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Author: Mnêmosunê

L’Art de la frugalité et de la volupté – Dominique Loreau

11 février 201210 février 2012

Il faut que je vous dise, j’adore les livres de Dominique Loreau. Ca a commencé en 2005, alors que je faisais mon premier stage de 6 mois au Canada. J’ai acheté le livre « L’Art de la simplicité ». C’était à un moment où je me cherchais, où j’essayais de savoir ce à quoi j’aspirais, la personne que je voulais devenir, etc.
Ce livre, je l’ai dévoré, du début à la fin. Je le relis régulièrement d’ailleurs.

Du coup, j’ai entamé une espèce de collection de livres dans cette veine, le développement personnel et la simplicité, et notamment de l’auteure. C’est ainsi, alors que cela faisait un moment que je n’avais pas acheté un seul de ses livres et que je cherchais son kakebo pour remplacer mon agenda de l’année, que j’ai fait une razzia monumentale sur le site de la Fnac (et une semaine plus tard, j’ai reçu une carte cadeau pour la Fnac, c’est ce qu’on appelle avoir le sens du timing).

Dans le lot, il y avait donc ce livre, l’Art de la frugalité et de la volupté.

L'art de la frugalité et de la voluptéSauf qu’entre le temps où je l’ai acheté, et celui où je l’ai lu, il s’est écoulé quelques mois. J’en avais donc complètement oublié le sujet dudit bouquin ! Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un livre sur l’alimentation, plutôt dans la veine de ce que je lis actuellement pour me débarrasser de mes compulsions et autres comportements alimentaires bizarres. Moi qui m’attendais, au vu du titre, à un livre sur les expériences sensorielles, j’ai été un poil décontenancée, mais pas rebutée pour autant !

Ce petit bouquin, structuré en 4 parties, aborde l’alimentation d’une manière différente que les livres classiques sur le sujet. Il fait la part belle à la relation que nous entretenons avec notre assiette, le lien entre alimentation physique et psychologique.
La première partie est même assez en phase avec les idées du Dr Zermati : redécouvrir la sensation de satiété, comprendre que l' »on ne se sent pas plus heureux après avoir mangé » (p24), prendre le temps de savourer les bouchées, etc. Bien sûr, il ne va pas aussi loin que l’ouvrage du Dr suscité, néanmoins il rappelle les bonnes bases de l’alimentation je trouve.

Grosso modo : manger quand on a faim, des choses simples, que l’on prépare tranquillement et que l’on savoure.

J’ai bien aimé aussi la section avec les conseils de l’auteure, qu’ils concernent les ustensiles de cuisine, les aliments que l’on peut avoir à portée de main ou les différentes recettes simples et rapides pour un repas goûteux, sans prise de tête.

Bien entendu, ce n’est qu’un livre, et je crois que sans mise en pratique, sans essais et sans ajustements, il est difficile de se faire une opinion et de trouver un équilibre. Je suis encore en pleine phase d’expérimentations (je découvre par exemple que quand je mange trop sucré ou trop gras, j’ai facilement mal à la tête), mais j’aime ces livres qui me rappellent ce vers quoi je veux tendre et les idées que j’ai un peu tendance à remiser au placard !

La recherche de l’équilibre est décidément une attention de tous les instants…

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Aujourd’hui, j’ai fait des crêpes.

10 février 2012

Voilà environ une semaine et demi que je suis cloîtrée chez moi. Un coup de froid, de la fatigue, et pof, la rhinopharyngite et la sinusite se sont invitées à mon chevet.

Du coup, afin de me préserver d’une rechute, je ne sors pas de chez moi et je m’occupe donc comme je peux à l’appartement. Entre deux siestes et trois bols de thé, un bain pour me réchauffer et un brin de ménage parce qu’il ne se fait pas tout seul, je cuisine parfois un peu.

Quand je suis malade, je cuisine d’ailleurs toujours la même chose : de la soupe. Parce que c’est chaud, parce que c’est pas compliqué, parce que c’est facile et surtout parce qu’avec une marmite de soupe je peux tenir un certain moment (et donc faire autre chose).

Et puis ce matin, après avoir fait un énorme tri dans mes placards, j’ai eu faim et envie de crêpes. Je me disais qu’avec la pâte à tartiner bio que j’ai acheté chez Monoprix, ce serait une bonne idée de petit déjeuner (et de goûter aussi).

crêpeSauf que les crêpes et moi c’est une histoire aussi compliquée que celle que j’entretiens avec la mayonnaise : j’aime en manger, mais je ne sais pas les faire (par contre, mon papa est un virtuose de la mayo maison). A chaque fois que je me suis lancée à faire des crêpes, cela a toujours été une catastrophe sans nom : trop épaisses, trop liquides, pas assez parfumées, etc. De même, mon père a bien essayé de m’apprendre à faire une mayonnaise correctement, sans succès.

Mais ce matin, j’avais envie de crêpes (et accessoirement, j’avais très faim, et plus de céréales dans mon placard) (j’ai oublié de les acheter lors de ma dernière commande en ligne en fait) (alors que je n’ai pas oublié la pâte à tartiner, alors que je n’en ai pratiquement jamais !).

J’ai donc cherché une recette de pâte à crêpes. J’ai fouiné dans mes livres de cuisine et mes blogs culinaires favoris, et finalement j’ai sélectionné la recette de crêpes au lait de soja d’Anne (who else ?).

Bien entendu, je n’avais que du lait d’amandes d’entamé et je me suis dit que ça ferait bien l’affaire. Surtout avec de l’eau de fleur d’oranger, ça ne pouvait pas rater.

J’ai préparé la pâte en suivant scrupuleusement (enfin presque, avec mon bol doseur aux graduations effacées…) (ah et, en fait, j’avais pas assez de lait d’amandes, alors j’ai complété avec de l’eau) les indications.

Je l’ai laissée reposer une heure au frais. Du coup, j’ai fait le tri dans mes chaussures. Et j’ai fait une passe dans mes vêtements et tout rangé à nouveau dans les placards. J’étais contente de voir la place gagnée. Par contre, j’ai 3 sacs plein de fringues à donner.

J’ai sorti ma poêle (un peu pourrie, mais bon). J’ai allumé la plaque de cuisson (à 4). J’ai huilé la poêle.

J’ai versé la première louche. Il y avait trop de pâte. Finalement, il faudrait juste verser une « louchette ». Du coup, vu que la plaque était à 4 et que c’était manifestement un peu trop fort, j’ai voulu retourner la crêpe (sans outil adapté, mais avec une spatule en bois).  Celle-ci n’étant manifestement pas assez prise ou trop épaisse, elle s’est bien entendu déchirée. C’est pas grave, je l’ai retournée en deux fois.

J’ai goûté, c’était bon. Du coup, j’ai mis de la pâte à tartiner. Et j’ai mangé ma crêpe-épaisse-pas-tout-à-fait-cuite.

Deuxième crêpe. La louchette était trop petite. La crêpe avait l’air d’être passée en Syrie avant d’atterrir sur la poêle. La plaque était toujours à 4, du coup la crêpe a très vite bruni. Un peu trop peut être même. En la retournant, je me suis dit que peut être je pourrais essayer de revendre certains vêtements. J’ai attrapé l’appareil photo, j’ai oublié la crêpe à 4. Elle a eu vraiment chaud. Mais au moins, elle était cuite (et elle avait chaud, elle). Je l’ai mangée avec de la pâte à tartiner. Un peu croustillant, mais c’était bon.

J’ai mis la plaque à 3. J’ai attrapé la louche, je l’ai rempli aux 2/3, j’ai versé la pâte dans la poêle bien chaude, j’ai bien réparti la pâte dans la poêle. J’ai regardé l’appareil photo, mais je suis restée devant la poêle. A ce moment là, je me suis dit que 2 minutes c’était quand même vachement long. Surtout quand on a bu une théière de thé (sans blague ?) juste avant de faire des crêpes. Finalement, j’ai retourné la crêpe, un tout petit peu trop tôt alors elle s’est un peu déchirée, mais elle avait une belle tête.
Mais peut être que la plaque à 3, c’est pas assez en fait. Il faudrait une position 3,5 presque. Enfin pour les crêpes quoi.
Finalement en la sortant de la poêle, je l’ai trouvée pas si mal. Pas aussi légère que celles que ma maman faisait, mais pas mal. Elle sentait la fleur d’oranger, elle n’avait pas l’air d’un blini, ni d’un pancake, ni de dentelle.

Alors j’ai recommencé mon manège. En mangeant la crêpe n°3 avec de la pâte à tartiner. En maudissant l’idée saugrenue de boire autant de thé avant de faire des crêpes. En me disant que ça me faisait un exercice de résistance (à quoi ?).

Et puis à un moment, il n’y a plus eu de pâte dans le saladier jaune. Par contre, dans l’assiette (posée sur le four, ça ne s’invente pas)…

CrêpesAujourd’hui, non seulement j’ai fait des crêpes, mais en plus je les ai réussies.

La prochaine fois que je suis malade, je me lance dans la mayonnaise.

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Gâteau-mousse au chocolat noir

4 février 201217 mai 2012

A Noël, j’ai reçu des cadeaux bonus, parmi lesquels Le petit coffret des plaisirs. Ce coffret, je le picore au gré de mes envies et de mes attentes, comme on boit un bon thé ou on se love dans un bon plaid pour se réchauffer par exemple.

Un des petits bouquins qu’il contient, sur le plaisir de manger, est particulièrement l’objet de mes attentions. Les pistes proposées m’intéressent beaucoup, notamment parce que j’ai quelque peu des rapports conflictuels avec la nourriture. Apprendre à vraiment écouter ses sensations et à décomplexer ses envies de chocolat ou de roquefort sont vraiment des choses que j’expérimente.

Et c’est ainsi qu’un jour, en regardant la date de péremption des œufs dans mon réfrigérateur, j’ai eu envie de quelque chose de sucré pour agrémenter mon thé du dimanche. J’ai fouillé dans mes différents livres de cuisine et feuilles volantes, mais rien ne correspondait vraiment à ce que je souhaitais : c’est que je n’avais plus de farine.

J’ai donc repensé à ce petit livre, et à cette recette de gâteau-mousse au chocolat noir. Recette qui pourrait bien détrôner celle de mon gâteau au chocolat fétiche… C’est dire !

Gâteau-mousse au chocolat noirIngrédients :

  • 300g de chocolat noir amer (70% de cacao)
  • 6 œufs
  • 150g de beurre mou
  • 200g de sucre en poudre

Réalisation :

  1. Préchauffer le four à 175°C (chaleur conventionnelle) ou à 150°C (chaleur tournante). Beurrer un moule à manqué de 26cm de diamètre.
  2. Casser le chocolat en petits morceaux et le faire fondre. Puis, le laisser tiédir.
  3. Casser deux œufs dans un bol et ajouter 4 jaunes. Mettre les 4 blancs dans un bol à part.
  4. Verser le sucre en pluie sur les œufs et les jaunes en fouettant jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  5. A ce mélange, incorporer le chocolat en soulevant le mélange avec une spatule souple.
  6. Lorsque le mélange est homogène, incorporer le beurre de la même manière.
  7. Fouetter les blancs en neige pas trop ferme (étape très sympathique sans batteur électrique) et les incorporer à la préparation à la spatule.
  8. Verser la pâte dans le moule et enfourner pour 35 minutes.

Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas suivi la recette à la lettre : j’ai fait fondre le beurre et le chocolat ensemble, je les ai donc incorporés en même temps. Les blancs en neige n’étaient pas super fermes, j’ai encore de l’entraînement à faire pour les réussir à la main.

Mais franchement, ce gâteau est excellent ! Moelleux, fondant, équilibré en goût… Avec un bon thé aux fleurs de cerisier, c’est un délice !

PS : Le plat de présentation m’a été offert par mon amie C. Et je l’aime beaucoup, il est vraiment chouette !

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De bric et de broc #4

3 février 2012

Tout d’abord, pour celles et ceux que cela intéresse et/ou qui ne l’auraient pas remarqué, la page « A propos » est maintenant remplie…

Il y a quelques temps, j’ai fait une commande sur le site Milk & Paper. C’est un site que j’aime beaucoup, qui propose de jolis produits. Et à chaque commande, il y a un petit plus glissé dans le colis. Voici mes derniers achats :

milk and paperIl y a le « magazine » toc-toc-toc. Ce petit bouquin présente des créateurs, leurs ouvrages, leurs inspirations et leurs créations. J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de cette publication, la douceur, la créativité.
Ensuite, j’ai acheté deux rouleaux de masking tape, un rose et un parme. Je n’en avais jamais eu et j’aime beaucoup ! Je m’en sers principalement pour positionner des coupures de journaux dans mon kakebo : des expos que je voudrais voir, des activités que je voudrais réaliser…
Il y a aussi ce carnet rose, un carnet de recettes. Avant, j’avais beaucoup de feuilles volantes que je passais mon temps à chercher lorsque je voulais cuisiner quelque chose. J’ai donc commencé à remplir le carnet rose de mes recettes volantes. Bizarrement, il y a beaucoup plus de recettes sucrées que salées… Un signe peut être ?
Le petit plus, c’étaient des petites étiquettes en kraft, pour les paquets. Je trouve cela très joli, l’attention m’a beaucoup plu !

PaumesJ’ai souvent entendu parler des livres des éditions Paumes sur la décoration. Comme ils me faisaient envie depuis longtemps, je m’en suis acheté 5. Même si je n’arrive pas à lire le contenu (en japonais…) et que je suis donc un peu frustrée de ne pas pouvoir lire le contenu, en revanche les images me ravissent ! Que de belles idées, que de beaux environnements ! Je pense que sous peu je vais commencer à mettre tout un tas de post-it notes pour marquer les pages qui me plaisent le plus. Peut être même que j’en ferai une revue…

carteIl y a quelques semaines, il s’est passé quelque chose d’important dans ma vie. Quelque chose qui m’a beaucoup accaparée, dans lequel je me suis beaucoup investie.
Et quelle n’a pas été ma surprise, quelques jours plus tard, de recevoir cette jolie carte. Elle m’a été envoyée par quelqu’un qui compte beaucoup pour moi, qui m’a toujours soutenue et… qui m’a acceptée comme je suis. Cette personne m’envoie toujours de jolies cartes, très émouvantes, très sincères.
J’aime beaucoup recevoir du courrier, c’est toujours quelque chose qui me fait beaucoup de bien au moral. Alors ‘en profite juste pour dire merci à tous ceux qui m’écrivent… Et merci en particulier à la personne qui m’a envoyée cette carte et qui se reconnaitra.

Bientôt j’aimerais prendre le temps de rédiger les articles en attente : beaucoup de cuisine et de lectures, mais j’aimerais bien y ajouter un peu de création… Peut être même une liste d’envies (puisqu’on me demande tout le temps ce que je veux pour mon anniversaire, Noël ou toute autre occasion…) !
En attendant, je vais soigner la rhinopharyngite et la grippe qui m’assaillent en ce moment. Hop, un bon tricot, un film et un bon thé, tout le monde sur le canapé pour se requinquer !

Bonne journée à tous, merci de vos visites !

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Un peu de créativité #1

31 janvier 201210 novembre 2012

Lors du swap de Noël organisé par Thé Citron, Beauty Mist m’avait offert un livre intitulé « Une année de créativité ». Celui-ci propose, par des exercices et des questionnaires, de développer ou de renouer avec sa créativité. Et je trouvais intéressant de partager ce cheminement avec vous…

Voici donc le premier questionnaire proposé pour le mois de Janvier.

Quand avez-vous eu pour la dernière fois un flash d’inspiration, une idée inattendue ou un pressentiment qui se sont révélés justes et vous ont amenés à une reconnaissance importante ?
J’ai souvent des flashs d’inspiration ou encore des idées, plus ou moins saugrenues d’ailleurs. Mais de là a obtenir de la reconnaissance, qui plus est importante…
Je crois que la dernière « bonne idée » que j’ai eu, c’est le tableau que j’ai réalisé à l’aquarelle. Je ne sais pas trop ce que peut bien revêtir une reconnaissance importante, mais les commentaires que j’en ai eus, sur le blog et ailleurs, m’ont énormément touchée. Et quand je le vois ce tableau, je suis heureuse, je le trouve positif, gai, doux…

Tableau accrochéEn fait, je crois que plus que l’idée en elle-même, c’est dans la réalisation de ce que je fais que je récolte le plus de reconnaissance. On loue souvent ma ténacité et mon courage. Et ‘avoue que j’aime beaucoup ces compliments là, parce qu’ils reflètent mes valeurs, mes lignes de conduite : ne jamais rien lâcher pour (se) créer un monde plus beau.

Quels sentiments, physiques ou émotionnels, avez-vous eus ?
Pour le tableau, beaucoup de choses se sont retrouvées entremêlées : le soulagement de retrouver le plaisir du pinceau, la fierté d’avoir réussi à faire ce que je voulais faire, de la joie à voir le tableau se réaliser petit à petit… Et puis, un peu de tristesse aussi, parce que l’arrêt du dessin et de la peinture est quelque chose de lié avec un événement de ma vie.
Sinon, de manière générale, quand j’ai une idée et que je la réalise, j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur. Je me sens souvent comme un imposteur, qui a peut d’être découvert. Et pourtant quand j’y réfléchis, l’imposture, n’est-ce pas, justement, de ne pas être soi-même ? Alors pourquoi rougir de ma créativité, de la réalisation que j’en fais ?

Qui vous inspire ?
Ceux qui créent m’inspirent, qu’ils soient auteurs, peintres, dessinateurs, musiciens, costumiers, cuisiniers, décorateurs, blogueurs en loisirs créatifs… Je suis souvent émue par la douceur et la sensibilité d’une œuvre, des gens, d’un paysage, d’une odeur. Dans mon inspiration, mes 5 sens jouent un rôle primordial. Et même si je n’ai pas la culture artistique que je souhaiterais, quand quelque chose me plaît, j’explore le sujet et ses satellites. Par exemple, j’ai été énormément touchée par le système de communauté qui existe à Bali. Du coup, je lis avec beaucoup d’avidité un livre qui parle des arts de là bas, de la signification des rituels, etc.

LotusSurtout, j’aime plus que tout les choses simples. Je crois fermement que créer ce n’est pas inventer l’extraordinaire, c’est réinventer l’ordinaire.

Quel est votre moment de la journée le plus créatif ?
Quand bien même j’ai des idées tout au long de la journée, il me semble que c’est dans l’après-midi ou en début de soirée que je me pose, que je conceptualise, que je rêvasse, que j’applique, que je gribouille, que j’esquisse… Moi qui ai longtemps cru être quelqu’un du matin, je crois que pour la création, je suis plutôt du soir. Le matin, je médite et je me recentre, ce qui doit sans doute poser les bases pour le reste de la journée !

Pouvez-vous nommer un endroit qui a été une source d’inspiration pour vous ?
Sans aucune hésitation, et cela n’étonnera pas ceux qui me connaissent depuis quelques années, le Jardin Botanique de Montréal, que j’ai arpenté en long, en large et en travers sans jamais me lasser, à me laisser happer par la diversité de formes, de couleurs, d’ambiances, de sons, d’odeurs. C’est un endroit magique, tellement beau, avec tant d’influences différentes, de choses à regarder, toucher, écouter ou encore sentir.
De manière générale, les lieux qui invitent à la contemplation, à l’introspection et au recueillement ont souvent ma préférence. C’est pour cela que j’aime beaucoup visiter les temples et autres lieux de cultes : ils ont une âme qui peut nous raconter de bien belles histoires si on les écoute et qu’on s’ouvre à eux.

Si vous êtes inspiré de faire quelque chose, quelle est votre première réaction ?
Ma première réaction, c’est toujours l’enthousiasme, l’engouement. La création, c’est une pulsion de vie. Quand j’ai une idée, je me sens dans le monde, pleine d’optimisme, dans le souffle de la vie. J’aime beaucoup ces moments là, que je chéris comme des joyaux. Avoir une inspiration créatrice, c’est un peu un moment de grâce, un moment où l’on est en phase avec soi-même.

Quand vous êtes animé par une idée, la poursuivez-vous jusqu’à sa réalisation ?
Je n’aime pas vraiment avoir plusieurs créations en cours. Plus jeune, j’avais assez tendance à m’éparpiller et à ne pas finir grand chose de ce que j’entamais, parce qu’un projet toujours plus intéressant m’accaparait plus que les précédents. Depuis, j’ai mûri et je privilégie le choix de projets qui m’élèvent et que je termine, plutôt que la quantité de choses inachevées.
Bien entendu, je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir tout faire !

Voilà pour ce premier questionnaire. Peut être avez-vous appris quelques petites choses sur moi… Mais j’espère surtout, qu’avec moi, vous aurez envie d’explorer le chemin de la créativité !

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Soupe paysanne

30 janvier 201217 mai 2012

En hiver, le soir, j’aime bien manger une bonne soupe. Déjà, parce que j’aime le concept d’avoir tout ce qu’il faut et fait plaisir en un seul bol et ensuite parce qu’une marmite de soupe peut me tenir une semaine.

Pourtant, j’avoue qu’il y a encore quelques semaines, plutôt que de faire moi même ma soupe, j’avais tendance à l’acheter toute prête. J’aime beaucoup les veloutés, et, vu que je n’ai pas de mixeur, mes soupes me semblaient moins appétissantes. J’avoue aussi que je faisais souvent les mêmes soupes et je manquais d’idées.

Et puis un jour, j’ai eu envie de m’y remettre. J’avais une saucisse de Morteau que je prévoyais de me cuisiner avec des lentilles, mais j’avais envie d’une soupe. Et je suis tombée sur la recette de soupe paysanne d’Anne. J’ai filé chercher les ingrédients qui me manquaient, et quelques minutes plus tard…

Soupe paysannePour une grosse marmite (soit une petite semaine de dîners pour une personne seule et encore j’ai diminué les quantités par 2) :

  • 1/2 chou vert
  • 1 saucisse de Morteau
  • 2 carottes
  • 2 pommes de terre
  • 1 poireaux
  • 1 cube de bouillon de volaille
  • 1 cuillère à soupe de persil plat (facultatif, moi j’en avais pas)

Préparation :

  1. Émincer la moitié de chou. Éplucher Les carottes et les pommes de terre et les couper en gros cubes.
  2. Ôter le pied et les 1ères feuilles du poireau. Le fendre en deux, le laver et le couper en lamelles.
  3. Laver et ciseler le persil (facultatif).
  4. Couper la saucisses en tranches.
  5. Mettre tous les ingrédients dans une grande cocotte avec le cube de bouillon. Ajouter de l’eau jusqu’à couvrir les ingrédients. Couvrir la marmite et porter à ébullition. Quand le chou est « tombé », ajuster le niveau d’eau.
  6. Laisser « blobloter » à découvert 30 minutes.

Cette soupe, servie avec un peu de moutarde au fond de l’assiette/du bol, une tranche de pain et un peu de persil est tout simplement délicieuse ! Et réchauffée, elle est encore meilleure je trouve !

Bon appétit !

La recette originale de Papilles & Pupilles sur son blog.

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Le petit Magre

29 janvier 2012

Il est des rituels auxquels je ne dérogerais pour rien au monde, tant il m’apportent beaucoup. Et celui du salon de thé le samedi après midi avec des amis rentre dans cette catégorie.

Il est rare que l’on aille ailleurs que dans « notre » QG, mais parfois, nous y sommes contraints. Et samedi, il y avait vraiment beaucoup de monde, et vu le froid dehors, nous avions bien envie d’un bon thé chaud, d’atmosphère cosy et de fauteuils moelleux ! Nous avons passé en revue les différentes adresses que nous connaissions, et nous avons trié en fonction des exigences que nous avions ce jour là.

C’est comme cela que nous avons atterri Rue Baronie. Et d’un coup, me sont revenues en mémoire les paroles de Gazelle qui, le jour où l’on s’est rencontrées, voulait tester un « nouveau » (il est ouvert depuis mai 2011) salon de thé dans cette rue. J’en ai touché deux mots à mes compères du jour.

Et c’est ainsi que nous sommes rentrés dans le salon de thé Le petit Magre.

Le petit MagreLe petit Magre est un établissement assez petit mais très lumineux et décoré de manière cosy. En rentrant, se trouve sur la droite des comptoirs, l’un réfrigéré, l’autre non, où sont présentées les pâtisseries du jour. La salle doit pouvoir contenir une vingtaine de personnes assises. La décoration est plutôt connoté fille, mais de bon goût. Juste une petite remarque, nous étions pas loin de la porte d’entrée, et les courants d’air frais sont assez désagréables lorsqu’on est dos aux comptoirs.

La carte des boissons, bien que réduite, comporte les grands classiques. Une petite chose intéressante, les thés peuvent être commandés glacés, pour le même prix qu’un thé chaud. En ce qui concerne le volume, les chocolats sont assez conséquents (J. pourra le confirmer !), les thés un petit peu moins (ou bien avons-nous l’habitude d’en boire énormément ?). La vaisselle est jolie même si je trouve que le choix manque un peu de personnalité et de parti pris.

En ce qui concerne le sucré, les pâtisseries proposées sont loin des classiques cheesecakes ou moelleux au chocolat. Mon amie C. a opté pour un Paris-Brest qu’elle a visiblement beaucoup apprécié. J’ai quant à moi choisi une part du dessert du jour, un kouglof servi avec de la glace rhum raisin et de la chantilly. Honnêtement, je ne regrette pas mon choix. Le kouglof était bien moelleux, la glace parfumée, la chantilly aérienne. Les portions sont généreuses, mais avec un peu de gourmandise, il n’y a pas de problème pour finir son assiette.

Nous sommes arrivés alors qu’il y avait pas mal de monde, et le service s’est pourtant révélé efficace et rapide. Il manquait sans doute un peu de chaleur pour que je sois satisfaite à 100% mais je suis toutefois contente d’avoir passé un moment dans cet endroit. Il ne détrônera pas le QG, mais il pourra jouer le rôle d’alternative.
J’aimerais bien essayer leur formule salée du midi pour voir. Un autre week end peut être ?

Le Petit Magre
4, rue Baronie
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 55 48
Site web : http://www.lepetitmagre.com/

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Toucher et sentir

24 janvier 2012

Les sens jouent un grand rôle dans ma vie : j’aime sentir l’odeur d’une fleur ou de la peau de l’être aimé, j’aime goûter le fondant d’un moelleux au chocolat ou le croquant d’un croûton dans une soupe, j’aime écouter le chant des oiseaux dans l’arbre en face de mon balcon ou le bruissement du vent dans les feuilles, j’aime regarder le ciel et en appréhender les différentes teintes ou le reflet de la lune sur un sol mouillé, j’aime toucher un pull en cachemire ou le velouté des feuilles d’une orchidée.

Je crois que je pourrais faire une liste étonnamment longue de toutes les sensations que j’aime expérimenter avec mes 5 sens. Je m’entraîne d’ailleurs à les affûter autant que je le peux : retenir le sillage d’un parfum, deviner quel vêtement je touche dans le noir, décortiquer les ingrédients de la sauce que je goûte, m’émerveiller de nouvelles teintes dans le ciel le matin, chercher à savoir quel est l’artiste qui chante rien qu’avec le son de sa voix, etc.

Tous nos sens peuvent être le théâtre de nouveaux jeux. Et c’est encore plus drôle quand on fait des mélanges, comme par exemple admirer la lumière qui se pose sur une étoffe qui sèche dehors et en profiter pour écouter le chant du vent dans le tissu, changeant au gré des bourrasques.

Crème pour le corps - MonoprixCette crème pour le corps, c’est Gazelle qui me l’a fait découvrir lors de notre rencontre, au détour d’un rayon à Monoprix. Elle m’a vanté sa rapidité d’absorption, ses vertus hydratantes et son parfum sucré. Comment résister à un tel tableau ? Le prix étant des plus raisonnables, j’ai embarqué un pot, bien décidée à voir ce que cette crème me réserverait.

Après tout, comment savoir si quelque chose nous convient sans l’avoir essayé ?

De retour chez moi, j’ai donc ouvert le pot. Et la première chose qui m’a frappée, c’est l’odeur de la crème. Un parfum sucré, suffisamment subtil pour ne pas être entêtant, mais assez présent pour laisser un sillage sur les vêtements et se l’approprier.

La seconde chose que j’ai remarqué, c’est la couleur de la crème, légèrement orangée. Un peu comme une dragée ou une layette de bébé. Une couleur qui inspire la douceur, le réconfort, le plaisir aussi. Une teinte joyeuse, dynamique sans être énervante, toute en nuances.

Crème pour le corps - MonoprixAlors, j’ai plongé mes doigts dans le pot. La texture était fluide sans être trop liquide, avec de la tenue. Au toucher, la crème est douce et légère. A l’application aussi. Et le parfum se libère doucement au contact de la peau, comme les arômes d’un chocolat noir se révèlent lorsqu’on le fait fondre sur la langue.

Comme promis, ma peau a rapidement absorbé le produit, et a revêtu un aspect satiné, sans pour autant devenir collante ou poisseuse. Déjà, j’étais conquise. Ma peau a peu à peu retrouvé de l’éclat, de la douceur et de la souplesse.

C’est ainsi que j’ai maintenant pris l’habitude de m’enduire de cette merveille tous les matins et tous les soirs. Le matin pour le confort, le soir pour le plaisir de l’effluve, le côté cocon. Bien sûr, il n’en reste presque plus et j’attends avec impatience de retourner m’approvisionner à Monoprix.

Aujourd’hui, j’avoue que je ne m’imagine pas en changer, je crois que j’ai trouvé le soin que je cherchais : efficace, confortable, gourmand, une véritable parenthèse bienfaisante.

Ce ne serait pas raisonnable de renoncer à tant de bonnes choses alors qu’elles sont à portée de main…

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Aimer la pluie, aimer la vie – Dominique Loreau

23 janvier 2012

4ème de couverture :

Dominique Loreau a une véritable fascination pour la pluie. Aussi pendant quelque dix années, elle a répertorié textes littéraires, poèmes, haïkus et musiques qui ont accompagné les différentes pluies qu’elles a aimées à travers le monde. Avec Aimer la pluie, aimer la vie, elle se propose de vous faire partager ces moments fugaces et intenses qui ont enrichi sa vie.

Grâce à ce livre, vous allez apprendre comment la pluie peut changer votre perception du monde et vous ouvrir à un univers infini de sensations.

Aimer la vieCe livre n’est ni un roman, ni un essai, ni un livre de développement personnel à proprement parler je trouve. C’est un réceptacle de références et de réflexions sur la plue que Dominique Loreau nous propose.

C’est un livre savoureux, tellement poétique et beau ! Déjà, parce que les références que propose l’auteure sont fabuleuses… Par exemple, cet haïku de Takahashi Awajijo (page 64) :

Ondées brusques
Et presque à la fin
Ton parapluie à ma rencontre.

Ensuite, son analyse des instants pluvieux est abordable, sensée, profonde et argumentée. Et puis, tout simplement, j’aime la sensibilité de son écriture (page 135) :

C’est seulement lorsque le temps s’arrête que nous pouvons accéder à un état de pure intensité. Les Japonais ont un terme pour cela : Mujo.

Mujo c’est prendre conscience que tout est instable et rien n’est constant. Tout est transitoire, mais c’est justement ce côté éphémère des choses qui fait le charme de l’existence. Que serait la mer sans les vagues, une montagne sans brumes, une personne sans défauts ? C’est toute cette beauté flottante avec ses flux et ses reflux qui font que nous sommes semblables à la pluie. […]

Ce n’est pas un livre révolutionnaire, mais c’est un livre qui m’a fait du bien, qui m’a permis de relativiser certaines choses. Sa douceur et sa sensibilité m’ont beaucoup émue, et je ne regarde plus vraiment la pluie comme avant. Maintenant, je l’apprécie, je la regarde, je l’écoute, je la sens, je m’émerveille de son contact. Je me suis sans doute ouverte à quelque chose… Et, au final, 180 pages c’était un peu court, j’aurais bien vogué sur la poésie de la pluie encore quelques temps…

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Balzac et la petite tailleuse chinoise

15 janvier 2012

Synopsis :

Dans la Chine maoïste des années 70, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d’enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province de Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d’une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux.

Balzac et la petite tailleuse chinoiseCe film a la fraîcheur et l’insouciance de l’adolescence dont il dépeint les tumultes, à commencer par les premiers émois amoureux.
Dai et Luo sont deux jeunes garçons intrépides et malins, dont l’amour pour la culture n’a d’égal que leur amitié.

Luo, en tombant amoureux de la petite tailleuse, démontrera une grande ingéniosité pour lui transmettre son amour pour les livres, avec la complicité de son ami Dai.
Le trio formé par les deux amis et la petite tailleuse, sera à l’origine de quelques mutations au sein du centre de rééducation qui leur feront peu à peu changer de statut au sein de la communauté.

C’est un film assez dynamique qui montre les mutations d’une société qui essaie de se prémunir de la révolution culturelle en cours. Pourtant, malgré les efforts mis en œuvre, celle-ci se propagera et entraînera des évolutions de mentalités et bien plus encore.
Balzac et la petite tailleuse chinoise n’est pas un film gai, ni un film triste d’ailleurs, mais il permet de s’interroger sur les effets de la révolution culturelle sur une communauté qui s’est déroulée à cette époque, sur fond d’amitié et d’amours adolescentes.

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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