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La princesse de Clèves – Mme de Lafayette

3 février 20162 août 2016

Vous savez, il y a des livres qu’on aimerait aimer tout de suite.

La princesse de Clèves de Madame de Lafayette fait partie de ceux là pour moi.

Parce qu’en lisant l’article de Cél sur les classiques, j’étais convaincue que ça allait me plaire.

Alors peut être que je suis partie bille en tête, sans trop bien prendre le temps de me renseigner sur l’époque (alors que Cél le conseille !), sur le sujet, tout ça.

J’avoue.

Les recherches sur un livre dont je n’ai encore rien lu, ce n’est pas mon style.

la princesse de cleves

C’est ainsi donc que j’ai lu La princesse de Clèves, et tenté de décrypter ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de Mademoiselle de Chartres (qui devient vite la princesse de Clèves) et le duc de Nemours.

Jusque là ça allait.

C’est tout le reste qui m’a perdue : tous ces noms, ces références historiques que je n’avais pas.

Même si le style est étonnamment (je dis « étonnamment » parce que l’ouvrage date de 1678 quand même) fluide et accessible, et que cet ouvrage doit être un pilier de la langue française, je n’ai pas accroché.

C’est un ouvrage très précieux, où l’amour et les bruits de cour (et leurs innombrables protagonistes) ont la part belle.

Cela aurait pu me convenir, mais pour une lecture détente, c’était trop, je ne voyais pas trop pourquoi mentionner tous ces gens, qui était « gentil », qui était « méchant », où est-ce qu’on allait avec toutes ces personnes, détails, lieux et sentiments.

Et puis, avouons-le, le personnage de la princesse de Clèves ne m’est pas sympathique de prime abord.

Je me rends bien compte qu’avec un article pareil, je ne vais pas vous inciter à le lire.

Et pourtant, vous savez quoi ?

J’ai très envie de le relire.

Mais en prenant mon temps, en faisant mes recherches, en décortiquant.

Je suis certaine que travailler cet ouvrage et l’analyser doit être passionnant.

Et c’est sans doute pour cela que j’aurais aimé l’aimer (c’est une histoire d’amour, soyons donc dans l’amour jusqu’au bout) dès la première lecture.

Comme quoi, on peut apprécier la qualité d’un texte et avoir envie de s’y replonger sans avoir adhéré à l’histoire.

Et vous, quel est votre avis sur La princesse de Clèves ?

Bonne journée !

PS : le thé qui accompagnait ma lecture, c’était Avec les anges.

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Aleph – Paulo Coelho

25 janvier 201624 janvier 2016

Je rattrape un petit peu mon retard en ce qui concerne mes dernières lectures avec un livre que j’ai lu pendant les quelques jours que j’ai pris à Noël, Aleph, de Paulo Coelho.

Ce que dit la quatrième de couverture :

Changer. Se réinventer. Oser. Rêver. Découvrir. Grandir. S’éveiller.

N’avez-vous jamais ressenti le besoin de redonner un sens à votre vie ? De lui rendre souffle et équilibre ?

Et si un livre en avait le pouvoir ? Et si grâce à la magie des mots, vous entamiez un nouveau chapitre ?

Aleph est ce livre.

Aleph est un voyage qui pourrait changer votre existence.

Aleph-Paulo-Coelho

Paulo Coelho, je pense que comme tout le monde, j’en ai entendu parler avec l’Alchimiste. J’ai lu ce livre, je l’ai adoré, et j’ai continué ma découverte de ses écrits avec Le Zahir, que j’ai dû lire en anglais parce que je n’avais que cette édition là sous la main il me semble. Je pense que c’est avec cet auteur que je me suis attaquée aux récits initiatiques, et j’avais l’impression qu’un nouveau monde de possibilités s’ouvraient à moi, je me sentais transportée par ces perspectives.

Puis j’ai fait une pause dans ma découverte de cet auteur pour aller voir ce qu’il se faisait d’autre et m’initier à d’autres genres, et c’est un peu par hasard, parce que la couverture me plaisait, que je la reprends aujourd’hui.

Et honnêtement, je ne sais pas trop quoi vous dire à propos de ce livre, je suis un peu partagée.

C’est un récit initiatique à propos de l’Aleph, que cherche donc Paulo Coelho pendant tout le roman. Pourtant, à la fin de la lecture, je n’ai toujours pas compris ce qu’est l’Aleph.

J’ai trouvé la lecture assez ardue, non pas à cause du vocabulaire employé, mais parce qu’il y avait plein de choses que je ne comprenais pas, que je n’arrivais pas à me représenter.

J’ai trouvé ce livre très ésotérique, trop ésotérique pour moi : peut être parce que je n’ai pas lu les autres livres de l’auteur mis à part ceux que j’ai cités (cela aurait pu me donner un sentiment de continuité dans la quête personnelle), peut être parce que je n’en suis pas à ce stade de mon développement personnel, je ne sais pas trop.

Je n’ai pas ressenti la « magie » évoquée en 4ème de couverture, et même si le récit de l’aventure de l’auteur est intéressant, je sens bien que je suis passée à côté de quelque chose, ce qui est un peu frustrant.

L’avez-vous lu ? Si oui, peut être pourriez-vous me faire part de votre expérience avec ce récit ?

Bonne journée !

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Qu’avez-vous aimé dans votre dernière lecture ?

13 janvier 2016

Ces derniers temps, j’ai évoqué à plusieurs reprises à quel point j’étais absorbée dans ma lecture du moment,  et que quand je me décidais enfin à lâcher mon livre pour rejoindre Morphée, j’avais dépassé de quelques heures mon horaire de prédilection pour me coucher.

Jusque-là rien d’étonnant pour ceux qui aiment lire, je pense que ça nous est tous arrivés de dévorer un livre à grands coups de « encore un petit chapitre, rien qu’un » qui se transforment finalement en 10 d’affilée et de grosses cernes sous les yeux le lendemain.

Mnemosune-legardinier-3

En ce moment, je lis Les 3 Mousquetaires de Dumas donc, suite à une (excellente) recommandation de Cél, et ce sont les aventure de d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis qui me tiennent éveillée jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Et apparemment, en témoignent les regards mi-horrifiés, mi-sceptiques, mi-moqueurs, mi-indifférents (je sais qu’il y a trop de « mi-quelque chose », le panel des réactions était très varié) que l’on m’a adressé lorsque j’ai évoqué l’ouvrage en question, c’est très incongru de lire Les 3 Mousquetaires.

Je pense être habituée à ce genre de manifestations lorsque j’évoque mes lectures dans la mesure où je lis beaucoup de choses très différentes.

craft-day-1-3

Pour vous donner un exemple, à 20 ans j’avais lu l’intégrale des œuvres de Spinoza, Kant et Nietzche, avec passion, je trouvais que c’était fascinant.
D’ailleurs, je trouve encore aujourd’hui que ces ouvrages sont fascinants.
A la même période, je dévorais aussi  Le Seigneur des Anneaux, que j’ai lu en espagnol, la biographie de Rania de Jordanie, un livre sur le fonctionnement du cerveau, des Amélie Nothomb, et tant d’autres.

Je comprends que ce que je lis actuellement peut paraître original parce que cela ne viendrait pas à l’idée de certains de lire un classique dans la mesure où, dans l’inconscient collectif et/ou personnel, cela fait peut être ressurgir  les souvenirs de sueurs froides associées avec l’étude de texte du cours de français.
Personnellement, il ne me viendrait pas à l’idée de lire un roman d’horreur pour me détendre avant de me coucher par exemple : cela ne correspond pas (aujourd’hui, peut être que dans quelques années ce sera différent) à mon côté hypersensible et donc ce n’est pas ce vers quoi je me tourne naturellement.

l'île des oubliés - Victoria Hislop

Nous avons tous de bonnes raisons d’aimer certains types d’œuvres et je crois qu’il est important de respecter ça. Après tout, il y en a pour tous les goûts !

Ce qui m’étonne en revanche, c’est que personne ne m’a demandé a) l’histoire (c’est en lisant le livre que je me rends compte que j’étais bien loin de la connaître, d’ailleurs), b) ce que j’aimais dans cet ouvrage.

Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive (ce qui exclut la thèse du type de livre) : je n’ai pas le souvenir que ce genre de questions soient souvent posées lors des discussions sur les loisirs (parce que c’est valable pour les classiques, les films d’animation, les jeux vidéos, le best sellers, les blockbusters, etc.).

C’est peut être ça, entre autres, qui m’a poussée à partager mes lectures sur ce petit bout de web : pour avoir l’occasion d’échanger sur ce qui fait l’attrait, ou pas, d’une œuvre et ainsi m’ouvrir à d’autres choses, et pourquoi pas, faire découvrir et susciter l’intérêt pour quelque chose qui semblait inaccessible ou pas intéressant.

Le clan des otori lian hearn

C’est sans doute cela, aussi, qui me fait apprécier de lire les revues de lectures, de films, d’expositions ou autres, parce que je suis curieuse de savoir qu’est-ce qui a touché la personne, comment elle a ressenti l’histoire, si le style est dynamique ou plus lent.

Alors voilà, je ne sais pas bien ce que vous pensez de ce sujet, je serais très contente d’avoir vos opinions là-dessus. Si le cœur vous en dit, profitez-en pour me parler des derniers livres que vous avez aimés, ce que vous avez apprécié à leur sujet : j’ai encore bien des livres qui attendent leur heure dans mon kindle, mais je suis toujours preneuse de suggestions motivées.

Et qui sait, peut-être que l’un d’entre vous me convertira aux romans d’épouvante ?

Bonne journée !

PS : En illustration de ce billet, quelques livres que j’ai beaucoup aimés, dont vous pouvez retrouver les revues en cliquant sur les liens suivants : 1, 2, 3 et 4.

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The Desire Map

7 janvier 20162 août 2016

Il y a quelques années, au premier janvier ou tout autre date symbolique (mon anniversaire, le 1er septembre…), je prenais des résolutions. Devant l’inefficacité de cette méthode, je me suis ensuite fixée des objectifs. Depuis 2013, 2 fois par an, je fais un Desire Map.

Et je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi cela me convient bien mieux.

Je me rappelle encore quand cet ouvrage m’a été conseillé : j’étais en consultation avec Mély, ma naturopathe, et je lui expliquais que j’avais beau être pleine de bonne volonté, savoir que certains changements me seraient bénéfiques, j’avais beaucoup de mal à mettre en place des modifications dans mon style de vie sur le long terme, à atteindre cet idéal dans ma tête qui devait me rendre heureuse, radieuse, etc.

Et elle m’a dit, en parlant de ce livre, « je ne l’utilise pas moi-même, mais je pense qu’il serait très bien pour vous ».

L’introduction de la suggestion m’a un peu étonnée, mais après tout, il suffisait d’acheter un livre, de le lire et de voir s’il me convenait, ce n’était pas bien compliqué.

Mnemosune-Desire Map 1

J’ai donc commandé l’ouvrage susmentionné, je l’ai payé, reçu, j’ai adoré la couverture (je dois vous dire que je trouve la maquette de ce bouquin absolument délicieuse), je l’ai lu, relu, rerelu, j’ai annoté, coché, mis des marques-pages partout, pris des pages de notes.

Et j’ai fait mon premier Desire Map, d’autres ont suivi, et je trouve l’idée vraiment bonne, tout en étant simple, accessible.

Vous savez le truc où on se dit que c’est tellement évident qu’on aurait voulu avoir l’idée ? Voilà, The Desire Map c’est ça.

Mais que je vous explique un peu.

Le bouquin est structuré en deux parties : la première raconte le cheminement de Danielle LaPorte pour en arriver créer le Desire Map, les idées derrière et quelques conseils ; la seconde partie étant tout simplement un cahier d’exercices pour nous aider dans le processus.

Le concept derrière le Desire Map, c’est que quand on prend des résolutions ou des objectifs, peut être qu’on fait le cheminement à l’envers.

Peut être que vous voulez perdre 5 kgs pour être sexy.
Peut être que vous voulez courir votre premier marathon pour être puissant(e).
Peut être que vous voulez économiser 10 000€ pour être stable financièrement.
Et donc vous prenez la résolution d’arrêter de boire A et de manger B, de faire X de séances d’entrainement, de mettre Y€ de côté chaque période définie, etc.

Le processus est long, pénible, et peut être que si finalement vous atteignez votre objectif, vous tenez votre résolution, vous ne vous sentirez ni sexy, ni puissant(e), ni stable financièrement, ou peut être que si, mais ce n’était pas cela dont vous aviez besoin.

Mnemosune-Desire Map 2

Frustration et incompréhension (avec une petite dose de culpabilité et de méchancetés dites à soi-même en – triste – bonus le plus souvent) : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Peut être que finalement, ces 5 kgs en moins vous ont été suggérés par votre partenaire, et vous vous êtes un peu oublié(e) dans cette histoire, pour lui plaire, pour être aimé(e), pour ne pas qu’on vous rejette ou qu’on vous abandonne.
Peut être que courir un marathon, c’est juste pour prouver aux autres que vous êtes puissant(e). Mais en fait vous, ce qui vous intéresse c’est d’être connecté(e) avec les autres, et donc finalement ce n’est pas tellement votre temps ou la distance qui comptent, c’est de courir avec votre petite bande d’amis, un marathon ou pas.
Peut être que finalement, pour vous, la stabilité financière ce n’est pas d’épargner, mais de pouvoir tous les 2 mois aller dans un bon restaurant avec vos grand-parents dont vous adorez les histoires, sans être dans le rouge et en le savourant vraiment.

Tout le fondement du Desire Map est là : au lieu de se fixer des objectifs en espérant atteindre quelque chose, il s’agit de se demander qu’est-ce que je veux vraiment vivre cette année, quelles sont les émotions que je veux ressentir, qu’est-ce que ça recouvre, pour moi et moi seul(e), « je veux me sentir bien » cette année ?

La réponse à ces questions, ce sont ce que l’auteur appelle les « Core desired feelings » , qui sont au centre du processus.

Il peut y en avoir 1 ou 5, peu importe : c’est ce que vous vous avez envie d’expérimenter, de vivre, de ressentir. Et en conscience avec cela, de définir 1 à 5 intentions pour cette période (année, 6 mois, suivant la fréquence à laquelle vous faites le Desire Map), des intentions qui réellement vous poussent à l’action, vous font vibrer et trépigner d’envie, et qui vont vous aider à ressentir, vivre, expérimenter ces choses-là.

J’ai 5 « core desired feelings » cette année, et ce sont les mêmes depuis 3 ans, je trouve qu’ils me vont bien.

Dans ces 5, il y a « bonne santé » : je veux me sentir en bonne santé, je veux vivre cette année en bonne santé.

Mnemosune-Desire Map 3

Alors bien sûr, j’aurais pu ne pas faire le Desire Map, dire que cette année je perds X kgs, je fais le régime bidule, et je vais à la salle de sport à telle fréquence. Et puis comme la salle de sport ça me stresse, que j’ai des problèmes digestifs quand je suis stressée et que fixer béatement ma balance m’angoisse, en fait j’aurais tenu 2 semaines, je me serais dit que je suis bonne à rien et que si je suis grosse, moche et incompétente c’est de ma faute (j’accentue à l’extrême le trait, mais vous voyez l’idée).

Ben non.

Pour moi, cette année, être en bonne santé ça passe par du yoga avant tout le reste : je suis contente de me lever et de faire du yoga, je suis contente d’aller prendre des cours, je suis contente de faire du yoga le soir avant de me coucher, pour me détendre. Je me sens en bonne santé quand je fais du yoga en conscience et à mon rythme, celui de mon corps.

Voilà.

Bien entendu, quand bien même cet article est immensément long, il ne saurait aller dans le détail du livre. En tout cas, je vous conseille cet ouvrage : si au début on fait quelques erreurs (la première itération, j’ai quand même mis « perdre X kilos » en tant qu’intention, cela prend du temps  et des essais pour se libérer des choses ancrées !), ça travaille en arrière plan et on se l’approprie.

Et, personnellement, cela m’a permis d’envisager mes activités, mon temps différemment. Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous.

Maintenant, racontez-moi ce qu’il en est pour vous : résolutions, objectifs, rien ? Pourquoi ?

Bonne journée !

PS : Pour information, il n’existe pas de version française de ce livre à ce jour. Le mien est en anglais, il y a d’autres langues disponibles (dont l’allemand, mais je ne suis pas sure pour les autres langues…).

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Quelqu’un pour qui trembler – Gilles Legardinier

18 décembre 20156 décembre 2015

Suite aux articles élogieux que j’ai pu faire des livres de la série « à chats » de Gilles Legardinier (1, 2, 3 et 4), c’était une évidence pour moi de me procurer (et dévorer !) son dernier opus, Quelqu’un pour qui trembler.

C’est l’histoire de Thomas. Thomas vit en Inde, où il participe à une mission humanitaire. Voilà 20 ans qu’il sillonne le monde pour aider médicalement ceux qui en ont besoin.

Pourtant sa vie vient de basculer : voilà qu’il découvre que la femme avec qui il était en couple avant de partir a eu un enfant de lui.

Tout est chamboulé, et le voilà qui part en quête de cet enfant. Mais comment (et est-ce possible ?) être un père en arrivant si tard, 20 ans après ?

Quelqun-pour-qui-trembler-Legardinier

C’est un livre que j’ai lu assez rapidement, non sans que ma lecture ne soit entrecoupée de rires : le style de Gilles Legardinier est toujours aussi vivant et rythmé et on est vite transporté dans l’histoire.

Les personnages sont attachants, l’histoire a un le fond doux d’une histoire d’amour entre un parent et son enfant tout en étant coloré par les péripéties de la vie.

Vous l’aurez compris, Quelqu’un pour qui trembler ne déroge pas à la règle des précédents ouvrages de la série, il est tout simplement parfait pour se détendre et voyager dans sa tête.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est un bon ami avec qui on partage une soirée confidences et rires sur un canapé.

Bonne journée !

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Le restaurant de l’amour retrouvé – Ito Ogawa

5 août 20153 août 2015

Le restaurant de l’amour retrouvé c’est l’histoire de Rinco. Un soir, en rentrant chez elle après sa journée de travail, Rinco retrouve son appartement vide : son amoureux s’est volatilisé avec toutes leurs possessions, ne laissant derrière lui que la jarre de saumure que Rinco a hérité de sa grand-mère lui ayant transmis son amour de la cuisine.

Démunie et choquée, Rinco perd sa voix et décide de retourner vivre chez sa mère, personnage fantasque avec qui elle entretien des relations houleuses, dans son village natal.

Elle y retrouve son ami d’enfance et décide avec son aide de se consacrer à sa passion en ouvrant son restaurant, l’Escargot, où elle cuisine pour ses convives des repas pensés exclusivement pour eux et pour leur histoire.

Est-ce pour cela que les vœux des clients sont exaucés, ou bien Rinco utilise-t-elle un ingrédient particulier ?

restaurant-amour-retrouve

Le restaurant de l’amour retrouvé est aussi teinté de pudeur, de sérénité et d’observation des petits riens que la Cucina (de Lily Prior, roman que j’avais beaucoup aimé aussi) est un roman coloré, débordant de passion et de gourmandise.

Dans celui-ci cependant, le rythme est plus lent, sans être soporifique. Quel plaisir de lire les descriptions des plats, d’imaginer leur fumet, d’appréhender le processus créatif culinaire, d’essayer de se représenter Rinco dans sa cuisine ou son potager.

C’est un petit livre que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, notamment du fait de son atmosphère douce.

Et vous l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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3 kifs par jour – Florence Servan-Schreiber

2 juin 201531 mai 2015

C’est un fait, j’aime les livres qui rentrent dans la catégorie « développement personnel« . J’aime l’idée d’avoir entre mes mains des outils pour améliorer mon quotidien, pour voir les événements de la vie sous un autre angle ou pour comprendre certains de mes comportements.

3 kifs par jour m’a été conseillé il y a quelques temps par la thérapeute avec qui je travaille sur mes problématiques : comme j’ai un peu tendance à ruminer les mauvaises choses et à parfois occulter ce qui va bien, elle trouvait que c’était un ouvrage qui m’était particulièrement destiné dans la mesure où il met l’accent sur la psychologie positive et les petites choses (conseils, exercices) qui permettent d’agrémenter son quotidien.

Il met particulièrement en avant l’outil des 3 kifs par jour, qui vise à se remémorer trois choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants dans la journée, depuis « il fait beau » à « j’ai réussi à aller au théâtre seul(e) et tout s’est bien passé », en passant par « je suis en bonne santé » ou « Untel m’a pris dans ses bras et cela m’a fait du bien ».

3-kifs-par-jour-1

Pour que la sauce prenne avec un livre de développement personnel, j’ai besoin de deux ingrédients : des conseils pratiques (même si je ne suis pas contre un peu de théorie) et un retour d’expérience de l’auteur. Sans le premier item je me retrouve souvent à la fin du livre en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de tout cela, et sans le second la lecture me semble parfois un peu terne, je dois m’accrocher pour arriver au bout, même si le sujet est intéressant.

Et, bien entendu, il y a « l’alchimie » avec le style de l’auteur qui rentre en jeu, mais ça c’est pour tous les livres.

Celui-ci offre un bon mariage entre la théorie, les volets plus pratiques et l’expérience de Florence Servan-Schreiber. Beaucoup des choses préconisées sont assez faciles (peut être seulement en apparence) à mettre en oeuvre et j’ai particulièrement apprécié l’attitude décomplexée de l’auteur : ne surtout pas se mettre des contraintes, la pratique des exercices doit être un plaisir.

C’est vrai quoi, on ne va quand même pas s’embêter et se culpabiliser pour se sentir bien, ce serait complètement contre-productif (c’est sans doute bateau, mais ça va mieux en le disant) !

3-kifs-par-jour-2Vous vous en doutez j’ai donc bien aimé ce livre, j’ai corné pas mal de pages et voici un petit extrait qui me parle particulièrement (si vous ne comprenez pas pourquoi, regardez bien ce qu’il y a écrit à côté du nom du blog, ça devrait vous aider) :

Ce qui transforme un plaisir ou un moment de grâce en kif est simplement d’en éprouver de la gratitude, d’avoir l’élan de dire merci. Car ce sont les activités ordinaires et banales qui créent des vies merveilleuses dès lors que la merveille nous frappe. Au cours d’une journée, les sensations et les émotions s’accumulent, les situations, les événements et les goûts se multiplient, mais on se prive de la moitié d’une expérience positive si on ne prend pas la peine de la célébrer.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

 

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La bibliothèque des cœurs cabossés – Katarina Bivald

7 mai 20156 mai 2015

Je suis rentrée jeudi dernier de mon petit périple chez copine Rock and Tea, pourtant je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les articles publiés par blogs que j’affectionne, ni de fureter sur le web pour chercher les pépites. J’ai un peu lâché mes écrans pour faire autre chose, et ma foi, ça m’a bien plu. Alors à la place d’une revue du web qui va se faire attendre encore un peu, je vous propose la revue du roman que j’ai lu pendant mes congés, La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald.

C’est l’histoire de Sara. Sara a 28 ans, elle vit en Suède. Elle aime tellement les livres qu’elle en a fait son métier, elle est donc libraire. Depuis deux ans, Sara correspond avec Amy, une américaine de 65 ans : entre discussions sur la vie, conseils et petits bonheurs du quotidien, les deux femmes échangent livres et conseils de lecture. Leur amour des livres les a tellement rapprochées, que les amies épistolaires décident de se rencontrer.

C’est ainsi que Sara prend l’avion direction Broken Wheel, une bourgade de l’Iowa, pour y passer deux mois chez son amie. Malheureusement, Amy est décédée subitement et Sara est désemparée : que va-t-elle bien pouvoir faire ici, seule, sans Amy, dans une petite ville isolée, entourée de kilomètres de champs de maïs ? Même les habitants d’ici ont l’air étrange !

Heureusement, Sara a emporté des livres, découvre bientôt ceux d’Amy, elle va donc avoir de quoi s’occuper, son refuge est à portée de main. D’ailleurs, avec tant de matière première et pour participer à la communauté, la jeune suédoise décide d’ouvrir une petite librairie. C’est ainsi qu’elle et sa librairie suscitent la curiosité des habitants de Broken Wheel, qui se prendront bien vite d’amitié pour Sara, et vice-versa. Mais comment rester une fois que le visa de deux mois pour tourisme expire ?

Mnemosune-bibliotheque-coeurs-cabosses

Entre deux classiques, j’aime bien lire des romans « faciles », qui mettent du baume au cœur. La bibliothèque des cœurs cabossés fait indéniablement partie de ceux-là : ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais ce sont 400 et quelques pages de douceur, une petite parenthèse au milieu des livres.

Sara, l’héroïne, est un peu caricaturale je trouve, elle qui préfère les livres à la vraie vie, et cela la rend sans doute un peu pataude, mais j’ai bien aimé le défi qu’elle décide de relever : donner aux habitants de cette ville l’envie de lire un livre, les amener à être des lecteurs.

Car, si les histoires d’amour tiennent une si grande place dans le livre qu’il arrive à la limite du gnan-gnan gimauve (à ce titre, la fin « happy end » est certes bonne pour le moral mais tellement cousue de fil blanc !), je crois que le défi que Sara se donne, c’est bien plus une question d’amitié : s’ouvrir à l’autre, apprendre à le connaître et lui faire découvrir nos passions.

Il y a beaucoup de références de livres tout au long du roman, qui donnent envie de découvrir certains auteurs (beaucoup de titres cités me sont inconnus, j’ai du travail !) tant il y en a pour tous les goûts. La découverte des plaisirs de la lecture par les habitants de Broken Wheel est parfois cocasse, mais je vous laisse découvrir cela par vous-même.

En résumé, c’est un livre qui se rapproche plus d’un Bridget Jones qu’un Gilles Legardinier, qui se lit vite, qui est plein de bon sentiments. Et si parfois les ficelles sont un peu (trop ?) grosses, j’ai passé un bon moment, ce qui est le principal.

Le petit extrait qui va bien (p 250) :

Mais le temps qu’elle avait passé à Broken Wheel l’avait poussée à réfléchir sur ce qu’elle avait fait en Suède. Ses soirées et ses week-ends n’étaient plus que des souvenirs flous à présent. Ils se confondaient sans qu’aucun ne se démarque. Cela l’effrayait et elle doutait à l’avenir d’être encore capable de se contenter de lire et de travailler. Mais comment devenait-on une personne qui avait des rêves et un but dans la vie ? Sara ne pouvait s’empêcher de pensait qu’elle n’était jamais montée dans le train de sa propre existence. Longtemps, elle n’avait fait que suivre les événements de loin. Tant que les autres n’étaient que des adolescents malheureux et plus ou moins ridicules, cela n’avait pas été un problème, mais soudain, ils s’étaient tous transformés en adultes tandis qu’elle, elle lisait toujours.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Et si vous ne l’avez pas lu, cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Le jour où j’ai appris à vivre – Laurent Gounelle

25 avril 201524 avril 2015

Bon on va faire comme si de rien n’était, comme si ça ne faisait pas des mois que vous attendiez la revue du dernier Laurent Gounelle, Le jour où j’ai appris à vivre, d’accord ?

C’était une période où j’avais besoin de récits positifs, qui poussent à aller de l’avant tout en étant divertissants. Depuis je suis passée à d’autres types de lectures, ce qui m’a permis de laisser décanter mes impressions et d’affiner mon opinion.

C’est l’histoire de Jonathan. Jonathan est divorcé, s’occupe de sa petite fille de 7 ans un week-end sur deux. Il est assureur dans la société qu’il a monté avec son meilleur ami et son ancienne compagne. Sa vie dans San Francisco est un peu morne, vécue en pilote automatique.

Un dimanche, en se promenant sur les quais, une bohémienne l’attire pour lui dire son avenir. Pourtant en lisant les lignes de sa main, elle se fige, le regarde avec les yeux écarquillés puis s’enfuit, apeurée. Jonathan va réussir à la rattraper et à savoir ce qui l’effrayait tant, révélation qui va le bouleverser…

Mnemosune-jour-vivre-Gounelle

Honnêtement, j’ai acheté ce roman pour deux raisons : 1/ je trouvais la couverture jolie et 2/ l’histoire se déroule à San Francisco.

Que des choses indispensables quand on parle de livres donc (mais je continue à faire cela, je me suis achetée un livre récemment parce que la couverture est jolie et le titre plutôt engageant).

J’ai reconnu quelques endroits de San Francisco (ou tout du moins il m’a semblé en reconnaître), ce qui est assez surprenant comme sensation, mais qui m’a permis de me replonger dans mes souvenirs et de rentrer plus facilement dans le cadre de l’histoire je crois.

Quant à l’histoire justement, si l’idée de départ est bien, j’ai été moins emballée que par Les dieux voyagent toujours incognito du même auteur. Le personnage de la tante Margie est peu fouillé, elle ne fait que distiller des théories sur le bien être et la réalisation de soi, ce qui est certes un peu le but du roman, mais j’aurais aimé quelque chose d’amené de manière plus subtil et un peu plus approfondi, surtout vu la place qu’elle prend dans l’histoire.

Et donc le roman manque parfois un peu de finesse, les grosses ficelles sont de temps en temps trop apparentes ce qui gâche un peu certains passages, pourtant il se lit bien et il m’a surpris parfois.

En résumé, ce n’est pas le meilleur roman de Laurent Gounelle à mes yeux, pourtant il permet de passer quelques petites heures en bonne compagnie, sans se prendre la tête.

Bonne journée !

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Ça peut pas rater ! – Gilles Legardinier

30 mars 2015

Le voilà enfin le dernier Gilles Legardinier que j’ai lu, Ça ne peut pas rater !

C’est l’histoire de Marie. Marie est en couple avec Hugues. Enfin était. Et au vu de la trahison, elle voit rouge : humiliée, en colère, c’est décidé, les hommes c’est fini pour elle, ce sont tous des ordures de toute façon. Ne plus faire confiance, ne plus se faire avoir, ne rien laisser passer aux hommes, voilà son nouveau leitmotiv. Et elle finira sa vie seule, un point c’est tout.

Voilà la bonne résolution, maintenant, il n’y a plus qu’à l’appliquer : la mise en pratique sera-t-elle aussi facile, aussi tranchée que la théorie ? Finalement cela ne sera peut être pas si simple, surtout avec cette lettre d’un admirateur inconnu qui titille la curiosité…

Mnemosune-legardinier-1Celui-ci j’ai eu du mal à rentrer dedans, j’avoue. Je ne me suis pas identifiée à Marie, surtout au début avec toute cette colère en elle. Au fur et à mesure des pages je l’ai trouvée un peu plus drôle, plus attachante. Début un peu longuet à mon avis.

Après, il y a foultitude de situations cocasses, j’adore le nom du chat, je trouve l’histoire bien menée bien que très prévisible et guimauve.

Le livre se lit bien, c’est un divertissement correct, pourtant c’est celui que j’ai le moins aimé des quatre. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon, c’est juste qu’après Complètement cramé ! et Et soudain tout change qui sont mes favoris, je le trouve un peu terne.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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