Le jour où j’ai appris à vivre – Laurent Gounelle

Bon on va faire comme si de rien n’était, comme si ça ne faisait pas des mois que vous attendiez la revue du dernier Laurent Gounelle, Le jour où j’ai appris à vivre, d’accord ?

C’était une période où j’avais besoin de récits positifs, qui poussent à aller de l’avant tout en étant divertissants. Depuis je suis passée à d’autres types de lectures, ce qui m’a permis de laisser décanter mes impressions et d’affiner mon opinion.

C’est l’histoire de Jonathan. Jonathan est divorcé, s’occupe de sa petite fille de 7 ans un week-end sur deux. Il est assureur dans la société qu’il a monté avec son meilleur ami et son ancienne compagne. Sa vie dans San Francisco est un peu morne, vécue en pilote automatique.

Un dimanche, en se promenant sur les quais, une bohémienne l’attire pour lui dire son avenir. Pourtant en lisant les lignes de sa main, elle se fige, le regarde avec les yeux écarquillés puis s’enfuit, apeurée. Jonathan va réussir à la rattraper et à savoir ce qui l’effrayait tant, révélation qui va le bouleverser…

Mnemosune-jour-vivre-Gounelle

Honnêtement, j’ai acheté ce roman pour deux raisons : 1/ je trouvais la couverture jolie et 2/ l’histoire se déroule à San Francisco.

Que des choses indispensables quand on parle de livres donc (mais je continue à faire cela, je me suis achetée un livre récemment parce que la couverture est jolie et le titre plutôt engageant).

J’ai reconnu quelques endroits de San Francisco (ou tout du moins il m’a semblé en reconnaître), ce qui est assez surprenant comme sensation, mais qui m’a permis de me replonger dans mes souvenirs et de rentrer plus facilement dans le cadre de l’histoire je crois.

Quant à l’histoire justement, si l’idée de départ est bien, j’ai été moins emballée que par Les dieux voyagent toujours incognito du même auteur. Le personnage de la tante Margie est peu fouillé, elle ne fait que distiller des théories sur le bien être et la réalisation de soi, ce qui est certes un peu le but du roman, mais j’aurais aimé quelque chose d’amené de manière plus subtil et un peu plus approfondi, surtout vu la place qu’elle prend dans l’histoire.

Et donc le roman manque parfois un peu de finesse, les grosses ficelles sont de temps en temps trop apparentes ce qui gâche un peu certains passages, pourtant il se lit bien et il m’a surpris parfois.

En résumé, ce n’est pas le meilleur roman de Laurent Gounelle à mes yeux, pourtant il permet de passer quelques petites heures en bonne compagnie, sans se prendre la tête.

Bonne journée !

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