Il y a peu, j’ai changé de lieu de travail. Pas de travail en tant que tel, seulement de lieu et de clients.
Pour m’y rendre, je dois aller à l’opposé de mon appartement et effectuer un trajet d’environ 25kms. Pour info, avant je faisais un trajet de 5kms.
Bien entendu, avec les bouchons sur la rocade, tout ça, je mets du temps pour y aller, beaucoup plus de temps.
Aujourd’hui, j’ai touché le gros lot. Je devais aller faire le plein en rentrant du boulot, je suis donc allé à la grande surface la plus proche de chez moi et où le carburant n’est pas trop cher (pas facile ça…).
Aujourd’hui, en porte à porte, j’ai mis… 2h45.
Et je me demande comment, dans de telles conditions, je pourrais avoir une vie sociale… Je n’ai pas encore trouvé de réponse…
Sur ce, je vais aller me prendre un bon bain… Et me coucher !
Depuis quelques années, on nous abreuve de messages tous plus moralistes les uns que les autres en termes d’alimentation : manger 5 fruits et légumes par jour, 3 produits laitiers, des protéines mais pas trop, limiter les aliments gras, salés, sucrés (vous en connaissez beaucoup, vous, des aliments qui ne rentrent dans aucune des 3 catégories ?), etc.
Je ne crois pas, en dépit des fluctuations de mon poids, avoir une alimentation complètement borderline ou pas équilibrée. Notamment parce que j’ai arrêté de croire que si je ne mangeais pas équilibré un jour, j’allais crever d’une maladie atroce dès le lendemain (et avec mes tendance hypocondriaque ça a pas été facile, c’est d’ailleurs une lutte de tous les instants), et parce que je me dis que c’est pas parce que je mange un gâteau au chocolat que je vais avoir pris 5 kgs le lendemain (les 5 kgs c’est plus une accumulation – je vous laisse déterminer de quoi – qu’un écart ponctuel).
Alors bien entendu, le « bien » manger, c’est à la fois très marketing (qui n’a pas envie de « bien manger » avec tous ces messages moralistes ?), mais c’est surtout, je crois, une affaire personnelle. Par exemple, j’ai un ami (Cloud, pour ne pas le citer) pour qui bien manger cela passe par une bonne côte de bœuf, ce qui n’est pas du tout (mais alors pas du tout) quelque chose qui me conviendrait. Mais à l’inverse, ma salade ou soupe du soir, c’est peut-être pas du tout son truc. Vous comprenez l’idée ?
Je crois que j’ai commencé à ne plus faire n’importe quoi (= des crises de boulimie tonitruantes) quand j’ai découvert (oui, oui) la sensation de faim et le plaisir de cuisiner ce qui me faisait envie, que ce soit une tarte au citron, un rouleau de printemps, une salade de haricots ou des sablés aux noisettes pour aller avec mon thé.
Sauf que pour apprendre à cuisiner des choses qui me plaisaient, qui étaient en accord avec mes convictions (du bio, du frais autant que faire se peut), il a fallu un petit déclic. Outre le petit bout de mon histoire que j’ai partagé avec un homme qui adore cuisiner et la convivialité qui va avec, c’est un livre qui m’a donné envie de cuisiner. Depuis, deux autres sont venus apporter de l’eau au moulin de certaines de mes convictions.
Au fond le Bio Book, en bas à gauche Okinawa du Dr Curtay et en bas à droite Les aliments qui guérissent de Sophie Lacoste. Aujourd’hui on va parler du Bio Book (les autres livres feront eux aussi l’objet d’un article dédié).
Est-il utile que je vous rappelle combien j’adore ce bouquin (merci encore Annoche pour ce cadeau, plus que rentabilisé !) dont j’ai entendu parler par hasard dans un Marie-Claire Idées ? Toutes les recettes ou presque me tentent, j’aime beaucoup son aspect pédagogique. Cet ouvrage présente en effet deux parties.
La première est destinée à la découverte des différents produits disponibles dans les épiceries bio (et ailleurs sans doute aussi). Les aliments sont regroupés par catégories (les fruits et légumes, la viande, le poisson et les fruits de mer, les céréales, les légumes secs, les graines sèches, les graines germées, les algues, l’épicerie bio et les tofus) et l’auteur (Jean-François Mallet) a mis un point d’honneur à préciser les caractéristiques et vertus de chaque aliment.
Cette section m’est très pratique parce que je ramène souvent des choses de la biocoop « pour tester » sans trop savoir ce que c’est ou comment le préparer. C’est de cette manière que j’ai appris à cuisiner le soja jaune (qui a un goût très fin d’ailleurs, je vous le conseille !).
La seconde partie concerne les recettes en elle-même. Il y a 5 sections : apéritifs et entrée, plats végétariens, plats de poisson et de fruits de mer, plats de viande et de volaille, et desserts et douceurs.
Les recettes proposées sont simples et savoureuses : n’étant pas moi-même une grande cuisinière je voulais quelque chose qui soit praticable au quotidien et facilement adaptable à ce que l’on a dans son placard et son réfrigérateur (oui, j’ai une mini cuisine, donc un seul placard et cela ne m’empêche pas de cuisiner un petit peu).
A la fin du livre, une mini-section est consacrée à la cuisine bio en pratique.
Ce livre de recettes est mon chouchou et il a largement détrôné les autres (pourtant ils étaient nombreux !). J’ai réalisé environ ¼ des recettes depuis que je l’ai (6 mois…) et je suis satisfaite de chacune d’elles (même s’il me semble que les proportions de la crème de citron de la tarte sont un peu exagérées…).
La mise en page est claire, épurée et soignée comme je les aime. Les photos sont sans chichis et donnent envie de s’atteler à la préparation et à la dégustation des plats. Les recettes sont bien écrites et faciles à mettre en œuvre. Dans ces conditions, comment ne pas avoir envie de s’y mettre ?
Voilà pour le premier livre qui m’a incitée à « bien » manger, ou tout du moins en accord avec mes principes. Vous connaissiez ? Quel est le vôtre ?
Sans doute 20 ans après ma première visite, je suis retournée à la Dune du Pyla. Cela a changé, mais j’aime toujours cet endroit et la vue superbe qu’il y a là bas.
Quel chouette moment ! Ce calme, cette sérénité, ce bien être ambiant…
Je ne sais pas ce qu’il en est par chez vous, mais pour moi Noël est toujours une source de stress énorme : la route à faire, les cadeaux à trouver, (essayer d’) arriver avec le sourire et la bonne humeur malgré les aléas, faire le sapin et les paquets cadeaux, tout ça, tout ça…
Dans la catégorie « élément stressant » je demande les cadeaux à offrir. J’ai rarement des idées et quand j’en ai je les oublie assez vite (mémoire de poisson rouge oblige – ou alors c’est que je pense à trop de choses en même temps) (va savoir, Charles) (si quelqu’un me trouve la référence de la parenthèse précédente, je suis preneuse).
Parce que c’est quand même compliqué les cadeaux, mine de rien. Déjà, y’a ceux qui ont tout et qui peuvent tout ou presque s’acheter. Ensuite, il y a ceux qui n’ont pas de passions particulières et qui disent n’avoir besoin de rien. Et enfin, y’a ceux qui ont envie de tout, mais rien que de voir leur liste on n’a plus envie d’acheter quoi que ce soit.
Et pourtant, on va pas arriver bredouille (sinon on n’est qu’un pauvre radin et ça rend pas les relations familiales légères, voyez-vous). Surtout quand il y a des petits dans l’histoire (qui n’y sont pour rien).
Alors puisqu’on parle des petits, et si, comme moi, vous en avez marre de ces *biiiiiiiiiiiiiiiiip* de jouets électroniques dont les enfants se lassent aussi vite que nous (ma tante, assistante maternelle, pourrait vous expliquer à quel point c’est casse-ronfles le train qui fait pouêt-pouêt, qui clignotte, qui chante) (encore pire que le concert de Jean-Michel Jarre quoi), je vous propose ma sélection de petits jouets choupis et intéressants (et toc, à bas le capitalisme) (Marx, sors de ce corps !).
Idée cadeau n°1 : Le calendrier qu’il est beau et qu’il nous apprend plein de trucs (pour les 3 à 6 ans, ça tombe bien mon neveu et ma nièce sont dans ces âges là)
Trouvé chez Nature et Découvertes, pour 24,95€. Impossible de vous prendre l’illustration qui va bien, mais vous pouvez admirer la chose sur leur site.
Ce que j’aime c’est l’aspect pédagogique sans être moche (le visuel c’est important pour les petits, et les parents n’ont pas envie d’un truc immonde sur leurs murs) (enfin je crois).
Idée cadeau n°2 : Des jouets en bois qui ne clignotent, ni ne parlent mais qui sont bien quand même.
Ces deux là, je les ai trouvés chez Muji (attention aux frais de ports exorbitants, rentabilisez-les bien ou mettez à profit vos relations à la Capitale).
Le premier :
Ce jeu coûte 11,50€. C’est certes plus cher qu’une feuille de papier et qu’un crayon, mais c’est quand même un poil plus ludique.
Le second :
Ce jeu coûte 13€ (et j’avoue que c’est mon préféré 🙂 ).
Le site regorge d’autres chouettes idées (des jumelles en carton à 4€ par exemple), mais je vous laisse les découvrir en faisant vous-même votre petit tour…
Idée cadeau n°3 : Une jolie poupée (faite à la main, s’il vous plait !)
Malheureusement l’article arrive sans doute trop tard pour que vous puissiez commander à temps pour Noël de cette année, mais qui sait peut être que l’an prochain vous aurez un enfant à gâter qui se réjouira d’accueillir une poupée l’an prochain ?
Les poupées coûtent de 120 à 140€ (mais il y a aussi des poupons…).
Idée cadeau n°4 : Un puzzle coloré pour vitaminer ses méninges !
Suivant le motif et le nombre de pièces, il vous en coûtera entre 15,90€ et 21,90€.
Voilà donc quelques idées pour les petits. Personnellement, je pense que je vais offrir les jouets en bois et peut être le calendrier (en fonction de la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces).
Vu que les grands lisent le blog, je ne pense pas poster à ce sujet, mais sait-on jamais, peut être que je vais trouver d’autres idées qui me permettraient de « noyer le poisson » (le pauvre) (comment noie-t-on un poisson au juste ?).
Intouchables, c’est l’histoire d’une rencontre entre Philippe (François Cluzet) et Driss (Omar Sy), deux personnes que tout oppose, ou presque.
Philippe est un aristocrate devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente, qui apprécie l’art contemporain et la musique classique et vit dans un hôtel particulier.
Driss est un jeune de banlieue fraîchement sorti de prison qui pointe au chômage et adore Earth, Wind and Fire.
C’est de manière quelque peu inattendue que Driss va se retrouver à travailler pour Philippe, chacun apportant quelque chose à l’autre, notamment en utilisant l’humour. C’est d’ailleurs toute la force du film d’arriver à traiter de sujets sensibles sans surjouer sur la tristesse ou sur l’émotion : on rit beaucoup, l’humour est bien dosé et le film est très positif.
Je ne suis pas une spécialiste en la matière mais j’ai trouvé le jeu des deux acteurs « phares » très bon. Le duo qu’ils forment marche très bien, la dynamique est là. Et Omar est tout simplement bon dans ce film, ses regards sont puissants, son sourire est communicatif, quel plaisir !
Voilà un petit moment que je n’étais pas allée au cinéma. Ce film là me donne envie d’y aller plus souvent.
Il y a des personnes qui nous marquent, en dépit de leurs « étiquettes ». Des personnes dont on prend des nouvelles avec plaisir malgré les chemins qui se séparent. Des personnes qui nous font avancer, par leur bienveillance, leur ouverture d’esprit, leur patience, leur empathie, leur sympathie.
Mon prof de maths de première année de prépa, Mr B., fait partie de ces personnes là. Il était à l’époque, et est toujours, un homme charmant, pédagogue et d’une culture sans bornes, très drôle et surtout très humain.
C’est une personne qui a cru en moi, en mes capacités de travail et à savoir m’en sortir et surtout qui m’a appris la rigueur, le travail et la persévérance. C’est quelqu’un a qui je dois beaucoup. En parler sans lui rendre hommage n’est pas envisageable, et pourtant comment dire avec quelques mots tout ce qu’il m’a apporté sans taire quelque chose d’important à mes yeux ?
C’était ma première fournée de canelés, et comme Mr B. en avait un avec son café…
Voilà 8 ans qu’il n’est plus mon professeur de maths, et 7 ans que j’ai quitté l’établissement dans lequel j’ai fait ma prépa, et pourtant, au fil des années, nous avons quand même gardé contact. Pas avec la régularité d’un métronome, mais a minima une fois par an. Un petit mail, une petite carte, des choses simples finalement.
Et puis je me suis dit que vu que cette semaine j’étais dans le coin, ce serait trop bête de ne pas saisir l’occasion pour se voir, depuis tout ce temps !
Hier, j’ai donc vu mon prof de maths de première année de prépa, dans un café de la place Pey-Berland, le plus simplement du monde et nous y avons passé un bon moment de l’après midi.
Inutile de vous dire que malgré les années, rien n’a changé. On s’est remémorés des bons moments, on a parlé de personnes que l’on connaît tous les deux (lui ses anciens élèves et moi mes anciens camarades de classe), on s’est racontés notre évolution de ces derniers temps. Mais nous avons aussi évoqué des choses aussi variées que l’astronomie, l’aéropostale, les institutions bancaires, la SNCF, les voyages…
J’ai vraiment apprécié ce moment privilégié avec lui, riche en émotions, en souvenirs.
Comment dire à quel point j’étais heureuse quand il m’a dit qu’il était fier de moi, que j’ai (si) bien réussi ma vie ? Comment dire à quel point cette conversation m’a touchée, m’a fait du bien au moral et au coeur ?
Encore une fois, merci pour tout Mr B.
Vivement les prochaines retrouvailles. Des moments pareils, c’est trop bon !
PS : A la base, je voulais prendre une photo de la table de café et de nos mains pour illustrer ce billet. Et en fait je n’ai pas osé sortir mon appareil photo, trop occupée ou peut être trop timide, je ne sais pas. La prochaine fois peut-être…
Hier, j’ai accompagné ma tante et sa mère à un thé dansant (du côté de Libourne, pour ceux que cela intéresse). Comme ça, histoire de faire plaisir, histoire de sortir un peu changer d’air, de voir autre chose tout simplement.
Je tairais les évidences, mais voyez-vous, quelque chose m’a frappé. C’est super mignon de voir tous ces « petits vieux » danser ensemble, se retrouver, passer du bon temps, discuter (même avec les inconnus et plus jeunes, comme moi).
Mention spéciale pour la dame qui a dit à son compagnon « Oh, mais tu es un grand fou toi ! » avec les joues toutes roses… 😛
Je les ai trouvé très dignes, très beaux tous avec leurs belles toilettes, bien apprêtés. Et ils dansent bien. Et les dames, parfois, avec des talons vertigineux que j’oserais même pas porter si je devais me lever de ma chaise.
Ah, hier aussi, j’ai entendu quelque chose qui m’a amusée et qui m’a fait penser à mon papa. L’orchestre a annoncé du rock. Et ils ont joué « La dame de Haute Savoie ». Ben je savais pas que Francis Cabrel était un rockeur.
Il ne manquait plus que les petits boutons pour finaliser ce joli gilet que j’ai pris beaucoup de plaisir à tricoter…
Pour finaliser ce gilet aux teintes de terre et aux motifs de feuilles, j’ai choisi des petits boutons en bois en forme de fleur qui se marient bien avec l’ensemble…
Les boutons viennent du site leslaines.com
Ce gilet est sans aucun doute un modèle que je referais, même s’il y a quelques petites difficultés techniques, parce qu’il est très joli et très agréable à réaliser…
J’espère maintenant qu’il plaira aux parents de la petite Marianne ! 🙂
Maintenant, je finis de poser le biais du plaid, j’envoie le colis et je me dépêche de finir la petite chose que j’ai commencé le week end dernier… Mais vous en saurez plus bien assez tôt !
Bonne fin de semaine à tous !
PS : Ce soir je pars en vacances une semaine dans le Bordelais, qui va me permettre de me reposer, de tricoter et de passer du temps en famille et entre amis. A très vite !
Il y a quelques temps, voulant finir mes restes de laine Rowan Bamboo Tape, je me suis lancée dans la réalisation du kimono court Andernos, que l’on peut trouver dans l’ouvrage « Léger et douillet avec La Droguerie ».
Et voici le résultat :
Un joli petit gilet/boléro kimono, tout doux, très agréable (le lien Ravelry).
L’ouvrage est plutôt facile à réaliser, le point se mémorise vite, et le boléro monte relativement vite avec les aiguilles n°4, un vrai régal en somme.
Le seul petit hic avec ce projet, c’est que je ne sais pas vraiment avec quoi le porter pour le mettre en valeur. J’aime la couleur (amethyst, quelle luminosité !), j’aime la coupe, j’aime le motif, j’aime la matière (c’est doux le bambou !) mais voilà, je bloque quand il faut le porter…
Des idées d’associations ?
Bientôt, je vous montre le petit gilet bébé fini et une petite robe en devenir… Et tant que je parle de bébé, je souhaite la bienvenue à la petite Marianne qui, j’en suis sure, comble ses parents ! Anna et Guigui je me dépêche pour finaliser le colis et vous l’expédier !