Mnêmosunê
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Author: Mnêmosunê

Le départ

20 novembre 201319 novembre 2013

jeu14Nous partons déjà ?

Depuis le début de ce voyage, nous ne faisons que cela : partir. Pas un instant de répit pour profiter du paysage, pour en admirer les couleurs, pour s’imprégner de l’atmosphère ou en humer les parfums.

Nous partons.
Tout le temps.
Loin, plus loin, encore plus loin, toujours plus loin.

Tout cela pour quoi ?

Est-ce que ce paysage, si calme, si serein, si doux, n’est pas un bon endroit pour se poser et respirer ? Est-ce qu’on ne pourrait pas arrêter de s’agiter et laisser ces chevaux profiter de leur quiétude ?

Ils partent. Pas un seul moment ils n’ont stoppé leur frénésie de découverte pour profiter de l’instant, ne serait-ce que pour prendre une photo, pour regarder ce que ce voyage nous offre.

Moi je suis toujours à la traîne, à essayer de me connecter à l’environnement et l’expérience avec l’ensemble de mes 5 sens, et eux, ils partent, me tirant sans cesse vers un ailleurs dont ils ne profiteront pas et moi non plus.

Avant j’étais comme eux, je partais sans cesse : je partais au travail, je partais faire des loisirs, je partais au restaurant, je partais en week-end, je partais en voyage, je partais partout où du « mieux » pouvait se nicher.

A force de partir, on ne fait que glisser, que courir vers un ailleurs, un mieux, une chimère inatteignable censée apaiser nos angoisses, nos souffrances.

Et si on posait nos couvertures par terre, si on ralentissait pour partager, pour ressentir, pour se reconnecter à soi, au groupe, au voyage, à la nature, au monde, à la vie ?

Vivons, au lieu de partir.

 

Ce texte est ma participation au jeu n°14 du Blog à 1000 mains. La photo est de Lullaby.

Bonne journée !

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Bordeaux #3

19 novembre 201318 novembre 2013

Pour mon troisième jour à Bordeaux, après le cinéma de la veille, nous avons plus ou moins flemmardé le matin. Vers 11h je suis partie me promener cours Victor Hugo (où j’ai fait ma classe préparatoire… *souvenirs*), puis rue Sainte Catherine et enfin Cours de l’Intendance. Finalement, nous nous sommes retrouvées avec ma copine June, histoire de déjeuner un peu.

Bx_10C’est ainsi que nous avons déjeuner chez Any’Teas. Chacune a choisi sa formule : pâtes pour June, tartine pour moi (crème de petit pois, tomates confites, poulet, roquette et pesto), avec une soupe aux champignons en entrée et une boisson (thé vert gingembre citron pour moi). Tout était très bon, c’est une adresse chic très sympa pour changer du quotidien !

Any’Teas
16, passage Sarget – Bordeaux
Téléphone : 05 56 81 29 86
Site internet

Après un bon déjeuner comme celui-là, une bonne balade s’impose ! Et comme il y avait un joli rayon de soleil, nous avons décidé d’aller au Jardin Botanique, histoire de faire le plein de chlorophylle !

Bx_11Inutile de dire qu’une promenade pareille c’est un peu du pain béni pour moi (oui, je regarde le meilleur pâtissier en écrivant cet article, et alors ?) qui adooooooore les parcs, les fleurs et les ambiances reposantes.

Bx_12C’est ainsi que je me suis retrouvée à arpenter le parc en m’extasiant sur les petites courges, les tomates vertes, oh t’as vu il y a un arbre à plumeau ! June t’es où ? Hiii, il y a plein de fleurs ici, viens voir !
Sauf que June je crois qu’elle avait plus envie de prendre le soleil que de me suivre et m’entendre pousser des petits gémissements à chaque fleur, alors elle s’était posée sur un banc.

Bx_13Alors pendant qu’elle se reposait sur le banc à l’entrée de la partie botanique, moi je prenais une bonne quarantaine de photos de fleurs, de textures, d’arbres, de fruits. J’ai essayé de prendre les papillons et les oiseaux en photo, mais avec l’iPhone c’était pas pratique.

Bx_14Bref, j’étais dans mon terrain de jeu, je crois que j’aurais pu rester là des heures, mais bon June m’attendait. Alors on est parties vers le plan d’eau, parce qu’il y a toujours de jolies photos à faire, et puis quitte à faire le tour du parc, autant le faire en vrai.

Bx_15Bien entendu on a croisé des palmipèdes, bien entendu je les ai pris en photo, certains avaient l’air moins gaillards que d’autres, mais le « gros » là, il me faisait rire à se tenir sur une seule patte.
A partir de là, on a décidé de repartir vers les quais pour se poser près du miroir d’eau et donc de passer par les Quinconces parce que c’est joli et puis cela nous permettait de faire nos touristes un peu (pour deux filles natives du coin, ça nous faisait rigoler).

Bx_16Et évidemment on est restées un bon moment du côté du monument aux Girondins, moi avec ma larmichette, comme d’habitude. Parce qu’il faut que je vous dise que je ne rigole pas avec ce genre de choses : le monument aux Girondins, pour moi, il représente vraiment quelque chose. J’ai du passer des milliers de fois devant, à chaque fois je me suis arrêtée (même en cas de pluie battante), et à chaque fois je suis émue. J’en ai même offert une affiche à mon père pour son anniversaire il y a quelques années. Ce monument c’est le symbole de ma ville, de mon chez-moi et j’y tiens beaucoup.

Il y a quelques années, lorsque j’avais fait visiter Bordeaux à mon copain de l’époque, il m’avait dit, en parlant du monument : « Ouais ben c’est une fontaine quoi ». Inutile de vous dire que la vengeance a été à la hauteur de l’affront (à savoir lorsqu’il m’a emmené place du Capitole à Toulouse, je lui ai dit « Ouais ben c’est une place quoi ») (bizarrement, il n’a pas aimé) (mais il a compris qu’on ne rigole pas avec ces choses là) (fin de la parenthèse).

Bx_17Ce jour là, sur la Place des Quinconces, la fête foraine prenait ses quartiers. Il faut croire que la mise en place avait été éprouvante car tout était calme, les allées étaient encore vides, ce qui laissait à nos compagnons à 4 pattes le loisir de se reposer…
Et comme on est rarement insensible à la quiétude d’un animal (vous avez remarqué comme un chat ou un chien qui dort ou baille nous calme, voire nous endort, en quelques secondes ou minutes ?), nous avons décidé avec June d’aller chercher de la lecture à l’appartement et d’aller profiter du beau temps sur les quais.

Bx_18C’est ainsi que nous nous sommes installées avec chacune nos lectures (pour moi c’était l’histoire de l’art !) du côté du miroir d’eau. Nous avons alterné entre quelques pages lues, quelques mots échangés, quelques photos prises, quelques regards vers l’horizon et quelques observations de nos semblables.

Peu à peu le vent frais s’est levé : nous nous emmitouflions de plus en plus dans nos manteaux et écharpes, les passants passaient plus vite, les amoureux recherchaient la chaleur et la douceur réconfortante de leur moitié, insensibles au regard des gens, si mignons, à la fois indestructibles et reposant sur une alchimie si précise, si fragile… Une parenthèse enchantée presque…

Bx_19Un regard interrogateur suivi d’un autre, le froid ayant commencé à assécher nos mains, nous avons pris le parti de rentrer au chaud. Le soir, un petit film (Soul kitchen, c’était excellent !) sur le canapé avant de faire un gros dodo : le lendemain ce serait mon dernier jour, je reprendrai le train dans l’après midi et je voulais en profiter jusqu’à la dernière minute…

Bonne journée !

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L’histoire de l’art – Gombrich

17 novembre 2013

Ce livre, cela fait pratiquement deux ans que je l’ai acheté avec une carte cadeau que j’avais reçu au Noël de ma société. Depuis, je l’ai lu à mon rythme.

Au début, je lisais un chapitre ou quelques pages tous les matins. Et puis les paragraphes sont devenus plus étoffés, j’ai trouvé d’autres lectures plus faciles, alors je l’ai un peu laissé de côté. Et puis parfois je me replongeais dedans, pour le plaisir. Je l’ai souvent emporté avec moi en voyage, parce que je trouve que c’est un support intéressant pour laisser voyager son esprit…

gombrich
Crédit image : Amazon

Ce livre, même si j’ai mis très longtemps à le lire, je l’ai adoré.

Déjà parce que ce n’est pas un catalogue sans vie d’œuvres répertoriées par époques ou courants. Au contraire, chaque époque est racontée, les évolutions sont bien amenées avec les problèmes que les artistes essayaient de résoudre, etc.

Et puis il n’y a pas que de la peinture dans ce livre, il y a aussi de la sculpture , de l’architecture, du collage, des bas-reliefs, bref, c’est varié.

Enfin, je le trouve pratique : d’un côté on a « l’histoire » et de l’autre on a les reproductions d’œuvres. Le texte fait régulièrement référence aux planches, parfois dans le désordre (on revient dans le passé pour faire des comparaisons quoi), et moi j’aime bien.

Néanmoins, pour être tout à fait franche, deux petites choses m’ont un peu déplu. La première, mais c’est un peu ma faute, c’est que dans la version poche les reproductions d’œuvres sont petites, ce qui n’est pas forcément très pratique pour voir les détails. La seconde, et là j’y suis pour rien, c’est que les deux derniers chapitres, sur l’art contemporain va-t-on dire, sont moins bons, je trouve, que les autres. Alors certes, on a moins de recul sur l’art contemporain, mais je les trouve un peu bâclés, je suis restée sur ma faim et je trouve qu’il y a une grosse cassure avec le reste du livre, c’est dommage.

En résumé, c’est une bonne introduction à tous ceux qui cherchent à en savoir plus sur l’histoire de l’art en général mais pas le contemporain en particulier, et la seule précaution à prendre c’est de l’acheter en grand format.

J’ai tout dit ? J’ai tout dit.

Bonne journée !

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So british

16 novembre 2013

Hier midi, je voulais aller faire des courses : je suis en train de préparer un swap de Noël avec mon amie Betty et j’avais encore quelques petites choses à acheter pour finaliser mon colis.

Alors après un petit peu de shopping, je suis partie en quête d’un endroit où déjeuner : la matinée avait été rude, je voulais vraiment me changer les idées. Mais à 13h, les restaurants sont bien souvent déjà pleins. Ainsi je me suis rendue à plusieurs endroits, mais il n’y avait plus de places disponibles.

Au bout d’un moment, à force de tourner en rond sans succès, je me dis que tant pis, je vais me prendre un sandwich et le manger au bureau. Et puis je suis arrivée devant le So british, il y avait de la place, j’avais froid, je me suis dit que je trouverais bien quelque chose qui m’aille et donc je suis rentrée.

so-brittish-1Je me suis installée au fond sur la banquette moelleuse bien au chaud. Le siège est confortable, je trouve l’intérieur chaleureux et effectivement un brin britannique. Je ne sais pas si c’est parce qu’il y avait peu de monde du fait de l’horaire, mais j’ai apprécié la quiétude du lieu : c’est bon d’entendre le silence (ou presque) après l’effervescence du boulot et celle de l’interlude shopping.

so-brittish-2J’ai bien aimé les gros lustres, les fauteuils et banquettes capitonnées, les meubles patinés. Le mur de briques avec l’alignement de thés m’a donné envie de revenir siroter une bonne boisson chaude au moment des grands froids. L’ambiance est chic mais décontractée, vraiment agréable. Les gens ne vous regardent pas avec un œil bizarre quand ils vous voient arriver seule, au contraire, ils vous sourient et vous laissent tranquille (et ça c’est cool, il y en a marre de ces gens qui vous dévisagent parce que vous mangez seule !).

so-brittish-3Ce midi là, le plat du jour c’était du veau à la galloise avec une purée de pommes de terre, une tomate aux herbes et une petite de salade. Alors ça ressemble beaucoup à de la blanquette de veau, et la sauce était vraiment bonne. Le reste était un peu plus ordinaire, mais globalement c’était bon. A vrai dire, je n’ai pas laissé grand-chose dans l’assiette !

so-brittish-4Et bien entendu, quitte à être dans un salon de thé, autant finir par une petite pâtisserie… Alors je me rends vers la vitrine où sont entreposés les gâteaux, et là, catastrophe, que choisir ? Il y en a pour toutes les envies : du fruité, du chocolaté, du gourmand ou des portions individuelles. Et tout à l’air bon !

so-brittish-5Comme j’avais encore faim et que la matinée avait été un peu longue et rude au travail, je me suis tournée vers une belle part de gâteau, pour plus de gourmandise. Inutile de dire que je suis restée un certain moment devant la vitrine à me demander si j’allais prendre une pâtisserie aux fruits ou au chocolat…

so-brittish-6Finalement, j’ai choisi une amandine aux pignons et noix de pécan. J’ai peu l’habitude de manger ce genre de pâtisseries alors que j’en raffole. Celle-ci était très bonne, avec un bon équilibre entre l’amande, les pignons et les noix de pécan. Pas étouffante, pas trop sucrée ni trop grasse, vraiment je suis contente de mon choix !

so-brittish-7Et pour tout vous dire, comme je suis très gourmande et que plein de choses me faisaient envie, je me suis aussi offert un cupcake chocolat et coco. Il était un peu sec (mais je crois que les cupcakes sont tous un peu comme cela, non ?) mais le glaçage coco était vraiment terrible !

Bref j’ai bien aimé cet endroit, pour une première visite je suis plutôt contente : on y mange bien, les prix sont corrects (même si dans la fourchette élevée je trouve), le cadre est joli et le service charmant. Que demander de plus ?

So British
11, rue Peyras – Toulouse
Téléphone : 05 61 38 30 88

Bonne journée !

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Petit bonheur du matin #26

15 novembre 201314 novembre 2013

Ce matin, un petit plaisir tout simple, mais qui donne beaucoup, beaucoup de baume au cœur…

rose-blanchePouvoir travailler avec une jolie rose blanche offerte par un collègue, ça, vraiment, c’est super méga chouette !

Bonne journée !

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Chouette Pointe

14 novembre 201313 novembre 2013

Il faut croire que le mois de Novembre est propice aux réalisations créatives puisque je n’arrête pas de faire plein de choses de mes petites mains ! Après la petite trousse que je vous ai montré il y a deux jours, voici la Chouette Pointe (que je vous avais présentée à ses balbutiements) qui est terminée !

chouette-pointe-2Comme je vous le disais la dernière fois, c’est le petit modèle que j’ai choisi de faire. Ici j’ai utilisé un peu moins de la pelote et la pointe fait environ 80 cm sur le plus long côté, ce qui est suffisant pour se l’attacher autour du cou et apporter un peu de chaud et de couleur. Par contre, ce n’est pas un châle, ce n’est donc pas enveloppant.

L’avantage de ce genre d’accessoire, c’est qu’on peut le nouer autour du cou et pour le côté enveloppant on peut l’associer à une étole plus fine.

Bref, je suis très contente de cette petite réalisation qui m’a confrontée à mes aptitudes en crochet. Comme j’ai un chouette kit XL avec 3 pelotes roses, je pense que je m’en referai un plus grand pour voir…

Le seul petit point noir c’est que même après blocage je trouve qu’on ne voit pas très bien le motif… Du coup je me demande si je ne vais pas réessayer de le bloquer, mais différemment… A voir si je trouve une autre technique qui permettrait de faire ressortir le motif… Des idées ?

Bonne journée !

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La vie d’Adèle

13 novembre 201311 novembre 2013

Voilà un petit moment que je n’avais rien publié dans la catégorie « culture ». Je n’ai pourtant pas arrêté les activités culturelles, mais je ne sais pas, d’un coup je me suis retrouvée un peu complexée, pas à ma place de donner mon avis sur des livres ou des films, alors que je ne lis pas beaucoup et que je ne vais pas plus que cela au cinéma.
Et puis finalement, comme j’ai vu et lu de jolies choses ces derniers temps, j’ai eu envie de le partager ici tant que c’était encore frais dans ma tête. Et aujourd’hui c’est cinéma donc !

affiche-vie-adeleJe suis allée voir la vie d’Adèle à l’Utopia à Bordeaux avec mon amie June, pendant mes vacances (ça commence à dater donc, il était temps que je me décide à le faire cet article !) et vraiment j’ai adoré ce film.

Adèle a 15 ans. Au lycée elle traine avec ses copines et se délecte des livres du programme de français qu’elle dévore. Adèle est une croqueuse de la vie mais aussi une souriante éponge qui se nourrit des codes de sa tribu, de son milieu. C’est ainsi que sans se poser de questions, elle sort avec Thomas, un beau terminale qui lui fait la cour.
Mais Adèle n’est pas dans son élément, elle ne vibre pas : où est donc la passion dont parlent les autres ? Où sont les papillons dans le ventre, les insomnies à rêver les yeux ouverts de l’être aimé ?
Comme souvent, l’histoire se joue à une croisée des chemins. A ce croisement, Emma, une artiste aux cheveux bleus. Adèle s’émeut, Adèle revit, Adèle la cherche.
Adèle et Emma finissent par se trouver et Adèle commence ainsi sa vie de femme, sa vie d’adulte, avec toutes les expériences que cela induit, bonnes comme mauvaises…

Ce film, c’est à la fois la découverte de l’autre et la découverte de soi, la découverte de l’homme et la découverte de la femme, la découverte de l’amour, de la passion, de la sensualité et de leurs revers. C’est aussi un choc entre des milieux très différents, un face à face avec l’intolérance et la peur, la découverte de la routine, des soupçons, des mensonges, des déchirures.

Ce n’est pas une simple histoire que l’on nous raconte, ce sont des expériences que l’on vit aux côtés d’Adèle sans pour autant tomber dans le voyeurisme.

C’est beau, c’est fort, il y a de l’émotion… A mes yeux, pour ma sensibilité, c’est une perle.

Bonne journée !

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Trousse beauté

12 novembre 201311 novembre 2013

J’ai longtemps cherché ma voie, sans être bien sûre de l’avoir trouvée.

Plus jeune, je n’étais pas attirée par une voie mais par une multitude. Dans le même esprit, je n’avais pas un type de matière forte pendant mes études, mais tout m’intéressait plus ou moins, alors j’étais dans la zone moyen-bon un peu partout. D’ailleurs, lorsqu’il a fallu que je choisisse ma spécialité en école de commerce, j’ai sélectionné la matière dans laquelle j’avais le plus de difficultés (= j’avais 2 points de moyenne en moins par rapport aux autres disciplines), c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour me décider.

chouette-trousse-1Finalement, je crois que je suis quelqu’un de curieux. J’aime bien comprendre comment les choses marchent, j’aime bien découvrir de nouveaux jeux. Et surtout, quand quelque chose m’a titillé l’esprit, je n’aime pas trop que cela me résiste.

Il paraît que je suis un peu têtue. Je préfère dire que je suis persévérante : si je rate, il me faut savoir pourquoi et recommencer.

En termes de loisirs, ma bête noire c’est la couture. Et ça m’ennuie, parce que je trouve qu’il y a plein de jolies choses à faire en couture !

chouette-trousse-2Par exemple, j’aimerais bien me faire des vêtements : une jolie jupe, un pantalon bien ajusté, une robe… Comme j’ai souvent du mal à trouver des choses qui me plaisent, ce serait bien pratique pour agrémenter ma garde-robe.

Et puis j’ai beaucoup de souvenirs de mes grands-mères qui nous confectionnaient des vêtements à mon frère et à moi. L’une était plus tricot, l’autre plus couture, mais chacune nous avaient fait des petites choses (dont certaines étaient devenues nos fétiches…).

chouette-trousse-3Plus tard, j’aimerais bien moi aussi confectionner des vêtements à mes enfants et mes petits-enfants. Alors il faut s’entraîner, encore et encore, pour pouvoir se donner les moyens de réaliser ses rêves.

Du coup, hier c’était atelier couture à l’appartement, toujours avec le Chouette kit. Et au menu : réaliser une trousse beauté en coton enduit.

chouette-trousse-4Et en fait, tout s’est déroulé comme dans un rêve : aucun problème avec la machine, j’ai compris les instructions et déjoué les pièges. Bref, ma petite trousse est là et moi je suis ravie d’avoir mené de bout en bout un projet de couture niveau 2.

Prochaine étape : s’améliorer, encore et toujours !

Bonne journée !

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Petit bonheur du matin #25

11 novembre 201311 novembre 2013

Depuis quelques années, j’ai l’habitude de dire que je n’aime pas les fraises. Je crois que j’en ai tellement mangé pendant des années étant petite que j’ai fini par être écœurée de ce petit fruit.

Ainsi, voilà des années que je n’ai pas mangé de fraises.

Depuis quelques semaines, j’ai l’habitude de manger le matin. Avant, je ne mangeais le matin que le week-end : je n’ai pas envie de quelque chose de solide en sortant du lit, cela m’écœure. Mais pourquoi ne pas sortir des idées toutes faites et chercher quelque chose de différent ?

Ainsi, voilà des semaines que je mange le matin.

smoothieDepuis quelques semaines donc, grâce à de chouettes conseils avisés d’une fée, je prends un smoothie le matin. Tous les matins, je mets mes petits ingrédients dans mon blender et pratiquement tous les jours je change ma recette : un jour je change de lait végétal, d’autres j’ajoute de la purée d’oléagineux, et parfois j’ajoute d’autres fruits (une grande passion pour le duo banane-poire, avec du lait d’amandes ça donne quelque chose de crémeux à souhait, parfait pour l’hiver, bien doudou).

Aujourd’hui, entre autres ingrédients magiques, dans mon smoothie,  il y a des fraises (les ingrédients magiques expliquant la couleur un peu bizarroïde pour un smoothie banane-fraise).

Quand je suis allée à la biocoop samedi, je suis donc passée chercher mes bananes et mes poires, et puis j’ai vu les barquettes de fraises (du coin en plus, c’est un peu incroyable à cette saison, non ?). Et ces barquettes de fraises m’ont donné envie (moi-même je ne m’en remets pas d’un truc pareil, c’est presque aussi fort que si je disais que j’ai eu envie d’un verre de vin rouge, le genre de truc qui normalement, rien qu’à l’odeur, me donne envie de vomir).

J’ai hésité un petit long moment (je devais avoir l’air fine à hypnotiser ces fraises), je me suis dit que c’était débile d’acheter quelque chose que je n’aimais pas, mais quand même dans le smoothie ça pourrait peut être potentiellement être aussi bon que les figues de la dernière fois, oui mais j’aime pas les fraises, bon je les repose, nan je les prends et si je n’aime pas je les donnerai à quelqu’un ou j’en ferai quelque chose,  mais vraiment tu fais des choses illogiques, stop ! ça suffit JE LES EMMÈNE.

Bref, tout ça pour dire que ce matin, dans mon smoothie, il y avait des fraises. Et j’ai trouvé que c’était super bon. Et du coup, je suis toute contente d’avoir écouté ma petite voix et emporté cette barquette. Voilà.

Bonne journée !

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Chouette Kit n°7, quelques réalisations

10 novembre 201310 novembre 2013

Je ne sais pas ce qu’il en est par chez vous, mais ici, dans la ville rose, le temps fait un peu des siennes : les températures se sont rafraîchies et on peut passer en quelques heures d’un soleil radieux à un rideau de pluie bien moins engageant.

Du coup, la sinusite s’est invitée (mais, chose incroyable, elle est en train de s’en aller toute seule après quelques petits jours) et j’en profite pour rester au chaud et faire quelques petits projets.

Depuis quelques jours, j’ai fini de crocheter la Chouette pointe : aujourd’hui j’ai pris le temps de rentrer les fils et de la bloquer. Je vous montrerai ça quand elle sera prête, mais elle me plait beaucoup beaucoup !

La création, faire des choses de ses 10 doigts, c’est comme beaucoup de choses agréables : plus on en fait, plus on a envie d’en faire, sans toutefois mettre de côté la variété.

Bracelet-ChouetteKitC’est ainsi qu’aujourd’hui, j’ai attrapé les fils moulinés. Ce matin, c’était atelier bracelet brésilien (dans le livret du Chouette kit ils appellent ça « macramé »). C’était rigolo de retrouver des automatismes d’il y a quelques années. Les débuts ont été plus que tâtonnants, notamment parce que je voulais faire le projet présenté dans le Chouette kit, affiché en niveau 3.
Comme je n’étais pas satisfaite de ce que je faisais, j’ai passé beaucoup de temps à nouer, ne pas être contente, dénouer, on prend les mêmes et on recommence. Au bout d’un moment, je me suis dit que peut être il serait plus judicieux de faire quelque chose de plus simple pour se remettre dans le bain.

Alors oui, il est simple ce petit bracelet, mais je suis contente, au fur et à mesure j’ai pris un peu plus d’aisance et c’est bien là le principal.

Sautoir-ChouetteKitCet après midi, toujours le fil mouliné cuivré et les perles, pour cette fois-ci faire un joli sautoir au crochet n°3,5. Je n’ai pas eu de grande difficultés dans la réalisation, par contre enfiler les perles sur le fil mouliné c’était un peu sport : les perles ne sont pas régulières, certaines avaient un trou plus petit que les autres et ce n’est pas forcément facile à enfiler sur ce type de support qui se dédouble…

La réalisation du sautoir au crochet n’a pas engendré de difficultés particulières, c’est un projet en mailles chaînettes, assez rapide à faire.

Voilà pour les réalisations du jour. Demain ce sera peut être couture, je ne suis pas sûre pour l’instant.

Et puis l’avantage des grands week-ends à passer au chaud, c’est que l’on a tout son temps pour se décider et s’y mettre !

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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