Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: peinture

Hokusaï, le fou de dessin – Henri-Alexis Baatsch

1 juin 202026 mai 2022

Je suis fascinée par l’art asiatique, et notamment japonais. Je consomme moult livres d’auteurs asiatiques et je lis beaucoup d’articles sur le sujet, il n’est donc pas étonnant que j’aie de la curiosité pour l’art de cette partie du globe, qu’il soit contemporain ou non.

J’ai, entre autres, un grand intérêt pour les estampes, dont j’aime beaucoup le rendu, à la fois poétique et brut.

N’en déplaise aux autres artistes, j’ai bien entendu été subjuguée par la fameuse vague de Hokusaï, et c’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser à son travail, plutôt varié !

Alors un jour, je ne sais plus trop pour quelle occasion (sans doute aucune si ce n’est de me faire plaisir), je me suis offert le livre d’Henri-Alexis Baatsch intitulé « Hokusaï, le fou de dessin ».

Dans cet article je vous propose une revue du livre, en essayant d’être le plus exhaustive possible tout en vous laissant un peu de mystère quant à son contenu (exercice d’équilibriste s’il en est !).

Envie d’en savoir plus sur ce livre ? C’est ci-dessous que cela se passe !

L’aspect du livre

D’habitude je n’en parle pas, mais il faut bien avouer que cet ouvrage sur Hokusaï se démarque de ce que j’ai d’habitude dans ma bibliothèque. C’est un très beau livre avec beaucoup de caractère, de part sa construction.

La couverture tout d’abord, est en carton rigide, bien épais. Ce carton est recouvert d’un tissu imprimé d’œuvres de Hokusaï, du titre ainsi que des informations standard. Cette couverture, qui se ferme avec des petits liens en coton, protège le livre qui lui est attaché par la quatrième de couverture.

Hokusaï fou de dessin livre couverture devant

Ainsi il faut défaire les nouettes et ouvrir la couverture épaisse pour accéder et pouvoir feuilleter le livre, livre qui a encore des particularités, puisque chaque page, au lieu d’être composée d’une feuille de papier, est en fait certes une feuille mais pliée en deux ! Quand vous feuilletez le livre, vous attrapez la page du côté plié de la feuille, ce qui est plutôt plaisant je trouve.

Le livre

La structure

Le livre, même s’il comporte plus de chapitres, se compose de trois grosses parties.

La première est une biographie de Hokusaï, qui aborde aussi bien sa vie personnelle que ses divers apprentissages ou son parcours professionnel. Il y a plein d’anecdotes étonnantes qui expliquent aussi en partie son processus pour aborder une oeuvre, ce qui est très intéressant je trouve.

La deuxième partie aborde l’oeuvre de Hokusaï et c’est ainsi que l’on prend à la fois la mesure de la variété des productions de l’artiste, mais aussi de sa versatilité. J’ai particulièrement apprécié les petites sections où l’auteur explique un petit peu les différents types et styles d’oeuvre, qui ne nous sont pas forcément connus, de manière très abordable, ce qui nous permet d’évaluer les challenges de chaque style et types de production.

Enfin la troisième partie est plus historique, même si des événements chronologiques sont disséminés dans les autres chapitres. J’ai beau ne pas être particulièrement fan d’histoire (j’ai beaucoup de difficultés à retenir les repères chronologiques…), j’ai trouvé appréciable de pouvoir situer les différentes œuvres de Hokusaï dans le temps et de pouvoir apprécier les influences : que ce soit les artistes et événement qui ont influencé l’oeuvre de Hokusaï ou dans quelle mesure il a influencé ses contemporains et apporté quelque chose à la postérité.

Hokusaï fou de dessin livre intérieur

A qui s’adresse ce livre ?

Bien entendu, ce livre, je pense, s’adresse en priorité aux personnes qui veulent en savoir plus sur l’oeuvre de Hokusaï et sur l’artiste haut en couleurs qu’il était. Je ne saurais dire s’il est complet n’étant moi-même pas une spécialiste de l’artiste, en tout cas c’est une entrée en matière à la fois plaisante et qui couvre un large spectre de la personnalité et du travail de Hokusaï.

Cela peut être aussi un bon livre pour les personnes qui s’intéressent aux techniques telles que l’estampe ou le mouvement artistique de l‘ukiyo-e par exemple, puisque ce livre les aborde au travers des productions de Hokusaï.

Mais j’ai aussi envie de dire que ce livre s’adresse aussi aux esthètes et aux sensoriels, autant parce  que le livre contient des reproduction d’une large palette des œuvres produites par Hokusaï mais aussi parce que l’objet en lui même est très beau !

Mon avis

Il ne m’est pas évident de donner un avis brut de décoffrage sur ce livre sur Hokusaï dans la mesure où je pense que c’est un livre qu’on lit, qu’on picore, mais surtout qu’on revisite régulièrement. Et pour cela je ne le possède pas depuis suffisamment longtemps pour me prononcer, autant pour le reste je peux vous donner mon avis sur les points forts et les points faibles du livre !

Les points forts

Le premier point fort, je pense que vous l’avez deviné, c’est que c’est un très bel objet. C’est un ouvrage qu’on a du plaisir à regarder, à manipuler, à feuilleter, et je pense que cela contribue grandement à l’expérience. La mise en page est soignée, la police d’écriture appropriée, ce livre est très agréable je trouve !

Le deuxième point fort à mes yeux, c’est la quantité d’illustrations qui est harmonieuse avec le volume de texte. Alors bien entendu, on pourrait en vouloir plus, mais je trouve que c’est très honorable ! Il y a plusieurs exemples d’illustrations en fonction des techniques, des mouvements artistiques, des croquis, bref il y en a pour tous les goûts et suffisamment pour avoir un aperçu de ce qu’a pu produire Hokusaï pendant sa vie. D’ailleurs c’est après avoir lu ce livre que je me suis lancée en février un défi de reproduction des œuvres de Hokusaï avec mes connaissances et mon style, et ce livre m’a été bien précieux pour cela !

Enfin le troisième point fort, c’est je trouve, la qualité de l’écrit. L’auteur maîtrise bien son sujet et l’amène sans que cela devienne rébarbatif ou difficile à appréhender pour le lecteur. Et quand on voit la pluralité de techniques et de productions de Hokusaï, c’est très agréable de lire un livre à ce sujet et dont on comprend ce qui y est écrit, dont on perçoit les différentes briques et comment elles interagissent entre elles !

Hokusaï fou de dessin intérieur livre estampe

Les points faibles

Il en fallait bien un, et je suis désolée de l’admettre à vrai dire, mais bien que le livre soit très beau, il n’est pas très pratique à lire. Déjà parce qu’il ne repose pas à plat quand on l’ouvre et vu la taille et le poids de l’objet c’est un peu dommage.

Mais aussi parce que la manière dont il est fait (les pages pliées et le fait que la couverture du livre lui même ne soit encollée qu’à la quatrième de couverture) n’est pas très évidente : j’ai eu plus d’une fois peur de l’abîmer quand je le feuilletais dans mon lit en déchirant des pages ou en abîmant la couverture.

Rien de tout cela n’est arrivé, mais je préfère le mentionner quand même.

L’inconnue

L’inconnue en ce qui concerne ce livre, c’est comment il va vieillir au fur et à mesure des utilisations : est-ce que la couverture va s’abîmer ? Quid des pages ?

Je n’ai pas suffisamment de recul pour me faire une idée au moment où j’écris cet article puisque j’ai le livre depuis environ deux ans seulement. En tout cas pour l’instant, malgré une utilisation assez régulière il ne semble pas avoir souffert, à voir sur du plus long terme !

Hokusaï fou de dessin dos livre

Voilà ce que je pouvais vous dire sur ce livre, dont je ne regrette absolument pas l’achat. A mes yeux c’est un cadeau parfait pour toute personne intéressée par l’oeuvre et le style de Hokusaï, tant il regorge d’informations et de jolies reproductions. Et encore une fois, même s’il n’est pas très pratique, c’est néanmoins un très bel objet, je le recommande fortement !

Si vous avez des recommandations d’ouvrages concernant Hokusaï ou des beaux livres d’art, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire. Et si l’article vous a plu, vous pouvez soutenir le blog en partageant l’article sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

#AbstractJanuary : Une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier

30 mars 202029 juin 2020

L’idée de faire un challenge artistique basé sur l’art abstrait en janvier 2020 est en fait arrivée en décembre 2019, mi-décembre 2019.

2019 a été pour moi une année relativement intense en challenges artistiques : je me suis essayée à #Mermay (un dessin de sirène par jour pendant le mois de mai) et j’ai complété #inktober (un dessin à l’encre par jour pendant le mois d’octobre), #huevember (un dessin mettant en avant une teinte par jour pendant le mois de novembre) et #drawcember (un dessin par jour pendant le mois de décembre).

Inutile de dire qu’à la mi-décembre, j’avais envie d’un challenge un peu plus « simple », avec moins de contraintes mais qui me permette tout de même de progresser dans ma pratique artistique. Et bien entendu, il devait être suffisamment distrayant pour que j’ai envie d’y accorder du temps chaque jour.

Et c’est ainsi que j’en suis arrivée à la conclusion que faire une peinture abstraite par jour serait une bonne idée pour le mois de janvier.

Abstract January art abstrait aquarelle

L’art abstrait a une place particulière dans ma vie : au début, je n’aimais pas l’art abstrait, je trouvais que c’était trop « facile », que cela ne valait pas la technique des grands maîtres de la Renaissance, la technique des grands maîtres tout court d’ailleurs. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’y intéresser, à expérimenter de mon côté.

Mon affection pour l’art abstrait s’est finalement imposé à moi lors d’un voyage à Londres, et notamment lors de la visite du Tate Modern : tellement de techniques, de couleurs, d’émotion dans ces pièces d’art ! Et c’est ainsi que j’ai embrassé l’idée d’aimer apprécier et faire de l’art abstrait.

Mais de là à en faire tous les jours pendant tout le mois de janvier…? J’avais besoin de relâcher et de jouer avec la couleur, et je n’ai pas été déçue par ce challenge, j’en retire d’ailleurs 3 leçons que je vous expose ci-dessous.

3 leçons que je retiens de ce challenge

Leçon 1 : Jouer avec les matériaux et en profiter pour explorer leurs différences

Quand je me lance dans un challenge, je mets un point d’honneur à ne pas racheter de nouvelles fournitures, mais plutôt d’utiliser celles que j’ai déjà. Si vous êtes créatif vous même, vous devez comprendre le dilemme : vouloir tout expérimenter et pourtant avoir un stock de fournitures d’art conséquent.

Je créé depuis des années (mon enfance en fait), et donc j’ai eu le temps d’accumuler des fournitures, bien plus que nécessaire il me semble (le côté de ma personnalité qui aime le minimalisme n’est pas trop en phase avec le côté artiste qui veut tout tester parce que ça a l’air sympa, disons-le comme ça) donc pour ce challenge, j’ai voulu me concentrer en priorité sur la peinture acrylique et aquarelle que j’avais déjà en stock.

Abstract January art abstrait acrylique

J’ai trouvé que ce challenge m’a permis de redécouvrir mes couleurs et pinceaux, les couleurs que je pouvais créer. J’ai une fâcheuse tendance à utiliser les couleurs telles qu’elles sont, sans les mélanger, et comme j’ai très peu de peinture acrylique par exemple (5 tubes ! blanc de titane, noir de titane, et la série froide des couleurs primaires), j’ai eu à prendre le temps de créer mes couleurs, de réfléchir la composition… Et tout en étant un challenge, cela m’a beaucoup amusée !

Côté support, j’ai pratiquement fait toutes mes peintures dans le carnet que j’avais commencé à ce moment là, qui est un carnet spécifiquement élaboré pour l’aquarelle, avec un côté des pages texturé et l’autre plus lisse. Le reste des peintures ont été faites sur des matériaux de récupération (le morceau de carton qui maintient parfois les T-shirts dans leur emballage par exemple).

Leçon 2 : Ne pas avoir peur du mixed media

Des fois je me dis que j’ai de drôles de limitations. Et parmi ces limitations, il y a celle de n’utiliser qu’un seul type de fournitures pour une création : si je fais une peinture aquarelle, je ne vais utiliser que de l’aquarelle par exemple. Cette idée est valable pour tous les types de créations : si je commence une série de dessins avec de la graphite, je vais la finir en utilisant exclusivement de la graphite, etc.

Sauf que comme je le disais un peu plus haut, autant pour l’aquarelle cela n’était pas dérangeant vu que j’ai trois palettes à ma disposition (oui je sais…le minimalisme j’en suis encore loin), autant pour l’acrylique j’étais très vite limitée puisque j’avais 5 tubes et seulement la série froide des couleurs primaires. Donc je finissais par tourner un peu en rond avec mes peintures acryliques.

Cela a duré jusqu’à ce que @andtheinvisible me partage l’art de @ckelso et que dans ma tête cela fasse tilt…

Abstract January art abstrait acrylique

Je pouvais utiliser mes Poscas pour mes peintures aussi !

Inutile de dire que d’un coup d’un seul, mon champ des possibles s’est ouvert, et j’ai pris encore plus de plaisir à faire les peintures qu’au début du challenge.

Ce challenge ne m’a certes pas affranchie des limitations que je m’impose toute seule, en revanche, il m’a permis d’expérimenter l’utilisation des Poscas avec la peinture acrylique et la peinture aquarelle, et je dois bien avouer que je me suis bien amusée lorsque je me suis (enfin) autorisée à faire des choses qui me semblaient « farfelues »…

Leçon 3 : Jouer, tout simplement

Replaçons un peu le contexte avant que je développe ce point, si vous le voulez bien. Les premiers cours de peinture que j’ai pris, c’était de la peinture à l’huile, il y a plus de 20 ans de cela (ah… déjà ?) et c’était très classique comme enseignement : on étudiait les grands maîtres après avoir appris les dégradés, la lumière, la perspective… C’était très bien, loin de moi de critiquer ce que j’y ai appris puisque je m’en sers dans ma pratique artistique quotidienne, mais on ne peut pas dire que cela développait énormément le sens du jeu.

Et pourtant je m’étais fixée ce challenge justement parce que je voulais m’affranchir des contraintes des challenges précédents et pouvoir prendre le temps de faire un peu ce que je voulais, ce qu’il me passait par la tête sans (trop) me juger.

Abstract January art abstrait aquarelle

Finalement l’affranchissement des contraintes a été plus long que ce que j’imaginais. Peut être des résidus de pensées selon lesquelles l’art abstrait n’est pas vraiment de l’art, peut être un syndrome de l’imposteur, allez savoir.

Toutefois, si vous vous lancez dans un challenge similaire, j’ai envie de vous dire de persister. De ne pas écouter ces petites voix rabat-joie qui de toute façon n’ont pas leur mot à dire dans l’expérimentation : chaque touche que vous ferez à votre création est valide, ce que vous créez est valide.

Peut être qu’il ne sera pas comme vous l’imaginiez, peut être qu’il dépassera vos espérances, peut être que cela sera plus ou moins bien reçu. L’idée du challenge était d’expérimenter, de repousser des limites, alors autorisez-vous à le faire.

La dernière peinture que j’ai faite, ne ressemblait pas du tout à ce que je voulais qu’elle soit. Et puis finalement, avec un peu plus de ce superbe violet/pourpre, elle s’est transformée en une espèce d’aurore boréale, et je l’aime beaucoup. Ce n’est pas la plus fouillée, la plus recherchée en termes de composition, et pourtant j’aime beaucoup les couleurs, le mouvement, l’énergie qu’elle dégage, et si je m’étais trop prise au sérieux, je crois bien que je n’aurais pas réussi à atteindre ce résultat.

 

Au final, j’ai beaucoup aimé ce challenge : il m’a donné du fil à retordre (mais n’est-ce pas l’objet d’un challenge ?) et pourtant j’ai beaucoup appris, notamment en termes de lâcher-prise, d’exploration.

J’ai aussi mis de côté cette crainte du « gaspillage » des fournitures artistiques, ce que je garde encore bien précieusement aujourd’hui en tête quand mon cerveau essaye de faire en sorte que je ne me confronte pas à la page blanche.

Et donc j’ai réussi à faire une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier, j’ai complété #AbstractJanuary (qui est un challenge que je me suis créé moi-même, je tiens à le rappeler). Si vous voulez voir la totalité des pièces produites, elles sont disponibles sur mon Instagram.

Si vous avez des astuces ou pistes d’expérimentation à partager sur l’art abstrait ou la création en général, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #21 : la production de Mai 2017

26 mai 201721 mai 2017

Finalement, après une période assez creuse d’un point de vue créatif, les choses se remettent doucettement en place : plutôt que d’essayer de me dégager des heures pour pratiquer, je renoue avec les courtes sessions impromptues, et cela me fait beaucoup de bien !

Saccage ce carnet !

Il fallait marcher sur la double page pour la tacher, ce que j’avais fait, et puis je me suis dit que mettre des images et photos de chaussures ce serait rigolo, donc voilà.

Ce n’est pas ma meilleure production en termes de calligraphie, mais j’aime bien les couleurs, et puis le mélange des genres aussi…

Ces pages sont en cours de réalisation : il s’agit de noter sa liste de courses…

Une de mes pages favorites de ce carnet.

Il fallait gribouiller pendant qu’on était au téléphone, à la place j’ai fait ça en écoutant un podcast. Et si vous n’aviez pas encore remarqué, oui, le violet et le rose font partie de mes couleurs préférées !

Carnet à croquis / expérimentations

Je vous avais déjà montré ce fond, je l’ai juste agrémenté de quelques lignes et arabesques pour mettre en valeur les motifs du lavis.

J’aime beaucoup ce fond bubble gum. Il ne me reste plus qu’à trouver ce que je vais en faire !

Et vous, quels sont vos productions et projets créatifs du moment ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Mes peintures favorites de 2016

11 janvier 20178 janvier 2017

Je finis ma petite rétrospective de 2016 avec quelques peintures / dessins réalisés cette année et que j’aime beaucoup.

Je crois que c’est important de savoir regarder en arrière et voir ce qu’on a pu produire de beau et d’intéressant, histoire de se rappeler qu’on est capable de plus que ce que l’on croit…

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #17 : la production de Décembre

30 décembre 201625 décembre 2016

Décembre est un peu la continuité de Novembre pour la production artistique : un peu de tout, pas forcément de fil directeur, et une luminosité atroce pour prendre les photos.

Du coup j’ai un peu moins de choses à vous montrer, mais je vous assure que décembre a été un mois plutôt intéressant en termes de pratique !

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #16 : la production de Novembre

25 novembre 201624 novembre 2016

Certains mois je déborde de créativité, d’idées, et malgré tout le temps dont je dispose et que je dédie à la pratique, j’ai parfois du mal à suivre.

Et puis il y en a d’autres, comme ce mois de Novembre, où je ne sais pas trop bien vers quoi je me dirige, j’essaie plein de choses, il y a parfois de gros ratés, parfois de bonnes surprises, je fais de l’acrylique, de la gouache, de l’aquarelle, du dessin…

Bref, je fais un peu de tout et je pédale un peu dans la choucroute (quelle drôle d’expression quand même quand on y pense…).

Novembre, c’était un peu ça : faire un peu de tout sans trop savoir ce que je fais réellement.

Voilà donc ce qui est ressorti de ces errances créatives.

Je tiens aussi à préciser que déjà, en temps « normal » ce n’est pas forcément évident de prendre en photo une création artistique (c’est un peu comme prendre une photo de son maquillage, tout à l’air plus « fade » et moins « fondu » si vous voyez ce que je veux dire ?), et bon, la luminosité de ces derniers temps ne rend pas les choses faciles.
Toutefois je pense que les photos donnent une représentation assez fidèle de la réalité, donc on va faire comme si tout était bien, d’accord ?

craft-day-16-1

craft-day-16-2

craft-day-16-3

craft-day-16-4

craft-day-16-5

craft-day-16-6

craft-day-16-7

craft-day-16-8

craft-day-16-9

craft-day-16-10

craft-day-16-11

Et vous, vos productions artistiques ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #15 : la production d’Octobre

28 octobre 201623 octobre 2016

Le mois d’Octobre n’est certes techniquement pas encore terminé, et pourtant il me semble que j’ai moins produit que le mois précédent.

J’ai beau ne pas faire une course à la production, j’aime néanmoins assurer un minimum de pratique : non seulement pour maintenir la créativité, mais aussi pour entretenir les quelques techniques que j’utilise plus ou moins régulièrement.

J’avais décidé de travailler l’aquarelle et les fleurs, le premier parce que je le connais mal et j’ai des difficultés à me l’approprier, le second parce que par défaut, si je dois gribouiller quelque chose ce sera une fleur (alors qu’il y a quelques années de cela, j’aurais fait des croquis de visages…) (heureusement mon niveau d’aquarelle s’associe mieux avec les fleurs qu’avec les visages).

J’y ai parfois ajouté des éléments géométriques pour voir, et j’ai commencé à pratiquer la « calligraphie » (ou peut être plutôt écriture stylisée ?), mais comme pour tous les débuts, ce n’est pas bien concluant, alors je vais garder ces essais pour moi si vous le voulez bien.

Au final, il y a beaucoup de choses connues, et beaucoup de choses que j’aime bien.

A voir pour sortir un peu plus de la zone de confort le mois prochain…

mnemosune-craft-day-15-1

mnemosune-craft-day-15-2

mnemosune-craft-day-15-3

mnemosune-craft-day-15-4

mnemosune-craft-day-15-5

mnemosune-craft-day-15-6

mnemosune-craft-day-15-7

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #14 : la production de septembre

30 septembre 201629 septembre 2016

Depuis que je suis au chômage, j’essaie de m’astreindre à faire plus de choses d’un point de vue créatif.

Certaines expérimentations aboutissent, d’autres non, certains essais donnent des résultats inattendus avec lesquels il faut composer, comme cet essai avec des encres qui ont traversé plusieurs pages de papier.

Au début j’étais un peu contrariée, et finalement je me suis dit que ce serait intéressant de voir ce que je pouvais composer avec cela.

Ce mois-ci, il y a eu beaucoup de tests avec l’acrylique et le couteau, des gribouillages en tout genre, du géométrique et des fleurs. Sans doute qu’il y a moins de choses que le mois dernier, parce qu’entre temps je me suis offert une petite escapade pendant laquelle je n’ai rien produit.

Carnet à croquis, format A5

mnemosune-craft-day-14-1

mnemosune-craft-day-14-2

Ci-dessus, le fond a été fait avec des encres Colorex et a migré sur plusieurs feuilles de papier… Ci-dessous une des manières dont j’ai composé avec cet aléa !

mnemosune-craft-day-14-3

mnemosune-craft-day-14-4

mnemosune-craft-day-14-5

mnemosune-craft-day-14-6

mnemosune-craft-day-14-7

mnemosune-craft-day-14-8

mnemosune-craft-day-14-9

Saccage ce carnet !

mnemosune-craft-day-14-10

mnemosune-craft-day-14-11

mnemosune-craft-day-14-12

mnemosune-craft-day-14-13

Comme pour le mois dernier, il y a des choses qui en sont à peine au commencement, mais j’aime bien les documenter pour voir comment elles évoluent au fil du temps…

Et vous, qu’en est-il de votre côté d’un point de vue créatif / artistique ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Craft day #13 : Peintures et Saccage ce carnet !

31 août 201631 août 2016

J’ai intitulé l’article Craft day pour la forme, en fait c’est plus une rétrospective de tout ce que j’ai pu faire artistiquement parlant pendant le mois d’août.

Tout n’est pas finalisé, il y a des choses qui sont sorties complètement différentes de ce que j’imaginais, j’ai beaucoup peint avec mes doigts. A vrai dire, je suis assez contente de ce que j’ai expérimenté ce mois-ci d’un point de vue créatif.
Voilà ce que cela donne…

Carnet à croquis, format A5

Mnemosune art aout 2016 1

Mnemosune Art aout 2016 2

Mnemosune Art aout 2016 3

Mnemosune Art aout 2016 4

Mnemosune Art aout 2016 5

Mnemosune Art aout 2016 6

Mnemosune Art aout 2016 7

Mnemosune Art aout 2016 8

Mnemosune Art aout 2016 9

Plus grand format

(plus grand qu’un A4 mais plus petit qu’un A3) :

Mnemosune Art aout 2016 10

C’est mon préféré de tous, je ne sais pas trop pourquoi.

Saccage ce carnet !

Mnemosune Art aout 2016 11

Mnemosune Art aout 2016 12

Mnemosune Art aout 2016 13

Mnemosune Art aout 2016 14

Mnemosune Art aout 2016 15

Je ne montre pas tout parce qu’il y a des choses qui ne sont vraiment pas abouties encore, mais globalement, voilà à quoi a ressemblé ce mois d’août d’un point de vue de la création : beaucoup de peintures et un peu de saccage ce carnet.

Et vous qu’en est-il de votre côté ?

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Prendre du plaisir en tant qu’artiste

28 octobre 201527 octobre 2015

Quand j’ai commencé à prendre des cours de peinture, il y a quelques 20 ans de cela, j’avais une idée bien arrêtée de ce qu’était un artiste, enfin surtout un peintre.

Un peintre, un vrai, c’était quelqu’un qui peignait du figuratif. L’abstrait n’avait pas ma considération, ce n’était pas de la « vraie » peinture.

Seuls les peintres classiques (et la peinture à l’huile !) avaient grâce à mes yeux. Je voulais être comme eux, être capable avec quelques couches de couleur de rendre compte de la réalité aussi fidèlement qu’une photographie.

Alors je tendais vers ça, vers cette perfection qui demande des heures et des heures de pratique, d’études, d’échecs. Et puis de la patience et de la précision.

Mais cela je ne le savais pas (encore).

Cela ne m’avait pas effleuré à vrai dire, je pensais, naïvement, que la peinture était un don, bien avant d’être une question de pratique, avant d’être un cheminement.

Mnemosune-acrylic-experiment-1

J’ai donc passé quelques années à faire de la peinture, en n’étant jamais satisfaite de quoi que ce soit, parce que mes « œuvres » (j’ai encore de la difficulté à les nommer comme telles) étaient trop grossières à mes yeux, pas assez abouties, je voulais de la précision, une jolie lumière, une composition équilibrée.

Je recherchais une perfection dont je n’étais pas capable.

Qui même, peut être, n’aurait pas servi ce que je voulais montrer (mais ça, c’est un autre débat).

Et pendant toutes ces années de pratique, à ramener à la maison je ne sais combien de peintures, de fusains, de sanguines et autres croquis, j’ai été frustrée du résultat, ne prenant même pas garde à prendre du plaisir, ne serait-ce qu’un petit peu, pendant le processus.

Peu à peu c’était presque devenu une obsession, le résultat, cette volonté d’être une digne représentante de la peinture classique.

J’ai eu beau avoir des retours positifs, et même, rarement, quelques productions qui trouvaient grâce à mes yeux (je ne m’en rappelle que de deux, un chien devant une cheminée, exécuté au couteau, et un paysage fleuri avec un ruisseau et un petit pont), je n’étais pas contente de moi, je n’étais pas digne, je n’étais pas un vrai peintre.

Je m’étais enfermée moi-même dans une espèce de compétition stérile vers un idéal qui m’était alors inatteignable.

J’avais même honte quand mes parents accrochaient mes dessins et peintures, parce que je ne voyais que leurs défauts. Il ne me serait d’ailleurs pas venu à l’idée, à l’époque, même s’il y avait eu la possibilité, de montrer mes productions à des inconnus (et parfois je me censure encore).

Mnemosune-acrylic-experiment-2

Et puis il y a eu la grosse coupure, l’absence de production de quoi que ce soit, avec toujours, tapi quelque part, cette volonté de perfection.

Il y a quelques années j’ai pris quelques cours du soir aux Beaux-Arts, et je me suis retrouvée confrontée à cet idéal. Et en fait, c’est au contact des autres, qui voyaient le même modèle que moi et avaient la même consigne, que j’ai commencé à comprendre que l’important c’est de faire et d’apprécier ce que l’on fait.

Parce que nous ne rendions pas compte de la même manière des choses, mais que tout, TOUT ce que j’ai vu, était intéressant, était joli, avait de la personnalité, du caractère et de la sensibilité artistique.

Tout.

Et là je me suis dit que peut être que le résultat ne sera pas à la hauteur des espérances, peut être que le procédé ne correspondra pas à ce que l’on veut produire…

Mais qu’importe.

Mnemosune-acrylic-experiment-3

Finalement c’est le processus, le plaisir qu’on y prend, la découverte de l’artiste que nous sommes qui a sans doute plus de sens. J’ai compris cela « tard » (en lisant le livre de Cat Bennett, que je feuillette encore avec énormément de plaisir) et j’ai encore de la difficulté avec cette histoire de perfection qui s’est maintenant mué en « de toute façon tu n’es pas capable d’arriver à ce résultat ».

Ce qui est complètement faux, si je passais des heures sur le même projet, je suis sure, même si cela devait prendre des années, que je pourrais y arriver.

Sure.

Mais, actuellement, je n’ai pas envie de ça. J’ai envie simplement de me réapproprier mes pinceaux, de passer une heure à poser de la couleur, pour voir ce que cela donne, ce qu’il est possible, ce qui est intéressant.

Même avec deux pinceaux pourraves, une palette en plastique, de la peinture acrylique bon marché et des supports qui ne sont pas plus professionnels que cela.

Et ça se passe bien. J’ai eu quelques mois de passage à vide en termes de dessin et de peinture, notamment parce que je faisais autre chose (du crochet), et puis là c’est revenu cette envie de jouer avec de la couleur, des crayons, des feutres et autres.

Hier soir c’était acrylique en jaune, bleu et blanc, ce week-end c’était aquarelle et feutres, qui sait ce que ce sera ensuite ?

Mnemosune-acrylic-experiment-4

Je ne serais peut être pas (enfin pas à court terme) (quoique, qui sait…) l’artiste à temps plein que je voulais être, sans doute qu’il y a des choses que je produis qui sont moins belles que d’autres…

Mais je m’amuse et je prends du plaisir.

C’est le principal.

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

1 2 3 4 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Instagram
  • Pinterest
  • Ravelry
  • Twitter

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes