Pour le petit goûter que j’avais organisé pour mon anniversaire, je m’étais dit que j’allais faire deux choses : un gâteau (parce qu’un anniversaire sans gâteau, ça marche pas) (j’ai failli vous citer « un chagrin d’amour » des Inconnus, mais bon quand même…) et des petits biscuits (pour ceux – enfin celui – qui ne mangent pas de gâteaux) (#fail puisque contre toute attente, non seulement il a mangé des biscuits, mais en plus, il a mangé du gâteau !) (demi fail quoi).
Je ne voulais pas faire quelque chose que j’ai l’habitude de faire, mais je ne voulais pas non plus me lancer dans quelque chose de titanesque. De toute façon je ne pouvais pas, puisque vers midi je n’avais toujours rien de prêt.
Donc, pour la partie biscuits, je me suis tournée vers les cookies aux éclats de chocolat (parce que mon anniversaire sans chocolat, ça n’est pas envisageable) (qu’on se le dise). Pour le côté un peu « innovant », j’ai pioché la recette dans le livre de Rose Bakery « Breakfast, lunch, tea » que je me suis offert avec la carte cadeau que j’avais eu par ma société à Noël.
Finalement, les cookies ressemblent plus à des sablés, mais le problème de « forme » n’a pas empêché mes invités de se régaler avec (et moi aussi bien entendu).
Ingrédients (il est écrit pour 25 cookies, mais je pense que j’en ai fait une trentaine) :
225g de beurre ramolli
220g de sucre en poudre (j’ai « juste » mis 160g)
1 cuillère à café d’extrait de vanille (je n’en ai pas mis, parce que je n’en avais pas)
2 œufs
1/2 cuillère à café de sel
1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
360g de farine tamisée (je ne l’ai pas tamisée)
250g de chocolat haché (seulement 100g pour moi et il y en avait largement assez je trouve)
Réalisation :
Battre le beurre et le sucre jusqu’à ce que la consistance soit légère et mousseuse (je pense que cette partie, somme toute assez facile, est celle que j’ai ratée) (mais comme quoi, rien n’est irrattrapable), puis ajouter l’extrait de vanille.
Incorporer les œufs un par un, en battant bien à chaque fois.
Mélanger le sel et le bicarbonate de soude avant de les incorporer à la préparation avec la farine.
Ajouter enfin le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
Sur un plan de travail (= ma table Ikéa) légèrement fariné, rouler la pâte pour former un boudin de 4cm de diamètre, le placer ensuite 2 heures au réfrigérateur pour qu’il durcisse.
Préchauffer le four à 180°C (th.6).
Beurrer (pourquoi ? j’ai pas compris,je ne l’ai pas fait) et chemiser de papier sulfurisé la plaque à pâtisserie.
Détailler le boudin de pâte en rondelles de 5mm d’épaisseur et les répartir sur la plaque.
Enfourner 10 minutes environ, jusqu’à ce que les cookies soient légèrement dorés.
Aujourd’hui, en allant chez l’acupuncteur, j’ai rencontré une nouvelle habitante de ma résidence…
Je me suis demandée ce qu’elle faisait là, c’est pas commun de croiser des tortues à côté du petit portail (de temps en temps je croise Roger mais c’est tout) (Roger, c’est un des chats de la résidence) (ce n’est pas son vrai nom, mais il répond quand je l’appelle « Roger » donc c’est resté…).
Peut être que quand je suis au travail, La Tortue fait la bringue ???
(N’empêche que quand je suis rentrée elle n’était plus là, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé de mal et qu’elle se balade tranquillement)
Hier, j’ai fêté mon anniversaire avec des amis, chose que je n’avais pas fait depuis très longtemps. J’ai réfléchi pendant un moment à ce que j’allais faire (un pique-nique ? un restau ? un repas à la maison ?) et à qui j’allais inviter.
Et puis finalement, comme une évidence, j’ai fait un goûter avec peu d’invités (mais les meilleurs, cela va de soi). Quelque chose d’intime, sans fioritures, spontané.
Au menu, des cookies aux (grosses) pépites de chocolat qui se sont pris pour des sablés et qui ont eu un franc succès, il faut bien l’avouer…
J’avais aussi fait un cake à la banane qui en fait (moule à cake trop petit oblige) s’est transformé en gâteau à la banane et à la purée de noisettes. Mais bon ça tombait bien, un anniversaire sans gâteau et sans bougies, ce n’est plus vraiment un anniversaire !
(Ne vous inquiétez pas, les recettes arrivent bientôt…)
Et puis bien sûr, dans un anniversaire, il y a les cadeaux (forcément, j’ai envie de dire). Et je dois dire que les amis présents m’ont plutôt surprise mais surtout beaucoup touchée…
De la part de mon papa et de ma belle-mère, des livres (ceux qui étaient demandés dans ma liste) (en même temps c’est pour eux que je l’ai faite !).
De la part de mon amie au manteau orange (mais ce jour là son manteau était gris) et de J. (qui lui avait une nouvelle veste noire très jolie), un kit à sablés aux pommes, un kit à cake aux nougat et cranberries et une petite succulente (Haworthia varié de son petit nom).
Gazelle était bien entendu de la partie, et elle est arrivée avec une valisette rose (si ça c’est pas assorti à mon canapé hein) parce que, je cite, « le vrai cadeau il est pas encore arrivé et j’allais pas venir les mains vides ».
A l’intérieur, j’y ai trouvé des bonbons et du sucre qui pétille (je précise quand même qu’elle m’a dit « nan, mais tu sais, c’est pas grand chose à l’intérieur »). Aujourd’hui, j’ai mangé un Roudoudou (le vert) et finalement, je crois que j’aime vraiment les bonbons.
Et puis, de la part d’Annoche (celle qui m’a offert le Bio book l’an dernier) une plante super chouette ! Je ne sais pas ce que c’est (si quelqu’un peut m’aider…), mais elle est toute jolie !
J’ai donc été très gâtée et j’ai passé un excellent moment avec des personnes que j’apprécie (beaucoup). Finalement, fêter son anniversaire, c’est plutôt bien…
Ce livre, c’est un des cadeaux de Gazelle pour mon pré-anniversaire. Elle me l’a vanté en me disant qu’elle l’avait beaucoup aimé, qu’elle avait beaucoup ri en le lisant. Elle ne m’en a pas dit plus, sans doute pour me laisser la surprise de découvrir ce roman. Et quelle bonne idée !
Ce roman, c’est l’histoire d’une veuve et d’un vieux garçon que tout oppose : elle est citadine et travaille à la bibliothèque; lui est agriculteur. Ils se rencontrent au cimetière où elle vient visiter son défunt mari et lui s’occuper de la tombe de ses parents. C’est un sourire qui va tout changer… Mais je ne vous en dis pas plus pour l’histoire, à vous de découvrir en parcourant ses pages !
J’ai beaucoup aimé la structure du livre, où l’on découvre tour à tour le point de vue de Désirée et celui de Benny, chacun racontant à sa manière, avec ses mots, chaque rencontre, chaque événement, mais aussi leurs tourments, leurs interrogations, leurs certitudes mais aussi leurs délires parfois (p52).
Horloges biologiques. Je me les imagine comme d’énormes réveils, avec un petit marteau qui frappe frénétiquement sur deux cloches rondes jusqu’à ce qu’on se réveille toute paniquée avec une folle envie de se reproduire, ou au moins de procréer. Je me demande si cette horloge biologique a aussi une fonction snooze qui permet de se rendormir et d’être réveillée de nouveau plus tard ? Dans ce cas, mille mercis !
(J’adore l’idée de la fonction snooze pour l’horloge biologique, ça me fait beaucoup rire !)
C’est un bouquin très dynamique, avec beaucoup d’humour et plein de bons sentiments. Vraiment étonnant, c’est une histoire qui surprend, qui interroge et surtout… qui divertit !
Si vous ne l’avez pas lu, foncez !
Merci Gazelle pour ce chouette cadeau, j’ai a-do-ré !
Je n’aime pas trop rester sur un « échec », aussi minime soit-il. Bien sûr qu’une question de bosse ce n’est pas bien grave (rappelez-vous, l’essai précédent), mais pour des madeleines c’est quand même primordial, non ?
J’ai donc fait quelques recherches sur la toile pour voir ce qui avait bien pu clocher et empêcher mes jolies madeleines de s’épanouir tout en rondeurs. Mon intuition quant à l’absence de levure semblant se confirmer, j’ai voulu tester une autre recette pour valider mon hypothèse. Pourquoi recommencer la même recette alors qu’il y a tant de choses à essayer ?
Une petite recherche sur Hellocoton plus tard, j’ai atterri sur le blog Q-e-zine et sélectionné la recette de madeleines à la fleur d’oranger. Et quelques temps plus tard…
Ingrédients (pour environ 25 madeleines) :
200g de farine
3 œufs
70g de miel
70g de sucre
2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
5 cuillères à soupe de beurre fondu
4 cuillères à soupe de lait (j’ai mis du lait de soja)
1 sachet de levure chimique
Réalisation :
Fouetter les œufs, le miel et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Au mélange précédent, ajouter le lait et la fleur d’oranger.
A la préparation précédente, ajouter la farine, le beurre et la levure.
Laisser la pâte reposer au réfrigérateur (au moins 30 minutes, je l’ai laissée 2 heures)
Préchauffer le four à 240°C (le mien ne monte qu’à 225°C) et cuire les madeleines 10 minutes à 200°C.
Les madeleines ont bien gonflé, la bosse est jolie. Elles sont parfumées sans être écœurantes, d’ailleurs mes collègues de travail leur ont fait honneur. Mais la texture est un peu trop lisse à mon goût, j’aimais bien le côté « roots » des précédentes. Je me demande si ce n’est pas le lait qui les lisse un peu et qui enlève le côté un peu « granuleux » des madeleines…
Ces madeleines sont très bonnes, ce qui ne m’empêchera pas de chercher une autre recette qui satisfasse toutes mes exigences en la matière !
L’an dernier, à Noël, ma société a offert a chacun de ses collaborateurs une carte cadeau. C’est le genre de choses que je n’aime pas offrir parce que c’est impersonnel je trouve, mais venant d’une entreprise je trouve ça plutôt pas mal puisque cela permet à chacun de se faire un ou plusieurs cadeaux, à son goût. Bien entendu, certains de mes collègues ont râlé et l’ont utilisé pour acheter leurs cadeaux de Noël, mais moi cela me convenait.
En rentrant, j’avais donc déposé la carte à côté de l’ordinateur en me disant que je pouvais me faire une petite sélection tranquille à la maison. Tellement tranquille que des mois plus tard la carte cadeau était toujours à côté de l’ordinateur sans que je n’ai rien acheté avec. Oh, bien sûr, ce ne sont pas les idées qui manquaient : mais comment l’utiliser au mieux, pour quelque chose qui me fasse vraiment plaisir, qui durerait dans le temps ?
Il y a peu, j’ai encore une fois vu la carte à côté de l’ordinateur, je me suis encore dit qu’il serait temps de l’utiliser, que ce serait trop bête qu’elle se perde. Alors je me suis posée. Et j’ai réfléchi.
J’avais toujours autant d’idées en tête, mais finalement, je me suis tournée vers deux valeurs sûres pour moi : l’art et la cuisine.
A gauche, un bouquin sur l’histoire de l’art, fortement conseillé par Gazelle. Et elle avait bien raison ! Je l’ai commencé il y a peu et j’avoue que j’aime beaucoup ce livre. Il trace l’histoire de l’art sans fioritures, sans mots compliqués, sans être rébarbatif. J’ai encore pas mal de lecture devant moi (j’en suis au chapitre 3, qui aborde l’art en Grèce, et j’ai donc lu le premier chapitre sur l’art préhistorique et le deuxième sur l’art égyptien), et pourtant j’ai déjà appris plein de choses, découvert de nouvelles œuvres, regardé les détails de certaines, souri parfois.
A droite, le livre de cuisine de Rose Bakery. J’en avais entendu parler, surtout en bien, et je me demandais bien ce qu’il avait de différent. Je m’attendais à un livre bien plus petit, mais je suis assez contente de la sélection de recettes, de leur simplicité (je n’aime pas passer 20 minutes à essayer de comprendre un patron de tricot, et c’est pareil pour les recettes de cuisine). Je n’ai pas encore essayé de recette, je le lis consciencieusement pour m’imprégner de l’esprit de l’auteure. Il y a de bien belles images, mais il n’y en a pas pour chaque recette, ce qui est assez dommage (j’aime bien avoir un visuel pour les recettes, ça me « motive »). Je me suis aussi rendue compte qu’il y avait des variantes de proposées pour certaines recettes, j’aime bien l’idée !
Je vous reparle très vite de ces deux livres dès que j’ai un peu plus avancé dans mes lectures, mais je suis d’ores et déjà très contente de mes choix. Si ça c’est pas une carte cadeau bien utilisée, je ne sais pas ce que c’est !
Lorsque j’ai commencé ce livre, je ne connaissais illustrement rien aux différentes théories, idées ou pratiques en termes de psychanalyse. Je ne m’y suis jamais vraiment intéressée à vrai dire. J’ai seulement commencé à appréhender la psychanalyse lorsque j’ai moi-même poussé la porte du cabinet d’un thérapeute, qui me suit depuis 3 ans maintenant. Autant confesser tout de suite que mon savoir dans le domaine est plus que limité.
Inutile donc de préciser que je ne connaissais Lacan que de nom et que je ne savais rien des débats sulfureux qui entourent l’homme, ses théories ou la manière dont il conduisait ses analyses.
Ce livre, c’est l’histoire de Gérard Haddad, de son mal être qui l’habite depuis sa plus tendre enfance, de son parcours professionnel et privé, et, bien entendu, de son analyse avec le docteur Lacan, qui durera 11 ans et à l’issue de laquelle Haddad deviendra lui-même analyste.
Le récit est assez frais, un peu comme une auto-biographie que l’on aurait déguindée (p211).
L’agitation du vieil homme, blanchi sous le harnais de cet étrange métier, me surprenait une fois de plus. Jamais, jusqu’à son dernier jour, sa pratique ne devint routine. Il y était si totalement impliqué, identifié. De tels souvenirs, aujourd’hui encore, soulèvent en moi le pénible sentiment de ma radicale insuffisance.
Lacan, cette fois, m’avait franchement ouvert la porte tout en allumant le feu orange de la prudence. J’en étais plus embarrassé que satisfait. Peut être aussi avais-je le pressentiment que j’allais, partir de ce moment, connaître les plus violentes tempêtes de mon existence, auprès desquelles celles que je venais de traverser n’étaient que simples giboulées. Mon univers mental se trouvera bientôt bouleversé de fond en comble. J’entrai de plain-pied, et sans le savoir, dans ce moment que Lacan a défini comme la passe, goulet qui conduit l’analysant à abandonner sa plainte pour occuper la place d’analyste.
A la fin du livre, je n’en sais pas vraiment plus sur Lacan et sa pratique psychanalytique (ou si peu…), par contre j’en sais un peu plus sur comment Haddad, cet ingénieur agronome a vu sa vie changer en même temps qu’il suivait sa psychanalyse. Comment à 30 ans il a repris des études de médecine et lâché son travail d’ingénieur, comment la psychanalyse lui a permis de trouver sa voie et de devenir psychanalyste.
C’est un récit qui peut nous faire sourire, nous interpeller, mous émouvoir. Un livre assez simple, sans fioritures qui permet de se divertir sans trop nous remuer. Et la principale chose que j’en retiens, c’est qu’à tout instant la vie peut nous montrer qu’il est encore temps de changer, de suivre une autre voie, de prendre des risques.
Je le savais déjà, mais un rappel ne fait pas de mal de temps en temps…
Hier, je n’étais pas dans une forme olympique. Je ne sais pas trop si c’est la dépression saisonnière, les variations de temps, le stress du travail (en 3 jours, j’ai eu autant de stress qu’en une semaine normale !) ou la déception de n’avoir perdu que 200g en une semaine, mas voilà, j’avais le moral dans les chaussettes. Pas envie de sortir, même aller faire les courses me semblait presque insurmontable.
Sauf qu’hier, je devais voir Gazelle. Qui a fortement insisté pour que je sorte de chez moi et de ma mélancolie, avec une série d’arguments plus convaincants les uns que les autres (« je sais bien que dans ces moments là on a juste envie de se terrer chez soi, mais tu sais bien que c’est la PIRE idée qu’il soit »), le plus étant son fameux « je m’occupe de tout ». Quiconque a déjà passé un moment avec elle sait très bien que quand elle s’occupe de tout, ce qui va arriver ne peut qu’être bien.
Mais aurais-je pu présager de ce qui allait se passer ?
Parce que, insidieusement, dans son coin, sans rien dire à personne, ce qu’elle avait prévu, concocté, mitonné aux petits oignons, c’était un « pré-anniversaire ». J’ai rien vu venir. Du tout. Alors elle m’a parlé de la première phase de son programme, on est parties chez Lush (où j’ai mis une fois les pieds, mais il y avait trop de monde, j’étais pas dans le bon état d’esprit, je suis ressortie direct). Là, elle s’est plantée devant les ballistics et elle m’a dit « tu choisis celle que tu veux ».
Arrêt moteur.
Dans ma tête « hein ? », « quoi ? », « keskelviendedirladame ? », des choses évoluées quoi. Je regarde les présentoirs, je la regarde (avec sans doute un air fortement inspiré), elle a le sourire, je re-regarde le présentoir avec toutes ces boules de couleur et le parfum de la pièce qui me monte à la tête, je la re-regarde, elle a toujours le sourire.
« Bon, ben je vais lire les descriptions alors » (parfois, mon intelligence me fait frémir par sa profondeur et sa précision d’analyse). Et je lis, et je regarde, et je me demande bien comment je vais faire pour choisir. Finalement, j’hésite entre deux, Gazelle m’en montre une des deux et me dit qu’elle est bien. Je me repose complètement sur son avis (je ne suis pas très compliquée en fait comme fille) et donc je prends une ballistics « Sex-bomb » (ce qui me vaudra, en rentrant chez moi bien longtemps après, d’avoir la superbe chanson de Tom Jones dans la tête). A la caisse, je remplis une fiche pour avoir le catalogue (je suis faible aussi, en plus de ne pas être compliquée), Gazelle me demande c’est quoi mon type de peau, je la regarde avec mon air creux de la fille qui ne comprend toujours pas ce qu’il se passe, je réponds « grasse » et 1 minute plus tard j’ai un échantillon de masque « Cupcake » (on dirait de la mousse au chocolat). Gazelle prend la ballistics, l’échantillon, me regarde et me dit « je garde ça dans mon sac, tu l’auras tout à l’heure avec le reste ». Je lui souris, je ne comprends toujours pas ce qui se trame, je réponds « d’accord » (je ne suis pas contrariante non plus).
On sort, elle me regarde, je lui souris encore avec mon air sans doute un brin naïf mais qui sent le retour en enfance (peut être qu’à ce moment là je commence à capter ce qu’il se passe) et elle me dit « il faut que j’aille à Sephora ». Ok, ça tombe bien, je dois me racheter du mascara (quand je vous dis que je suis une fille simple). Direction l’espace Saint Georges.
Elle me dit qu’elle sait ce qu’elle veut, je lui dis que moi aussi. Elle va vers le fond du magasin, moi je vais vers la gauche, je trouve mon mascara, je la cherche, elle cherche encore ses trucs, je lui dis que je vais faire un tour (et donc, bien entendu, j’ai embarqué d’autres choses, la razor sharp et un spray fixateur de maquillage de chez Urban Decay), je vais à la caisse, elle est en face de moi (mais elle a de l’avance, elle paye quand moi je viens juste d’arriver), je passe en caisse, je lève les yeux et elle n’est plus en face (« mince, elle est où ? »), je me retourne, elle est derrière moi (« ah, ben elle est là… Ouf! ») (le « ouf » c’est parce que si j’avais refait un tour, je pense que j’aurais acheté autre chose), elle sourit toujours, donc je souris moi aussi (toujours pas contrariante), on repart plus chargées que quand nous sommes rentrées (et encore, on a évité la catastrophe je crois).
« Bon, maintenant on va aux Galeries ». Ah. Ben oui, c’est une bonne idée, il y a des promos (là, j’ai parlé en même temps que je réfléchissais, mais je ne m’en suis rendue compte qu’au milieu de ma phrase). « Ah oui, mais on va tout en haut, au dernier étage. Mais on peut fouiner aussi, hein ». Là honnêtement, je me suis bien demandée ce qu’elle voulait faire au Sushi Shop à 16h30 passées, mais j’ai rien dit, j’ai préféré lui demander ce qu’elle avait acheté, histoire qu’on fasse nos filles qui gloussent devant des soins et du maquillage quoi.
Et là j’ai vu le paquet cadeau dans la poche Sephora. « Mais ça tu l’auras tout à l’heure, en même temps que le reste » (depuis, je sais ce que c’est, à savoir un exfoliant et un hydratant pour le corps parfum monoï). A ce moment, là, j’ai 15 ans, on vient de m’autoriser à mettre du mascara et du fard à paupières (c’est pas vrai, mes parents ont capitulé bien avant, mais c’est juste pour retranscrire mon état d’esprit). Donc, bien évidemment, je souris. Et on rentre dans les Galeries. On a fait un micro arrêt à l’étage lingerie-maillots de bain & co, mais on a bien du sentir que ça allait vite devenir compliqué si on je restais là, donc on a continué notre ascension vers le Sushi shop.
Sauf qu’il n’y a pas qu’un Sushi Shop au dernier étage. Il y a une épicerie fine aussi (moi je croyais qu’il y en avait une, mais au sous-sol, mais je divague là). Gazelle se prostre devant le rayon « thé », elle me regarde, toujours souriante et elle me dit « allez tu en choisis un ». Donc je souris, je la regarde, je regarde le rayon, je me dis que la tâche est encore plus difficile que chez Lush, je commence à regarder. Je lui demande si je dois prendre du vrac ou des sachets mousseline, elle me répond de prendre ce que je veux. Je suis embêtée, un peu gênée aussi parce que bon j’ai pas trop l’habitude de ça, je ne veux pas me planter. Et puis je me rappelle de ce thé, aux saveurs de chocolat et de caramel, alors je le cherche. Bien entendu, je ne me rappelle pas du nom, mais je sais que c’est un Mariage frères. Je finis par le trouver, c’est le Wedding impérial. Gazelle est contente, j’ai l’impression d’avoir 10 ans et qu’on m’a lâchée au rayon des Barbies en me disant que je pouvais prendre celle que je voulais.
A partir de ce moment là, je crois que j’ai vraiment eu des difficultés à m’exprimer (oralement je veux dire), donc je suis passée en mode « je montre ma gratitude et à quel point je suis contente avec mes zygomatiques » (je souris quoi). Parce que j’ai beau être simple, pas contrariante et tout, il y a un moment, quand les choses me touchent et que je sens bien que si j’ouvre la bouche mes yeux vont ressembler à une cascade ambulante, je ne sais pas quoi faire d’autre que de me taire et de sourire timidement. Voilà.
Du coup, pour pas me laisser submerger par l’émotion, j’ai fait le tour de l’étage, Gazelle aussi, et j’ai acheté des sucres et du chocolat, parce que j’en avais plus trop (du chocolat, du sucre en morceaux je n’en avais plus du tout) (et puis celui là il est joli) et que quand même depuis le temps que j’entendais parler du Valrhona il était temps que je le goûte. J’ai aussi aidée Gazelle à trouver des lapins en chocolat pas abîmés, mais je crois surtout qu’on s’est auto-poussées à la consommation (mais c’est pas grave).
On a payé, on est sorties sur la terrasse parce que dans le magasin il faisait vraiment chaud, Gazelle a pris des photos, moi j’ai essayé de reprendre mes esprits, on a parlé d’histoire de l’art et de cours de peinture et puis je lui ai dit qu’il fallait que j’aille chez Foot Locker parce que je voulais vraiment une nouvelle paire de baskets puisque mes Stan Smith sont reparties chez Adidas en Allemagne. Donc on est allées à Foot Locker.
Je n’ai pas mis trop longtemps à savoir ce que je voulais, on a un peu patienté le temps que le vendeur aille me chercher le modèle que je voulais pour l’essayer, je suis repartie avec une paire en 39 alors que je fais du 37,5 (vous imaginez qu’il y a 3 ans, j’étais sure de faire du 38 ? ça peut maigrir les pieds ?), parce que le 38 il n’y en avait pas, que le 37 j’étais sure de ne pas rentrer dedans, et que de toute façon, le 39 me va. Même Gazelle n’en revenait pas ses yeux de tant de mystères sur une correspondance de taille de pieds et de chaussures.
Ensuite on est allées à Zara où on a rien trouvé, et du coup on est allées à Virgin parce que c’est en face de Zara. On a commencé à papoter livres avec Gazelle, elle m’a parlé d’un livre qu’elle avait beaucoup aimé et puis elle a décidé de me l’offrir. Du coup, en caisse, j’ai fait le paquet (je devais bien apporter ma pierre à l’édifice un peu non?).
Et puis avec tout ça, on avait faim et soif, alors on est parties en quête d’un salon de thé (à 18h, amis de la logique bonjour), on s’est retrouvées au Salon d’Eugénie (rue des lois). Gazelle a commandé une tarte au myrtilles et un thé à la menthe, moi un chocolat viennois et un cookie (énooooooooooooorme) (d’ailleurs mon choix a inspiré notre voisin de table qui a pris exactement la même chose que moi) (bon par contre je dois manquer un peu de retenue puisqu’il m’a regardé un peu bizarrement quand j’ai mis un peu de chantilly de mon chocolat viennois sur un bout de cookie) (ou alors il s’en est voulu de ne pas avoir mon audace) (va savoir, Charles).
J’ai eu mes cadeaux, j’ai encore perdu la parole mais pas les zygomatiques, par contre j’ai essayé d’aller au petit coin en passant par les cuisines et du coup ça n’a pas bien marché (mais ça a fait beaucoup rire Gazelle) (j’ai quand même retrouvé mon chemin après). Je crois que à cet instant là, j’avais 5 ans et j’avais gagné un gros cadeau à la pêche aux canards (un poisson rouge quoi).
Après ça, Gazelle avait prévu que l’on sorte le soir. Moi qui suis aussi « clubbeuse » qu’un bigorneau, j’étais pas super à l’aise, mais bon je lui faisais confiance (mon angoisse non, mais elle a vite capitulé). On s’est retrouvées au Saint Jérôme, on a mangé des tapas (des tacos au fromage de chèvre, des patatas bravas, un dip de légumes et en plus j’ai pris un café gourmand que j’ai partagé), j’ai pris deux Virgin Mojito (= sans alcool) qui ont plombé ma note (à 6.50€ le virgin mojito, ça monte vite) (même quand on en prend que 2) (et 3 tapas différentes…) (32€ en tout, c’est moi le record) (mais je m’en fiche un peu en fait), les filles (oui parce qu’une amie de Gazelle est venue aussi) ont pris du vin, on a essayé – en vain – de savoir ce que cachait ce serveur un brin blasé / bizarre (du coup je lui ai fait une mise en échec – accidentelle – en sortant) et vers 23h tout le monde est rentré chez soi.
Je suis arrivée un peu après 23.30, j’ai posé mes affaires sur le canapé rose, je suis allée me démaquiller, j’ai regardé tout ce bazar avec mes petits yeux embrumés de fatigue et je suis allée me coucher.
Un chouette pré-anniversaire. D’ailleurs, ça continue, j’ai un bain qui m’attend…
Bon dimanche !
Edit : J’ai rajouté les photos de Gazelle (merci miss !). Vous pouvez cliquer dessus pour les voir en plus grand. PS 2: Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!
Mon anniversaire, c’est un peu comme Noël : non seulement ça me stresse, mais en plus il faut que je donne des idées de cadeaux. Et ça c’est vraiment un exercice que je ne trouve pas facile. Sans doute que je me mets beaucoup de contraintes : pas trop cher, utile et qui me plaise vraiment.
Ca n’a l’air de rien, mais finalement ça enlève beaucoup de choses (genre, un Ipad, la naked 2, de la peinture à l’huile solvable à l’eau Winston & Newton, j’en passe et des meilleures) (j’en ai 3 milliards en stock en fait).
N’empêche que je dois donner une liste. Parce que mine de rien, ça approche…
Alors j’ai cherché. Longtemps. J’ai pesé, sous-pesé, comparé, etc. Et je suis arrivée à ça…
La baignoire monoï, parce que le bain c’est la vie et le monoï ça sent bon.
Catégorie Balcon
Un plateau d’aromates, comme ça j’en aurais enfin chez moi (et je pourrais faire du pesto avec du vrai basilic)
Un matelas, pour faire bronzette sur le balcon (on sait jamais, peut être que le soleil va revenir ?).
Oh bien entendu, je pourrais demander une carte pour le cinéma ou pour l’opéra, l’année de cours aux Beaux-Arts (si cette année j’arrive à déposer mon dossier à temps…), un vélo (oui, je rêve d’un vélo, ne me demandez pas pourquoi…), des vêtements ou des chaussures…
Je n’en avais pas parlé, mais au début de l’année, je me suis inscrite à la lovely dozen sur Oh, hello friend. Le principe est assez simple : on paye une certaine somme (un abonnement quoi) et tous les mois on reçoit un petit paquet. Un peu comme certaines box beauté, il y a un thème par mois. Ici cela peut être les accessoires, les bijoux, la papeterie, etc. L’idée me plaisait, le blog qui le propose est un de ceux que je suis et dont je lis les articles avec avidité. J’aimais le concept et j’avais envie de soutenir cette initiative.
Et puis aujourd’hui, c’était la reprise du travail après un long week end puisque j’ai fait le pont. Journée moyenne, 2 réunions dans la matinée, un travail assez rébarbatif pour l’après-midi. Jusqu’à ce que j’ouvre la boite aux lettres (je vous ai déjà dit à quel point j’adooooooooore avoir du courrier ?*).
Donc, dans une enveloppe à bulles, un petit paquet. Je soupèse, je tâte. J’aime bien prendre mon temps pour ouvrir les paquets. Mais je tiens quand même à dire, alors que j’ai un rang à tenir sur le sujet, que je crois avoir trouvé mon maître en termes d’emballage et d’utilisation de scotch/masking tape. Danni doit aimer les poupées russes…
Je récapitule : dans l’enveloppe il y a un paquet, dans ce paquet, il y a une enveloppe (mais pas à bulles celle-là). Vous noterez le soin exquis apporté au paquet : la petite breloque accrochée au « ruban » (je ne trouve pas le mot qui va bien… fil ?), le masking tape, l’enveloppe à pois, le coup de tampon avec un message positif (« passe une bonne journée » c’est pas super gentil ?)…
J’adore.
Dans l’enveloppe, une petite bourse zippée. J’adore le tissu fleuri, liberty un peu kitsch et rétro. Dois-je préciser que ce n’est pas la seule chose que contient le paquet et que dans la bourse il y a quelque chose ? En tout cas, je pense que cette petite trousse serait bien proportionnée pour y mettre ma petite pharmacie ambulante.
Encore des paquets ? Promis, c’est la dernière photo de paquets, à la prochaine, vous verrez le contenu (même si là, vous pouvez distinguer deux choses sur trois, ce qui est quand même pas mal…). Juste une petite info, sur le petit paquet kraft avec le masking tape rouge à pois, il y a tamponné, sur le recto (mais pourquoi je n’ai pas pensé à photographier l’autre côté ?) « oh, hello friend ! You are loved ». Je suis fan. Voilà.
Et alors, mis à part la trousse, qu’est-ce qu’il contient ce petit paquet ? Sur la gauche, un sautoir avec un appareil photo en pendentif. Au milieu, une petite bague avec une rose. Et à droite, sur la carte de visite, une pince à cheveux avec une rose grise dessus.
En règle générale, je ne suis pas très fan des bijoux fantaisie. La raison ? Je porte toujours les mêmes bijoux et pourtant j’en ai une cargaison en stock. Mais non, je porte toujours les mêmes, ceux qui ont la plus grande valeur sentimentale (un jour, peut être, je vous les montrerai et je vous expliquerai pourquoi ceux-là) (enfin si cela vous intéresse).
Et, pourtant, ces petites choses me plaisent. Parce qu’elles sont simples. Parce qu’elles sont raffinées à mes yeux sans être too much. Ma préférence va pour la pince à cheveux qui, je le sens, va vite devenir ma meilleure amie : depuis que j’ai fait couper mes cheveux, j’ai une mèche, juste un peu trop courte (encore) pour tenir bien calée derrière mon oreille et ne pas me tomber sur les yeux. Eh bien voilà, je pense qu’elle va avoir une nouvelle copine.
Je suis contente, j’ai reçu un joli paquet avec plein de jolies choses dedans. Aujourd’hui, à 19h, j’ai eu 6 ans et je déballais mes cadeaux de Noël (ou presque). A 10 jours d’en avoir 28 (des années, pas des jours) je trouve cela cocasse.
* Parfois, je fais exprès de commander sur vente privée parce que les délais d’expédition sont affreusement longs. Le temps que le paquet arrive, j’ai oublié que j’avais commandé quelque chose et je suis toute guillerette d’avoir un colis dans ma boite aux lettres (ou, plus fréquemment, un avis de passage).
PS : A noter, en ce moment il y a plein de chouettes concours sur le blog Oh, hello friend : Giveaway#1, Giveaway#2, Giveaway#3.