Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: salé

Tartare d’algues – Bord à bord

19 décembre 201618 décembre 2016

Pour changer un peu, je voulais vous parler d’un produit que j’ai découvert il y a quelques temps à la biocoop et que je ne cesse de racheter : le tartare d’algues.

Non pas que ce soit un produit franchement nouveau (cela fait des mois voire même des années qu’il est disponible), juste que je ne m’étais pas encore décidée à franchir le pas et à goûter.

Parce que bon les algues, j’ai beau savoir que c’est bon pour la santé, ce n’est quand même pas un de mes aliments de prédilection (et je ne vous raconte même pas ce que ça donne quand j’en rencontre en milieu aquatique).

Il en existe plusieurs variétés, j’en ai goûté deux : le classique, qui est mon préféré avec son côté iodé et le piquant des cornichons, et le provençal, qui fleure bon le midi (et qui irait très très bien avec une salade caprese, qu’on se le dise). Je crois qu’il existe aussi une version au citron (citron confit peut être ? mais je n’en suis pas sure).

Au début je ne savais pas trop quoi en faire, alors j’ai tout simplement goûté à la petite cuillère, et depuis j’en rachète régulièrement : le tartare fait des merveilles sur les tartines d’avocat, le poisson (grillé, pané ou fumé), ou tout simplement tartiné sur une belle tranche de pain au levain.

Je confesse continuer à le manger, aussi, à la petite cuillère, juste pour le plaisir.

Et avec les fêtes qui approchent à grand pas, cela peut être, je crois, un petit quelque chose qui viendra dynamiser et apporter de la profondeur à un plateau de fruits de mer ou à des tranches de saumon fumé.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Agneau, fenouil, poivron vert et pommes de terre

9 décembre 20164 décembre 2016

Quand j’ai commencé à vivre seule, j’avais du mal à comprendre les gens qui me disaient qu’ils n’avaient pas d’idées pour le repas, pas envie de cuisiner. Personnellement, j’étais toute contente de pouvoir expérimenter tout un tas de choses, d’acheter ce que je voulais et de cuisiner comme je le souhaitais.

C’était une nouveauté, c’était excitant.

Mais ça, c’était avant.

Depuis que je suis rentrée de Rome, je n’ai aucune motivation pour cuisiner. J’avoue, j’en étais arrivée à faire tourner 4 recettes, toujours dans le même ordre : poulet ratatouille, curry saucisse, pâtes au pesto, curry de poulet.

Je vous le dis tout de suite, c’est lassant.

Et comme pour beaucoup de choses, moins on en fait, moins on a envie d’en faire.

Alors un jour que j’allais encore acheter les mêmes choses que les 6 semaines précédentes, j’ai décidé de varier.

Je suis une aventurière.

J’ai acheté de l’agneau et ce qui me semblait bien aller avec pour cuisiner quelque chose.

agneau-fenouil-1

Ingrédients (pour deux portions) :

  • 2 pièces d’agneau (côtelettes ici)
  • 4 petites patates pelées et coupées en cubes
  • 1 fenouil moyen, lavé, les parties fibreuses ôtées, coupé en cubes
  • 1 poivron vert, lavé, épépiné, coupé en cubes
  • Mélange d’épices mexicain
  • Sel, poivre, un peu d’huile d’olive

Réalisation :

  1. Dans une sauteuse ou cocotte, faire revenir la viande avec les épices, les pommes de terre, et un peu d’huile d’olive.
  2. Quand la viande et les patates sont bien saisies, ajouter le fenouil et le poivron, rectifier l’assaisonnement et couvrir.
  3. Laisser mijoter à feu doux un petit quart d’heure, les pommes de terre doivent être moelleuses et la viande cuite.

Attention, la viande sera bien cuite, si vous préférez la viande saignante, je vous conseille de la cuire dans la sauteuse à votre convenance, puis de la réserver le temps que les légumes cuisent dans la même sauteuse (pour bénéficier des sucs de cuisson de la viande) et de la réchauffer au moment de servir.

agneau-fenouil-2

J’aime beaucoup les plats qui peuvent se réaliser dans un seul contenant (sauteuse, cocotte, etc.) et celui-ci change de ce que j’avais l’habitude de faire.

Quelques variantes :

  • Vous n’aimez pas l’agneau ? Remplacez-le par du bœuf ou du seitan pour une version végane.
  • Envie de changer d’épices ? Essayez le cumin avec de l’ail en purée et du jus de citron, vous m’en direz des nouvelles.
  • Envie de quelque chose un peu plus doudou ? Ajoutez une petite boite de tomates pelées au jus, fondant et moelleux garanti !

Et vous, quel est votre dernière expérience culinaire ? Quelle recette me conseillez-vous de tester ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Poulet curry, lait de coco, carottes, panais et patate douce

7 novembre 20166 novembre 2016

Samedi, je me suis rendue en centre ville pour un rendez-vous. J’en suis sortie vers 16h et malgré la pluie j’ai décidé de marcher un petit peu avant de prendre le bus.

Sauf qu’il y avait une manifestation des policiers qui bloquaient toutes les lignes que j’aurais pu emprunter pour rentrer chez moi. Alors j’ai empoigné mon parapluie, et j’ai commencé à marcher.

Pendant une heure et trente minutes, j’ai marché, sous la pluie : le temps vient à peine de se rafraîchir ici, et ce n’est que depuis peu que mes orteils trouvent que le sol du balcon est trop frais quand je vais voir mes plantes le matin.

Une heure et demie, c’est suffisamment long pour vider son esprit des choses inutiles et pour se concentrer sur l’essentiel.

Et en ce moment, l’essentiel, c’est cette interrogation concernant le travail, c’est ce qui me tord (littéralement) les entrailles parfois quand je m’agite sans prendre le temps de me recentrer sur ce qui compte vraiment pour moi.

Je ne suis pas sans ressources, je n’ai pas d’urgence à retrouver un travail. D’ailleurs, j’ai déjà une proposition intéressante depuis un moment.

Ma situation est donc plutôt enviable, je le sais bien. Et je ne veux pas être une personne qui se plaint alors qu’elle est dans une configuration « aisée » (même si je le suis sans doute bien trop souvent sans m’en rendre compte) (pardon).

Pourtant, je dois reconnaître que l’attente m’est difficile : elle nourrit mes doutes, mes interrogations, mes angoisses même, et je me retrouve à me positionner dans une posture vulnérable dont je ne veux pas.

Je ne veux pas subir, je ne veux pas être passive.

Je l’ai déjà dit, ce poste là, c’est vraiment celui que je souhaite. Je n’ai eu jusqu’à aujourd’hui aucune proposition qui puisse rivaliser avec celle-là. Dans la veille que je fais sur les offres du marché, il n’y a rien ici qui m’intéresse autant que cet emploi-là.

Mais cela fait longtemps que j’attends.

Je me suis dit pendant quelques semaines que maintenant que j’avais cette offre, j’allais suspendre ma veille pour laisser les forces de la vie se concentrer sur la réalisation de ce projet. En tâche de fond je me demandais si je faisais bien d’agir (ou peut être de non-agir ?) ainsi, et j’ai lu dernièrement un article sur la persévérance VS laisser tomber ce qui ne marche pas. Les questions en arrière plan ont commencé à venir au premier plan.

A partir de quand tombons-nous dans de l’entêtement stérile alors que nous pensions être dans de la persévérance nourricière ?

Pendant cette heure et demie de marche samedi, je n’ai su dire si j’étais dans l’un ou dans l’autre, parce que malgré l’apparence de statut quo, il y a quand même des choses qui progressent : c’est infime, mille fois trop lent à mon goût, mais cela avance.

Pourtant j’ai pris la décision de reprendre ma veille. Et de l’élargir.
Géographiquement.

Parce que je sais que ce genre de poste ne court pas les rues par ici. Il ne court pas les rues tout court d’ailleurs, mais à la capitale, il y a plus d’opportunités.

Je ne suis pas forcément fan de l’idée de monter à la capitale. Mais je suis encore moins attirée par l’idée de me retrouver sans piste sérieuse si l’actuelle échouait.

En rentrant chez moi ce soir-là, passablement trempée et un peu triste aussi d’avoir à envisager la non réalisation de cette opportunité, je me suis attelée à la réalisation d’un curry : rien de tel qu’un peu de cuisine réconfortante pour se réchauffer le corps, le cœur et l’esprit.

mnemosune-poulet-coco-1

Ingrédients (pour 4) :

  • 4 pilons de poulet
  • 1 oignon
  • 2 carottes
  • 1 panais
  • 1 grosse patate douce
  • 400ml de lait de coco
  • Huile de coco
  • Pâte de curry

mnemosune-poulet-coco-2

Réalisation :

  1. Dans un faitout, mettre 2 cuillères à café d’huile de coco et 5 cuillères à café de pâte de curry. Faire se libérer les aromes de la pâte de curry en chauffant à feu moyen-fort.
  2. Émincer l’oignon, le faire revenir dans le faitout. Quand l’oignon est légèrement doré, ajouter le poulet et le faire revenir.
  3. Pendant ce temps, laver, éplucher et couper les légumes en morceaux. Les ajouter au poulet dans le faitout.
  4. Faire revenir l’ensemble quelques minutes, puis ajouter le lait de coco, baisser le feu à moyen doux, couvrir et laisser cuire pendant une bonne vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le poulet soit bien cuit.
  5. Servez-vous un pilon de poulet, quelques légumes, agrémentez de riz si vous le souhaitez, et bon appétit !

Voici une recette facile et réconfortante qui a l’avantage de voir ses arômes se développer encore un peu plus quand on la réchauffe. Si vous le souhaitez, vous pouvez remplacer la patate douce par du potimarron ou de la courge butternut, c’est très bon aussi.

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Soupe butternut, carotte et brocoli

14 décembre 20156 décembre 2015

Avouez que cela manquait un peu de soupe sur le blog ces derniers temps ! Aujourd’hui, je vous propose une soupe très doudou, presque une purée dans mon cas, pour les soirées d’hiver un peu fraîches, où la simplicité d’un bol réconfortant est tout ce dont on a envie.

Mnemosune-soupe-butternut-brocoli-1

Ingrédients (pour 3 gros bols bien remplis) :

  • un oignon émincé
  • un pied de brocoli coupé en dés
  • une carotte coupée en morceaux
  • une courge butternut moyenne, égrainée et coupée en morceaux
  • 200 ml de lait de coco
  • 1/2 cuillère à soupe d’huile de coco
  • épices au goût (le 4 épices fonctionne très bien ici !)

Note : il est inutile de peler la courge si elle est bio et jeune, la peau sera tendre après cuisson !

Mnemosune-soupe-butternut-brocoli-2

Réalisation :

  1. Mettre l’huile de coco dans une casserole ou un faitout, et faire rissoler l’oignon avec les épices quelques minutes en remuant.
  2. Ajouter le brocoli, la carotte, la courge butternut et mettre de l’eau à hauteur. Couvrir, et laisser cuire une petite vingtaine de minutes, jusqu’à ce que les légumes soit tendres.
  3. Mettre les légumes dans un blender, ajouter le lait de coco et un peu d’eau de cuisson. Mixer. Ajouter autant d’eau que nécessaire pour obtenir la consistance qui vous convient.
  4. Verser la soupe dans les bols, assaisonner au goût et déguster !

Voilà une recette de saison, facilement déclinable selon les épices que vous choisirez et délicieusement doudou. A vous de jouer !

Bonne journée !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

De bric et de broc #10 (partie 2)

23 juillet 201422 juillet 2014

Previously on 24 on Mnêmosunê…

Et donc, la suite des petits riens qui finalement prennent beaucoup de place…

ingredients-aromazone-creme-visage5/ J’ai reçu une commande Aroma-Zone et du coup je me suis mise à la tambouille. Là il n’y a qu’une petite partie de ce que j’ai acheté, tout simplement parce que je me suis fournie pour plusieurs choses : faire une crème de jour (la recette de la crème bonne mine d’Ophélie), une crème pour le corps au chocolat (toujours Ophélie), un soin pour les cheveux (parce que les cheveux en dessous des omoplates ça peut s’abîmer vite) et du rhassoul pour espacer mes shampoings (depuis je me dis que j’aurais dû prendre du henné neutre pour les cheveux toujours, mais bon, ce sera pour une autre fois).

creme-visage-bonne-mine

Du coup j’ai réalisé la crème bonne mine, je pense qu’elle est un peu trop grasse / pas assez matifiante pour la journée, mais c’est pas grave, je l’utilise le soir et elle fait bien son boulot. Et le matin, une pression de gel d’aloé vera, quelques gouttes d’huile, je mélange et voilà, impeccable.

6/ Dimanche j’ai fini de lire Justine ou les malheurs de la vertu du Marquis de Sade, que je m’étais décidée à lire pour la culture, histoire de voir si c’était aussi sulfureux que ce qu’on en dit. J’hésite encore entre convenir que je le trouve parfaitement ridicule (la fin, non mais la fin, j’ai ri tellement elle ne tient pas debout) ou juste admettre que ce genre de lecture n’est pas pour moi. Quoi qu’il en soit, je ne le recommande pas, et c’est sur que je ne ferai pas un article dessus.

lentilles-papates-epinards7/ J’ai fait un peu la cuisine aussi, je cherche sans cesse à me renouveler tout en m’écoutant, ce qui est parfois un brin contradictoire puisque je marche par périodes. Là, il y a une déclinaison d’une recette que j’ai publiée précédemment, à base de lentilles corail, patates et épinards et plus bas c’est une espèce de grosse salade aux saveurs qui ressemblent à l’Italie (il y a du linge étendu sur la terrasse) (et c’est joli) (on dirait le Suuuuuud) (pardon).

salade-italienneJe ne sais pas si ces recettes vous intéressent ? Peut être que je vais les publier, je ne sais pas, en tout cas si l’une ou l’autre (ou les deux) vous tentent, faites-moi signe !

8/ J’avais prévu des craft days, mais ça fait deux fois d’affilée que je ne suis pas du tout dans les dispositions d’esprit qu’il faut pour créer. La première fois j’ai fini par passer mon après midi en regardant le film Nosso Lar (si vous ne croyez pas à la vie après la mort passez votre chemin, sinon préparez les mouchoirs) en tricotant un peu et la seconde j’ai fait la cuisine, du sport (je me suis remise aux vidéos coach club, quand j’ai pas le moral, un peu d’Urban Dance ou d’aérobic me remettent d’aplomb), des cosmétiques, bref tout sauf des loisirs créatifs, mais pour ma défense, la seule fois où j’ai attrapé des crayons j’ai fait un truc complètement affreux et j’avais pas envie de continuer. Donc le week end prochain je m’y remets (je suis un peu têtue comme fille) (mais je le vis très bien).

9/ Sinon, je regarde la dernière saison de 24h chrono. J’ai beau être une fan (une des très rares séries que j’ai vu en entier et en attendant fébrilement la suite), là, je crois qu’ils auraient mieux fait de s’abstenir. Mais comme il me reste encore 3 épisodes à regarder, je vais m’abstenir de donner un avis tranché de suite. Enfin, quand même, elle me semble très en dessous des précédentes (ou alors c’est qu’à force j’anticipe ce qu’il va se passer et que j’ai déjà vu tellement de rebondissements dans cette série que ça ne m’étonne plus ?).

Finalement, pour quelqu’un qui n’avait pas grand chose à dire sur ces sujets, ça aura quand même pris 2 articles…

Bonne journée !

9 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Patates douces, lentilles corail et épices

14 juillet 2014

Depuis que j’ai vu cette recette chez Bulle Green, j’ai très envie de voyager avec mes papilles vers l’Inde. Bien entendu, comme à chaque fois que ça me prend de faire une recette, j’ai fait avec ce que j’avais sous la main, à savoir une grosse patate douce, des lentilles corail, un mélange d’épices et quelques autres ajouts qui viennent apporter un peu plus de profondeur au plat.

A vos saris, prêts, partez !

La photo spéciale pour Rock ant tea qui aime bien voir les ingrédients avant la réalisation du plat (mais il n'y a pas tout)
La photo spéciale pour Rock ant tea qui aime bien voir les ingrédients avant la réalisation du plat (mais il n’y a pas tout du coup, customisations de dernière minute obligent !)

Ingrédients (pour 2 gros ou 3 petits bols) :

  • 1 grosse patate douce
  • 3 champignons de paris
  • 2 petites tomates
  • 1 petit verre de lentilles corail (le verre que j’utilise est un ancien pot de yaourt)
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco
  • 3 cuillères à café de mélange d’épices « Retour des Indes » (*)
  • 3 petits verres d’eau (le même que pour mesurer les lentilles)
  • 1/2 cuillère à soupe de purée d’amandes (facultatif)

(*) Note : le mélange d’épices que j’utilise s’appelle « Retour des Indes » et il est de la marque Roellinger. On me l’a offert et je n’ai aucune idée d’où on peut l’acheter, mais vous pouvez le remplacer par un mélange de curcuma, coriandre, badiane, thym, moutarde et curry, ça devrait le faire.

Dhal-1

Réalisation :

  1. Préparer les légumes : peler la patate douce et la couper en cubes, nettoyer et émincer les champignons, laver et couper les tomates en gros morceaux, peler et émincer les gousses d’ail.
  2. Dans une sauteuse, mettre à chauffer l’huile de coco. Quand elle est chaude, ajouter le mélange d’épices et remuer.
  3. Une fois l’huile bien imprégnée des saveurs des épices, ajouter l’ail, faire rissoler jusqu’à ce qu’il colore.
  4. Ajouter tout le reste (sauf l’eau et la purée d’amandes), bien remuer pour que les épices enrobent bien le tout pendant 2 à 3 minutes.
  5. Ajouter l’eau et la purée d’amandes, laisser cuire 10 à 15 minutes : la patate douce doit être fondante mais pas trop cuite pour bien se tenir.
  6. Servir dans les assiettes ou les bols, agrémenter de graines de courge et de persil frais ciselé (ou ce qu’il vous plaira !) et déguster !

Dhal-2

Voilà un bon plat complet, rapide et facile à préparer, doudou et rassasiant. Si vous le souhaitez, vous pouvez l’accompagner d’omelette et d’une petite salade d’épinards, l’ensemble se marie bien.

J’aime bien le côté sucré de la patate douce, mais vous pouvez très bien la remplacer par des pommes de terre si vous n’êtes pas adeptes du sucré salé (encore que là c’est vraiment très léger). La purée d’amandes vient apporter un peu de crémeux et renforcer le côté doudou du plat mais elle est facultative. Ah et je n’en avais pas ce jour là, mais n’hésitez pas à y rajouter 1/2 oignon émincé à la préparation, que vous pouvez incorporer en même temps que l’ail, c’est à dire à l’étape 3.

Je réalise rarement des recettes du monde mis à part des recettes asiatiques, ce qui est assez étonnant parce que j’aime beaucoup d’autres saveurs, et celles de l’Inde en font partie. Les épices de cette recette me rappellent celles de l’agneau sag que je commandais systématiquement quand j’allais manger au restaurant Indien à côté du travail à Montréal, avec son serveur qui savait exactement ce que j’allais prendre, et qu’il s’en rappelait même si je n’étais pas venue pendant 6 mois voire un an… Un petit voyage dans les bons souvenirs via les épices, c’est un chouette programme non ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Spaghettis aux asperges sauvages, petits pois et fèves

7 juin 20145 juin 2014

La vie offre parfois de drôles de coïncidences. Il y a quelques temps, je suis tombée sur cette recette de Cléa : je n’ai pas eu l’occasion jusqu’à présent de croiser des asperges sauvages, mais qui sait, si le cas de présente, je saurais avec quoi l’associer.

Quelques jours plus tard, en rentrant du travail, je vais faire quelques courses au primeur pas loin de chez moi, et je croise les fameuses asperges des bois.

Je les ai donc embarquées, j’ai pris aussi des petits pois et des fèves, et en avant, direction la cuisine !

J’ai choisi de les associer avec des spaghettis et une petite sauce citron, miso et huile de chanvre. A vous de voir ce que vous préférez, laissez vous porter par ces délicieux légumes !

spaghettis-asperges-sauvages-&Ingrédients pour 2 personnes :

  • 120 g de spaghettis
  • une botte (c’est comme ça qu’on dit ? un petit bouquet quoi) d’asperges sauvages
  • une grosse poignée de fèves écossées
  • deux grosses poignées de petits pois écossés
  • une cuillère à café bombée de miso
  • le jus d’un demi citron
  • deux cuillères à soupe d’huile de chanvre

Réalisation :

  1. Faire cuire les pâtes conformément aux instructions du paquet pour obtenir une cuisson al dente. Égoutter, réserver au chaud jusqu’au moment de servir.
  2. Pendant ce temps, faire cuire les asperges sauvages (5 minutes au cuit-vapeur), les petits pois (5 à10 minutes dans une casserole d’eau bouillante) et les fèves (3 min à l’eau bouillante). Si nécessaire, enlever la peau dure des fèves (personnellement je trouve qu’elle sont meilleures sans, mais si les fèves sont petites vous pouvez très bien ne pas les cuire et les mettre crues dans le plat, ça sera très bien aussi).
  3. Préparer la sauce : délayer le miso dans le jus de citron et émulsionner avec de l’huile de chanvre.
  4. Monter le plat : placer en premier les pâtes, puis les asperges sauvages, les petits pois et les fèves (quantité en fonction de votre gourmandise !) et arroser de la sauce. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire, ajouter des toppings si l’envie y est (suggestion : canneberges séchées + graines de courge) et déguster !

spaghettis-asperges-sauvages-2J’aime beaucoup ce genre de plat frais et printanier, tout en étant nourrissant. Veillez à ne pas trop cuire vos légumes, tout l’attrait du plat est dans la cuisson al dente (qui permet en plus de garder les précieuses vitamines, ça ne gâche rien !).

Pour ma part, j’avais préparé le plat avec 60g de spaghettis, un peu moins de sauce (enfin, moins d’huile de chanvre, du coup c’était très citronné) (mais j’aime bien quand il y a beaucoup de citron) et j’ai mangé le reste en salade, avec une semoule de brocolis cru (merci Cél pour l’idée !) et des tartines de pain agrémentées de tartinade de tofu lacto-fermenté aux algues (je l’achète tout prêt, ce truc est un appel à la gourmandise je trouve) et c’était super bon aussi !

Je ne sais pas si je recroiserai de si tôt des asperges sauvages, mais si vous avez des suggestions de plats, je suis toute ouïe !

Bonne journée !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Soupe tomate courgette

17 mai 201416 mai 2014

Encore une soupe ?!

Oui. Je trouve qu’il fait un peu frais le soir et la soupe m’apporte un peu de chaleur et de réconfort. Je l’ai préparée hier et je l’ai dégustée tiède, mais comme il m’en reste pour ce soir je vais voir ce qu’elle donne froide… Et je ne doute pas un seul instant que ce sera très bon !

soupe-tomate-courgette-1Ingrédients (pour deux bols) :

  • 2 belles tomates
  • 1 grosse courgette
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 3 feuilles de basilic

Réalisation :

  1. Laver et couper la courgette en cubes. Laver et couper en gros morceaux les tomates.
  2. Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile d’olive. Quand elle est chaude, ajouter les courgettes et cuire une à deux minutes en remuant avec une cuillère en bois.
  3. Peler et écraser les gousses d’ail, les ajouter à la préparation. Remuer à la cuillère en bois.
  4. Ajouter les tomates et laisser cuire 5 à 10 minutes.
  5. Mettre le contenu de la sauteuse dans un blender, ajouter le basilic, mixer pour obtenir la consistance souhaitée.
  6. Verser dans les bols, agrémenter au goût (ici huile de chanvre et gomasio)
  7. Déguster !

soupe-tomate-courgette-2Voilà une recette rapide et facile pour les beaux jours qui arrivent ! Elle peut aussi faire d’excellentes verrines pour un buffet (ou un apéritif dinatoire). N’hésitez pas à essayer de l’accompagner d’une belle tranche de pain de campagne, de tomates séchées, de feta ou de mozarella… Comme j’ai aussi du thym sur le balcon, je ferai sans doute bientôt une version avec cette herbe là… A voir !

Bonne journée !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Nouilles et omelette

22 avril 201421 avril 2014

Ça c’est du titre aguicheur non ?

Bon, trêve de plaisanteries, avant de partir en vacances, je profitais de mes week end pour tester des associations et des idées de plats pour les gamelles du bureau. Autant je suis plutôt inspirée pour les repas du soir, autant pour les repas du midi je suis un peu plus embêtée, peut être parce que j’ai besoin de choses plus consistantes qu’une soupe.

Ici j’ai voulu utiliser les nouilles de riz et l’omelette, association que l’on peut retrouver dans la gastronomie asiatique. Et pour pallier au manque de verdure, j’ai utilisé la carmine !

nouilles-omelette-carmine-1Ingrédients (pour un bol) :

  • 80g de nouilles de riz
  • 2 oeufs
  • 1 carmine (c’est une sorte d’endive rouge)
  • Assaisonnement, déco et croquants au choix

Réalisation :

  1. Faire cuire les nouilles d’après les instructions du paquet. Les miennes se cuisent 5 min à l’eau bouillante pour information. Une fois les nouilles cuites, les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
  2. Préparer une omelette : fouetter deux œufs et les faire cuire dans une poêle chaude avec un peu de matière grasse. Une fois l’omelette cuite à votre goût, la réserver puis la couper en lamelles. J’ai légèrement enroulé la mienne dans la poêle pendant qu’elle cuisait pour qu’elle ne soit pas énorme et ne prenne pas toute la place dans le bol.
  3. Laver la carmine et l’émincer.
  4. Préparer l’assaisonnement dans votre bol : dans mon cas, une cuillère à soupe d’huile de chanvre avec une cuillère à soupe de vinaigre de pomme. J’ai agrémenté de persil (beaucoup), noisettes concassées et quelques canneberges séchées.
  5. Disposer la carmine au fond, puis les nouilles (normalement, si vous les avez bien rafraîchi elles ne doivent pas coller) et l’omelette, ajouter un peu de persil pour la déco et un peu de gomasio pour apporter un peu de sel, et voilà, c’est prêt !

nouilles-omelette-carmine-2En 10 minutes, voilà un plat rapide à préparer et qui nous permet d’avoir de l’énergie pour le reste de la journée. J’ai bien aimé l’association nouille-omelette-carmine : les nouilles apportent un côté rassasiant, l’omelette un aspect doudou et la carmine a un petit côté amer qui vient réveiller tout ça.

Là encore, à vous de choisir ce qui vous convient le mieux, tout en gardant un légume un peu croquant pour la mâche (pois gourmands, chou émincé, etc.) et en variant les épices et herbes selon l’association choisie.  Le plus important, c’est de se régaler !

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Velouté carottes et panais

19 avril 201416 avril 2014

Je me doute bien qu’un velouté, ce n’est pas trop le genre de recettes dont vous avez envie en ce moment, du moins si, comme ici à Toulouse, vous avez plus de 20°C au thermomètre.

Mais vu que cette recette est très facile, et qu’en y mettant juste un peu moins de liquide elle forme une belle purée, peut-être aurez-vous envie de la mettre à votre menu de l’été ? Et froide, elle est très bonne aussi : avec des bâtonnets de crudité, en accompagnement d’une belle salade, elle sera parfaite !

La recette est librement adaptée de celle qui se trouve dans le livre Les soupes y’a que ça de vrai que m’a offert copine Rock and Tea. Après tout, les livres sont une base, il ne tient qu’à nous de la faire évoluer…

veloute-carotte-panais-1

Ingrédients (pour deux bols bien remplis) :

  • 3 carottes
  • 1 panais
  • 1 échalote
  • 1 petit oignon
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • décoration et assaisonnement (dans mon cas : levure maltée, persil frais et un beau champignon cru émincé)

Réalisation :

  1. Laver et émincer les carottes et le panais. Peler et émincer l’oignon et l’échalote.
  2. Dans une sauteuse, verser l’huile d’olive. Lorsqu’elle est chaude, y faire revenir l’oignon et l’échalote quelques minutes, en remuant régulièrement.
  3. Au bout de 2 ou 3 minutes, ajouter le panais et les carottes, couvrir d’eau (ou de bouillon, au choix) à hauteur et faire cuire une vingtaine de minutes. Les légumes doivent être cuits, mais pas trop mous.
  4. Verser les légumes et un peu d’eau de cuisson dans le blender, mixer. Ajouter plus ou moins de liquide suivant la consistance souhaitée et mixer en fonction.
  5. Verser le velouté dans les bols, rectifier l’assaisonnement si besoin et décorer de ce qu’il vous plaira (un petit crumble fruit sec/noix, un légume cru, un jus de citron, à vous de voir !)
  6. Déguster !

Comme la plupart des recettes, celle-ci est facilement adaptable à vos envies. N’hésitez pas à y ajouter des épices, de la purée d’oléagineux ou des fruits secs pour en modifier légèrement le goût ! Et si comme moi vous en faites plus histoire d’en avoir pour plusieurs repas, cette technique permet de manger plusieurs fois le même plat sans se lasser !

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

1 2 3 4 5 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Instagram
  • Pinterest
  • Ravelry
  • Twitter

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes