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Author: Mnêmosunê

Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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#AbstractJanuary : Une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier

30 mars 202029 juin 2020

L’idée de faire un challenge artistique basé sur l’art abstrait en janvier 2020 est en fait arrivée en décembre 2019, mi-décembre 2019.

2019 a été pour moi une année relativement intense en challenges artistiques : je me suis essayée à #Mermay (un dessin de sirène par jour pendant le mois de mai) et j’ai complété #inktober (un dessin à l’encre par jour pendant le mois d’octobre), #huevember (un dessin mettant en avant une teinte par jour pendant le mois de novembre) et #drawcember (un dessin par jour pendant le mois de décembre).

Inutile de dire qu’à la mi-décembre, j’avais envie d’un challenge un peu plus « simple », avec moins de contraintes mais qui me permette tout de même de progresser dans ma pratique artistique. Et bien entendu, il devait être suffisamment distrayant pour que j’ai envie d’y accorder du temps chaque jour.

Et c’est ainsi que j’en suis arrivée à la conclusion que faire une peinture abstraite par jour serait une bonne idée pour le mois de janvier.

Abstract January art abstrait aquarelle

L’art abstrait a une place particulière dans ma vie : au début, je n’aimais pas l’art abstrait, je trouvais que c’était trop « facile », que cela ne valait pas la technique des grands maîtres de la Renaissance, la technique des grands maîtres tout court d’ailleurs. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’y intéresser, à expérimenter de mon côté.

Mon affection pour l’art abstrait s’est finalement imposé à moi lors d’un voyage à Londres, et notamment lors de la visite du Tate Modern : tellement de techniques, de couleurs, d’émotion dans ces pièces d’art ! Et c’est ainsi que j’ai embrassé l’idée d’aimer apprécier et faire de l’art abstrait.

Mais de là à en faire tous les jours pendant tout le mois de janvier…? J’avais besoin de relâcher et de jouer avec la couleur, et je n’ai pas été déçue par ce challenge, j’en retire d’ailleurs 3 leçons que je vous expose ci-dessous.

3 leçons que je retiens de ce challenge

Leçon 1 : Jouer avec les matériaux et en profiter pour explorer leurs différences

Quand je me lance dans un challenge, je mets un point d’honneur à ne pas racheter de nouvelles fournitures, mais plutôt d’utiliser celles que j’ai déjà. Si vous êtes créatif vous même, vous devez comprendre le dilemme : vouloir tout expérimenter et pourtant avoir un stock de fournitures d’art conséquent.

Je créé depuis des années (mon enfance en fait), et donc j’ai eu le temps d’accumuler des fournitures, bien plus que nécessaire il me semble (le côté de ma personnalité qui aime le minimalisme n’est pas trop en phase avec le côté artiste qui veut tout tester parce que ça a l’air sympa, disons-le comme ça) donc pour ce challenge, j’ai voulu me concentrer en priorité sur la peinture acrylique et aquarelle que j’avais déjà en stock.

Abstract January art abstrait acrylique

J’ai trouvé que ce challenge m’a permis de redécouvrir mes couleurs et pinceaux, les couleurs que je pouvais créer. J’ai une fâcheuse tendance à utiliser les couleurs telles qu’elles sont, sans les mélanger, et comme j’ai très peu de peinture acrylique par exemple (5 tubes ! blanc de titane, noir de titane, et la série froide des couleurs primaires), j’ai eu à prendre le temps de créer mes couleurs, de réfléchir la composition… Et tout en étant un challenge, cela m’a beaucoup amusée !

Côté support, j’ai pratiquement fait toutes mes peintures dans le carnet que j’avais commencé à ce moment là, qui est un carnet spécifiquement élaboré pour l’aquarelle, avec un côté des pages texturé et l’autre plus lisse. Le reste des peintures ont été faites sur des matériaux de récupération (le morceau de carton qui maintient parfois les T-shirts dans leur emballage par exemple).

Leçon 2 : Ne pas avoir peur du mixed media

Des fois je me dis que j’ai de drôles de limitations. Et parmi ces limitations, il y a celle de n’utiliser qu’un seul type de fournitures pour une création : si je fais une peinture aquarelle, je ne vais utiliser que de l’aquarelle par exemple. Cette idée est valable pour tous les types de créations : si je commence une série de dessins avec de la graphite, je vais la finir en utilisant exclusivement de la graphite, etc.

Sauf que comme je le disais un peu plus haut, autant pour l’aquarelle cela n’était pas dérangeant vu que j’ai trois palettes à ma disposition (oui je sais…le minimalisme j’en suis encore loin), autant pour l’acrylique j’étais très vite limitée puisque j’avais 5 tubes et seulement la série froide des couleurs primaires. Donc je finissais par tourner un peu en rond avec mes peintures acryliques.

Cela a duré jusqu’à ce que @andtheinvisible me partage l’art de @ckelso et que dans ma tête cela fasse tilt…

Abstract January art abstrait acrylique

Je pouvais utiliser mes Poscas pour mes peintures aussi !

Inutile de dire que d’un coup d’un seul, mon champ des possibles s’est ouvert, et j’ai pris encore plus de plaisir à faire les peintures qu’au début du challenge.

Ce challenge ne m’a certes pas affranchie des limitations que je m’impose toute seule, en revanche, il m’a permis d’expérimenter l’utilisation des Poscas avec la peinture acrylique et la peinture aquarelle, et je dois bien avouer que je me suis bien amusée lorsque je me suis (enfin) autorisée à faire des choses qui me semblaient « farfelues »…

Leçon 3 : Jouer, tout simplement

Replaçons un peu le contexte avant que je développe ce point, si vous le voulez bien. Les premiers cours de peinture que j’ai pris, c’était de la peinture à l’huile, il y a plus de 20 ans de cela (ah… déjà ?) et c’était très classique comme enseignement : on étudiait les grands maîtres après avoir appris les dégradés, la lumière, la perspective… C’était très bien, loin de moi de critiquer ce que j’y ai appris puisque je m’en sers dans ma pratique artistique quotidienne, mais on ne peut pas dire que cela développait énormément le sens du jeu.

Et pourtant je m’étais fixée ce challenge justement parce que je voulais m’affranchir des contraintes des challenges précédents et pouvoir prendre le temps de faire un peu ce que je voulais, ce qu’il me passait par la tête sans (trop) me juger.

Abstract January art abstrait aquarelle

Finalement l’affranchissement des contraintes a été plus long que ce que j’imaginais. Peut être des résidus de pensées selon lesquelles l’art abstrait n’est pas vraiment de l’art, peut être un syndrome de l’imposteur, allez savoir.

Toutefois, si vous vous lancez dans un challenge similaire, j’ai envie de vous dire de persister. De ne pas écouter ces petites voix rabat-joie qui de toute façon n’ont pas leur mot à dire dans l’expérimentation : chaque touche que vous ferez à votre création est valide, ce que vous créez est valide.

Peut être qu’il ne sera pas comme vous l’imaginiez, peut être qu’il dépassera vos espérances, peut être que cela sera plus ou moins bien reçu. L’idée du challenge était d’expérimenter, de repousser des limites, alors autorisez-vous à le faire.

La dernière peinture que j’ai faite, ne ressemblait pas du tout à ce que je voulais qu’elle soit. Et puis finalement, avec un peu plus de ce superbe violet/pourpre, elle s’est transformée en une espèce d’aurore boréale, et je l’aime beaucoup. Ce n’est pas la plus fouillée, la plus recherchée en termes de composition, et pourtant j’aime beaucoup les couleurs, le mouvement, l’énergie qu’elle dégage, et si je m’étais trop prise au sérieux, je crois bien que je n’aurais pas réussi à atteindre ce résultat.

 

Au final, j’ai beaucoup aimé ce challenge : il m’a donné du fil à retordre (mais n’est-ce pas l’objet d’un challenge ?) et pourtant j’ai beaucoup appris, notamment en termes de lâcher-prise, d’exploration.

J’ai aussi mis de côté cette crainte du « gaspillage » des fournitures artistiques, ce que je garde encore bien précieusement aujourd’hui en tête quand mon cerveau essaye de faire en sorte que je ne me confronte pas à la page blanche.

Et donc j’ai réussi à faire une peinture abstraite par jour pendant le mois de janvier, j’ai complété #AbstractJanuary (qui est un challenge que je me suis créé moi-même, je tiens à le rappeler). Si vous voulez voir la totalité des pièces produites, elles sont disponibles sur mon Instagram.

Si vous avez des astuces ou pistes d’expérimentation à partager sur l’art abstrait ou la création en général, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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3 astuces simples pour réussir son lavage des cheveux au rhassoul

23 mars 202029 juin 2020

A mon grand étonnement (je dois bien l’avouer), l’article sur ce blog qui génère le plus de trafic et de commentaires c’est celui-ci : Se laver les cheveux avec le rhassoul.

Dans cet article, je parlais de mes deux premières expériences avec cette argile, les bonnes surprises et les moins bonnes. Depuis j’ai quelques lavages de cheveux au rhassoul de plus à mon arc, et donc plus d’expérience : j’ai appris de mes erreurs du début, modifié ma pratique au fur et à mesure des essais.

Aujourd’hui, je vous propose trois astuces vraiment simples (parce que, soyons sérieux, qui a envie de choses compliquées dans la salle de bains ?) pour bien réussir votre lavage des cheveux avec le rhassoul. Elles sont vraiment basiques ces astuces, mais vous verrez, cela change tout !

Astuce n°1 : Choisir les bons ustensiles pour la préparation du rhassoul

Regardez bien cette photo, parce qu’il y a un intrus dessus. L’avez-vous trouvé ?

Rhassoul pour les cheveux
Premier essai de mixture, elle est un peu trop liquide et pas forcément super engageante, et pourtant le résultat est vraiment chouette !

Il s’agit du fouet en métal !

En effet, le rhassoul (ou ghassoul) est une argile. Et comme toutes les argiles, le rhassoul perd ses propriétés lorsqu’il est mis en contact avec le métal, ce qui est dommage vous en conviendrez.

Donc laissez votre mini fouet Aroma-zone  et les bols métalliques de côté, tournez vous plutôt vers des matériaux tels que le bois, le bambou, la céramique. Vous pouvez aussi utiliser du plastique, mais pour le côté environnemental j’essaye d’en limiter l’usage chez moi quand j’ai d’autres alternatives.

Maintenant, pour préparer mon rhassoul ou tout type d’argile, j’utilise une cuillère en bois pour mélanger les différents produits. Pour le contenant, soit j’utilise un petit bol en céramique (celui de la photo) si c’est pour un usage unique ou un récipient avec couvercle en verre si je compte le réutiliser plus tard.

Alors bien sûr, il faut un peu plus d’huile de coude pour avoir une préparation qui n’ait pas de grumeaux, mais le rhassoul est bien plus efficace ainsi préparé et conservé !

Astuce n°2 : Bien appliquer le rhassoul sur les cheveux

Une fois le rhassoul préparé (j’utilise encore la recette de Green Me Up !, au fur et à mesure des essais et des années j’ai simplement fait évoluer les huiles, hydrolats et huiles essentielles que j’utilise pour adapter au mieux le rhassoul à ma nature de cheveux), vous obtenez une crème dont la texture est proche de celle d’une pâte à muffins.

Et voici ce qu’il ne faut absolument pas faire avec cette pâte :

Rhassoul pour les cheveux
Premier essai, avec l’erreur du débutant, à savoir l’application du produit sur toute la longueur du cheveux : sur les racines et le cuir chevelu c’est suffisant !

Le rhassoul ne s’applique que sur le cuir chevelu, pas sur l’ensemble de votre crinière.

Pourquoi ?  Déjà parce que les saletés sur les longueurs du cheveux sont en général évincées par le brossage, et aussi parce qu’en rinçant le rhassoul il va automatiquement glisser le long de vos longueurs et les nettoyer au passage.

Donc le rhassoul, c’est comme un shampoing classique : on l’applique uniquement sur le cuir chevelu, là où il y a de la saleté à nettoyer (et de la peau à traiter le cas échéant, suivant les actifs que vous mettez pour agrémenter le rhassoul).

Lavage des cheveux au rhassoul
Deuxième essai, là je n’ai pas mis de rhassoul sur mes pointes et ça leur conviendra bien mieux que pour l’essai précédent !

Bonus 1 : Je laisse poser le rhassoul ou pas ?

J’ai envie de vous dire que cela dépend de deux paramètres : du temps dont vous disposez et de l’objectif de l’utilisation du rhassoul.
Si vous avez peu de temps et que vous souhaitez simplement vous laver les cheveux, inutile de laisser poser : appliquez le rhassoul, massez bien pour vous assurer qu’il est bien réparti sur l’ensemble de votre cuir chevelu et rincez.
En revanche, si vous avez un peu plus de temps et que votre rhassoul va aussi remplir un objectif de soin (traitement de pellicules par exemple), je vous conseille de le laisser poser un petit peu après le massage du cuir chevelu, comme un masque. Si vous le laissez poser, massez soigneusement votre cuir chevelu à l’étape de rinçage pour que toutes les particules d’argile soient bien éliminées.

Bonus 2 : Faut-il préparer du rhassoul pour chaque lavage ?

Personnellement, je préfère le préparer au fur et à mesure de mes besoins, mais comme on me l’a précisé en commentaire, il est tout à fait possible d’en préparer d’avance et de le conserver dans un pot hermétique jusqu’à la prochaine utilisation. Cette option est notamment pratique lorsque vous êtes en voyage et que vous avez amené la quantité nécessaire pour faire tous vos lavages le temps du séjour.
Pour le conserver, j’utilise un pot en verre avec couvercle en verre, que je stocke dans un endroit à l’abri de la lumière et des variations de température. J’y mets aussi de l’huile essentielle de tea tree qui aide à la conservation et à la lutte contre les bactéries.

Astuce n°3 : Bien rincer le rhassoul

L’une des questions qui revient assez souvent concernant le rhassoul concerne les résidus après lavage, que ce soit parce que les cheveux demeurent poisseux ou parce qu’il y a comme un film de poussière sur le cuir chevelu ou les longueurs.

Pour les deux aspects, deux sources principales possibles : soit la préparation du rhassoul (avec des ustensiles en métal majoritairement, mais le surplus d’huile végétale dans la préparation peut être en cause), soit son rinçage.

Résultat lavage des cheveux au rhassoul
Résultat du premier essai (c’est fou comme c’est difficile à prendre en photo les cheveux quand même)

Pour ma part, c’est souvent avec le rinçage que j’avais des difficultés. Deux petites choses à se rappeler donc pour finir votre lavage des cheveux au rhassoul en beauté :

  1. Bien masser, soigneusement mais sans frotter, le cuir chevelu pour bien décoller les particules de rhassoul de votre cuir chevelu ;
  2. Finir avec un rinçage au vinaigre de cidre. Le rinçage au vinaigre cidre permet de bien éliminer les derniers résidus, de resserrer les écailles du cheveux et donc de les faire briller !

Bonus 3 : Préparer un rinçage au vinaigre de cidre

Rien de plus simple ! Munissez vous d’un récipient  et mélangez 3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre avec 50cl d’eau, mélangez, c’est prêt ! Si vous avez une chevelure particulièrement longue ou fournie, je vous conseille de multiplier les quantités par deux pour en avoir suffisamment pour bien rincer.
Petite précaution additionnelle : attention à vos yeux avec le rinçage au vinaigre de cidre, faites bien attention à ne pas vous asperger les globes oculaires avec ! Sinon rincez soigneusement vos yeux à l’eau claire ou avec du sérum physiologique et tout devrait rentrer dans l’ordre.

 

Voilà, vous savez tout de mes 3 astuces pour bien se laver les cheveux avec le rhassoul, et comme vous pouvez le constater ce n’est pas bien sorcier, il suffit juste de le savoir ! Maintenant à vous les cheveux propres et soyeux naturellement.

Si vous avez d’autres astuces à partager sur le lavage des cheveux au rhassoul, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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7 choses à faire à Bangkok, Thaïlande (+ 3 adresses dans le quartier chinois)

16 mars 202029 juin 2020

Il y a à peu près un an, je suis partie en voyage en Thaïlande.

C’était un voyage un peu organisé au dernier moment (je suis partie 3 semaines après avoir finalisé les différentes étapes de mon itinéraire !), alors que je croulais littéralement sous le travail. Aussi je suis partie avec Voyageurs du Monde : j’avais déjà eu recours à eux pour mon voyage à Malte (si vous voulez vous replonger dans les articles que j’ai écrit à ce sujet, vous pouvez les retrouver ici) et j’en étais contente. Le personnel est réactif et prend en compte vos demandes, ce que j’apprécie beaucoup !

Mon séjour était organisé en trois étapes : Bangkok, Chiang Mai et Krabi. Aujourd’hui, je vais vous présenter 7 choses que j’ai faites à Bangkok et que j’ai beaucoup aimé. Les lieux sont présentés dans l’ordre chronologique où je les ai visités. En fin d’article, je vous liste trois endroits où manger un morceau / boire un verre que j’ai testés dans le quartier chinois de la ville puisque c’est là que se trouvait mon hôtel !

7 choses à faire à Bangkok

1/ Visiter le Wat Phra Keaw et le Grand Palais

Le Wat Phra Keaw c’est le temple du bouddha d’émeraude et le Grand Palais c’est l’ancienne résidence royale. Et même si le bouddha n’est surement pas en émeraude mais plutôt en jade, le site vaut le détour ! C’est un site immense, richement décoré (vous me direz des nouvelles des façades dorées et avec des pierres splendides !), où tout vaut le coup d’œil, depuis les portes façonnées avec soin et les bâtiments ciselés, jusqu’aux sculptures typiques, en passant par une reproduction de temple khmer (qui n’est pas sans rappeler Angkor Wat).

Wat Phra Keaw Temple du Bouddha d'émeraude Bangkok
Entrée de la salle où se trouve le fameux Bouddha d’émeraude… Notez la décoration des murs (tout le site est décoré ainsi) !

A noter, le site est souvent très animé et rempli de touristes, aussi je vous conseille de venir tôt le matin. Et puisqu’on en est dans les conseils, outre les recommandations de base (des vêtements qui couvrent les épaules et les genoux a minima, des chaussures faciles à enlever pour accéder au bouddha), prenez soin à avoir quelque chose qui vous couvre la tête et beaucoup d’eau : il y a très peu d’ombre sur le site, et la chaleur monte très vite !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : Na Phra Lan Rd, Phra Borom Maha Ratchawang, Phra Nakhon, Bangkok 10200, Thaïlande
L’entrée coûte 350B et comprend le parc Dusit.

2/ Visiter le Wat Pho

Le Wat Pho, je ne sais même pas s’il est utile de le présenter, c’est le fameux Temple du grand Bouddha couché. Tellement grand ce bouddha (46m de long et 15m de haut !) qu’il parait presque à l’étroit dans ce temple ! Quoi qu’il en soit il est somptueux, j’ai particulièrement accroché sur la plante de ses pieds, incrustés de nacre, qui représentent les 108 caractères d’un bouddha bienveillant.

Wat Pho Temple du grand Bouddha couché Bangkok
Pas facile de prendre une photo où on le voit entièrement… (Est-ce qu’on parle du plafond du temple ?)

Le site renferme aussi la plus grande collection de bouddhas de Thaïlande ainsi qu’une école de massage thaïlandais. Si le cœur vous en dit, autant profiter d’un massage quitte à être sur place mais pour cela armez-vous de patience, les temps d’attente peuvent être démesurément longs…

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 2 Sanam Chai Rd, Phra Borom Maha Ratchawang, Phra Nakhon, Bangkok 10200, Thaïlande
L’entrée coûtait 50B quand j’y suis allée, mais j’ai lu ailleurs que le prix allait être augmenté à 200B…

3/ Visiter le Wat Traimit

Le Wat Traimit est le Temple du Bouddha d’or. C’est un très joli temple qui par temps clair offre un joli panorama sur le quartier chinois de Bangkok. D’ailleurs vous êtes à deux pas de l’arche de Chinatown ! Le bouddha tout en or fait 3m de haut, bien niché au milieu des fleurs. Quand j’y suis allée on pouvait y acheter des amulettes : les thaïlandais peuvent avoir des amulettes globalement pour tout, que ce soit pour gagner à la loterie ou pour éviter les accidents de voiture.

Wat Traimit Temple du Bouddha d'or Bangkok

Informations pratiques

Y accéder : 661 Charoen Krung Rd, Talat Noi, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande
L’entrée coûte 40B.

4/ Visiter Wat Saket

Le Wat Saket est le Temple de la montagne dorée. Armez-vous de bonnes jambes puisqu’il faut gravir 344 marches pour y accéder. Fort heureusement, celles-ci sont globalement à l’ombre, ce qui rend la montée plutôt agréable. C’est un de mes temples favoris de Bangkok avec le Wat Pho, où j’ai sonné toutes les cloches et les gongs.

Wat saket Temple de la montagne dorée Bangkok
Tout en haut du temple…

N’hésitez pas aussi a prendre un oracle, ne serait-ce que pour le folklore : insérez un billet dans l’urne, choisissez une des boites hexagonales devant vous et secouez-là (regardez les locaux le faire pour bien positionner la boite). Une tige sortira de la boite avec un numéro : retenez le numéro, remettez la tige dans la boite et la boite à sa place et allez chercher votre oracle (fiche de papier imprimé) dans le meuble situé non loin.

Et enfin, profitez du point de vue à 360° sur Bangkok quand vous êtes tout en haut !

Informations pratiques

Y accéder : 344 Thanon Chakkraphatdi Phong, Ban Bat, Pom Prap Sattru Phai, Bangkok 10100, Thaïlande
L’entrée est gratuite, pour monter tout en haut il vous sera demandé 10B.

5/ Se désaltérer et faire de la ronronthérapie dans un cat café

Faisons une pause dans les temples de Bangkok pour aller se désaltérer dans un cat café ! Si vous ne connaissez pas le concept du cat café, c’est tout simplement que vous prenez une boisson et/ou quelque chose à manger dans un lieu qui abrite plein de chats qui vont et qui viennent à leur guise. Il ne faut pas déranger les minous et minettes, mais pour celui que j’ai testé les félins étaient plutôt curieux et joueurs, et donc j’ai pu en caresser quelques uns (et un autre s’est couché sur mes pieds, je vous laisse imaginer le dilemme quand il a fallu partir !)

Caturday cafe cat cafe Bangkok
La devanture, tellement kawaï, du Caturday Cafe

J’ai donc testé le Caturday Café sur conseil d’une expatriée : c’est chaleureux, ils font attention à ce qu’il n’y ait pas trop de monde et que les félins ne soient pas sur sollicités, une attention particulière est apportée à l’hygiène, bref j’ai trouvé l’endroit plutôt sympathique. Je ne sais pas me prononcer pour la nourriture, en tout cas le thé glacé était très bon !

Informations pratiques

Page Facebook
Y accéder : 10400, 89/70 Phayathai Rd, Thanon Phetchaburi, Ratchathewi, Bangkok 10400, Thaïlande
A noter, ce café est situé non loin de la maison de Jim Thompson !

6/ Visiter la maison de Jim Thomspon

Incontournable et fabuleux, ne serait-ce que pour les jardins et la boutique de souvenirs, la maison de Jim Thompson est un lieu (en vérité c’est un assemblage de pans de maisons en ruine qui ont été restaurés) ou l’on retrouve la collection d’objets d’art asiatique de Jim Thompson, exportateur de soie et collectionneur d’art.

Maison de Jim Thompson Bangkok
Petit aperçu du jardin, histoire de ne pas faire de spoilers sur la collection en elle même

La collection est superbe, on y trouve aussi des objets personnels du collectionneur. Pour visiter le site, une seule option possible : la visite guidée. Il y en a toutes les 20 minutes, en français et en anglais, au choix.

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 6 Kasem San 2 Alley, Wang Mai, Pathum Wan District, Bangkok 10330, Thaïlande
L’entrée coûte 200B, mais si vous êtes amateur d’art asiatique vous y trouverez largement votre compte !

7/ Déambuler sur Yaowarat road en plein quartier chinois

Bien entendu, je n’allais pas vous parler de choses à faire à Bangkok sans mentionner l’artère principale du quartier chinois, Yaowarat. Outre les très nombreuses boutiques et restaurants, ce qui m’a plu dans cette artère c’est l’ambiance qu’elle dégage : un mélange de Chine des années 40, un soupçon de style post nucléaire et beaucoup de néons, de lumière, de vie.

Yaowarat road quartier chinois Bangkok
J’adore cette photo, elle représente tellement les contrastes de Yaowarat road !

La rue prend notamment tout son dynamisme à la nuit tombée lorsque locaux et touristes déambulent entre les marchands ambulants, que ce soit pour rejoindre un restaurant ou pour faire une visite au temple du coin. Ballade très sympathique, soyez quand même assurés d’avoir un estomac bien accroché avec toutes les odeurs qui vous chatouilleront plus ou moins gentiment les narines !

3 adresses dans le quartier chinois de Bangkok

Comme je le disais en introduction de l’article, puisque mon hôtel était dans le quartier chinois de Bangkok, je l’ai pas mal arpenté. Ci-dessous je vous livre 3 bonnes adresses pour boire un verre ou manger un morceau, selon vos envies !

1/ Lhong tou cafe

Le Lhong tou cafe est proche de l’arche de Chinatown (à voir de nuit, l’endroit est très joli). Ce qui m’a séduite, c’est l’originalité du lieu : il y a des tables au sol et d’autres contre le mur, en hauteur. On y accède par des échelles et on se retrouve dans un petit box tout cosy. C’est bien entendu l’option que j’ai choisi (et pourtant j’ai le vertige !).

Lhong Tou cafe Bangkok
Petit box tout cosy et douceurs à déguster…

J’y suis allée pour une pause gourmande le temps de remplir mon carnet de voyage. J’y ai consommé un thé glacé et un petit gâteau au citron. Tout était très bon, le personnel est charmant. A noter quand même, il faut faire sa demande de table sur la borne à l’extérieur du café avant de rentrer !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 538 Yaowarat Rd, Khwaeng Samphanthawong, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande

2/ The Canton House

Situé non loin du Lhong tou café, The Canton House est l’endroit rêvé si vous avez envie de Dim Sum ! La nourriture y est très bonne et très variée (très difficile de faire son choix parmi la carte gargantuesque, tout à l’air délicieux !).

The Canton House Bangkok
Pour patienter en attendant les dim sums, eau de coco et raviolis frits, miam !

Le lieu est agréablement décoré et très animé. Un peu bruyant certes, mais très fréquenté par les locaux. Le service n’est pas des plus chaleureux (la barrière de la langue peut être ?), mais ponctuel et respectueux. j’ai adoré dîner ici, le rapport qualité prix était vraiment bon quand j’y suis allée !

Informations pratiques

Page Facebook
Y accéder : 530 Yaowarat Rd, Khwaeng Samphanthawong, Samphanthawong, Bangkok 10320, Thaïlande

3/ Shanghai Mansion

Toujours dans le même pâté de maison que les deux précédents, le Shanghai Mansion. C’est l’hôtel où je séjournais à Bangkok et laissez-moi vous dire que l’adresse est splendide ! Les chambres sont plus que superbes, le petit déjeuner est à tomber par terre, vraiment tout y est chouette !

Bar Shanghaï Mansion Bangkok
Mon tout premier cocktail (sans alcool !) à Bangkok, au Shanghai Mansion, en écoutant du jazz… Excellent souvenir !

Mais puisqu’on parle de manger et de boire, sachez que vous pouvez prendre un verre en écoutant du jazz live au bar du Shanghai Mansion. Vous pouvez aussi y déguster une cuisine chinoise très raffinée. Cette adresse est d’un budget plus conséquent que les deux précédentes, mais ne serait-ce que pour l’environnement, la qualité du service (le personnel est très attentionné et réactif) et la qualité des mets et boissons, il vaut le détour !

Informations pratiques

Site web
Y accéder : 479 481 Yaowarat Rd, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande

Voilà pour cet article sur Bangkok, les visites et lieux que j’y ai apprécié. J’espère qu’il vous sera utile si vous prévoyez un séjour en Thaïlande et particulièrement à Bangkok.
N’hésitez pas à me laisser en commentaire vos bonnes adresses à Bangkok et, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Make it happen – Lara Casey

9 mars 202026 mai 2022

Avant de vous donner mon avis sur le livre Make it happen de Lara Casey, laissez-moi vous raconter comment j’en suis venue à l’acheter.

Tout a commencé l’an dernier, au printemps précisément. C’était une période de ma vie où j’avais cette impression désagréable de courir partout, de m’épuiser à la tâche, tout en me rendant bien compte que ce pour quoi je mobilisais tant d’énergie n’avait peut être pas autant d’importance que cela.

Cela faisait plusieurs mois que je regardais les vidéos de Cindy Guentert-Baldo sur la planification des journées et la réalisation de tâches, et qu’elle parlait des Powersheets (si cela vous intéresse, vous pouvez retrouver ses vidéos sur les Powersheets dans cette playlist) qu’elle utilisait depuis le début de l’année. Je me rappelle très bien avoir pensé que cet outil avait l’air de fonctionner pour elle et aussi (surtout ?) que ses objectifs / intentions du mois, de la semaine et de la journée, avaient du sens pour elle, pour ses valeurs, pour sa vie.

Et que c’était ça que je voulais pour moi : donner / retrouver du sens, au quotidien et savoir pour quoi, pour qui je mobilisais (ou voulais mobiliser) de l’énergie, je réalisais ces activités. En résumé, je voulais retrouver du sens, faire les choses avec intention et pas seulement parce que j’avais l’impression que c’était ce qu’on attendait de moi.

C’est ainsi que j’ai acheté les Powersheets pour 6 mois en version non datée, pour voir si cela me correspondait, et aussi les deux livres de Lara Casey : Make it happen et Cultivate (si vous voulez lire ma revue de ce livre, c’est par ici !). Pourquoi les livres en plus ? Parce qu’il me semblait, à la lecture des résumés, qu’ils allaient me guider d’une manière ou d’une autre dans le processus des Powersheets.

Notez que je connais le travail de Lara depuis un bon moment, puisque je suis tombée dessus pour la première fois en 2013 je pense, en lisant son blog, alors qu’il n’existait pas encore de version papier des Powersheets !

Maintenant que vous connaissez l’histoire derrière cet achat, voici quelques éléments sur le livre.

make it happen couverture

A qui s’adresse Make it happen ?

Je pense que lorsque j’ai acheté ce livre j’étais en plein au cœur de cible de son lectorat.

C’est un livre qui s’adresse principalement aux personnes qui cherchent à définir ou à redéfinir une direction à leur vie, qui se sentent perdues et sont en quête de sens.

Il s’adresse à celles et ceux qui cherchent à vivre avec intention, et non plus à être mû par la pression d’être parfait, de tout faire, de bien rentrer dans la case.

Le livre m’a semblé être très orienté vers un lectorat féminin, plutôt que vers un lectorat mixte.

Ce que j’en ai pensé

Les points forts

L’histoire de Lara

A mon sens c’est LE gros point fort de ce livre. Il est organisé de telle manière que chacun des chapitres suit les étapes traversées par l’auteure à une période de sa vie. Lara nous emmène avec elle dans ses réflexions, ses difficultés, ses espoirs, ses besoins, ses envies, et nous invite à creuser ces sujets pour y voir plus clair.

En exposant son vécu au cours des différents chapitres du livre, je trouve qu’en tant que lecteur on ressent une forme de connexion avec Lara. Cette connexion ressentie est rassurante, parce que l’on se sent compris(e) mais aussi nous ne sommes plus seul(e)s : quelqu’un est déjà passé par ces questionnements, par ces épreuves et s’en est sorti.

Les exercices

Loin d’être un énième livre de développement personnel qui prendra la poussière sur votre étagère et dont vous aurez oublié le contenu à peine le livre refermé, Make it happen est un livre interactif, qui prend encore plus d’intérêt lorsque les exercices sont faits au fur et à mesure de la lecture de l’ouvrage.

En effet, les exercices permettent :

  1. de fixer ce que vous venez de lire, en les reliant à un ressenti, les exercices faisant beaucoup appel aux émotions et expériences vécues ;
  2. d’aller petit à petit au delà des réponses toutes formatées que vous pourriez être amené(e)s à donner quant à vos intentions, objectifs, et autres sphères d’importance dans votre vie.

A noter, les exercices du livre ressemblent peu ou prou à ceux que l’on retrouve dans l’étape de préparation des Powersheets, la principale différence étant que ceux du livre sont plus détaillés et vont plus loin que ceux des Powersheets.

La démarche progressive

J’ai commencé à l’aborder dans les deux points précédents : la démarche, le cheminement est très progressif. Chacun des chapitres comprend de nombreux exercices qui aident véritablement à mettre au clair ce qui a de l’importance pour soi, ce sur quoi on veut investir et faire fructifier.

Certains exercices pourront d’ailleurs paraître redondants… Et pourtant ! C’est comme cela que je me suis rendue compte que je m’accrochais malgré tout à quelque chose qui ne me servait pas : en faisant ce qui me semblait être le même exercice deux fois, j’ai enfin pu laisser derrière moi l’inutile et le futile.

make it happen extrait
Extrait du livre : on peut y lire un exemple d’exercice et une des (nombreuses !) références de Lara à sa foi

Les points faibles

La langue

Au moment où j’écris cet article (mars 2020), le livre n’existe qu’en anglais, ce qui est plutôt dommage pour les personnes qui ne comprennent pas cette langue. Je n’ai pas trouvé d’informations sur une potentielle traduction de l’ouvrage dans d’autres langues que l’anglais.

Les frais de port

C’est un point faible sans en être un mais autant vous prévenir : le livre est disponible en plusieurs formats (papier, électronique, audio) en fonction de l’endroit où vous l’achetez. Attention néanmoins si vous l’achetez sur Cultivate what matters (le site où vous pouvez acheter les Powersheets) et que vous résidez en Europe, les frais de port sont exorbitants !

Les références à la pratique spirituelle

Lara Casey est chrétienne et parle beaucoup de sa foi, qui est un élément central de sa vie, comme peuvent par exemple en attester les articles récapitulatifs mensuels de son blog personnel. Make it happen ne déroge pas à la règle : l’auteure fait assez régulièrement référence à sa pratique spirituelle et religieuse, ainsi qu’à la Bible tout au long du livre. Cela peut se comprendre notamment parce que le cheminement personnel de Lara a été concomitant avec la (re)découverte de sa foi. Néanmoins, si c’est quelque chose qui vous gêne, sachez-le, ce livre n’est pas pour vous !

make it happen couverture dos

En résumé…

Personnellement, j’ai apprécié ce livre, suffisamment court (un peu plus de 200 pages) pour ne pas être décourageant mais en même temps suffisamment riche pour apporter de la valeur ajoutée au lecteur.

Sa lecture m’a aidée à affiner un processus personnel qui en était à ses balbutiements, à y voir plus clair et à me recentrer sur l’essentiel, sur ce que je souhaite faire de ma vie.

Comme je le pensais c’est un excellent accompagnement à la phase de préparation des Powersheets et je suis bien contente de l’avoir lu juste avant de m’atteler à la définition de mes objectifs / intentions dans mes Powersheets 2020.

N’hésitez pas à me laisser en commentaire votre avis sur ce livre (ou, si vous ne l’avez pas lu, si vous projetez ou pas de le faire !) et, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Pourquoi j’ai pris un cours de couture (+ 3 choses que j’ai apprises !)

2 mars 202029 juin 2020

Il y a quelques mois, alors que cela me trottait dans la tête depuis un bon moment, j’ai pris un cours de couture.
Oui, oui, parfaitement.

Un cours de couture.

Pourtant, j’en avais déjà fait auparavant (par exemple une trousse en coton enduit ou une petite pochette bicolore), mais rien à faire, je n’arrivais pas à m’enlever l’idée de prendre un cours de couture de l’esprit.

Cours de couture : mon expérience !

Pourquoi prendre un cours de couture ?

A l’origine de cette idée persistante se trouvaient trois motivations (mais vous en avez peut être d’autres !)…

Prendre ou casser des habitudes

Comme beaucoup de choses que je fais dans ma vie, j’ai appris la couture un peu sur le tas (et sur le tard aussi). Plus ou moins par moi-même, avec beaucoup d’expérimentations. Si, en soi, être autodidacte est une bonne chose, c’est aussi un moyen assez facile de prendre des mauvaises habitudes. Et je craignais (avec raison !) d’en avoir pris quelques unes, aussi je voulais m’en débarrasser le plus vite possible… Et les remplacer par les bonnes pratiques !

Pouvoir bénéficier des conseils d’une personne expérimentée

C’est d’ailleurs un des critères qui a joué dans le choix de l’endroit où j’ai pris mon cours (Happy Couture pour ceux que cela intéresse !). Je voulais que ce soit quelqu’un qui pratique régulièrement la couture, qui allait pouvoir répondre à toutes mes questions plus ou moins farfelues sur les tissus, le fil et tout ce qui touche à la couture. L’avantage que je voyais au cours, c’était aussi de pouvoir être corrigée ou aiguillée en cas de besoin.

Pouvoir voir les conseils mis en application

Et enfin, cela va sans doute paraître évident, mais je voulais pouvoir voir les conseils. Bien sûr, vous allez me dire qu’il y a tout un tas de tutoriels sur YouTube et que j’aurais pu me baser là dessus plutôt que de prendre un cours.
Certes.
Mais l’avantage du cours de couture, c’est qu’on n’est pas limité à un seul point de vue (celui de la ou des caméras pour YouTube par exemple) : on peut retourner l’ouvrage, l’étirer, etc.

Ce que j’y ai appris

Pour ce cours de couture, comme vous l’avez sans doute compris, j’ai appris à faire un coussin en forme de nuage (n’est-il pas super mignon franchement ? Personnellement je l’adore !).

Je ne vais pas détailler tous les points qui m’ont été enseignés, sinon on ne s’en sortirait pas, à la place je vais vous lister les trois points qui me taraudaient et que le cours a permis d’éclaircir.

Bien placer mes mains sur la machine

Vous vous rappelez quand je parlais de mauvaises habitudes ? Hé bien voilà la première : le placement de mes mains  pour guider le tissu lors de sa progression. J’avais pour habitude de placer ma main droite à droite du tissu, ce qui a priori n’est pas une bonne idée !

J’ai encore besoin d’être vigilante pour bien placer ma main droite comme il le faut, mais le cours aura permis de débusquer cette mauvaise habitude.

Et vous voulez savoir le meilleur dans l’histoire ? C’est beaucoup plus facile de guider son tissu et de faire de belles coutures avec les mains bien placées !

Bien placer les aiguilles qui maintiennent le tissu

Sur ce point là, il paraît qu’il y a deux écoles : ceux qui mettent les aiguilles perpendiculairement à la couture et ceux qui les mettent parallèlement.

J’avais pour habitude de les mettre perpendiculairement et de régulièrement casser mes aiguilles qui maintiennent le tissu pour la couture. Pendant le cours, la prof (d’obédience « aiguilles parallèles » donc) m’a montré comment bien les placer (à quelle distance du bord, à quelle distance les unes des autres …) et quand les enlever.

Et là encore, miracle (ou pas) avec les bons gestes et les bonnes techniques ça va tout de suite mieux !

Choisir la bonne tension du fil

Je ne sais pas pourquoi, mais la tension du fil était un truc inextricable dans ma tête, un peu comme l’ouverture en photographie. J’avais donc beaucoup de difficultés à trouver la bonne tension et à ne pas refaire je ne sais combien de fois mes coutures parce que la tension était trop forte ou trop faible.

Comme pour le reste, une fois qu’on vous explique et qu’on vous montre, avec plusieurs tensions différentes sur plusieurs types de tissu, forcément ça éclaircit les choses. Et finalement c’est bien moins compliqué que ce que je croyais !

coussin nuage cours de couture

Bonus : Comment bien choisir son cours de couture ?

Je pourrais faire un article entier rien que là dessus, mais pour aujourd’hui je vais m’en tenir aux critères que j’ai choisi pour sélectionner mon cours de couture : à vous d’adapter en fonction de vos besoins et exigences, car après tout c’est très personnel !

Le projet

Je le mets au tout début de cette liste, parce que ça a été un des éléments clé.

Dans la mesure où j’avais déjà fait un peu de couture auparavant, je voulais un projet qui suscite ma curiosité et apporte un peu de challenge. Je ne voulais pas refaire une énième trousse, et pourtant c’est un projet que l’on retrouve souvent dans les cours de couture pour débutants.

Quand j’ai échangé avec les différents professeurs, je leur ai à tous demandé pourquoi ils choisissaient ce projet : quelles étaient les techniques qui allaient être abordées, quelle proportion entre la théorie et la pratique, etc.

N’oubliez pas aussi de demander si les fournitures du projet sont incluses dans le prix du cours !

Cours en groupe ou cours individuel ?

Pour ce point là, de mon côté, c’était assez clair : cours individuel pour pouvoir poser toutes mes questions à tout moment et avoir le plus d’explications possibles sur les problématiques que j’avais. Je ne regrette pas ce choix parce qu’effectivement j’ai pu échanger avec la prof quant à mes difficultés et elle a pu corriger lorsque nécessaire.

Cependant, je pense que si vous êtes un peu plus expérimenté(e) ou si vous voulez suivre des cours de couture régulièrement, les cours en groupe sont intéressants (et ils permettent de rencontrer des personnes qui partagent un intérêt pour la couture au passage !).

Localisation, durée, tarif, etc.

Bien entendu, il ne serait pas complet de parler de choix d’un cours de couture (ou de quelque cours que ce soit d’ailleurs !) sans mentionner les basiques :

  • A quelle distance de chez vous se situe le cours ? Est-il facile d’accès en transport ou en voiture ? Ce point est particulièrement important si vous devez ramener votre matériel et notamment votre machine à coudre !
  • Quel est le matériel fourni ? Devez-vous amener votre machine ? Est-ce que chaque participant va bénéficier d’une machine ? Le tissu utilisé pour le projet est-il fourni ? Son prix est-il inclus dans le prix du cours ?
  • Combien de temps dure le cours ? Cette durée est-elle suffisante pour compléter le projet et pouvoir poser ses questions ?
  • Qui est le professeur ? Depuis combien de temps cette personne fait-elle de la couture ? Quels types de projet cette personne réalise-t-elle ?

coussin nuage cours de couture

De mon côté je suis très contente de mon expérience : j’ai trouvé réponse à mes questions, j’ai identifié des pistes d’amélioration et je suis ravie du projet réalisé, le tout pour un très bon rapport qualité/prix,  je ne peux donc que vous recommander de faire de même. Je vous recommande aussi l’adresse si vous êtes en région parisienne, la prof, qui est la propriétaire de la boutique, est absolument charmante et très pédagogue.

N’hésitez pas à laisser en commentaire votre expérience de cours de couture (ou à expliquer pourquoi l’idée vous tente !) et, si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Galet pour le bain bulle relaxante – Kneipp

12 juin 20174 juin 2017

Ces derniers temps, on ne peut pas dire que j’ai pris grand soin de mon rythme de sommeil : je recule bien souvent l’heure de mon coucher alors que celle du réveil ne change pas, ce qui fait que je dors moins.

Je suis encore loin, fort heureusement, de mon triste record de 2008, où je dormais entre 4 à 5h par nuit, mais je sens que mon petit corps a besoin de plus d’heures et surtout d’une meilleure qualité de sommeil.

Alors je mets en place des petites choses simples : arrêter les écrans une heure avant l’heure du coucher, mettre en place un petit rituel, bien aérer la chambre, etc.

Et pour les soirs où je me sens un peu tendue, rien ne vaut un bon bain !

Parmi les parfums de galets pour le bain Kneipp que j’avais choisi, il y en avait un que j’avais hâte de tester, c’est celui à la lavande : c’est un parfum que j’aime beaucoup, une plante qui me fait beaucoup de bien quand je me sens tendue, alors inutile de dire que j’en attendais beaucoup de ce produit !

C’est un gros galet bleu ciel, qui se diffuse lentement (quel bonheur !) et qui colore l’eau d’un joli bleu céladon clair.

L’odeur est extrêmement réussie, mais alors vraiment, je suis ravie ! L’effet relaxant et détente est là, je suis plus qu’enthousiaste en ce qui concerne ce galet, j’en ai déjà racheté plusieurs fois tellement je l’apprécie.

A chaque fois que je l’ai utilisé j’ai dormi comme un bébé le soir et je me suis réveillée dans les meilleures dispositions le lendemain.

En résumé, si vous aimez la lavande ou que vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour vous détendre, je vous le conseille !

Et vous, quels sont vos astuces pour vous relaxer et mieux dormir ?

Bonne journée !

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Galet pour le bain bulle d’oxygène – Kneipp

5 juin 20174 juin 2017

Vous savez, j’aime beaucoup le printemps.

C’est la saison où il commence à faire beau sans qu’il fasse trop chaud, et de temps à autre il y a encore des journées suffisamment fraiches et pluvieuses pour pouvoir justifier (comme s’il était nécessaire de le justifier…) de se prélasser dans un bon bain.

Alors je continue à découvrir les galets Kneipp que j’avais trouvé un peu par hasard lors d’une virée à la Parapharmacie Lafayette, et pour aujourd’hui je vais vous parler de la bulle d’oxygène !

C’est, comme pour le précédent que j’ai utilisé, un gros galet, cette fois-ci de couleur vert clair.

Il sent bon l’eucalyptus sans être trop entêtant, ce qui en fait sans doute un bon compagnon pour se renforcer au regard des désagréments de la saison froide.

Ce que j’apprécie particulièrement avec ces galets, c’est qu’ils ne se dissolvent pas rapidement : on peut donc les caler au creux des reins par exemple, et les petites bulles massent tranquillement la zone le temps que les bienfaits du galet se répandent dans l’eau.

Comme pour bulle de plaisir je n’ai pas noté d’effet secondaire négatif sur ma peau : pas de tiraillements ou de plaques sèches. Il n’y a pas non plus d’effet adoucissant ou hydratant, mais ce n’était pas ce que je cherchais avec ce produit.

Au final, je pense que je reprendrai ce galet pour l’hiver et l’automne, il m’a bien plu et je pense que je l’apprécierai encore plus à ces saisons-là.

Et vous, quelles sont vos dernières découvertes en termes de produits pour le bain ?

Bonne journée !

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Les favoris du mois de Mai 2017

2 juin 20174 juin 2017

Le mois de mai est mon mois favori : le temps y est agréable, la nature s’épanouit, il y a un renouveau dans l’air que j’aime beaucoup. En général c’est un mois assez dynamique et cette année n’a pas échappé à la règle, les journées ont été assez variées !

Côté favoris, des petites choses simples pour les journées un peu pluvieuses et être en pleine forme pour l’été !

L’accessoire

Après presque 15 ans de bons et loyaux services, mon parapluie rouge a finalement succombé à une rafale de vent toulousain. C’est dommage, parce que je l’aimais beaucoup, il était très robuste.

Je l’ai donc changé, j’ai gardé la même marque parce que j’en étais très satisfaite. Je n’ai pas retrouvé le même modèle, celui-ci m’a l’air un peu plus fragile, mais le motif à chats m’a séduite, et pour l’instant je suis très contente de mon achat.

La douceur

Je n’aime et consomme du miel que depuis quelques années, avant je n’aimais pas trop ça. Je trouvais que le goût était trop fort. Je me rappelle que quand j’étais adolescente j’avais une copine qui prenait au petit déjeuner des tartines de pain avec du miel, et je ne comprenais pas du tout comment elle pouvait manger ça.

Puis j’ai appris à apprécier les produits de la ruche, petit à petit, tant pour leurs bénéfices pour la santé que pour leur goût.

Récemment j’ai trouvé « mon » miel, un miel d’agrumes italien, bio, doux. J’aime beaucoup les agrumes et je trouve ce miel particulièrement réussi, il se marie bien avec le chocolat chaud au lait d’amandes et les infusions thym + citron + gingembre…

Il a tout bon !

La beauté

On reste avec le miel et ce gel douche dont je vous ai déjà parlé, le Miel de douche de Melvita. J’aime beaucoup sa douceur, le parfum subtil et la mousse légère.

A priori c’est plus un produit d’automne, mais qu’à cela ne tienne, il m’en reste un tube en stock et je suis contente de l’avoir à portée de main pour les mois d’été !

Voilà pour les favoris du mois dernier : des petites choses simples, qui agrémentent joliment mon quotidien.

Et vous, quels sont vos favoris du mois de mai ?

Bonne journée !

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Bullet journal #3 : Juin 2017

31 mai 201728 mai 2017

Après avoir structuré mon troisième bullet journal et notamment avoir positionné les collections, il était temps de préparer le mois de juin.

Pas de nouvelles pages, seulement la possibilité de se rendre compte ce que donnent les pages quand elles ne sont pas remplies !

La page d’ouverture du mois, avec une citation, toujours issue du Flow du moment.

La double page qui présente, à gauche, la revue des intentions du mois précédent, et, à droite, celles du mois en cours (pour de plus amples informations à ce sujet, je vous invite à consulter mon article sur le Desire Map).

Les temps forts et les habitudes. Et si vous regardez bien, vous remarquerez que je suis encore en train de construire les habitudes de méditation, pleine conscience aux repas, gestion des émotions et étirements : je souhaite m’assurer qu’elles soient bien acquises avant de les migrer dans mes routines !

Un petit peu de positif avec, à gauche, la page de gratitude (chaque jour quelque chose pour laquelle je suis reconnaissante) et, à droite, la page relative à mes petits et grands succès.

Les statistiques du blog (qui sont un peu bizarroïdes ces derniers temps d’ailleurs) et la page fourre-tout, bien pratique (vous savez, un peu comme le « tiroir à bordel » qu’on a tous) (non ?).

La vue mensuelle, où je planifie notamment les articles du blog (via des post-its), les RDV, anniversaires, tout ça. En tant que personne visuelle, cela me permet d’avoir une représentation d’ensemble du mois.

J’ai instauré l’idée en mai, je poursuis en juin : chaque jour du mois, une activité pour se faire du bien. suite à l’expérience du mois dernier je me suis rendue compte que les choses trop spécifiques ou bornées ne me convenaient pas, alors j’ai adapté et je verrai bien si c’est mieux comme ceci !

Et enfin la vue hebdomadaire, qui synthétise tout ce qui se passe sur une semaine donnée, que ce soit en termes d’événements, de tâches ou d’intentions.

Après cela, il y aura les vues quotidiennes, bien entendu, avec la météo, les tâches, etc.

Et vous, quelle méthode utilisez vous pour vous organiser ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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