Comportements alimentaires

Difficile de parler « beauté et forme » sans parler… de formes justement.

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai un rapport conflictuel avec la nourriture, avec des périodes de restriction sévères (rares), de boulimie modérée (fréquentes). J’ai essayé de nombreux régimes, croyant que de perdre quelques kilos me rendrait plus sûre de moi. J’étais persuadée qu’avec quelques nombreux kilos de moins je m’aimerais plus.

Ce qui est une illusion sans nom dans mon cas.

En effet, après moults régimes plus ou moins désastreux (le dissocié m’a laissé quelques « séquelles » parmi lesquelles je ne mélange pas les légumes avec les protéines ou les féculents et je mange chaque catégorie d’aliment une par une, une à la suite des autres) (faites moi des lasagnes, c’est une partie de rigolade sans fin de me voir tout trier), je n’avais pas réellement perdu de poids.

Et quand je perdais quelques kilos, je ne m’aimais pas plus. La preuve en est que malgré le fait que j’avais perdu pas mal de kilos d’un coup (sans régime, mais avec une passade difficile, enfin je ne vais pas m’éterniser là dessus puisque de toute façon j’en ai repris un paquet – merci la boulimie…), j’ai eu un véritable choc à rentrer dans un 36 sans problème (je ne pensais même pas que ce fut possible un jour) et je me voyais quand même grosse.

Bref.

Après des années à faire le yoyo, je me suis dit que le plus intelligent à faire n’était pas de se lancer dans un énième régime, mais plutôt de revoir mon rapport à la nourriture. Notamment depuis que je me suis rendue compte de mes compulsions, sous forme de grignotages intempestifs…

Livre Zermati
Et c'est là qu'on imagine le désordre ambiant chez moi, mode gribouillage oblige (ou pas)

Depuis quelques temps déjà, j’ai commencé la méthode du Dr Zermati. J’ai d’ores et déjà analysé ma consommation alimentaire, tout simplement effarante. Maintenant, j’attaque une phase assez ardue pour moi : manger quand j’ai faim et sans rien faire d’autre en même temps.

Moi qui ai pris récemment l’habitude de manger devant la télé et/ou l’ordi quand je suis seule et de grignoter dès que j’angoisse ou je stresse un peu, c’est un vrai challenge que d’arriver à faire cela. Identifier la faim, la satiété, distinguer les émotions, l’envie, savoir s’arrêter quand il faut, savourer ce que je mange, prendre du plaisir à faire à manger, toutes ces choses anodines sont celles que je (ré)apprends.

Bien sûr si je m’aide du livre, je suis toutefois suivie par une thérapeute pour apprendre à comprendre et gérer mes émotions.

Ce n’est pas facile, mais je crois que c’est la bonne voie et que c’est ce dont j’ai besoin. Avec au bout, je l’espère, un rapport sain et simple avec la nourriture et l’alimentation. Beaucoup plus de légèreté finalement.

On en reparle…

Pour celles et ceux qui seraient intéressés, vous pouvez lire la section du blog de Caroline, qui raconte son vécu de la méthode avec ses consultations avec le Dr, avec de l’humour ! Et si vous voulez vous procurer l’ouvrage de la photo, vous pouvez l’acquérir (entre autres) ici.

11 thoughts on “Comportements alimentaires

  1. Tiens c’est drôle j’avais commencé à le lire ce bouquin ! Et je trouvais ce qu’il disait dedans très sensé ! Et d’ailleurs il m’arrive assez souvent d’y penser (sans vraiment m’arrêter dessus non plus) quand je mange, je me demande si j’ai encore vraiment faim ou si c’est de la gourmandise. Et c’est vrai que ce n’est pas si évident que ça à savoir !

    En tout cas j’espère pour toi que tu trouveras ton équilibre 🙂

    1. Oui moi aussi je le trouve très sensé, finalement c’est du b-a-ba que l’on a (peut être ?) tendance à oublier.
      Moi aussi j’espère y arriver, on verra bien 😉

  2. C’est clair qu’en arrêtant tous les grignotages ça fait une différence énorme. Je m’en aperçois régulièrement, mais même si je sais, par exemple, qu’en ce moment, à 30 minutes du repas, les biscottes-nutella c’est pas une bonne idée, et ben je peux pas m’en empêcher. Je sais que je n’ai pas faim, que c’est juste de la frustration, mais je suis faible.
    Mais je suis quasi sûre que quand j’aurai mon appart à moi au lieu de squatter, quand je mangerai ce que je veux quand je veux, je serai beaucoup plus raisonnable…
    En tous cas bon courage dans ta démarche !
    Bibis

    1. De la frustration de quoi ?
      De mon côté, c’est plutôt l’angoisse (enfin, je crois…) qui me fait manger. Pour « limiter la casse » je fais en sorte de me tourner vers des choses qui me font envie mais qui sont « saines ».
      Le gros problème que j’ai, c’est vraiment de manger sans rien faire d’autre, surtout le soir.

      Et puis pas de pot, moi qui aimait tant la gym sur Direct8, ben ils ont changé la formule et celle-ci ne me plait pas. Donc plus de sport !
      Je suis néanmoins à la recherche d’activités sympas (si j’arrive à aller chez mon médecin pour avoir un certificat médical, et ça c’est pas gagné non plus).

      Bon courage à toi aussi 🙂
      Et des bibis, bien entendu ! :love:

    2. Frustration de ne pas avoir ce que je veux (hou la petite princesse), de ne pas savoir ce que je veux, ou alors de le savoir mais ne pas vouloir l’admettre, ou alors l’admettre et se rendre compte que c’est pas très possible, stress, déception, j’en passe, toutes ces joyeusetés quoi 🙂
      Pas avoir peur : j’ai pourtant le sourire 🙂
      Bibis

    3. Ben j’espère que si ça allait pas je serais au courant dis !
      Tu vis une période sans doute difficile que tu regarderas sans doute plus tard de manière plus sereine.
      Tu en es où là d’ailleurs ? Tu es où ?

      Bibis !

    4. Je suis de retour à Paris, repris le boulot, je cherche un logement et en attendant je suis hébergée dans de la famille.
      C’est pas trop une période difficile. Disons, je ne suis pas malheureuse, je connais cette vie et je sais la vivre.
      Cette année passée, m’a, d’un côté, permis d’apprendre à trouver des bonnes choses de partout, donc de cette vie, mais aussi, m’a ouvert les yeux sur d’autres modes de vie, que j’aime, que j’aimerais pouvoir vivre plus, mais ce n’est pas compatible avec ma vie maintenant, et je crois que pour l’instant, je n’arrive pas à m’envisager toute ma vie dans l’une ou l’autre vie.
      Il me faudrait un moit-moit.
      Super réalisable ça 😉

    5. Oui en effet tu as des exigences pas forcément très compatibles ! 😉 Mais je te trouve vachement zen quand même, tu as l’air tellement grandie de ce voyage !
      Je suis sure que tu vas vite retrouver un équilibre qui te satisfasse 🙂

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