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Tag Archives: roman

Le livre de Perle – Timothée De Fombelle

27 mars 201726 mars 2017

Ce livre-là, je m’en rappelle bien, c’était Cél qui en avait parlé dans un de ses articles. En lisant les quelques mots qu’elle écrivait dessus, je me souviens avoir pensé à ma copine Nanou, qui adore les fées, et avoir senti des petits pétillements à l’intérieur quand les mots aventure et poésie se sont retrouvés côte à côte.

Après quelques mois passés dans la liste de livre à lire, il a finalement rejoint mon kindle…

Le livre de Perle, c’est l’histoire du narrateur, blessé par l’amour, qui court à en perdre haleine, qui fuit pour expier sa souffrance, son désespoir.

Le livre de Perle, c’est aussi l’histoire de Joshua Perle, qui commence finalement en 1936 dans une fabrique de guimauves, qui connaîtra la guerre et puis la quête. Il ne vient pas d’ici, ni de cette ville, ni de ce monde en réalité et c’est pour cela qu’il rassemble un trésor.

Le livre de Perle, c’est enfin l’histoire d’Ilian, prince de là-bas, amoureux d’Olia, une fée. La vie leur met des bâtons dans les roues pour qu’ils ne se retrouvent pas ou plus, ce qui est mal appréhender la tenacité de ces deux-là…

Mais finalement, quel est le lien entre ces trois histoires ?

Ces trois histoires qui se répondent et se mêlent sont de jolies histoires, à la fois douces et tranchantes, paisibles et essoufflées, joyeuses et tristes. Il y a ces trois hommes énigmatiques, à la recherche de quelque chose, de leur trésor, d’un apaisement, d’une réponse.

Ce sont des quêtes qui semblent un peu farfelues, peut être à la limite de la folie (ou bien est-ce la passion ?) et pourtant c’est une histoire emplie d’amour et de féerie.

J’aurais aimé un peu plus de détails sur cette féerie, celle de là bas, celle d’ici, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, mais peut être que cela aurait alourdi le récit, allez savoir…

C’est un roman pour les adolescents mais je crois qu’il pourrait plaire à beaucoup, pourvu que les mots poésie et aventure mis côte à côte vous fassent venir des petites bulles pétillantes d’enthousiasme.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !27

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1Q84 – Livre 3 – Haruki Murakami

17 mars 201712 mars 2017

[Vous avez raté les précédents articles sur 1Q84 ? C’est par ici : Revue du livre 1, Revue du livre 2]

2 heures, c’est le temps que je me suis laissée entre la fin de ma lecture du livre 2 et le début de celle du livre 3.

5 jours, c’est le temps qu’il m’a fallu pour lire les 600 et quelques pages du troisième (et dernier !) livre de 1Q84.

Dois-je réellement préciser que j’étais complètement captivée par l’histoire ?

Dans le livre 3 de 1Q84, le récit prend une troisième voix : il y a bien entendu celle d’Aomamé, celle de Tengo, auxquelles se rajoutent celle d’Ushikawa.

Dans ce livre 3, l’étau se resserre, la traque qui semblait encore lointaine se rapproche dangereusement, menaçant les deux protagonistes principaux.

Comment protéger son intégrité au sein d’1Q84 ? Qui est un allié et, surtout, qui ne l’est pas ?

Aomamé et Tengo prennent chacun des risques, animés par ce qui les unit…

Réussiront-ils à honorer leurs promesses ?

Ce dernier livre, c’est l’apothéose avec un mélange de dynamisme, de lenteur, de tensions, de vérités qui éclatent au grand jour. Il y a autant d’amour étrange que de barbarie inopinée, le tout encore teinté de mystère.

La fin m’a un peu surprise au début, je m’attendais à autre chose, mais en fait, elle est parfaite.

J’ai adoré lire ces trois livres, 1Q84 fait a présent partie de mes favoris. Pour preuve, j’ai tellement aimé renouer avec l’écriture de Murakami que je me suis empressée d’acheter son dernier ouvrage, un recueil de nouvelles cette fois-ci.

Je devrais revenir vous parler sous peu de l’écriture fantastique de l’auteur !

Et vous, avez-vous lu 1Q84 ? Qu’en avez-vous pensé ? Quel est l’ouvrage de Murakami que vous préférez ?

Bonne journée !

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1Q84 – Livre 2 – Haruki Murakami

10 mars 20175 mars 2017

C’est étonnant : d’habitude, quand un tome d’une série de livres me plait, j’attaque le suivant tout de suite, frénétiquement.

Et là non.

J’ai laissé 48 heures passer avant d’attaquer le livre 2 d’1Q84. Je voulais laisser le monde, l’ambiance du livre 1 s’imprégner en moi, digérer la magie, me laisser le temps de réfléchir à ce que j’envisageais de la suite.

Une fois que tout me semblait clair dans ma tête, j’ai entrepris de lire le livre 2…

Dans le livre 2 d’1Q84, le tonnerre gronde. Aomamé et Tengo savent tous deux ce qu’est 1Q84, en font partie, et quelque chose d’essentiel se trame.

Quelque chose qui va sceller leur destin à tous les deux.

Car maintenant, on connait ce qui les unit, on l’appréhende plus précisément, les contours du lien se font plus tangibles presque.

Il y a une quête de justice, une recherche de l’autre, une interrogation sur le sens qui se fait plus pressante.

Et les Little People n’ont pas tellement l’air de vouloir faciliter les choses…

A chaque fois que je me livre à l’exercice, je trouve qu’il n’est pas facile de parler d’un tome deux, de poser son intrigue sans révéler ce qu’il se passe dans le premier.

Mais je crois pouvoir dire sans hésiter que j’ai adoré le livre 2, peut être encore plus que le livre 1 : la magie se libère, les sentiments aussi, la mélancolie est encore plus présente, et les événements pèsent sur l’histoire, sur les personnages.

On sent qu’il y a un vrai tournant qui se joue ici, que les décisions, les actes, les promesses ont un poids.

L’histoire est intense sans être trop stressante, elle est prenante, stimulante.

Le caractère et les spécificités de chacun des protagonistes se révèlent et se précisent encore, pour mon plus grand plaisir.

J’ai adoré et le livre 3 n’a qu’à bien se préparer : j’ai hâte d’en découdre avec les mystères d’1Q84…

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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1Q84 – Livre 1 – Haruki Murakami

27 février 201726 février 2017

Depuis leur sortie, j’ai eu très envie de lire les trois tomes du roman 1Q84 d’Haruki Murakami : déjà parce que je suis née en 1984 (et j’avoue, quelque peu honteusement, que c’est sans doute la raison principale de mon attrait pour ce roman), ensuite parce que cela me rappelait 1984 de George Orwell (qui m’a beaucoup marquée) et enfin parce que j’aime bien le style et l’univers de Murakami, à la fois réaliste, magique et mélancolique.

Pourtant, je ne sais trop comment l’expliquer d’ailleurs, je ne les avais pas achetés, ils ne faisaient même pas partie de ma liste de livres à lire : ce roman se rappelait régulièrement à moi, sans que je l’achète pour autant.

Je l’ai finalement évoqué comme idée cadeau pour Noël, on me l’a offert (merci !), et maintenant que j’ai (presque) fini ma pile à lire dans le Kindle (il me reste Le Victomte de Bragelonne de Dumas et Le livre de Perle de Timothée de Fombelle) (vous noterez, je l’espère, à quel point je suis raisonnable dans la PAL), j’ai commencé à le lire.

1Q84, c’est l’histoire d’Aomamé. Aomamé est thérapeute et professeur d’arts martiaux. C’est une femme plutôt solitaire, forte de caractère, marquée par une enfance dans la secte des « témoins » . Aomamé a des idées bien tranchées, elle est méthodique : elle n’hésite pas quand elle a pris une décision. Ces traits de caractère lui sont d’ailleurs précieux pour une autre de ses activités : en effet, Aomamé est aussi un tueur à gages, qui élimine les hommes qui violentent et violent les femmes.

1Q84, c’est aussi l’histoire de Tengo. Tengo est un professeur de mathématiques enthousiaste et un grand amateur de livres. A vrai dire, il a écrit plusieurs manuscrits lui-même, mais aucun n’a été publié pour l’instant. Cet homme solitaire, dont l’enfance a été teintée par les dimanches passés avec son père à arpenter les rues de la ville pour collecter la taxe de la NHK, a aujourd’hui, en 1984, une vie bien calibrée. Pourtant, son quotidien va être quelque peu chamboulé lorsqu’il sera mandaté pour réécrire un livre prometteur pour le prix littéraire des jeunes auteurs.

Quels sont les liens qui lient Aomamé et Tengo ?
Qu’est-ce que 1Q84 ?
Et qui sont les mystérieux Little People ?

Je ne sais pas (encore), ce que réserve la suite, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver le style de Murakami, cette ambiance grise, un peu pesante et à faire la connaissance de ces personnages très forts chacun à leur manière, torturés voire poursuivis par leur passé, et aussi un brin enfermés dans un mutisme mystérieux.

L’histoire et l’intrigue se construisent petit à petit, au gré des chapitres alternant entre les événements qui se passent dans la vie d’Aomamé et celle de Tengo. Le plus étonnant, c’est que parfois on ne sais pas trop si les deux personnages en sont au même moment dans l’année, si les événements sont synchronisés dans le temps ou pas, et malgré cette potentielle distorsion, ce premier livre a beaucoup de rythme, une intrigue certaine.

Bref, je suis conquise et j’ai d’ores et déjà attaqué le livre 2 : j’ai hâte de savoir ce qu’il se passe pour ces deux protagonistes !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Il y aura des premiers – Jean-François Mézil

13 février 201712 février 2017

Pour une fois, on va parler d’un livre qui ne faisait pas partie de ma liste de livres à lire. A vrai dire, c’est un pur hasard qui a amené Il y aura des premiers de Jean-François Mézil dans mes mains.

J’étais partie faire quelques courses, et je me suis rappelée que je n’avais plus de pages vides dans mon carnet de croquis, aussi suis-je allée à Cultura pour m’en acheter un autre (ainsi que de l’aquarelle parce que mon set arrive à sa fin). Et Jean-François Mézil dédicaçait ses livres, on a papoté un peu, ce monsieur est très sympathique, l’illustration de la couverture est vraiment jolie je trouve, et voilà, un livre de plus.

(Et si vous voulez tout savoir, en fait, le carnet que je cherchais n’y était pas, alors j’en ai pris un autre, et c’était pareil pour l’aquarelle !)

Il y aura des premiers, c’est l’histoire de Kalem.

Kalem a été un migrant ici, il a sué sang et eau pour un travail payé une misère, sans jamais réussir à être intégré à la population locale, malgré le temps qu’il a passé sur ces terres avec ce vent qui rend fou.

Et puis cet événement entre les migrants et la population locale, le glissement et les mutations politiques vers l’abîme du totalitarisme : il fallait montrer l’exemple, afficher des résultats.

Kalem est reparti.

Pourtant, aujourd’hui, vingt ans plus tard, il est de retour.

Il y aura des premiers, c’est une histoire de vengeance, une histoire d’amour, une histoire de dignité, une quête de sens, une quête de réponses. Et puis des rencontres aussi.

Les premières pages de ce roman m’ont un peu déconcertée : il fallait apprivoiser ce nouvel auteur, son style, sa manière d’écrire.

Et ce style, justement, est assez marqué : le rythme est très varié, et le langage mêle allègrement le patois et les jurons avec du vocabulaire et des structures grammaticales plus recherchées. C’est peut être un effet pour représenter le clivage qui existe dans l’histoire entre les migrants et les locaux, mais j’avoue que cela demande un peu d’adaptation, sans toutefois être gênant (on s’y habitue assez vite, c’est même assez stimulant comme écriture à vrai dire).

J’ai aussi été marquée par le narratif au début du roman, qui semble à plusieurs voix : soit le narrateur du livre est schizophrène, soit il y en a plusieurs, mais parfois cela été un peu difficile à suivre. Je tiens quand même à préciser que j’ai ressenti cela pour le premier, voire le deuxième chapitre, mais pas pour la suite.

J’avais quelques appréhensions quant à l’histoire, notamment le côté politique, mais en fait non, l’environnement appuie l’histoire et assoit la quête de Kalem sans en prendre le dessus.

Je suis un peu partagée sur le dénouement, que j’ai trouvé un peu abrupt au départ, c’était presque frustrant, mais finalement je lui trouve du charme, je trouve que cela correspond bien au protagoniste principal, à son histoire.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman : c’est dynamique, l’histoire tient bien la route, c’est assez différent de ce que j’ai l’habitude de lire et c’est rafraîchissant. Je vous le conseille !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Mes lectures favorites de 2016

4 janvier 20171 janvier 2017

Avant de reprendre un rythme plus standard sur le blog, j’aimerais encore prendre un peu de temps pour revenir sur ce qu’il s’est passé de chouette en 2016.

2016 est une année où j’ai beaucoup lu : pas moins de 33 livres sont passés dans mes mains, sans compter les relectures (The Desire Map, Making art a practice notamment).

Plus de la moitié d’entre eux ont été vraiment beaucoup appréciés, c’est l’objet de cette liste, qui vous donnera peut être envie d’en découvrir certains.

Je ne vais pas revenir en détail sur l’histoire ou sur pourquoi je les ai aimés, à la place je mettrai les liens vers les articles correspondants pour que vous puissiez lire ce qui vous intéresse. J’ai essayé de les classer, mais comme tout classement c’est un peu arbitraire, pardonnez-moi…

Les classiques

Ils occupent plus d’un tiers de mes lectures de l’année. Amis des romans d’aventure, de cape et d’épée ou des intrigues sentimentales, cette section est pour vous !

  • Les Trois Mousquetaires – Dumas
  • Le comte de Monte-Cristo – Dumas
  • Vingt ans après – Dumas
  • Pride and Prejudice – Austen

Le développement personnel

Un condensé de réflexions personnelles, un récit initiatique bien tourné et un éloge à la créativité et à sa magie, quoi de mieux pour commencer l’année ?

  • Trois amis en quête de sagesse – Ricard, Jollien, André
  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Giordano
  • Big Magic – Gilbert

L’épopée fantastique

Si vous n’avez pas encore compris que j’attends la suite de cette saga avec impatience, c’est soit que vous venez d’arriver ici (bienvenue), soit que vous avez soigneusement sélectionné les articles que vous lisez pour passer à côté de l’information…

  • Les Fiancés de l’Hiver – Dabos
  • Les Disparus du Clairdelune – Dabos

Les émotions

Un petit peu d’amour, beaucoup de rire, de la tendresse, une GROSSE flopée de choses qui font des zigouigouis et qui mouillent les yeux, et enfin un condensé de joies et de souvenirs colorés.

  • Chanson française – Létourneau
  • La fractale des raviolis – Raufast
  • La grand-mère de Jade – Deghelt
  • Je suis là – Avit
  • Coquelicot – Sylvestre

Et vous, quel est votre bilan de lecture de l’année dernière ? Quels sont vos livres favoris ?

Bonne journée !

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Vingt ans après – Alexandre Dumas

28 novembre 201626 novembre 2016

Je vais vous faire une confidence. Après avoir lu les deux premiers livres de la saga La passe miroir (Les Fiancés de l’Hiver et Les Disparus du Clairdelune), les autres lectures m’ont parues fades.

Elles n’étaient pas mauvaises, loin de là.

Mais il manquait quelque chose.

J’avais envie de ce suspense, de cette aventure, de cet inconnu à la fin de chaque chapitre qui nous pousse à en lire encore un autre, juste pour savoir ce qu’il va bien se passer.
J’avais envie d’aventure, j’avais envie de curiosité, j’avais envie d’excitation.

Et s’il y en avait un peu, parfois beaucoup, ce n’était pas encore cela que je voulais.

J’avais cru vouloir quelque chose de différent pour me changer un peu les idées, pour faire faire une gymnastique différente à mon cerveau.

Ce n’est pas grave de se tromper. Et puis l’avantage avec les livres, c’est qu’on peut les relire plus tard, ils ne nous en veulent pas de les laisser patienter, que ce soit dans une bibliothèque ou une liseuse.

Alors j’ai regardé la liste de livres notée dans mon Bullet Journal, ces romans ou autres que je voulais lire. Je les ai soigneusement sélectionnés pour ce qu’ils paraissaient pouvoir éveiller en moi, il devait sans doute y avoir quelque chose qui corresponde à mes envies, non ?

J’ai regardé ce que j’avais dans mon Kindle et il y a eu cette évidence.

Alexandre Dumas.

Mais c’est bien sûr ! Quoi de mieux pour de l’aventure que la suite des Trois Mousquetaires ?

– – – – –

Vingt ans après, c’est un contexte politique différent du premier opus : nous voilà plongés dans la Fronde, la France est écartelée entre le soutien au cardinal Mazarin, et celui aux princes.

La guerre civile est plus ou moins tapie, elle menace, et les quatre amis que nous avions laissés ne sont pas épargnés. A vrai dire, le groupe est quelque peu coupé en deux : d’Artagnan et Porthos pour Mazarin, Aramis et Athos pour les princes.

Vingt ans après, ce sont aussi des héros qui ont vieilli, pas forcément en bien, pas forcément en mal non plus : ils ont changé. Pour les Mousquetaires, l’insouciance et la fougue de la jeunesse ont laissé place à d’autres sentiments, d’autres préoccupations, celles de la maturité : un fils, un titre, des amours ou la reconnaissance qui était due et qui n’est pas encore arrivée.

Il faudra bien que l’Angleterre et le fils de Milady s’en mêlent pour que ces quatre-là se retrouvent et voyagent côte à côte…

20-ans-apres

Vous savez, ce roman, c’est un peu comme quand on retrouve quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps : cette personne a changé, vous aussi, vous avez maintenant des divergences qui n’existaient pas avant et pourtant, là, il y a toujours cette amour indicible pour cette personne, cette fraternité peut être un peu utopique.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui a, je trouve, encore plus d’intrigue, de rebondissements que le précédent. D’Artagnan, Athos ( :love: ), Porthos et Aramis sont drôles, ils sont tristes, ils sont loyaux, ils ont encore cette ruse et cette malice qui n’appartient qu’à ce groupe.

Le contexte et les scènes sont toujours délicieusement décrits (la critique/analyse politique !), s’en est tellement bon qu’il y a une teinte extraordinaire : je ne veux pas spoiler, mais il y a quelqu’un qui perd la tête, et vraiment, vraiment, je crois que je n’aurais jamais pu m’attendre à cela.

J’ai adoré ce roman délicieusement aventurier, étonnamment fraternel. Je vous le conseille chaleureusement, il gagne à être plus connu (*).

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

(*) Petit clin d’œil à mon papa qui s’étonnait que je lui précise au téléphone que je lisais « Vingt ans après, enfin la suite des Trois Mousquetaires« , alors qu’il y a peu je ne savais même pas que ce livre existait (et que j’ose croire ne pas être la seule dans ce cas) …

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La variante chilienne – Pierre Raufast

18 novembre 201614 novembre 2016

Ce que j’aime avec les blogs, c’est la possibilité d’interagir en commentaires : j’aime ce dialogue qui se noue, cet espace où chacun y va de son expérience, de sa suggestion. Je crois d’ailleurs que c’est le principal intérêt d’un blog, de pouvoir engager une discussion avec la communauté qui se crée au fil des articles.

Dans la section commentaires de l’article sur La fractale des raviolis de Pierre Raufast, Bibliblogueuse avait laissé un petit mot pour suggérer que le deuxième livre de l’auteur, La variante chilienne, était dans la même veine et qu’il me plairait sans doute.

J’aime bien que l’on me suggère des livres. Je crois que quand on conseille un livre, on met déjà en avant un peu de soi, on s’expose un petit peu et on cherche aussi à toucher l’autre, parce que l’on a pris en compte ses goûts avant de proposer un titre.

Merci à toi donc Bibliblogueuse d’avoir suggéré le livre qui est le sujet de l’article !

– – – – –

La variante chilienne, c’est l’histoire de Pascal. Pascal est un professeur de littérature, un peu désabusé : des choses, il en a vu dans sa vie, il s’impressionne peu facilement. Aussi pour ses deux mois de vacances d’été décide-t-il de déconnecter avec le quotidien et de louer un gîte au milieu de nulle part, incognito.

La variante chilienne, c’est aussi l’histoire de Margaux. Margaux, on se sait pas trop bien pourquoi, mais elle est quelque peu paranoïaque. C’est une élève brillante, un peu dans son monde, un peu torturée, un peu dans un monde torturé. Elle est une des élèves de Pascal. Elle fuit sa maison, son père pour s’enfermer dans la vallée de Chantebrie avec son professeur, ses livres, son ordinateur et son petit carnet.

La variante chilienne, c’est encore, peut être surtout, l’histoire de Florin. Florin c’est un drôle de personnage, le seul voisin du gîte. Florin collectionne deux choses, les pipes et les cailloux, chacun bien à sa place dans sa maison.

Ces trois histoires vont se retrouver dans des échanges et une amitié incongrue, sur fond d’histoires.

Mais pourquoi Pascal et Margaux se retrouvent-ils ici ? Pourquoi Florin collectionne-t-il les cailloux ?

la-variante-chilienne

Quand j’ai commencé le livre, je me suis demandé si j’allais me retrouver dans une histoire fortement inspirée de Lolita de Nabokov tout en étant franchement farfelue.

Si j’ai vite compris que le livre n’avait franchement rien à voir avec Lolita, en revanche pour le côté farfelu j’ai été servie : La variante chilienne se place effectivement dans le même style de roman que La fractale des raviolis avec un enchevêtrement d’histoires plus étonnantes les unes que les autres, contenues dans une grande histoire, celle de ces trois personnages qui se découvrent et s’apprivoisent.

Il y a peut être plus de profondeur dans La variante chilienne, parce que certaines histoires ont parfois un fond un peu triste, mais on ne tombe pas dans le pathos, on reste dans quelque chose de léger, de dynamique, dans du partage de tranches de vies singulières.

J’ai bien aimé aussi la thématique du choix comme moteur de la vie qui transparaît plus ou moins ouvertement dans les histoires, et en particulier dans les décisions prises par les protagonistes.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman qui change de ce que l’on peut lire d’habitude : c’est rythmé, il y a de la fantaisie et les personnages sont colorés. Si vous aimez le genre, je vous le conseille !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Les Brumes de l’apparence – Frédérique Deghelt

11 novembre 20161 janvier 2017

Suite à La grand-mère de Jade du même auteur que j’ai lu il y a quelques temps, je me suis dit que j’allais explorer les autres œuvres de Frédérique Deghelt. En faisant quelques recherches, j’ai lu plusieurs échos positifs sur Les Brumes de l’apparence, aussi lors d’un passage à la Fnac pour me procurer quelques petites choses à lire, j’en ai profité pour l’emmener avec moi.

brumes-de-apparence-1

Les Brumes de l’apparence, c’est l’histoire de Gabrielle. Gabrielle a 40 ans, elle est organisatrice d’événements à Paris où elle vit avec son mari, Stan, un chirurgien esthétique renommé, et Nico, leur fils.

Gabrielle est une citadine, fermement ancrée dans le pétillement, la frénésie de la ville, qu’elle ne quitterait pour rien au monde.

Aussi, quand elle hérite d’un terrain au milieu de nulle part, est-elle pressée de s’en débarrasser : imaginez, un terrain en pleine campagne, plusieurs hectares et de surcroît deux masures plus ou moins délabrées, dont l’une qui en est presque inquiétante, c’est tout à fait le genre de choses dont elle ne veut pas s’encombrer. D’ailleurs, elle ne connaissait pratiquement pas la tante du côté de sa mère qui le lui a légué.

Les Brumes de l’apparence raconte les changements qui s’opèrent dans la vie de Gabrielle suite à l’héritage de cette propriété, à ce qu’elle apprend sur l’étrange famille maternelle qu’elle connait peu.

La citadine arrivera-t-elle, comme elle le souhaite, à se débarrasser de cet héritage dérangeant ? Quels secrets renferment le terrain dont elle est maintenant propriétaire ?

brumes-de-apparence-2

C’est étonnant la différence qu’il peut y avoir entre deux romans d’un même auteur. Pour celui-ci, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire parce que Gabrielle m’a semblé être, de prime abord, quelqu’un de complètement antipathique : ironie fausse, pleine de jugements, enfermée dans un rôle futile et des faux-semblants.
Heureusement que cela s’arrange par la suite !

J’ai aimé la thématique de la recherche de sens, d’explications, comme une quête à la fois solitaire, vulnérable, et pourtant très reliée à l’entourage.

L’héritage de ce terrain fissure des certitudes, entraînant un mélange de peur et d’excitation dans lequel chacun d’entre nous peut se reconnaître.

D’ailleurs, les phénomènes étranges qui ponctuent l’histoire viennent appuyer le sentiment de malaise, parfois d’urgence, qui accompagne la quête personnelle.

J’ai trouvé qu’il y avait quelques grosses ficelles, certains rebondissements manquent parfois de finesse, mais globalement c’est une histoire qui se tient, qui permet de suivre les interrogations et découvertes de Gabrielle.

J’ai préféré La grand-mère de Jade, mais ce roman, bien que très différent, est une jolie lecture. Peut être pas aussi intrigante (je n’ai pas tourné les pages frénétiquement comme j’ai pu le faire avec Le Comte de Monte Cristo ou la saga La passe-miroir par exemple), mais divertissante, assurément, et agréable.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Les Disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

21 octobre 201616 octobre 2016

Si vous vous rappelez bien, juste après avoir lu Les fiancés de l’hiver, qui est le Livre 1 de la saga La passe-miroir, je me suis empressée d’aller chercher le Livre 2, à savoir Les disparus du Clairdelune.

C’est que j’étais bien happée par l’histoire et que je voulais absolument savoir ce qu’il allait advenir d’Ophélie, l’héroïne.

Alors je vais essayer de ne pas trop en raconter, parce que je ne veux pas révéler l’histoire avant que vous ne l’ayez lue (que ce soit pour le livre 1 ou le livre 2 d’ailleurs).

mnemosune-disparus-du-clairdelune-1

Dans Les Disparus du Clairdelune, on retrouve donc Ophélie qui s’est fait une nouvelle place à la Citacielle pour lui permettre d’avoir un semblant de sécurité.

La situation est toutefois toujours précaire pour elle, dangereuse même, et persistent les interrogations en ce qui concerne son futur mari, Thorn : qui est-il ? Peut-elle compter sur lui ? Que cache son comportement ?

Dans ce deuxième livre de la saga, une nouvelle intrigue se noue : qui sont ces gens qui disparaissent mystérieusement ? Pourquoi ? Sont-ils toujours vivants ? Qui est à l’origine de ces disparitions ?

Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans l’enquête pour retrouver ces personnes volatilisées mystérieusement dans une des zones les plus sécurisées de la Citacielle : que va-t-elle découvrir ? Quels seront les impacts de cette recherche, à la fois pour elle, pour Thorn, mais aussi pour ceux qui sont à leur côtés ?

mnemosune-disparus-du-clairdelune-2

Quand je me suis lancée dans la lecture de ce livre 2, Les Disparus du Clairdelune, j’ai eu un peu d’appréhension de ne pas retrouver ce que j’amais tant dans le livre 1, à savoir les personnages bien fouillés, le dynamisme, l’intrigue, le suspense et ces superbes descriptions (aussi bien concernant les lieux que les ressentis des personnages).

Celle-ci s’est bien vite dissipée : les ingrédients sont toujours là, j’étais contente d’en apprendre plus sur l’évolution des personnages, d’aller plus en avant dans la découverte de la Citacielle qui décidément est un lieu plein de surprises.

L’intrigue principale se mêle à d’autres annexes sans que cela soit brouillon, et je me suis encore une fois laissée happer par le rythme du roman : je l’ai lu avidement, et 24 heures après l’avoir acheté je l’ai refermé, un peu triste que le Livre 3 ne soit pas encore sorti.

Mais en fait, quand le livre 3 sortira (rapidement j’espère !), je me referai un plaisir de replonger dans les deux premières parties de la saga.

Parce que je crois que, comme pour Le clan des Otori, c’est un roman que j’ai certes plaisir à lire, mais que j’aurai encore plaisir à redécouvrir après quelques temps.

En résumé, Les Disparus du Clairdelune confirme mon impression quant au premier livre et je suis impatiente de lire la suite !

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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