ne sais pas trop si « The Experimenter » fait partie de la collection permanente ou saisonnière, mais je ne me rappelle pas avoir vu cette grosse ballistics colorée et anguleuse lors de mes précédentes visites dans le magasin à côté du travail.
J’ai hésité un petit moment à la prendre, n’étant pas certaine d’aimer l’odeur : cette bombe de bain sent l’encens je trouve (du fait du vétiver sans doute ?), et le parfum me semblait alors assez prononcé, me faisant craindre des maux de tête…
À l’utilisation, je dois bien avouer que le début de la diffusion est plutôt charmant avec toutes ces couleurs qui zèbrent l’eau du bain et qui sèment des paillettes sur leur passage.
En revanche, une fois la bombe dissoute, les couleurs se mélangent et on obtient une teinte proche du vert de gris qui n’est pas forcément des plus réussies.
Comme je l’avais pressenti l’odeur d’encens est plutôt forte (sans toutefois m’avoir donné des maux de tête) et tenace, que ce soit sur la peau ou dans la maison.
Les paillettes sont aussi assez coriaces, ne vous tournez donc pas vers cette ballistic si vous n’êtes pas amateurs de la chose.
En résumé, je trouve que cette bombe de bain est un pari audacieux, avec de fortes tendances, mais cela n’est pas ce que je cherche pour ce type de produit. Si de votre côté vous aimez les odeurs et les ambiances boisées et avec du caractère, cette ballistic pourrait vous plaire.
Depuis que je suis à Toulouse, on ne peut pas dire que j’ai vraiment pris le temps de visiter les environs et de changer d’air régulièrement.
Il y a peu, j’ai décidé d’apporter un petit peu de changement à cela et de m’ouvrir aux paysages et villes aux alentours de la ville rose : cela devrait m’être bénéfique de sortir un petit peu de ma routine, que ce soit pour un week-end ou pour un road-trip non loin de la région !
Carcassonne source : tourisme-carcassonne.fr
Les deux villes sur lesquelles j’ai, pour l’instant, jeté mon dévolu sont Carcassonne et Collioure : la première parce que les fortifications me semblent intéressantes, la seconde parce que je connais assez peu le pourtour méditerranéen, les deux parce qu’elles me semblent très jolies.
Évidemment, je ne connais aucune des deux et je commence à peine à parcourir le web en quête d’informations, de pistes d’activités et de bonnes adresses.
Collioure source : weekendesk.fr
Et comme j’ai découvert plein de jolies choses en lisant mes blogs favoris et leurs commentaires, je me disais que ce serait aussi bien de vous demander si vous auriez des bons plans (à voir, à faire, à manger…) à me recommander.
Ainsi, si vous avez des bonnes adresses en termes de logement, restauration ou shopping, des idées d’activités et de lieux (musées, parcs…) à visiter ou tout simplement des sites à me conseiller avec des informations sur ces destinations, n’hésitez pas à m’en faire part !
J’arrive sans doute un peu après la bataille pour ce livre, dans la mesure où, il y a quelques mois, Zéro déchet a beaucoup fait parler de lui, de même que l’ouvrage de Marie Kondo sur le rangement (que j’ai aussi lu, mais dont je n’ai pas pour l’instant parlé ici) (sans doute un oubli !).
Je me suis procuré cet ouvrage pour faire avancer ma réflexion et démarche personnelles vers plus de simplification, de réduction des déchets, de respect de l’environnement et de moi-même.
En bref, d’une volonté d’aller plus à l’essentiel.
Depuis que je fais mes courses en magasin bio je fais attention à acheter le plus possible en vrac (ex : céréales, lentilles, pâtes…) et à réduire les emballages (je réutilise les sacs en papier kraft utilisés pour la pesée des fruits et légumes par exemple), cependant je me disais que je devais avoir encore de la marge de progression et le livre de Béa Johnson me semblait être une bonne source d’idées pour avancer sur ce chemin.
Et effectivement, Béa propose beaucoup de pistes pour réduire ses déchets, désencombrer et simplifier la gestion de la maison, revenir à des choses plus importantes qu’une grosse voiture ou 5 services en porcelaine.
J’ai particulièrement aimé les parties où elle donne des pistes pour donner ou louer ce dont on n’a plus besoin, pour recycler. J’aurais très envie d’avoir un composteur, mais je ne pense pas avoir encore assez de rigueur pour l’alimenter correctement, je garde donc les informations sur le sujet précieusement.
De même, j’apprécie beaucoup la philosophie selon laquelle il est plus important de vivre des expériences plutôt que d’acheter des choses : si j’ai encore du chemin à parcourir pour cet aspect, cela me parle de s’enrichir personnellement en expérimentant, en ayant du plaisir et en ressentant de la joie plutôt qu’en acquérant et amassant des biens qui nous causent au final plus de soucis que le prestige ou symbole qui y est associé.
Cependant, je trouve que le livre, malgré les mentions contraires dans l’introduction et la conclusion, peut être perçu comme moralisateur et culpabilisant, voire extrême sur certains sujets : je comprends l’engagement de l’auteur, mais personnellement, je ne me vois pas demander au boucher de mettre les saucisses que j’achète dans un bocal par exemple.
Et si je comprends l’impact que peut avoir sur la planète le fait que le papier qui emballe le beurre ne soit pas composable ou recyclable, je n’ai pas envie de renoncer complètement à certaines choses : j’ai beau avoir une tendance assez inflexible, je crois que la souplesse et la bienveillance me conviennent mieux.
Ainsi, je pense que, comme pour beaucoup d’ouvrages de ce genre, il est important de se demander où nous en sommes, quel est l’objectif que nous souhaitons atteindre et, parmi les pistes proposées, quelles sont celles qui nous semblent applicables. Y aller petit à petit, en prenant le temps d’apprécier chaque étape et ses enseignements, devrait aider à mettre en place les changements.
J’ai souvent entendu de la part de couples que « la Saint Valentin c’est commercial, on n’a pas besoin d’une fête pour se prouver qu’on s’aime, on s’aime tous les jours ».
Vous ne m’en voudrez donc pas du manque de synchronisation entre cet article et la fête des amoureux, car, disons-le tout de suite, la ballistic Lover Lamp Bath Bomb est une bombe de bain qui évoque l’amour !
Ce que dit l’étiquette : « Fondez pour ces cœurs au beurre de cacao bio issu du commerce équitable. Admirez-les fondre et respirez un parfum enivrant composé d’absolue de vanille et d’orange du Brésil »
Lover Lamp Bath Bomb est une grosse boule blanche avec de gros cœurs de beurre corporel incrustés.
Lorsqu’elle se diffuse, l’eau du bain devient d’un blanc un peu laiteux, presque cotonneux j’ai envie de dire, qui personnellement m’évoque les nuages.
Outre les gros cœurs apparents avant diffusion de la bombe, de plus petits cœurs se propagent au fur et à mesure, ce que je trouve très mignon (#gnangnan).
Côté parfum, ça sent l’orange sans être vivifiant, au contraire, c’est une odeur très relaxante.
Avec les cœurs de beurre corporel, le bain est hydratant, c’est une parenthèse très agréable.
Alors si vous êtes amoureux, si c’est la Saint Valentin, si c’est l’anniversaire de votre partenaire et que vous voulez lui faire plaisir, ou si tout simplement vous avez envie de vous chouchouter et de vous donner de l’amour, Lover Lamp Bath Bomb est faite pour vous !
Quant à moi, elle rejoint ma liste de ballistics favorites, rien que ça !
Si vous vous rappelez bien, le mois dernier, j’avais évoqué le fait que je lisais pour la première fois Les 3 Mousquetaires d’Alexandre Dumas et que j’étais absorbée dans ma lecture.
Les 3 Mousquetaires, en très très résumé, c’est l’histoire d’un gascon, D’Artagnan, qui monte à la capitale pour devenir mousquetaire. Il y fait la connaissance de Porthos, Aramis et Athos, tous trois mousquetaires, avec qui il se lie et tous les 4 vont vivre tout un tas d’aventures relatées dans les différents chapitres de l’ouvrage.
On y retrouve d’autres personnages bien connus, tels que Milady, la reine de France Anne d’Autriche ou le cardinal de Richelieu, qui viennent pimenter le tout.
C’est un ouvrage assez conséquent (3 tomes ! Heureusement je l’ai lu sur le kindle…), dont la dynamique me rappelle un petit peu celle des séries télévisées : à l’époque, chaque chapitre était publié dans le journal Le Siècle et il fallait tenir en haleine les lecteurs, tout comme chaque semaine vous avez envie de retrouver l’épisode de votre série favorite !
Et je dois dire que le système a plutôt bien fonctionné pour moi, d’une part parce que le format est addictif, d’autre part parce que l’histoire est tout simplement passionnante !
C’est en effet un ouvrage de cape et d’épée très complet : de l’aventure, du combat, de la romance, de l’espionnage, des trahisons, il y en a pour tous les goûts !
De plus, les personnages, bien qu’imparfaits, sont très attachants et hauts en couleur, ce qui fait qu’on ne voit pas l’heure tourner pendant qu’on parcourt les pages des différents tomes.
En résumé, Les 3 Mousquetaires feront sans aucun doute partie de mes coups de coeur de l’année, et peut être même seront-ils mon livre préféré, qui sait ?
D’ailleurs, j’ai d’autres romans qui m’attendent, mais j’ai d’ores et déjà prévu de lire les autres romans de la trilogie (Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne).
Suite à cet épisode, j’ai eu une nouvelle fois envie de prendre un bon bain et c’est ce que j’ai fait ! J’ai bien entendu pioché dans mon stock de ballistics, et j’ai sélectionné Golden Wonder.
Ce que dit l’étiquette : « Pour un bain doré au parfum d’un cocktail pétillant à base de citron vert »
Golden Wonder, c’est une grosse bombe carrée avec un nœud blanc et une base dorée.
Elle sent le citron vert, ce qui est assez déroutant pour un bain détente, mais c’est un parfum agréable, pétillant, frais, j’ai beaucoup aimé.
Ce n’est pas un parfum entêtant, au contraire, et il n’est pas trop tenace sur la peau, juste ce qu’il faut.
Début de dissolution de la bombe de bain…
Côté couleur, l’eau prend une couleur entre le turquoise et le vert émeraude, et se pare de petites paillettes (nacres ?) dorées.
Il y a aussi de petites étoiles ( :love: ) de beurre végétal, c’est vraiment une chouette expérience.
L’avantage des petites étoiles, forcément, c’est que la peau est hydratée pendant le bain, c’est donc très confortable.
Après, honnêtement, je pense que c’est plus une ballistic du matin que du soir, ou alors du soir avant de sortir. Cela demeure malgré tout une bombe très agréable à utiliser !
Après de longues tergiversations, en septembre 2014, peu après mes 30 ans donc, j’ai décidé de reprendre mes études et j’ai commencé une formation.
Cela fait donc un peu plus d’un an et demi que je pends des cours tout en travaillant, et bientôt je finirai mes weekends de formation (le dernier sera en mai), passerai mes examens (en juin) et ainsi obtiendrai mon diplôme.
C’est un sujet que j’ai peu abordé ici, cependant il me semblait que c’était le bon moment pour faire part de quelques réflexions sur le sujet, sans toutefois aller jusqu’au bilan, que je ferai sans doute une fois que j’aurais un peu plus de recul.
J’ai choisi de reprendre mes études après une longue réflexion et avoir analysé mes doutes et peurs : j’évolue dans le même secteur professionnel depuis presque 10 ans, secteur qui aujourd’hui ne me correspond plus.
Ne me sentant plus sur mon chemin, ou tout du moins sur un chemin dans lequel je m’épanouis, je me suis demandée ce que je pouvais faire d’autre, quelle voie pourrait me correspondre et quelles possibilités s’offraient à moi pour me réorienter.
Ma demande de bilan de compétences n’ayant pas aboutie, j’ai cherché en moi des réponses à mes questions, tout en me documentant et en faisant confiance à mon instinct : après tout, j’ai déjà occupé plusieurs emplois différents, je pourrai toujours bifurquer encore une fois si besoin.
Malgré tout, il ne faut pas se leurrer, ce choix a été comme un plongeon dans l’inconnu !
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grands carreaux et écrire ses cours au stylo plume…
C’est pour cette raison que dans un premier temps je n’en ai pas parlé ouvertement : j’ai préféré voir comment je m’en sortais, comment je ressentais l’expérience avant de faire connaître mon choix. Pas question de me rajouter le stress des questions / réponses alors que j’étais en train de chercher un nouvel équilibre !
Car c’est bien un équilibre entre travail, formation et vie personnelle que j’ai dû bâtir à nouveau : pour simplifier, si un mois se compose de 4 semaines, je travaille 3 semaines complètes, j’ai 3 weekends de libres, 3 jours d’affilée (vendredi, samedi et dimanche) de formation et une semaine de 4 jours de travail.
Durant mon temps libre, je m’accorde des moments de détente bien entendu, mais aussi des plages pendant lesquelles je révise mes cours et pratique autant que possible les gestes que j’apprends.
On me dit souvent, lorsque j’évoque le sujet, que ça doit être fatiguant de jongler comme cela et demander beaucoup de travail.
Et c’est vrai, c’est un challenge parfois de trouver une place pour chaque activité et de ne pas s’oublier dans le processus.
Pourtant, je suis extrêmement contente d’avoir fait le pari de reprendre mes études : j’ai rencontré des personnes très intéressantes (professeurs et camarades confondus), j’ai ouvert mon esprit à d’autres façons de penser, de voir le monde, et surtout, j’apprends quelque chose qui me passionne.
Reprendre mes études m’a redonné du dynamisme et de la créativité dans ma façon d’appréhender ma vie et mon futur, ce qui était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment là.
Aujourd’hui, je ne sais pas encore très bien comment je m’organiserai une fois mon diplôme obtenu, c’est un sujet que je dois encore maturer dans la mesure où je ne l’ai pas exploré autant que je le voudrais.
Rien de figé pour l’instant, je suis encore en pleine découverte de l’activité que j’apprends, de moi-même, et du nouvel équilibre que je vais vouloir bâtir.
Finalement, reprendre ses études c’est un peu se retrouver dans un monde où l’inconnu côtoie l’enrichissement personnel.
En écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte qu’il était sans doute un peu ambitieux de vouloir parler d’un sujet aussi vaste en un seul article : j’espère avoir pu poser les grandes lignes de ce projet que je nourris depuis quelques temps.
Si vous avez des questions ou si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires, je serais ravie d’échanger avec vous sur le sujet.
Et puis sans doute que dans quelques temps je viendrai préciser mon propos sur cette expérience étonnante, il y a tellement à dire !