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Category Archives: Culture

Quelqu’un pour qui trembler – Gilles Legardinier

18 décembre 20156 décembre 2015

Suite aux articles élogieux que j’ai pu faire des livres de la série « à chats » de Gilles Legardinier (1, 2, 3 et 4), c’était une évidence pour moi de me procurer (et dévorer !) son dernier opus, Quelqu’un pour qui trembler.

C’est l’histoire de Thomas. Thomas vit en Inde, où il participe à une mission humanitaire. Voilà 20 ans qu’il sillonne le monde pour aider médicalement ceux qui en ont besoin.

Pourtant sa vie vient de basculer : voilà qu’il découvre que la femme avec qui il était en couple avant de partir a eu un enfant de lui.

Tout est chamboulé, et le voilà qui part en quête de cet enfant. Mais comment (et est-ce possible ?) être un père en arrivant si tard, 20 ans après ?

Quelqun-pour-qui-trembler-Legardinier

C’est un livre que j’ai lu assez rapidement, non sans que ma lecture ne soit entrecoupée de rires : le style de Gilles Legardinier est toujours aussi vivant et rythmé et on est vite transporté dans l’histoire.

Les personnages sont attachants, l’histoire a un le fond doux d’une histoire d’amour entre un parent et son enfant tout en étant coloré par les péripéties de la vie.

Vous l’aurez compris, Quelqu’un pour qui trembler ne déroge pas à la règle des précédents ouvrages de la série, il est tout simplement parfait pour se détendre et voyager dans sa tête.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est un bon ami avec qui on partage une soirée confidences et rires sur un canapé.

Bonne journée !

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Miss Hokusai

11 septembre 20152 août 2016

La dernière fois je vous donnais mon avis sur Vice Versa, continuons donc sur notre lancée des films d’animation avec Miss Hokusai…

Source : manga-sanctuary.com
Source : manga-sanctuary.com

Miss Hokusai, c’est l’histoire d’O-Ei, l’une des filles du maître Hokusai. Ils vivent à Edo, dans un atelier dont le père, le « fou du dessin » et la fille ne sortent qu’assez peu, réalisant à quatre mains des oeuvres magistrales.

C’est un film assez difficile à définir parce qu’il décrit à la fois les relations d’O-Ei avec sa famille (son père, bien entendu, mais aussi sa mère et surtout la touchante O-Nao, petite sœur aveugle), le processus créatif et artistique (inspiration pour la création d’une oeuvre, finition d’une peinture…), la personnalité forte de l’héroïne, tout en y ajoutant une touche de fantastique et en se basant sur les souvenirs d’O-Ei.

C’est un peu une fenêtre sur le temps, qui présente certains événements et traits des uns et des autres, comme une photographie sur un laps de temps de quelques années partagées entre la création artistique, la quête de soi et les échanges avec le monde extérieur.

Le film manque peut être un petit peu de structure (quel est le message au final ?), cependant le trait est très beau, on se croirait vraiment dans le Japon des années 1800, et les personnages sont très bien retranscrits, avec des traits dominants forts qui n’éclipsent pourtant pas la profondeur.

Résultat, j’ai passé un bon moment, je crois que c’est le principal !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Vice Versa

2 septembre 20151 septembre 2015

Cela faisait un petit moment que je n’étais pas allée au cinéma seule pour aller voir un film d’animation, alors mardi je suis allée voir Vice Versa sur les conseils d’une amie.

Vice Versa c’est le début de vie de Riley Anderson et surtout ce qu’il s’y passe dans le Quartier Général (son cerveau) où siègent les émotions : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Chacune des émotions teinte les souvenirs de la petite fille, mais, globalement, Joie veille à ce qu’elle ait un maximum de souvenirs positifs de ses expériences. Et puis Riley a 11 ans, que pourrait-il bien se passer ?

C’est à cette période de sa vie que la famille déménage du Minnesota pour s’installer à San Francisco ( :love: ) du fait des impératifs professionnels du papa. A 11 ans, un tel changement de vie ne passe pas inapperçu, notamment du côté des émotions qui s’agitent. Et c’est à ce moment là qu’une dispute éclate au sein du Quartier Général entre Joie et Tristesse qui se retrouvent catapultées dans la mémoire à long terme de Riley. Colère, Dégoût et Peur vont devoir prendre le relais le temps que Joie et Tristesse parviennent à retrouver leurs pénates, ce qui ne va pas manquer d’occasionner quelques rebondissements…

vice-versa-affiche

Pour une passionnée du fonctionnement du cerveau et des émotions, voilà un film très bien mené ! J’ai particulièrement aimé le fait qu’on voie les différents Quartiers Généraux des personnages, voir comment ils réagissent en fonction du caractère, du sexe et de l’âge de la personne concernée.

C’est un film plutôt drôle, même s’il y a eu quelques passages pour lesquels j’ai versé quelques larmes, et dynamique, très positif, avec un fort message de tolérance et d’honnêteté je trouve.

Les personnages sont bien construits, les émotions fidèles et réalistes, comme en témoigne la scène du dîner.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais s’il est encore à l’affiche près de chez vous et que vous ne l’avez pas vu, foncez, je vous le conseille chaudement, j’ai adoré !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Les bêtises

13 août 201513 août 2015

Mardi soir, je suis allée voir Les bêtises avec ma copine M. Nous nous étions données rendez-vous à 19h à l’Utopia Tournefeuille, afin de pouvoir dîner ensemble d’une grande salade avant d’aller à la séance de 20h.

C’était la première fois que j’allais dans ce cinéma (d’habitude je vais à celui de Toulouse centre ville parce que c’est plus pratique pour moi) et je suis contente de mon expérience : c’est facile de se garer, le personnel est charmant et les salles (enfin la salle 1 du moins) sont agréables.

Voilà qui commençait bien !

M. m’avait laissé le choix du film car, d’après elle, je suis « trop forte pour trouver de super films comiques », sachant que le précédent film que nous sommes allées voir ensemble était… Loin de la foule déchaînée !

Du coup j’ai épluché le programme de l’Utopia, et s’il y avait beaucoup de films intéressants (suis-je la seule à trouver qu’il y a plein de choses à voir au cinéma en ce moment ?), mon dévolu s’est donc jeté sur Les bêtises.

les-betises

C’est l’histoire de François, jeune homme de 35 ans, rêveur et gaffeur
Adopté à sa naissance, François a engagé des démarches pour retrouver sa mère biologique. Les démarches ont abouti, malheureusement la mère biologique de François ne veut pas le rencontrer. Usant de malice, il arrive finalement à se procurer les coordonnées de celle-ci et se rend chez elle où une fête est organisée.
Se faisant passer pour un extra, il s’introduit dans la demeure pour enfin adresser quelques mots à celle qu’il recherche depuis longtemps. C’était sans compter sur sa maladresse qui va apporter beaucoup de ryhtme à cette fête un brin ennuyeuse de prime abord…

Honnêtement je suis contente de mon choix, j’ai passé un bon moment à regarder ce film et j’ai beaucoup ri.

Je suis assez bon public pour les films comiques, notamment de tradition un peu burlesque avec leurs grosses ficelles, et le personnage de François est tout à fait dans cette lignée là, un Pierre Richard moderne.

Les autres personnages ne sont pas en reste, entre le fils médecin alcoolique qui a l’air complètement à côté de la plaque alors qu’il est le seul à avoir entrevu la situation, l’autre fils un brin psychorigide mais qui n’a le contrôle de rien, la savoureuse Sonia qui hoquette sans arrêt mais dont le mal s’arrête en présence de celui qui fait battre un peu plus vite son coeur, et plein d’autres.

Cependant, ce qui change un peu, c’est l’aspect poétique du film, ce panel de personnages qui sont certes dans des situations cocasses, mais qui ont tous des failles, des manques, des blessures à combler. C’est peut être cela qui rend ce film imparfait touchant, l’idée que la maladresse est peut être issue d’un manque, d’un désir à combler.

Les bêtises, quand bien même on ressent parfois les défauts qui sont ceux d’un premier film, est une parenthèse légère, colorée, pleine de joie de vivre et qui donne le sourire.

Un joli film d’été, frais et pétillant !

Et vous, quels sont vos films de l’été ? Qu’avez-vous pensé de ce film ?

Bonne journée !

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Le restaurant de l’amour retrouvé – Ito Ogawa

5 août 20153 août 2015

Le restaurant de l’amour retrouvé c’est l’histoire de Rinco. Un soir, en rentrant chez elle après sa journée de travail, Rinco retrouve son appartement vide : son amoureux s’est volatilisé avec toutes leurs possessions, ne laissant derrière lui que la jarre de saumure que Rinco a hérité de sa grand-mère lui ayant transmis son amour de la cuisine.

Démunie et choquée, Rinco perd sa voix et décide de retourner vivre chez sa mère, personnage fantasque avec qui elle entretien des relations houleuses, dans son village natal.

Elle y retrouve son ami d’enfance et décide avec son aide de se consacrer à sa passion en ouvrant son restaurant, l’Escargot, où elle cuisine pour ses convives des repas pensés exclusivement pour eux et pour leur histoire.

Est-ce pour cela que les vœux des clients sont exaucés, ou bien Rinco utilise-t-elle un ingrédient particulier ?

restaurant-amour-retrouve

Le restaurant de l’amour retrouvé est aussi teinté de pudeur, de sérénité et d’observation des petits riens que la Cucina (de Lily Prior, roman que j’avais beaucoup aimé aussi) est un roman coloré, débordant de passion et de gourmandise.

Dans celui-ci cependant, le rythme est plus lent, sans être soporifique. Quel plaisir de lire les descriptions des plats, d’imaginer leur fumet, d’appréhender le processus créatif culinaire, d’essayer de se représenter Rinco dans sa cuisine ou son potager.

C’est un petit livre que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, notamment du fait de son atmosphère douce.

Et vous l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Le plus bel endroit du monde est ici – Francesc Miralles et Care Santos

8 juillet 201528 juin 2015

Le plus bel endroit du monde est ici raconte un bout de l’histoire d’Iris.

Iris est une trentenaire qui vient de perdre ses parents dans un accident de la route : célibataire, avec un travail peu réjouissant et pas d’amis, la voilà en proie à la dépression. Elle est tellement mal que durant sa promenade dominicale, elle pense même à en finir : il lui suffirait de passer par-dessus la rambarde du pont et tout cela serait terminé. Pourtant un événement l’empêche de réaliser ses plans, et c’est encore toute tremblotante, après avoir pris conscience de ce qu’elle s’apprêtait à faire quelques minutes auparavant, que son regard se pose sur la devanture d’un café au nom singulier : Le plus bel endroit du monde est ici.

Endroit qui, sans qu’elle le sache, va changer sa vie en lui apportant un peu de magie…

le-plus-bel-endroit-1Deux petits jours, voilà le temps qu’il m’a fallu pour dévorer ce livre qui se savoure comme un chocolat chaud épais par un après-midi pluvieux : tranquillement, en dégustant chaque page et en n’en laissant pas une miette.

Comme je ne voudrais pas vous dévoiler l’histoire, je ne vais pas en écrire des tartines, mais ce petit livre est agréable à lire, pour s’évader un peu et se remettre du baume au cœur si besoin. Il se lit bien, l’histoire est bien romancée et se tient. On suit le cheminement d’Iris, on apprend à la connaître de par les histoires de son passé qu’elle évoque, les paroles des chansons citées viennent apporter un plus à l’histoire et, pourquoi pas, peuvent nous inciter à voir les choses différemment.

Un bon chocolat chaud, bien épais, bien doudou.

Vous en prendrez bien une tasse ?

Bonne journée !

 

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3 kifs par jour – Florence Servan-Schreiber

2 juin 201531 mai 2015

C’est un fait, j’aime les livres qui rentrent dans la catégorie « développement personnel« . J’aime l’idée d’avoir entre mes mains des outils pour améliorer mon quotidien, pour voir les événements de la vie sous un autre angle ou pour comprendre certains de mes comportements.

3 kifs par jour m’a été conseillé il y a quelques temps par la thérapeute avec qui je travaille sur mes problématiques : comme j’ai un peu tendance à ruminer les mauvaises choses et à parfois occulter ce qui va bien, elle trouvait que c’était un ouvrage qui m’était particulièrement destiné dans la mesure où il met l’accent sur la psychologie positive et les petites choses (conseils, exercices) qui permettent d’agrémenter son quotidien.

Il met particulièrement en avant l’outil des 3 kifs par jour, qui vise à se remémorer trois choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants dans la journée, depuis « il fait beau » à « j’ai réussi à aller au théâtre seul(e) et tout s’est bien passé », en passant par « je suis en bonne santé » ou « Untel m’a pris dans ses bras et cela m’a fait du bien ».

3-kifs-par-jour-1

Pour que la sauce prenne avec un livre de développement personnel, j’ai besoin de deux ingrédients : des conseils pratiques (même si je ne suis pas contre un peu de théorie) et un retour d’expérience de l’auteur. Sans le premier item je me retrouve souvent à la fin du livre en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de tout cela, et sans le second la lecture me semble parfois un peu terne, je dois m’accrocher pour arriver au bout, même si le sujet est intéressant.

Et, bien entendu, il y a « l’alchimie » avec le style de l’auteur qui rentre en jeu, mais ça c’est pour tous les livres.

Celui-ci offre un bon mariage entre la théorie, les volets plus pratiques et l’expérience de Florence Servan-Schreiber. Beaucoup des choses préconisées sont assez faciles (peut être seulement en apparence) à mettre en oeuvre et j’ai particulièrement apprécié l’attitude décomplexée de l’auteur : ne surtout pas se mettre des contraintes, la pratique des exercices doit être un plaisir.

C’est vrai quoi, on ne va quand même pas s’embêter et se culpabiliser pour se sentir bien, ce serait complètement contre-productif (c’est sans doute bateau, mais ça va mieux en le disant) !

3-kifs-par-jour-2Vous vous en doutez j’ai donc bien aimé ce livre, j’ai corné pas mal de pages et voici un petit extrait qui me parle particulièrement (si vous ne comprenez pas pourquoi, regardez bien ce qu’il y a écrit à côté du nom du blog, ça devrait vous aider) :

Ce qui transforme un plaisir ou un moment de grâce en kif est simplement d’en éprouver de la gratitude, d’avoir l’élan de dire merci. Car ce sont les activités ordinaires et banales qui créent des vies merveilleuses dès lors que la merveille nous frappe. Au cours d’une journée, les sensations et les émotions s’accumulent, les situations, les événements et les goûts se multiplient, mais on se prive de la moitié d’une expérience positive si on ne prend pas la peine de la célébrer.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

 

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La bibliothèque des cœurs cabossés – Katarina Bivald

7 mai 20156 mai 2015

Je suis rentrée jeudi dernier de mon petit périple chez copine Rock and Tea, pourtant je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les articles publiés par blogs que j’affectionne, ni de fureter sur le web pour chercher les pépites. J’ai un peu lâché mes écrans pour faire autre chose, et ma foi, ça m’a bien plu. Alors à la place d’une revue du web qui va se faire attendre encore un peu, je vous propose la revue du roman que j’ai lu pendant mes congés, La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald.

C’est l’histoire de Sara. Sara a 28 ans, elle vit en Suède. Elle aime tellement les livres qu’elle en a fait son métier, elle est donc libraire. Depuis deux ans, Sara correspond avec Amy, une américaine de 65 ans : entre discussions sur la vie, conseils et petits bonheurs du quotidien, les deux femmes échangent livres et conseils de lecture. Leur amour des livres les a tellement rapprochées, que les amies épistolaires décident de se rencontrer.

C’est ainsi que Sara prend l’avion direction Broken Wheel, une bourgade de l’Iowa, pour y passer deux mois chez son amie. Malheureusement, Amy est décédée subitement et Sara est désemparée : que va-t-elle bien pouvoir faire ici, seule, sans Amy, dans une petite ville isolée, entourée de kilomètres de champs de maïs ? Même les habitants d’ici ont l’air étrange !

Heureusement, Sara a emporté des livres, découvre bientôt ceux d’Amy, elle va donc avoir de quoi s’occuper, son refuge est à portée de main. D’ailleurs, avec tant de matière première et pour participer à la communauté, la jeune suédoise décide d’ouvrir une petite librairie. C’est ainsi qu’elle et sa librairie suscitent la curiosité des habitants de Broken Wheel, qui se prendront bien vite d’amitié pour Sara, et vice-versa. Mais comment rester une fois que le visa de deux mois pour tourisme expire ?

Mnemosune-bibliotheque-coeurs-cabosses

Entre deux classiques, j’aime bien lire des romans « faciles », qui mettent du baume au cœur. La bibliothèque des cœurs cabossés fait indéniablement partie de ceux-là : ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais ce sont 400 et quelques pages de douceur, une petite parenthèse au milieu des livres.

Sara, l’héroïne, est un peu caricaturale je trouve, elle qui préfère les livres à la vraie vie, et cela la rend sans doute un peu pataude, mais j’ai bien aimé le défi qu’elle décide de relever : donner aux habitants de cette ville l’envie de lire un livre, les amener à être des lecteurs.

Car, si les histoires d’amour tiennent une si grande place dans le livre qu’il arrive à la limite du gnan-gnan gimauve (à ce titre, la fin « happy end » est certes bonne pour le moral mais tellement cousue de fil blanc !), je crois que le défi que Sara se donne, c’est bien plus une question d’amitié : s’ouvrir à l’autre, apprendre à le connaître et lui faire découvrir nos passions.

Il y a beaucoup de références de livres tout au long du roman, qui donnent envie de découvrir certains auteurs (beaucoup de titres cités me sont inconnus, j’ai du travail !) tant il y en a pour tous les goûts. La découverte des plaisirs de la lecture par les habitants de Broken Wheel est parfois cocasse, mais je vous laisse découvrir cela par vous-même.

En résumé, c’est un livre qui se rapproche plus d’un Bridget Jones qu’un Gilles Legardinier, qui se lit vite, qui est plein de bon sentiments. Et si parfois les ficelles sont un peu (trop ?) grosses, j’ai passé un bon moment, ce qui est le principal.

Le petit extrait qui va bien (p 250) :

Mais le temps qu’elle avait passé à Broken Wheel l’avait poussée à réfléchir sur ce qu’elle avait fait en Suède. Ses soirées et ses week-ends n’étaient plus que des souvenirs flous à présent. Ils se confondaient sans qu’aucun ne se démarque. Cela l’effrayait et elle doutait à l’avenir d’être encore capable de se contenter de lire et de travailler. Mais comment devenait-on une personne qui avait des rêves et un but dans la vie ? Sara ne pouvait s’empêcher de pensait qu’elle n’était jamais montée dans le train de sa propre existence. Longtemps, elle n’avait fait que suivre les événements de loin. Tant que les autres n’étaient que des adolescents malheureux et plus ou moins ridicules, cela n’avait pas été un problème, mais soudain, ils s’étaient tous transformés en adultes tandis qu’elle, elle lisait toujours.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Et si vous ne l’avez pas lu, cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Le jour où j’ai appris à vivre – Laurent Gounelle

25 avril 201524 avril 2015

Bon on va faire comme si de rien n’était, comme si ça ne faisait pas des mois que vous attendiez la revue du dernier Laurent Gounelle, Le jour où j’ai appris à vivre, d’accord ?

C’était une période où j’avais besoin de récits positifs, qui poussent à aller de l’avant tout en étant divertissants. Depuis je suis passée à d’autres types de lectures, ce qui m’a permis de laisser décanter mes impressions et d’affiner mon opinion.

C’est l’histoire de Jonathan. Jonathan est divorcé, s’occupe de sa petite fille de 7 ans un week-end sur deux. Il est assureur dans la société qu’il a monté avec son meilleur ami et son ancienne compagne. Sa vie dans San Francisco est un peu morne, vécue en pilote automatique.

Un dimanche, en se promenant sur les quais, une bohémienne l’attire pour lui dire son avenir. Pourtant en lisant les lignes de sa main, elle se fige, le regarde avec les yeux écarquillés puis s’enfuit, apeurée. Jonathan va réussir à la rattraper et à savoir ce qui l’effrayait tant, révélation qui va le bouleverser…

Mnemosune-jour-vivre-Gounelle

Honnêtement, j’ai acheté ce roman pour deux raisons : 1/ je trouvais la couverture jolie et 2/ l’histoire se déroule à San Francisco.

Que des choses indispensables quand on parle de livres donc (mais je continue à faire cela, je me suis achetée un livre récemment parce que la couverture est jolie et le titre plutôt engageant).

J’ai reconnu quelques endroits de San Francisco (ou tout du moins il m’a semblé en reconnaître), ce qui est assez surprenant comme sensation, mais qui m’a permis de me replonger dans mes souvenirs et de rentrer plus facilement dans le cadre de l’histoire je crois.

Quant à l’histoire justement, si l’idée de départ est bien, j’ai été moins emballée que par Les dieux voyagent toujours incognito du même auteur. Le personnage de la tante Margie est peu fouillé, elle ne fait que distiller des théories sur le bien être et la réalisation de soi, ce qui est certes un peu le but du roman, mais j’aurais aimé quelque chose d’amené de manière plus subtil et un peu plus approfondi, surtout vu la place qu’elle prend dans l’histoire.

Et donc le roman manque parfois un peu de finesse, les grosses ficelles sont de temps en temps trop apparentes ce qui gâche un peu certains passages, pourtant il se lit bien et il m’a surpris parfois.

En résumé, ce n’est pas le meilleur roman de Laurent Gounelle à mes yeux, pourtant il permet de passer quelques petites heures en bonne compagnie, sans se prendre la tête.

Bonne journée !

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Ça peut pas rater ! – Gilles Legardinier

30 mars 2015

Le voilà enfin le dernier Gilles Legardinier que j’ai lu, Ça ne peut pas rater !

C’est l’histoire de Marie. Marie est en couple avec Hugues. Enfin était. Et au vu de la trahison, elle voit rouge : humiliée, en colère, c’est décidé, les hommes c’est fini pour elle, ce sont tous des ordures de toute façon. Ne plus faire confiance, ne plus se faire avoir, ne rien laisser passer aux hommes, voilà son nouveau leitmotiv. Et elle finira sa vie seule, un point c’est tout.

Voilà la bonne résolution, maintenant, il n’y a plus qu’à l’appliquer : la mise en pratique sera-t-elle aussi facile, aussi tranchée que la théorie ? Finalement cela ne sera peut être pas si simple, surtout avec cette lettre d’un admirateur inconnu qui titille la curiosité…

Mnemosune-legardinier-1Celui-ci j’ai eu du mal à rentrer dedans, j’avoue. Je ne me suis pas identifiée à Marie, surtout au début avec toute cette colère en elle. Au fur et à mesure des pages je l’ai trouvée un peu plus drôle, plus attachante. Début un peu longuet à mon avis.

Après, il y a foultitude de situations cocasses, j’adore le nom du chat, je trouve l’histoire bien menée bien que très prévisible et guimauve.

Le livre se lit bien, c’est un divertissement correct, pourtant c’est celui que j’ai le moins aimé des quatre. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon, c’est juste qu’après Complètement cramé ! et Et soudain tout change qui sont mes favoris, je le trouve un peu terne.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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