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Category Archives: Culture

Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik

26 juin 20223 juillet 2022

En préambule, un petit peu de contexte sur ce livre et comment il est arrivé entre mes mains. C’est un de mes collègues, fervent lecteur de Robert Van Gulik, qui me l’a offert parce qu’il pensait qu’il me plairait vu ma « passion » pour la littérature asiatique.

Le livre

Couverture Les débuts du juge Ti de Robert Van Gulik

Le livre recueille de manière chronologique les affaires qu’a eu a résoudre le juge Ti en début de carrière. Ainsi, on retrouve six histoires :

  • Traffic d’or sous les T’ang (roman)
  • Cinq nuages de félicité (nouvelle)
  • Une affaire de ruban rouge (nouvelle)
  • Le passager de la pluie (nouvelle)
  • Le paravent de laque (roman)
  • Meurtre sur un bateau de fleurs (roman)

A noter que, contrairement au système judiciaire que l’on connaît, le juge s’occupe de toute l’enquête et aussi du jugement des affaires, ce qui permet d’avoir une vue complète de ce qu’il se passe depuis le moment où l’affaire est portée à la connaissance du magistrat jusqu’à sa résolution et à la condamnation des fauteurs de troubles.

Et enfin, pour finir de situer un petit peu les histoires et la spécificité du récit, chaque roman et nouvelle du recueil se déroule en Chine, à l’époque de la dynastie T’ang et est écrite de manière traditionnelle pour les récits de l’époque. Sans rentrer dans des détails que je ne maîtrise pas bien, chaque histoire commence par une introduction des protagonistes avec une mise en situation (un peu comme au début des pièces de théâtre).

Mon avis

Quatrième de couverture du livre Les débuts du juge Ti de Robert Van Gulik

En toute honnêteté, je suis un peu partagée pour ce recueil.

J’ai eu un peu du mal à m’habituer au format traditionnel de présenter les histoires et au rythme très lent pour un roman policier (sauf, de façon mécanique, pour les nouvelles qui sont plus courtes).

Pour autant, les enquêtes sont plaisantes et les descriptions agréables. Les personnages, même ceux d’arrière plan, sont très bien décrits, ils sont fouillés et ont une belle consistance.

Malgré tout, je n’étais pas impatiente de retrouver le juge Ti et de poursuivre les récits de Robert Van Gulik, sauf pour les nouvelles auxquelles j’ai bien accroché.

Peut être que lire le recueil sans pause entre chaque enquête n’était pas une bonne idée ?

Au final, c’est une lecture agréable, mais pas transcendante à mes yeux, voire même avec un arrière goût de déception : peut être avais-je trop d’attentes ?

En résumé

Un recueil qui plaira aux amateurs de Chine antique, de rythmes lents , d’enquêtes à tiroirs et de longues descriptions !

Avez-vous un roman policier à conseiller ?

Bonne journée !

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Petits contes de printemps – Natsume Sôseki

29 mai 202226 mai 2022

Le livre

Petits contes de printemps n’est pas tout à fait un recueil de contes tel qu’on pourrait les imaginer (ex : les contes d’Andersen), ni même totalement en accord avec la définition du Larousse (conte n.m. Récit, en général assez court, de faits imaginaires).

Ici il s’agit de 25 courtes histoires, certaines étant des tranches de la vie de Sôseki (ex : ses récits de jeunesse en Angleterre).

Pas de « morale » à proprement parler à la fin de chaque récit, chacun d’entre eux ouvrant un espace sur un fait, une situation, une expérience.

couverture du livre Petits contes de printemps de Sôseki

Mon avis

Petits contes de printemps est comme une petite promenade qui réserve son lot d’inconnues. Chacune des histoires a son rythme, ses spécificités, son ambiance et ses protagonistes.

Je l’ai lu comme on picore des framboises à l’ombre dans un jardin, c’est-à-dire que j’ai pris mon temps, celui de bien savourer chaque mot, chaque fait, chaque histoire du début à la fin.

Sôseki est un auteur que j’aime beaucoup, avec un style épuré, que je qualifierais même de cristallin. Son écriture est fluide et juste, rien de superflu, rien qui ne manque. L’écriture de Sôseki, c’est une évidence.

Quatrième de couverture du livre Petits contes de printemps de Sôseki

En résumé

Petits contes de printemps est un petit format (moins de 140 pages !) ce qui permet de prendre son temps, d’apprécier chaque histoire sans forcément vouloir tourner frénétiquement les pages pour savoir ce qu’il va se passer ensuite, chaque conte étant plutôt indépendant des autres.

Amatrices et amateurs de courtes histoires variées propices à la visualisation des scènes, ce livre est pour vous !

Si vous êtes intéressés par d’autres livres de Sôseki et que vous souhaitez en savoir plus, voici quelques articles qui parlent de ceux que j’ai déjà lus et qui pourraient vous intéresser :

  • I am a cat – Natsume Sôseki
  • Le pauvre cœur des hommes – Natsume Sôseki

Quel est le livre de Sôseki qui vous a le plus plu ?

Bonne journée !

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Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

25 avril 202226 mai 2022

En préambule, j’aimerais tout d’abord préciser que j’ai acheté ce livre pour les deux raisons suivantes :

  1. Je trouvais la couverture jolie, le motif me plaisait.
  2. Je trouvais le titre poétique.

Je n’ai pas lu la quatrième de couverture, je l’ai pris sans être sûre des sujets qui y seraient abordés.

couverture du livre Propos sur la racine des légumes de Hong Zicheng

Le livre

Contrairement à ce que son titre laisse entendre, le livre ne parle absolument pas de botanique, ni de légumes. Bien au contraire !

Propos sur la racine des légumes est un ensemble de courts paragraphes qui exposent la position de l’auteur sur des sujets divers, notamment la conduite à tenir pour une personne qui souhaiterait vivre en accord avec les principes (néo) confucianistes, taoïstes et bouddhistes.

Mon avis

Propos sur la racine des légumes de Hong Zicheng est un ouvrage plutôt facile d’accès, malgré l’écart de culture et d’époque entre nous et l’auteur. A ce titre, les notes qui expliquent différents points de divergence sont précieuses pour mieux apprécier les écrits et la pensée de l’auteur.

Je trouve que l’ouvrage fait un peu penser, dans l’esprit, aux Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle : un ensemble de préceptes pour mener sa barque sur le fleuve de la vie.

Les deux ouvrages ont cependant une finalité différente : celui de Marc-Aurèle est à vocation personnelle alors que celui de Hong Zicheng me semble plus tourné vers ses contemporains. Pourtant, les deux se rejoignent sur des valeurs communes : la tempérance, l’humilité, la discipline.

Le livre est découpé en deux sections, mais en toute franchise je suis pas sure d’avoir parfaitement saisi la différence entre les deux : il me semble que la première section comporte des préceptes orientés vers la personne, alors que la seconde aborde les interactions avec le monde.

quatrième de couverture du livre Propos sur la racine des légumes de Hong Zicheng

En résumé

Propos sur la racine des légumes est une lecture agréable et inspirante. A lire comme on utilise les épices en cuisine : petit à petit et en laissant bien les différentes composantes infuser.

Si vous êtes amateur / amatrice de philosophie, notamment de philosophie asiatique, je ne peux que vous le conseiller !

Si vous aimez ce genre de lecture, voici quelques autres ouvrages philosophiques pour lesquels j’ai fait une revue et qui pourraient vous intéresser :

  • Pensées pour moi-même – Marc-Aurèle
  • Qu’est-ce qu’une vie réussie ? – Luc Ferry

Quels sont les ouvrages de philosophie que vous conseillez ?

Bonne journée !

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Kilomètre zéro – Maud Ankaoua

28 mars 202226 mai 2022

Le livre

Maëlle, célibataire de 35 ans, est une workaholic et businesswoman accomplie, à courir de rends-vous en réunions d’équipe, ce qui lui laisse peu de temps pour autre chose. A la demande de sa meilleure amie, Romane, elle part faire un trek au Népal. L’objectif ? Ramener les résultats d’études scientifiques qui pourraient aider Romane à guérir du cancer contre lequel elle se bat.

Le voyage dans les montagnes est jalonné d’étapes, comme autant de paliers dans la prise de conscience de Maëlle, la déconstruction de schémas de pensée nocifs, la (re)connexion à soi et à ses valeurs et dans la construction de nouvelles habitudes et façons d’appréhender le monde.

Kilomètre zéro couverture

Mon avis

Dans Kilomètre zéro, Maud Ankaoua n’est pas très subtile dans le récit, on voit directement les (grosses) ficelles et pourtant : 1) il est agréable à lire (les descriptions des paysages font vraiment rêver et donnent envie d’aller au Népal !) et 2) on a envie de savoir ce qu’il va se passer à la prochaine étape.

Comme pour beaucoup de livres de type « roman initiatique », tous les enseignements / techniques / exercices ne « parlent » pas forcément au lecteur, toutefois pour cette première lecture (car oui, je pense le relire), je retiens deux exercices : 1) celui des cailloux et 2) celui sur l’observation des pensées et du flux d’amour sur 24h.

Je regrette beaucoup la quantité de clichés qui jalonnent le récit (est-ce qu’on peut, une bonne fois pour toutes, arrêter à chaque fois qu’un homme et une femme font l’amour pour la première fois dans un roman de parler d’osmose et de jouissance simultanée ?) et que les personnages ne soient pas plus approfondis (on en sait finalement très peu sur les protagonistes du roman) pour autant c’est une lecture plaisante.

Par contre, je m’interroge sur le parallèle entre le trek et le cheminement personnel : est-ce que cela ne risque pas, sans que cela soit voulu, de mettre de coté un pan du lectorat ? Je comprends la métaphore filée (voyage, dépassement de soi, perte et création de repères…) pour autant je me demande si elle n’aurait pas un effet contre productif sur certains lecteurs, en situation de handicap ou de maladie longue et éprouvante par exemple, et qui ne seraient pas en capacité de faire un tel trek et qui pourraient inconsciemment en déduire que cela serait la même chose pour le cheminement introspectif qui lui est associé dans le livre.

Bien entendu, ma réflexion n’est pertinente que si on part du principe que l’objectif des romans initiatiques est d’insuffler un impulsion de changement chez le lecteur !

Kilomètre zéro quatrième couverture

En résumé

Kilomètre zéro de Maud Ankaoua est une lecture agréable, intéressante mais malheureusement sans plus d’éclat à mes yeux. C’est particulièrement dommage parce que l’auteure a du potentiel et qu’il ne manquait pas grand chose pour que le roman soit très bon : des personnages plus fouillés et moins stéréotypés, des transitions plus fluides.

Je pense que c’est un bon premier roman initiatique pour celles et ceux qui souhaiteraient mettre le pied à l’étrier et qui aiment les récits de voyages / treks.

Si vous aimez ce genre de lecture, voici quelques autres romans initiatiques pour lesquels j’ai fait une revue et qui pourraient vous intéresser :

  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Raphaëlle Giordano
  • Aleph – Paulo Coelho
  • Le moine qui vendit sa Ferrari – Robin S. Sharma
  • Les dieux voyagent toujours incognito – Laurent Gounelle

Quel est le roman initiatique que vous recommanderiez ?

Bonne journée !

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Faire le suivi de ses lectures et de sa Pile à Lire

20 juillet 202019 juillet 2020

J’aime les livres. Beaucoup. Depuis toute petite.

Je ne lis pas forcément tout le temps, ni énormément, mais j’aime beaucoup me plonger dans un bouquin, dans l’univers d’une histoire, apprendre quelque chose de nouveau, m’évader.

C’est un peu familial d’ailleurs j’ai l’impression. Mon papa lisait énormément et on avait je ne sais combien de bibliothèques dans la maison de famille. Ma grand mère paternelle allait toutes les semaines à la bibliothèque parce que sa maison ne pouvait plus accueillir plus de pensionnaires. Ma grand mère maternelle lit encore beaucoup (en ce moment elle lit Sur la route de Madison si vous voulez tout savoir) (elle aime beaucoup les histoires d’amour) et pourtant elle est presque aveugle.

Je ne déroge donc pas vraiment à la règle et j’ai moi aussi beaucoup de livres, même si j’essaye d’être la plus raisonnable possible (mon appartement n’est pas extensible !), et j’en achète régulièrement (deux la semaine dernière…).

Sauf que même si je fais en sorte de ne pas avoir de PAL (Pile à Lire) qui comporte une cinquantaine de livres, j’en ai quand même quelques uns qui attendent leur heure de gloire (?).

Et si vous aussi vous lisez beaucoup, vous vous êtes sans doute vous aussi posé la sempiternelle question « je l’ai déjà lu celui-là, non ? ».

A ce sujet, ma grand mère paternelle, qui donc allait toutes les semaines à la bibliothèque, s’est retrouvée à emprunter 5 fois un livre qu’elle avait déjà lu les années précédentes… Et à chaque fois elle s’en rendait compte dans les 10 dernières pages grâce au rebondissement final, ce qui nous faisait beaucoup rire (elle aussi d’ailleurs).

Avec les années qui passent la collection de livres lus et à lire s’agrandit et il fallait donc bien trouver un moyen de garder une trace de tout cela !

Les tentatives ratées

Je vais commencer par les méthodes qui n’ont pas fonctionné pour moi, parce que je crois que c’est important aussi de parler des tâtonnements avant de parler du système qui a répondu au besoin.

Le cahier de lecture

Franchement, j’étais persuadée que cette méthode serait celle qui fonctionnerait : j’aime beaucoup la papeterie, j’avais d’ailleurs à l’époque un stock assez impressionnant de carnets qui n’attendaient que d’être remplis, alors pourquoi ne pas en utiliser un pour justement y consigner mes lectures ?

cahier d'inspirations - exemple de page 1
Une page multi thématique : expositions, livres, boutiques, recettes…

J’ai donc attrapé le premier que j’ai trouvé (c’était un cahier) et j’ai commencé à y coller des images des livres que je voulais lire que je trouvais dans des magazines et aussi quelques notes à côté des livres que j’avais lus.

Plus qu’un carnet de lecture, c’était devenu un cahier d’inspiration. Je n’ai pas maintenu ce cahier (en fait il y en a eu deux, peut être trois, il faudrait que je vérifie) parce que j’ai petit à petit fortement réduit le nombre de magazines que je lisais… Et donc je n’avais plus rien à coller !

Les collections dans le bullet journal

Cette idée là, c’était un peu comme pour le cahier de lecture, j’étais persuadée que cela allait marcher : je commençais à tenir un bullet journal et toute inspirée que j’étais après avoir regardé des tonnes de vidéos et lu je ne sais combien d’articles sur le sujet, il me semblait indispensable d’avoir une liste de livres à lire et une autre des livres lus.

A vrai dire, la collection des livres lus est celle que j’ai le plus facilement maintenue et utilisée, la modifiant d’ailleurs pour pouvoir y noter la date à laquelle j’avais commencé et fini la lecture concernée.

La collection des livres à lire par contre…

C’était plus une liste d’envie de livres qu’une « vraie » liste des livres que j’avais chez moi sans jamais les avoir feuilletés. Alors les livres non lus n’avaient pas forcément plus d’attention qu’avant, et ceux qui étaient dans la liste d’envies étaient souvent oubliés eux aussi, parce que c’est un fait, je ne regarde pas mes pages de collections qui ne sont pas mises à jour quotidiennement (mais ça, il m’a fallu quelques années avant de m’en rendre compte !).

Le « système » que j’utilise aujourd’hui

Je mets « système » entre guillemets parce que ce n’est pas quelque chose qui a été réfléchi à vrai dire, c’est une expérimentation qui s’est bien passée si je peux l’exprimer ainsi !

Les listes de PAL et de livres lus

Ces feuillets je les ai eus dans un des bundles lors de l’achat des Powersheets. Je ne saurais dire avec lequel des achats je les ai eus (Powersheets de 6 mois ou Powersheets 2020 ?) (peut être les deux d’ailleurs ?!), toujours est-il que je me rappelle que lorsque je les ai vus, je me suis dit que cela pourrait peut être aider pour faire le suivi de mes lectures passées et à venir.

Alors il n’y a rien de révolutionnaire avec ces deux feuillets, on est d’accord. C’est d’ailleurs globalement le même contenu et format que ce que j’avais pu faire dans mon bullet journal par exemple (et je pense me les faire moi même plutôt que de les acheter).

liste de livres à lire et livres lus

Mais ce sont des feuillets libres !

Et cela n’a l’air de rien, mais en fait c’est beaucoup plus pratique pour moi que de les avoir dans mon bullet journal. Parce que je peux les mettre où bon me semble : autant j’ai essayé de les mettre sur le réfrigérateur pour voir et cela n’a pas été concluant (au bout d’un moment je ne les « voyais » plus), autant les mettre avec mes Powersheeets s’est avéré être beaucoup plus efficace !

Sur la liste des lectures à venir, mis à part avoir positionné quelques livres que je voulais relire à certains moments de l’année, il n’y a que des livres que j’ai en ma possession et que je n’ai pas encore lus. Quand je les ai lus, je mets une coche à côté, des fois que j’oublie entre temps…

Et sur l’autre liste, je renseigne le titre de l’ouvrage, je le note avec les étoiles et j’ajoute la date à laquelle j’ai fini ma lecture (vous remarquerez d’ailleurs que 2020 est une bonne année côté lecture) (il fallait bien qu’il y ait quelque chose de positif dans cette année quand même !).

Le blog

Eh oui, ce blog !

Je m’en sers principalement pour faire une revue des livres que je lis. Tous n’y sont pas, les livres de développement personnel par exemple n’y sont pas tous parce que je confesse avoir un peu peur du jugement en ce qui concerne certaines de mes lectures, en tout cas tout ce qui relève de la fiction ou de la biographie est ici.

D’ailleurs, les revues de livres font partie des articles que je relis de temps en temps, quand je cherche une lecture particulière : par exemple si je cherche un roman doux, quelque chose qui au contraire soit plus haletant, etc. Je m’y suis replongée aussi pour offrir un livre de la littérature japonaise à un ami, pour bien choisir le titre en question.

Parfois je me dis que je pourrais mieux les classer dans le blog, mais en général je parcours la catégorie Culture et cela va très bien comme cela, je finis le plus souvent par trouver ce que je cherche.

Alors bien sûr, le blog c’est un peu plus consommateur de temps que les autres formats, mais j’aime beaucoup me (re)plonger dans mes lectures pour voir ce qui m’a plu dans tel ouvrage ou pas. Dans le même genre, il y a aussi Babelio, que je n’utilise pas, mais qui est peut être moins consommateur en temps que le blog (ou un bon complément ? Il faudrait que j’y jette un œil…)

Voilà pour les « outils » que j’utilise pour faire le suivi des lectures terminées et à venir : ce n’est pas parfait, il y a quelques ratés (par exemple, je n’ai pas – encore ! – mis toutes les revues des livres que j’ai lus pendant mon hiatus sans blogging), mais c’est un système qui me correspond plutôt bien.

Et vous, quelles sont vos méthodes pour garder une trace de vos lectures ?

Bonne journée !

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Hokusaï, le fou de dessin – Henri-Alexis Baatsch

1 juin 202026 mai 2022

Je suis fascinée par l’art asiatique, et notamment japonais. Je consomme moult livres d’auteurs asiatiques et je lis beaucoup d’articles sur le sujet, il n’est donc pas étonnant que j’aie de la curiosité pour l’art de cette partie du globe, qu’il soit contemporain ou non.

J’ai, entre autres, un grand intérêt pour les estampes, dont j’aime beaucoup le rendu, à la fois poétique et brut.

N’en déplaise aux autres artistes, j’ai bien entendu été subjuguée par la fameuse vague de Hokusaï, et c’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser à son travail, plutôt varié !

Alors un jour, je ne sais plus trop pour quelle occasion (sans doute aucune si ce n’est de me faire plaisir), je me suis offert le livre d’Henri-Alexis Baatsch intitulé « Hokusaï, le fou de dessin ».

Dans cet article je vous propose une revue du livre, en essayant d’être le plus exhaustive possible tout en vous laissant un peu de mystère quant à son contenu (exercice d’équilibriste s’il en est !).

Envie d’en savoir plus sur ce livre ? C’est ci-dessous que cela se passe !

L’aspect du livre

D’habitude je n’en parle pas, mais il faut bien avouer que cet ouvrage sur Hokusaï se démarque de ce que j’ai d’habitude dans ma bibliothèque. C’est un très beau livre avec beaucoup de caractère, de part sa construction.

La couverture tout d’abord, est en carton rigide, bien épais. Ce carton est recouvert d’un tissu imprimé d’œuvres de Hokusaï, du titre ainsi que des informations standard. Cette couverture, qui se ferme avec des petits liens en coton, protège le livre qui lui est attaché par la quatrième de couverture.

Hokusaï fou de dessin livre couverture devant

Ainsi il faut défaire les nouettes et ouvrir la couverture épaisse pour accéder et pouvoir feuilleter le livre, livre qui a encore des particularités, puisque chaque page, au lieu d’être composée d’une feuille de papier, est en fait certes une feuille mais pliée en deux ! Quand vous feuilletez le livre, vous attrapez la page du côté plié de la feuille, ce qui est plutôt plaisant je trouve.

Le livre

La structure

Le livre, même s’il comporte plus de chapitres, se compose de trois grosses parties.

La première est une biographie de Hokusaï, qui aborde aussi bien sa vie personnelle que ses divers apprentissages ou son parcours professionnel. Il y a plein d’anecdotes étonnantes qui expliquent aussi en partie son processus pour aborder une oeuvre, ce qui est très intéressant je trouve.

La deuxième partie aborde l’oeuvre de Hokusaï et c’est ainsi que l’on prend à la fois la mesure de la variété des productions de l’artiste, mais aussi de sa versatilité. J’ai particulièrement apprécié les petites sections où l’auteur explique un petit peu les différents types et styles d’oeuvre, qui ne nous sont pas forcément connus, de manière très abordable, ce qui nous permet d’évaluer les challenges de chaque style et types de production.

Enfin la troisième partie est plus historique, même si des événements chronologiques sont disséminés dans les autres chapitres. J’ai beau ne pas être particulièrement fan d’histoire (j’ai beaucoup de difficultés à retenir les repères chronologiques…), j’ai trouvé appréciable de pouvoir situer les différentes œuvres de Hokusaï dans le temps et de pouvoir apprécier les influences : que ce soit les artistes et événement qui ont influencé l’oeuvre de Hokusaï ou dans quelle mesure il a influencé ses contemporains et apporté quelque chose à la postérité.

Hokusaï fou de dessin livre intérieur

A qui s’adresse ce livre ?

Bien entendu, ce livre, je pense, s’adresse en priorité aux personnes qui veulent en savoir plus sur l’oeuvre de Hokusaï et sur l’artiste haut en couleurs qu’il était. Je ne saurais dire s’il est complet n’étant moi-même pas une spécialiste de l’artiste, en tout cas c’est une entrée en matière à la fois plaisante et qui couvre un large spectre de la personnalité et du travail de Hokusaï.

Cela peut être aussi un bon livre pour les personnes qui s’intéressent aux techniques telles que l’estampe ou le mouvement artistique de l‘ukiyo-e par exemple, puisque ce livre les aborde au travers des productions de Hokusaï.

Mais j’ai aussi envie de dire que ce livre s’adresse aussi aux esthètes et aux sensoriels, autant parce  que le livre contient des reproduction d’une large palette des œuvres produites par Hokusaï mais aussi parce que l’objet en lui même est très beau !

Mon avis

Il ne m’est pas évident de donner un avis brut de décoffrage sur ce livre sur Hokusaï dans la mesure où je pense que c’est un livre qu’on lit, qu’on picore, mais surtout qu’on revisite régulièrement. Et pour cela je ne le possède pas depuis suffisamment longtemps pour me prononcer, autant pour le reste je peux vous donner mon avis sur les points forts et les points faibles du livre !

Les points forts

Le premier point fort, je pense que vous l’avez deviné, c’est que c’est un très bel objet. C’est un ouvrage qu’on a du plaisir à regarder, à manipuler, à feuilleter, et je pense que cela contribue grandement à l’expérience. La mise en page est soignée, la police d’écriture appropriée, ce livre est très agréable je trouve !

Le deuxième point fort à mes yeux, c’est la quantité d’illustrations qui est harmonieuse avec le volume de texte. Alors bien entendu, on pourrait en vouloir plus, mais je trouve que c’est très honorable ! Il y a plusieurs exemples d’illustrations en fonction des techniques, des mouvements artistiques, des croquis, bref il y en a pour tous les goûts et suffisamment pour avoir un aperçu de ce qu’a pu produire Hokusaï pendant sa vie. D’ailleurs c’est après avoir lu ce livre que je me suis lancée en février un défi de reproduction des œuvres de Hokusaï avec mes connaissances et mon style, et ce livre m’a été bien précieux pour cela !

Enfin le troisième point fort, c’est je trouve, la qualité de l’écrit. L’auteur maîtrise bien son sujet et l’amène sans que cela devienne rébarbatif ou difficile à appréhender pour le lecteur. Et quand on voit la pluralité de techniques et de productions de Hokusaï, c’est très agréable de lire un livre à ce sujet et dont on comprend ce qui y est écrit, dont on perçoit les différentes briques et comment elles interagissent entre elles !

Hokusaï fou de dessin intérieur livre estampe

Les points faibles

Il en fallait bien un, et je suis désolée de l’admettre à vrai dire, mais bien que le livre soit très beau, il n’est pas très pratique à lire. Déjà parce qu’il ne repose pas à plat quand on l’ouvre et vu la taille et le poids de l’objet c’est un peu dommage.

Mais aussi parce que la manière dont il est fait (les pages pliées et le fait que la couverture du livre lui même ne soit encollée qu’à la quatrième de couverture) n’est pas très évidente : j’ai eu plus d’une fois peur de l’abîmer quand je le feuilletais dans mon lit en déchirant des pages ou en abîmant la couverture.

Rien de tout cela n’est arrivé, mais je préfère le mentionner quand même.

L’inconnue

L’inconnue en ce qui concerne ce livre, c’est comment il va vieillir au fur et à mesure des utilisations : est-ce que la couverture va s’abîmer ? Quid des pages ?

Je n’ai pas suffisamment de recul pour me faire une idée au moment où j’écris cet article puisque j’ai le livre depuis environ deux ans seulement. En tout cas pour l’instant, malgré une utilisation assez régulière il ne semble pas avoir souffert, à voir sur du plus long terme !

Hokusaï fou de dessin dos livre

Voilà ce que je pouvais vous dire sur ce livre, dont je ne regrette absolument pas l’achat. A mes yeux c’est un cadeau parfait pour toute personne intéressée par l’oeuvre et le style de Hokusaï, tant il regorge d’informations et de jolies reproductions. Et encore une fois, même s’il n’est pas très pratique, c’est néanmoins un très bel objet, je le recommande fortement !

Si vous avez des recommandations d’ouvrages concernant Hokusaï ou des beaux livres d’art, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire. Et si l’article vous a plu, vous pouvez soutenir le blog en partageant l’article sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Cultivate – Lara Casey

4 mai 202026 mai 2022

Ah Cultivate de Lara Casey ! Voilà quelques jours que j’essaye de déterminer comment aborder ce livre que j’ai acheté en même temps que Make it Happen de la même auteure (si vous ne l’avez pas encore lue, ma revue est ici !) sans que cela ne soit redondant.

Parce que si j’ai acheté les deux livres en même temps, je les ai lus à distance l’un de l’autre. Et aussi parce que s’ils couvrent tous deux la question de mener une vie qui a du sens pour soi, je les trouve plutôt complémentaires que compétiteurs.

Cultivate Lara Casey couverture

Aussi je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit pour le précédent opus : la cible du livre est globalement la même, les points forts et les points faibles aussi.

A la place, je vous propose de vous exposer les différences entre les deux !  Vous êtes prêt(e)s ? C’est parti !

Make it Happen et Cultivate sont-ils interchangeables ?

Pour faire court, et comme je l’ai déjà dit précédemment, non.

Cultivate propose un angle sensiblement différent de présentation du cheminement de l’auteure et de la « méthode » qu’elle propose pour atteindre cet objectif de vie qui a du sens pour soi.

La métaphore filée du jardin

Amis du gratouillage de la terre, ce livre, de part ses nombreuses références au jardin devrait vous plaire ! Et si, comme moi, vous n’êtes pas spécialistes de l’entretien des plantes, ne partez-pas en courant (enfin pas tout de suite, lisez l’article en entier avant de vous faire une opinion !) !

J’ai particulièrement appréciée cette métaphore filée, parce qu’elle apporte un éclairage différent quant aux différentes saisons de notre vie et comment les aborder. Qu’il s’agisse d’une période d’hiver, propice au recentrage et à la nourriture intérieure, ou d’une période d’été où l’on récolte les fruits des efforts accomplis, je trouve que le livre, en faisant le parallèle avec le cycle végétal, illustre bien l’amélioration continue qui est le socle de la vie.

Cultivate Lara Casey Chapitre 1

J’ai lu ce livre alors que j’étais moi-même en période d’hiver (alors que la « vraie » saison c’était l’été et qu’on était en pleine canicule…), et je pestais contre le peu de progrès que je faisais, je trouvais ce plateau interminable. Et je pense que lire ce livre à ce moment là était une bonne idée (un « hasard » qui tombait à point nommé pourrait-on dire…) (mais si vous me lisez depuis un peu de temps vous savez que je ne crois pas vraiment au « hasard ») parce que plutôt que de continuer à dépenser de l’énergie inutilement à râler, j’ai pu préparer la phase de printemps que je voyais arriver.

Et tout s’est bien mieux mis en place que je ne l’imaginais !

Les exercices

Oui je sais, Make it happen contient aussi des exercices. C’est d’ailleurs un des points forts du livre (je n’en démords pas !)

Pourtant je les trouve différents dans les deux ouvrages, l’optique ne me semble pas la même. Si Make it happen est plus « calqué » avec ce que l’on pourrait trouver dans les Powersheets, Cultivate permet d’aller encore plus loin, de questionner le ressenti, de revenir aux bases de son cycle personnel, petit à petit.

Cultivate Lara Casey exercices

J’ai l’impression, mais j’avoue ne pas avoir vérifié, que Cultivate contient plus d’exercices et que ceux-ci sont plus orientés vers la découverte de soi, que vers la découverte de ses intentions comme pourrait l’être Make it happen.

Les résumés de chapitre

Je n’en avais pas vraiment parlé dans mon article sur Make it happen, mais les deux ouvrages proposent, chacun à leur manière, un résumé de fin de chapitre.

Pour Make it happen, c’est un appel à l’action : le chapitre a permis de mettre en lumière certains aspects à travailler et propose des petites activités en ce sens.

Pour Cultivate, autre optique : Lara Casey propose des résumés des points clés du chapitre, ceux sur lesquels on peut poursuivre une réflexion si on le souhaite. Pas de lignes directrices ici, seulement quelques points à garder en mémoire.

Cultivate Lara Casey résumé de chapitre

Et j’ai trouvé que c’était particulièrement intéressant, par exemple si vous avez (ou vous voulez mettre en place !) une pratique d’écriture. Chacun des points peut faire l’objet d’exploration personnelle consignée par écrit. Et si l’écriture n’est pas votre truc, peut être que les aborder lors d’une séance de méditation vous permettrait d’avoir les mêmes bénéfices !

A noter aussi, dans Cultivate, chaque chapitre est suivi d’un pan de la vie de Lara Casey qui propose un éclairage dans la « vraie vie » des éléments qu’elle a présenté dans le chapitre. Outre le fait que cela permet de rendre le livre plus digeste, je trouve que c’est intéressant de voir comment des concepts qui peuvent paraître bien éloignés de soi ou trop ambitieux se manifestent dans le quotidien.

Cultivate, Make it happen ou Powersheets ?

Il n’y a, à mon sens, pas de livre qu’il soit obligatoire de lire pour accompagner un cheminement, pour aller vers du développement personnel, pour atteindre ses objectifs de vie.

Cependant, les livres et méthodes peuvent assister dans le processus. Aussi je vous propose quelques pistes pour vous aider à faire votre choix !

Cultivate Lara Casey quatrième de couverture

J’ai envie d’amorcer un cheminement personnel

Des trois ouvrages, c’est définitivement, Cultivate qui est fait pour vous ! Avec ce livre vous allez revenir à vous, à vos aspirations et vous reconnecter à votre cycle personnel tout en apprenant à en apprécier les différentes phases. Il y a bien entendu bien d’autres ouvrages que je pourrais vous conseiller à ce sujet, et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez regarder les références que je vous propose dans cet article.

J’ai envie de mieux définir le sens de ma vie et mes intentions à ce sujet

Pour ce cas-ci, je vous conseille plutôt Make it happen. Si les premières parties vont aider à vous recentrer à vos intentions personnelles, le reste du livre vous permettra de les définir précisément et de vous mettre dans les dispositions pour y voir plus clair.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec Make it happen, vous pouvez jeter un œil sur The Desire Map de Danielle Laporte (pour lire la revue de ce livre, c’est par ici !). C’est un livre que j’utilise encore, qui se situe à mi-chemin, je trouve, entre Make it happen et les Powersheets.

J’ai envie d’atteindre mes objectifs personnels

Enfin, pour ce cas-ci, je vous conseillerais les Powersheets. Je n’ai jamais été très forte pour tenir de quelconques résolutions, et même avec The Desire Map j’avais du mal à garder un œil sur mes intentions. Depuis que j’utilise les Powersheets je trouve que c’est plus facile, parce que les petites étapes sont plus faciles à appréhender (pour moi!) avec ce format.

Avec tout ceci, j’espère vous avoir éclairé(e)s sur l’ouvrage qui correspond le mieux à vos besoins, en vous montrant leur cible, leur sujet ainsi que leurs atouts et faiblesses. Si vous avez des questions ou des remarques additionnels je me ferai un plaisir de vous lire dans les commentaires. Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou avec vos proches qui pourraient en bénéficier !

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Make it happen – Lara Casey

9 mars 202026 mai 2022

Avant de vous donner mon avis sur le livre Make it happen de Lara Casey, laissez-moi vous raconter comment j’en suis venue à l’acheter.

Tout a commencé l’an dernier, au printemps précisément. C’était une période de ma vie où j’avais cette impression désagréable de courir partout, de m’épuiser à la tâche, tout en me rendant bien compte que ce pour quoi je mobilisais tant d’énergie n’avait peut être pas autant d’importance que cela.

Cela faisait plusieurs mois que je regardais les vidéos de Cindy Guentert-Baldo sur la planification des journées et la réalisation de tâches, et qu’elle parlait des Powersheets (si cela vous intéresse, vous pouvez retrouver ses vidéos sur les Powersheets dans cette playlist) qu’elle utilisait depuis le début de l’année. Je me rappelle très bien avoir pensé que cet outil avait l’air de fonctionner pour elle et aussi (surtout ?) que ses objectifs / intentions du mois, de la semaine et de la journée, avaient du sens pour elle, pour ses valeurs, pour sa vie.

Et que c’était ça que je voulais pour moi : donner / retrouver du sens, au quotidien et savoir pour quoi, pour qui je mobilisais (ou voulais mobiliser) de l’énergie, je réalisais ces activités. En résumé, je voulais retrouver du sens, faire les choses avec intention et pas seulement parce que j’avais l’impression que c’était ce qu’on attendait de moi.

C’est ainsi que j’ai acheté les Powersheets pour 6 mois en version non datée, pour voir si cela me correspondait, et aussi les deux livres de Lara Casey : Make it happen et Cultivate (si vous voulez lire ma revue de ce livre, c’est par ici !). Pourquoi les livres en plus ? Parce qu’il me semblait, à la lecture des résumés, qu’ils allaient me guider d’une manière ou d’une autre dans le processus des Powersheets.

Notez que je connais le travail de Lara depuis un bon moment, puisque je suis tombée dessus pour la première fois en 2013 je pense, en lisant son blog, alors qu’il n’existait pas encore de version papier des Powersheets !

Maintenant que vous connaissez l’histoire derrière cet achat, voici quelques éléments sur le livre.

make it happen couverture

A qui s’adresse Make it happen ?

Je pense que lorsque j’ai acheté ce livre j’étais en plein au cœur de cible de son lectorat.

C’est un livre qui s’adresse principalement aux personnes qui cherchent à définir ou à redéfinir une direction à leur vie, qui se sentent perdues et sont en quête de sens.

Il s’adresse à celles et ceux qui cherchent à vivre avec intention, et non plus à être mû par la pression d’être parfait, de tout faire, de bien rentrer dans la case.

Le livre m’a semblé être très orienté vers un lectorat féminin, plutôt que vers un lectorat mixte.

Ce que j’en ai pensé

Les points forts

L’histoire de Lara

A mon sens c’est LE gros point fort de ce livre. Il est organisé de telle manière que chacun des chapitres suit les étapes traversées par l’auteure à une période de sa vie. Lara nous emmène avec elle dans ses réflexions, ses difficultés, ses espoirs, ses besoins, ses envies, et nous invite à creuser ces sujets pour y voir plus clair.

En exposant son vécu au cours des différents chapitres du livre, je trouve qu’en tant que lecteur on ressent une forme de connexion avec Lara. Cette connexion ressentie est rassurante, parce que l’on se sent compris(e) mais aussi nous ne sommes plus seul(e)s : quelqu’un est déjà passé par ces questionnements, par ces épreuves et s’en est sorti.

Les exercices

Loin d’être un énième livre de développement personnel qui prendra la poussière sur votre étagère et dont vous aurez oublié le contenu à peine le livre refermé, Make it happen est un livre interactif, qui prend encore plus d’intérêt lorsque les exercices sont faits au fur et à mesure de la lecture de l’ouvrage.

En effet, les exercices permettent :

  1. de fixer ce que vous venez de lire, en les reliant à un ressenti, les exercices faisant beaucoup appel aux émotions et expériences vécues ;
  2. d’aller petit à petit au delà des réponses toutes formatées que vous pourriez être amené(e)s à donner quant à vos intentions, objectifs, et autres sphères d’importance dans votre vie.

A noter, les exercices du livre ressemblent peu ou prou à ceux que l’on retrouve dans l’étape de préparation des Powersheets, la principale différence étant que ceux du livre sont plus détaillés et vont plus loin que ceux des Powersheets.

La démarche progressive

J’ai commencé à l’aborder dans les deux points précédents : la démarche, le cheminement est très progressif. Chacun des chapitres comprend de nombreux exercices qui aident véritablement à mettre au clair ce qui a de l’importance pour soi, ce sur quoi on veut investir et faire fructifier.

Certains exercices pourront d’ailleurs paraître redondants… Et pourtant ! C’est comme cela que je me suis rendue compte que je m’accrochais malgré tout à quelque chose qui ne me servait pas : en faisant ce qui me semblait être le même exercice deux fois, j’ai enfin pu laisser derrière moi l’inutile et le futile.

make it happen extrait
Extrait du livre : on peut y lire un exemple d’exercice et une des (nombreuses !) références de Lara à sa foi

Les points faibles

La langue

Au moment où j’écris cet article (mars 2020), le livre n’existe qu’en anglais, ce qui est plutôt dommage pour les personnes qui ne comprennent pas cette langue. Je n’ai pas trouvé d’informations sur une potentielle traduction de l’ouvrage dans d’autres langues que l’anglais.

Les frais de port

C’est un point faible sans en être un mais autant vous prévenir : le livre est disponible en plusieurs formats (papier, électronique, audio) en fonction de l’endroit où vous l’achetez. Attention néanmoins si vous l’achetez sur Cultivate what matters (le site où vous pouvez acheter les Powersheets) et que vous résidez en Europe, les frais de port sont exorbitants !

Les références à la pratique spirituelle

Lara Casey est chrétienne et parle beaucoup de sa foi, qui est un élément central de sa vie, comme peuvent par exemple en attester les articles récapitulatifs mensuels de son blog personnel. Make it happen ne déroge pas à la règle : l’auteure fait assez régulièrement référence à sa pratique spirituelle et religieuse, ainsi qu’à la Bible tout au long du livre. Cela peut se comprendre notamment parce que le cheminement personnel de Lara a été concomitant avec la (re)découverte de sa foi. Néanmoins, si c’est quelque chose qui vous gêne, sachez-le, ce livre n’est pas pour vous !

make it happen couverture dos

En résumé…

Personnellement, j’ai apprécié ce livre, suffisamment court (un peu plus de 200 pages) pour ne pas être décourageant mais en même temps suffisamment riche pour apporter de la valeur ajoutée au lecteur.

Sa lecture m’a aidée à affiner un processus personnel qui en était à ses balbutiements, à y voir plus clair et à me recentrer sur l’essentiel, sur ce que je souhaite faire de ma vie.

Comme je le pensais c’est un excellent accompagnement à la phase de préparation des Powersheets et je suis bien contente de l’avoir lu juste avant de m’atteler à la définition de mes objectifs / intentions dans mes Powersheets 2020.

N’hésitez pas à me laisser en commentaire votre avis sur ce livre (ou, si vous ne l’avez pas lu, si vous projetez ou pas de le faire !) et, si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Le livre de Perle – Timothée De Fombelle

27 mars 201726 mai 2022

Ce livre-là, je m’en rappelle bien, c’était Cél qui en avait parlé dans un de ses articles. En lisant les quelques mots qu’elle écrivait dessus, je me souviens avoir pensé à ma copine Nanou, qui adore les fées, et avoir senti des petits pétillements à l’intérieur quand les mots aventure et poésie se sont retrouvés côte à côte.

Après quelques mois passés dans la liste de livre à lire, il a finalement rejoint mon kindle…

Le livre

Le livre de Perle, c’est l’histoire du narrateur, blessé par l’amour, qui court à en perdre haleine, qui fuit pour expier sa souffrance, son désespoir.

Le livre de Perle, c’est aussi l’histoire de Joshua Perle, qui commence finalement en 1936 dans une fabrique de guimauves, qui connaîtra la guerre et puis la quête. Il ne vient pas d’ici, ni de cette ville, ni de ce monde en réalité et c’est pour cela qu’il rassemble un trésor.

Le livre de Perle, c’est enfin l’histoire d’Ilian, prince de là-bas, amoureux d’Olia, une fée. La vie leur met des bâtons dans les roues pour qu’ils ne se retrouvent pas ou plus, ce qui est mal appréhender la tenacité de ces deux-là…

Mais finalement, quel est le lien entre ces trois histoires ?

Mon avis

Ces trois histoires qui se répondent et se mêlent sont de jolies histoires, à la fois douces et tranchantes, paisibles et essoufflées, joyeuses et tristes. Il y a ces trois hommes énigmatiques, à la recherche de quelque chose, de leur trésor, d’un apaisement, d’une réponse.

Ce sont des quêtes qui semblent un peu farfelues, peut être à la limite de la folie (ou bien est-ce la passion ?) et pourtant c’est une histoire emplie d’amour et de féerie.

J’aurais aimé un peu plus de détails sur cette féerie, celle de là bas, celle d’ici, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, mais peut être que cela aurait alourdi le récit, allez savoir…

En résumé

C’est un roman pour les adolescents mais je crois qu’il pourrait plaire à beaucoup, pourvu que les mots poésie et aventure mis côte à côte vous fassent venir des petites bulles pétillantes d’enthousiasme.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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