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Category Archives: Création

J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore

18 juillet 202217 juillet 2022

Pour mon anniversaire, mon frère et ma belle sœur m’ont offert un bon cadeau pour participer à un atelier de maroquinerie, « Créez votre pochette en cuir« , sur Wecandoo (mais vous pouvez aussi le réserver directement sur le site de l’atelier La Patine, ici !).

J’étais bien entendu super excitée d’y aller, vu que j’aime bien tout ce qui est manuel et essayer de nouvelles choses. Alors j’ai posé mon vendredi 15 juillet, j’ai réservé le créneau et à 10h j’étais à l’atelier La Patine, prête pour 2h30 d’initiation !

Pochette en cuir bicolore fabriquée à l'atelier La Patine

L’atelier

L’atelier a lieu dans les locaux de l’Atelier La Patine, 63 rue Daguerre à Paris. Je ne connaissais pas cette rue, elle est ravissante, plein de jolies boutiques et restaurants vous y attendent si vous voulez prolonger un peu votre parenthèse enchantée !

Pour ces quelques heures d’initiation à la maroquinerie, j’ai été accueillie et guidée par Anne-Claire, charmante jeune femme, à la fois pédagogue et drôle, généreuse et dynamique : le mentor rêvé pour une première dans une discipline !

L’objectif de l’atelier c’est, bien entendu, de créer sa pochette en cuir. Il y a plein d’options de personnalisation possibles et c’est d’ailleurs par cela que l’on commence : choisir les cuirs qui vont composer la pochette, le fermoir, la forme du rabat, etc.

Ne croyez pas que c’est une étape simple, il y a tellement de choix possibles que c’en devient cornélien cette affaire, aussi j’étais bien contente d’avoir Anne-Claire à mes côtés pour me suggérer des options.

J’ai jeté mon dévolu sur ce superbe fermoir oiseau en premier, puis pour les couleurs je voulais du rose parce que c’est ma couleur préférée. Anne-Claire a suggéré ce magnifique cuir bordeaux pour le corps de la pochette et j’ai suivi son conseil, ce duo de couleurs fonctionne super bien !

Pochette en cuir bicolore fabriquée à l'atelier La Patine sous l’œil de mon chat Cassiopée

Les petites « pattes » sur les côtés pour accrocher la chaîne bandoulière sont personnalisables aussi, là encore je me suis appuyée sur Anne-Claire pour choisir, et ce framboise écrasé (?) apporte juste ce qu’il faut de peps girly à l’ensemble, j’adore.

Pour la forme du rabat, j’ai opté pour de l’arrondi, les formes douces s’associant bien avec les coloris et types de cuir.

Et ensuite ? Hé bien ensuite il est temps de s’y mettre et d’apprendre les bases de la maroquinerie !

J’ai oublié les 3/4 des outils et des techniques utilisées parce que j’ai une très mauvaise mémoire pour les noms, mais j’ai adoré apprendre comment mesurer le fil (les brassées !)), le préparer (avec la cire), coudre en point sellier, etc.

J’ai pu prendre mon temps et m’appliquer à chaque étape et avoir l’aide d’Anne-Claire quand cela était nécessaire (coudre avec les mains qui transpirent n’est pas chose facile) : il faut dire que j’ai été extra chanceuse pour cet atelier vu que j’étais la seule participante pour ce créneau, c’était donc un atelier particulier !

Bref, au bout de 2h30 j’avais fabriqué une pochette, bu 2 cafés, ri de nombreuses fois et appris plein de choses au passage.

Pochette en cuir bicolore fabriquée à l'atelier La Patine sous l’œil de mon chat Cassiopée
Cassiopée ne sait pas quoi penser de cet oiseau qui brille et n’est même pas comestible…

Mon avis

J’ai adoré cet atelier.

Sincèrement.

Il n’était même pas terminé que je pensais déjà que je pourrais prendre un atelier pour me faire un sac la prochaine fois !

Alors bien sûr que le fait de fabriquer sa pochette soi-même est gratifiant, mais je trouve qu’avoir appris quelque chose et me rendre compte que j’ai compris (et que je suis capable !) en expérimentant dans la bienveillance c’est ce qui fait que cet atelier a été un coup de cœur pour moi.

Bref, c’était vraiment chouette, je le recommande à 200% si vous êtes dans le coin et que vous appréciez les activités manuelles. Et si vous êtes du côté de Bordeaux, c’est possible aussi, La Patine y a un autre atelier (et les réservations, c’est par là !) !

Arrivé(e) jusqu’au bout de l’article ? Félicitations ! En commentaire, dites-moi quel est l’atelier que vous avez fait récemment et que vous recommandez (ou celui que vous aimeriez faire !) ?

Bonne journée !

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J’ai testé le diamond painting : mon avis et quelques conseils pour débuter

31 mai 202130 mai 2021

Cela fait des mois que vous entendez parler de diamond painting, LE (avec la broderie qui revient en force semble-t-il) loisir créatif qui a le vent en poupe en ce moment mais vous n’êtes pas bien sûr de ce à quoi vous attendre ? Rassurez-vous, je suis passée par là moi aussi. Mi-février j’ai sauté le pas et j’ai commencé mon premier diamond painting que j’ai terminé début avril.

Envie d’en savoir plus sur ce loisir créatif et d’avoir quelques conseils pour bien débuter ? Suivez le guide !

Le diamond painting c’est quoi ?

Le diamond painting, ou broderie diamant en français, est un loisir créatif qui permet de créer des illustrations en collant des petites gemmes (les fameux diamants) colorées sur une toile à l’aide d’un petit stylet.

Pour aider au processus, la toile est imprimée pour savoir quelle couleur de gemme positionner à quel endroit : à chaque symbole sur la toile correspond une couleur de gemme. La toile est encollée pour permettre aux gemmes d’adhérer et ainsi de former le motif attendu.

diamond painting

Mon avis sur cette activité

C’est en regardant une vidéo de Baylee Jae que j’ai découvert ce loisir créatif dont je n’avais jamais entendu parler. Au début pas convaincue par le concept, je me suis laissée séduire en y voyant une certaine similarité avec les numéros d’art que je peignais petite ou avec le point de croix que j’ai pratiqué pendant des années.

Après tout le concept est globalement similaire entre ces activités (mettre une couleur au bon endroit pour former un motif), j’étais toutefois perplexe quant à ma capacité à avoir suffisamment de patience pour compléter un ouvrage dans sa totalité.

Une fois compris les quelques notions de diamond painting et les premiers tâtonnements (normaux !) du début, c’est un loisir à la fois très relaxant et gratifiant.

Relaxant parce que la broderie diamant permet de ne se concentrer que sur les petites gemmes que l’on colle sur la toile. Quelques secondes d’inattention et on a vite fait de coller une gemme d’une mauvaise couleur ou (pire !) de renverser un des petits sachets contenant les diamants.

La broderie diamant est aussi un loisir gratifiant car on voit sa progression et le motif se former au fur et à mesure que l’on positionne les gemmes, ce qui a un côté presque addictif : on enchaîne les rangs sans vraiment remarquer le temps qui passe et en étant fier/fière du progrès accompli !

diamond painting fleur

Quelques conseils pour débuter

Où acheter son diamond painting ?

Si vous n’avez jamais fait de diamond painting auparavant et que vous n’êtes pas certain(e) d’aimer ce loisir, je vous conseille de ne pas réellement « investir » dans votre premier kit. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il faut prendre la pire qualité qui existe !

Je vous conseille de prendre un kit qui vous plait mais qui ne soit pas trop onéreux. Pour ma part, j’avais jeté mon dévolu sur ce kit que j’ai acheté sur Amazon pour moins de 10 euro.

Une fois que vous avez testé le loisir créatif et que vous savez qu’il vous plait, vous pouvez prendre le « risque » de payer votre kit un peu plus cher. Vous trouverez beaucoup de sites dédiés à ce loisir qui permettent d’acheter un kit voire même de faire votre kit personnalisé à partir d’une photo !

diamond painting fleur

Quelle taille de diamond painting choisir ?

Là encore, tout dépend de votre niveau, cependant il y a un élément à prendre en compte et qui est valable pour tous : plus la toile est petite, moins le motif final est détaillé (il a un rendu pixellisé).

Ceci étant dit, pour commencer je pense qu’une toile d’un format proche du A3 (24 cm x 32cm) est un bon compromis. Celle avec laquelle j’ai fait mes premiers pas faisait 25 cm x 35 cm et c’est suffisamment grand pour ne pas le finir trop rapidement, ni trop grand pour s’en lasser.

Par la suite, tout dépend de ce que vous souhaitez faire de la toile une fois le diamond painting terminé : si vous voulez l’encadrer et le fixer sur un mur, prenez en considération le format que vous souhaiteriez avoir au mur (et la cohérence en termes de couleur avec la pièce que vous souhaitez décorer !).

Comment commencer un diamond painting ?

En toute honnêteté, je vais vous donner le conseil que j’aurais voulu avoir avant de débuter le mien !

Si vous êtes droitier, commencez votre diamond painting en haut à gauche de la toile, et progressez vers la droite et le bas.

Si vous êtes gaucher, commencez votre broderie diamant en haut à droite de la toile, et progressez vers la gauche et le bas.

Pourquoi vous conseiller ce sens-là ? Parce que c’est le sens qui vous sera le plus agréable pour travailler : votre main reposera sur la partie de la toile qui n’a pas encore été décorée de diamants et ce sera bien plus confortable !

Quel que soit votre sens de progression, je vous conseille aussi de travailler par « zones » et non pas par couleur.

diamond painting zen

Quels sont les outils dont j’ai besoin pour faire du diamond painting ?

Normalement, si vous achetez un kit, tout le nécessaire pour réaliser votre diamond painting vous sera fourni : la toile encollée et imprimée, les gemmes en quantité largement suffisante pour faire le motif, la coupelle, le stylet et la cire pour positionner les gemmes. Vérifiez simplement que l’ensemble de ces éléments sont présents : si ce n’est pas le cas, vous trouverez sans difficulté l’élément manquant à l’achat au même endroit que celui où vous avez acheté la toile.

En plus de cela, je vous suggère de vous munir de masking tape et d’un cutter qui vous aideront à bien délimiter la zone de travail pour le premier et à couper précisément le film plastique de protection pour le second.

Certaines personnes conseillent aussi d’acheter des petits contenants pour y stocker les gemmes et ainsi ne pas en perdre. Pour ma part, j’ai stocké les petits sachets avec les gemmes dans une petite boite que j’avais à la maison (où je stockais aussi le reste du matériel hors toile) et aucun ne s’est renversé !

Quelles sont les précautions à prendre pour la broderie diamant ?

Outre les précautions d’usage lorsqu’on manipule des petits objets (ne pas les laisser à portée des petits enfants notamment), je vous enjoins à faire attention à deux points en particulier : votre posture lorsque vous vous adonnez à ce loisir et la luminosité de l’endroit où vous travaillez.

Pour la posture, les conseils que l’on pourrait donner sont les mêmes que pour le travail de bureau : attention donc notamment à votre cou et à vos épaules qui peuvent vite devenir douloureux suivant la posture que vous adoptez. Si vous avez des prédispositions aux tendinites au niveau des poignets, je vous invite à faire quelques exercices d’étirements / renforcement de cette zone régulièrement.

En ce qui concerne la luminosité, elle est primordiale pour ce loisir créatif. Ne vous lancez pas dans le diamond painting dans une pièce mal éclairée, vos yeux risquent de ne pas être contents du tout ! Je vous conseille de faire de la broderie diamant dans une pièce bien éclairée, de préférence par de la lumière naturelle.

diamond painting zen fleur

Conclusion

Bien qu’il puisse paraître impressionnant, le diamond painting me semble être un loisir créatif particulièrement accessible. Il offre beaucoup de possibilités de motifs et de rendus (taille, format des gemmes, etc.) et il est facile à pratiquer avec un peu de dextérité et de patience.

Si c’est un loisir qui vous tente, je ne peux que vous le recommander, j’ai passé d’excellents moments à réaliser ma toile !

Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux et laissez en commentaire le conseil que vous auriez aimé avoir avant de commencer votre premier projet de broderie diamant !

Bonne journée !

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5 astuces pour Inktober

28 septembre 202027 septembre 2020

Si vous faites partie ou suivez de plus ou moins loin la communauté d’artistes sur les différents réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que Inktober se profile à l’horizon.

Inktober est un challenge créé par Jake Parker en 2009. A la base pour son propre usage, le challenge a pour objectif de faire un dessin à l’encre par jour pendant le mois d’octobre.

Le site officiel propose une liste de thèmes pour chaque jour, d’autres artistes créent les leurs, chacun participe un peu comme il veut finalement.

Bien entendu, Intkober est un challenge, il n’est donc pas si évident que cela de faire un dessin par jour pendant tout le mois d’octobre. Aussi je vous propose mes 5 astuces : elles ne sont sans doute pas révolutionnaires, en revanche je peux vous assurer qu’elles m’ont aidé à faire un dessin par jour pendant le mois d’octobre en 2018 et 2019 !

Astuce n°1 : préparer son matériel

Cela semble sans doute très trivial de le préciser, mais avant tout challenge, il me semble fondamental de faire une revue de son matériel et de le tester, pour déterminer ce que l’on va utiliser pendant 31 jours.

Il est bien entendu possible de changer d’avis en cours de mois, la police des challenges artistiques ne va pas débouler chez vous pour cela, en revanche il est un peu plus ardu de bien commencer le challenge quand on se met au travail à 22h et qu’on se rend compte que le papier qu’on a choisi fait baver notre encre favorite !

dessin Inktober 2019 fantôme sous le gui

Et tant qu’on y est, quitte à revoir son matériel, autant s’assurer que l’on a du matériel de rechange, notamment pour les stylos à encre de chine qui vont sans aucun doute vite se retrouver à sec !

Pour le challenge en lui même, inutile d’investir dans des matériaux excessivement chers : je vous conseille d’utiliser ce que vous avez déjà (encore mieux, quelque chose que vous avez déjà utilisé !).

Cette année, j’hésite encore un peu quant aux encres que je vais utiliser (dilemme entre le combo encre + pinceau et les stylos qui me sont un peu plus familiers), en tout cas je ne rachète rien, sauf de quoi remplacer les encres qui seraient épuisées !

Astuce n°2 : être raisonnable

Cette astuce là, c’est pour tous les artistes perfectionnistes (c’est-à-dire tout le monde) : se lancer dans un challenge, c’est aussi prendre en compte ses contraintes.

Et il y en a beaucoup, telles que le travail, les études, le temps passé avec les proches, les besoins en termes de sommeil, le temps passé à faire la cuisine, etc.

Toutes ces contraintes vont impacter la manière dont on aborde le challenge : quel est le temps que je peux raisonnablement dédier à un dessin chaque jour ?

dessin Inktober 2019 fantômes fleurs

A vrai dire, la durée que vous y passez n’a pas vraiment d’impact sur les bénéfices que vous tirerez du challenge : je l’ai fait en passant 10 minutes sur chaque dessin et je n’ai pas moins appris que lorsque je dessinais entre 30 minutes et 1 heure sur chaque page.

L’autre chose qu’il me semble intéressant de prendre en compte, c’est le niveau : quand on débute avec une technique, il est moins évident de réaliser des pièces élaborées. Inutile de se frustrer avec des attentes inatteignables !

Astuce n°3 : faire des recherches

Cette astuce ne conviendra pas à tout le monde, pourtant un peu de travail préparatoire ne peut pas nuire parfois.

Qu’il s’agisse de regarder les techniques pour les matériaux que vous aller utiliser, de fouiller dans vos carnets de croquis pour voir si des compositions vous attirent, ou de collecter des références, il peut être intéressant de préparer son thème (si vous en choisissez un), ou même les sujets si vous utilisez la liste de sujets officielle (ou une autre non officielle).

dessin Inktober 2019 fantôme cimetière

Cette année, par mesure de précaution, j’ai fait quelques recherches au cas où je voudrais me lancer dans des portraits d’après photo. En furetant sur Pinterest j’ai trouvé des photos de couples mignons que j’ai mis dans un classeur d’images si jamais je me décidais à les utiliser pour Inktober (ou pour un autre challenge, ou juste pour le plaisir d’ailleurs).

Je conseillerais simplement de ne pas trop passer de temps sur les productions d’autres artistes, pour éviter le piège oh combien dévastateur de la comparaison !

Astuce n°4 : l’anticipation et le rattrapage

Ce n’est pas parce qu’il y a un challenge que de manière tout à fait magique les planètes vont s’aligner et que aucun imprévu ne viendra perturber le planning que l’on s’est donné.

Voire même, on sait déjà, d’avance, qu’il y a des jours où dessiner sera un peu plus ardu, parce qu’il y a l’anniversaire de la tante Jeanne, que l’on part en week-end à Granville ou que, comme tous les ans, la gastro va débarquer dans le foyer sans crier gare, certes, mais en nous clouant au lit (ou aux toilettes).

dessin Inktober 2019 fantôme bain

L’an dernier, j’étais invitée à un mariage à Montréal pendant Inktober et j’ai utilisé cette astuce plusieurs fois, plus ou moins sciemment d’ailleurs.

Certains jours j’étais particulièrement inspirée alors j’ai fait plusieurs dessins d’un coup, ce qui me permettait d’avoir des jours sans dessin, et d’autres j’ai rattrapé les dessins que je n’avais pas pu faire en temps et en heure.

J’ai aussi vu des artistes qui préparaient leurs dessins en avance de phase, soit en faisant des croquis de recherche préliminaires ou en faisant le crayonné de chacun de leurs dessins du mois.

Ce n’est pas mieux, ni moins bien, ni triché, ni quoi que ce soit : faites ce la manière qui vous permettra d’apprécier le challenge !

Astuce n°5 : apprécier et jouer

Enfin, un petit rappel : Inktober est certes un challenge, mais un challenge où la seule chose à gagner c’est de la pratique et de la connaissance de soi.

On n’est pas moins artiste parce qu’on ne « finit » pas Inktober, on n’a pas moins de mérite parce qu’on fait son dessin en 5 minutes chaque jour, notre art n’est pas moins bon parce qu’on utilise un bic trouvé par terre et du papier imprimé sur un coté.

dessin Inktober 2019 fantôme plante

La première fois que je me suis lancée dans Inktober, j’ai passé la première semaine avec un stress terrible, que je m’étais mis toute seule comme une grande, parce que je voulais suivre un thème (la résilience, quitte à prendre un thème, autant prendre quelque chose de difficile !) et que je voulais absolument faire une illustration détaillée format A5 par jour.

Tout cela en travaillant et en ayant aucune pratique des stylos à encre de Chine. Inutile de préciser que j’étais dans un tel état de frustration au bout de quelques jours que j’étais prête à tout arrêter…

Jusqu’à ce que je me rappelle que je le faisais principalement pour progresser dans ma pratique et que je lâche un peu de lest : je me suis mise à m’amuser la plupart des jours (parce que, on ne va pas se mentir, il y a des jours avec et des jours sans !) et cela m’a permis de faire 31 dessins à l’encre.

Voilà les 5 astuces que je pouvais vous donner pour Inktober, en espérant qu’elles vous soient utiles. Si vous êtes intéressés par les retours d’expérience en termes de challenges artistiques, vous pouvez aller voir mes articles sur #MerMay 2019 et sur #AbstractJanuary 2020.

Et vous, quelles sont vos astuces pour Inktober ?

Bonne journée !

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3 livres sur la créativité que je recommande

10 août 20209 août 2020

C’est assez rigolo, parce qu’on me demande de temps en temps quels sont les livres que je recommande pour faire un cadeau à quelqu’un de créatif…

Et à chaque fois mes réponses étonnent les gens.

Peut être parce que, du fait que je pratique la peinture, le dessin, le crochet et le tricot, les gens s’attendent à ce que je leur conseille des livres qui abordent ces techniques.

Et pourtant ce n’est pas le genre de livre que j’ai tendance à conseiller.

Parce que, honnêtement, nous avons aujourd’hui accès à tellement de ressources pour nous permettre d’apprendre une technique particulière qu’il me semble que l’achat d’un livre vient potentiellement plus tard, pour approfondir une question particulière.

En revanche, la « vraie » difficulté je trouve en tant que personne créative, c’est justement tout le processus de création et les peurs qui nous retiennent de nous lancer ou de poursuivre notre oeuvre, notre cheminement, etc.

Alors si vous cherchez une idée de livre à offrir en cadeau pour une personne créative (qui peut être vous même !) (surtout si c’est vous même j’ai envie de dire !), continuez à lire !

Making art a practice – Cat Bennett

Le tout premier livre de pratique artistique que j’ai acheté, et que j’ai lu, relu, et lu encore et encore sans me lasser, Making art a practice de Cat Bennett (que j’ai acheté à San Francisco).

C’est un livre que j’apprécie particulièrement parce qu’il focalise sur la pratique artistique et le développement de son style personnel.

Il se compose de deux parties pour ainsi dire : la première comporte 11 réflexions à propos de la pratique artistique et la seconde propose 30 exercices-réflexions permettant de sortir de sa zone de confort en termes de pratique artistique.

making art a practice cat bennett

Les deux parties se complètent vraiment bien, la première étant plus axée sur l’aspect cognitif de la pratique artistique, alors que la seconde s’oriente plus du côté de l’expérimentation.

Il y a des annexes qui sont aussi intéressantes avec par exemple une liste de pratiques à réaliser dans son carnet de croquis, etc.

Bref, il est petit, les œuvres qui y sont présentées sont éclectiques et invitent à la réflexion, et les conseils et les pratiques sont pertinentes.

Seul point faible, il n’existe pas de traduction en français à ma connaissance.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Making art a practice de Cat Bennet.

Big Magic – Elizabeth Gilbert

Deuxième livre sur la créativité que j’ai acheté, après avoir lu je ne sais combien de revues plus que positives à son sujet, Big Magic d’Elizabeth Gilbert (Comme par magie en VF).

Autant, Making art a practice de Cat Bennett focalise sur la pratique, autant Big Magic focalise sur le processus créatif, depuis la genèse du projet jusqu’à son accomplissement, tout en abordant les différentes peurs que l’on rencontre tout au long du cheminement de création.

Big Magic est fortement ancré dans l’expérience d’Elizabeth Gilbert, ce que je trouve particulièrement intéressant parce que cela permet d’avoir la perspective d’un auteur, et ce, depuis le début de son cheminement créatif.

Big Magic Elizabeth Gilbert

C’est un livre assez conséquent, plus orienté sur la réflexion que sur la pratique à proprement parler, en tout cas j’aime le dynamise, l’énergie qui se dégagent des mots d’Elizabeth Gilbert.

Un potentiel point négatif, l’ambiance très « American Dream » en fond, qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais que personnellement je trouve assez réconfortante en un sens.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Big Magic d’Elizabeth Gilbert.

Libérez votre créativité – Julia Cameron

Dernier livre que je recommande, qui est aussi le dernier que j’ai acheté, Libérez votre créativité de Julia Cameron (The Artist’s Way en VO).

Je pense que ce livre est vraiment celui qui fait le pont entre Making art a practice de Cat Bennett et Big Magic d’Elizabeth Gilbert parce qu’il aborde la créativité et le sens du jeu, tout en permettant de mettre en place des rituels créatifs et de dépasser ses peurs par l’action.

C’est un programme en 12 semaines (j’ai mis bien plus longtemps que 12 semaines pour faire tous les exercices, mais peu importe à vrai dire), et chaque semaine comporte quelques pages de lectures, de réflexions à propos d’un thème et aussi des exercices en accord avec le sujet de la semaine.

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

Je ne vous dirais pas que c’est un programme de 12 semaines facile, je ne vous dirais pas non plus que c’est un livre qu’on fait qu’une fois et qu’on oublie dans un coin, parce que je pense qu’y revenir de temps en temps est bénéfique.

En tout cas c’est un livre qui permet d’identifier et de travailler petit à petit sur ses blocages, et aussi de mettre en place une sorte de « routine » créative, qui a pour but de se reconnecter avec soi.

Pas le livre le plus « joli » du lot, mais tout aussi efficace !

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire l’article Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique.

Voici donc les 3 livres que je recommande sur la créativité, que vous soyez un artiste professionnel ou débutant, et aussi quelque soit votre art de prédilection (même si le premier est plus orienté vers les arts manuels je trouve) : ils se complètent parfaitement bien, chacun offrant des conseils sur une facette du processus créatif.

Si vous avez d’autres livres sur la créativité à conseiller, n’hésitez pas à laisser vos suggestions en commentaire !

Bonne journée !

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L’histoire du Threatbutt au crochet

27 juillet 202026 juillet 2020

Je suis sûre que ce genre de situations vous est déjà arrivé : vous êtes tranquillement en train de refaire le monde avec des amis et sans bien comprendre pourquoi la discussion dévie un peu et vous voilà embarqué dans une « aventure » que vous n’auriez jamais imaginé.

Hé bien c’est exactement ce qui s’est passé pour le Threatbutt au crochet… Je vous raconte ?

Au commencement…

La discussion innocente

C’était un midi comme beaucoup d’autres, sans doute un lundi parce que c’est souvent le lundi que je déjeune avec cette personne là, et donc nous étions au restaurant avec R., à parler de tout et de rien.

Et puis au bout d’un moment, le voilà qui me dit que quand même il adorerait avoir un sticker de Threatbutt qu’il pourrait mettre sur son PC portable du bureau.

Vous ne savez pas ce que c’est Threatbutt ? Rassurez-vous, je ne savais pas non plus que cela existait avant qu’il ne m’en parle. De ce que j’en ai compris, c’est un site parodique sur la cybersécurité (si vous voulez vous faire un avis par vous-même, voici le lien d’accès).

Donc on rigole là-dessus, de la manière la plus innocente qu’il soit : le sticker sur le PC c’est peut être pas très discret, mais peut être que quelqu’un en a déjà fait avec une imprimante 3D (réponse : oui, certains en ont même fait des coussins).

Et puis on repart chacun de notre côté après avoir fini et payé notre repas.

Et l’idée farfelue

Bien entendu, si vous imaginez que mon cerveau a arrêté de penser à un truc pareil c’est que vous ne me connaissez pas encore assez, donc fatalement j’ai continué à retourner ça dans ma tête.

Parce qu’il avait l’air d’avoir vraiment envie de ce truc.

J’aurais pu tout simplement acheter du papier à sticker et lui en imprimer un, et c’était réglé.

Mais c’était trop simple.

vue de profil du premier prototype de threatbutt au crochet

Donc j’ai réfléchi, et je me suis dit que quelqu’un devait bien en avoir déjà crocheté un. Réponse : non. Mince.

Bon certes, personne n’en a crocheté (encore), mais cela ressemble à un dickbutt, sans doute que quelqu’un a déjà crocheté un dickbutt ? Réponse : oui.

Toute fière de ma trouvaille, je lui envoie un message disant, en substance, que cela ne devait pas être si compliqué de lui faire au crochet.

Je vous passe les détails de l’enthousiasme de R., qui voulait m’acheter de la laine avant même que j’aie commencé à réfléchir à un potentiel patron, en tout cas c’est ainsi que j’ai commencé à me pencher vraiment sérieusement sur le sujet.

La phase prototypale

Le premier essai

Il va de soi que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de fabriquer (enfin si, je savais qu’ultimement ce serait un Threatbutt ou quelque chose d’approchant), et que la première chose que j’ai faite c’est attraper un cahier qui traînait, un crayon, et j’ai commencé à griffonner un patron à tester.

vue de face du premier prototype de threatbutt au crochet

J’avais une pelote de laine que j’avais achetée à San Francisco des années auparavant dont je ne savais que faire, alors je me suis dit que j’allais l’employer à ça.

Pour le premier prototype, je voulais faire dans la simplicité: faire les formes de base pour voir ce que cela donnerait, j’aurais bien le temps de me pencher sur les détails (cagoule, membres, clavier…) plus tard.

Il ne m’a pas fallu très longtemps pour construire la base, que j’ai ainsi pu montrer à R. pour avoir son avis et ainsi pouvoir faire les modifications nécessaires pour obtenir le résultat qui lui plairait.

Tout en rondeurs, le premier prototype me plaisait bien, mais R. trouvait le fessier trop rebondi par rapport à l’original…

vue de dos du premier prototype de threatbutt au crochet

Il était temps de passer au second prototype !

Les informations concernant ce prototype:

  • Laine : Debbie Bliss blue faced leicester aran, coloris 46009 Fushia
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Safety eyes 10mm
  • Lien vers le projet sur Ravelry

Le second prototype

Pour celui là, j’ai commencé à affiner mes choix « stylistiques » (je dis ça et ça sonne très pro, mais encore une fois, je n’avais globalement aucune idée de ce que je fabriquais).

vue de profil du second prototype de threatbutt au crochet

J’ai donc essayé :

  • de crocheter la cagoule directement plutôt que de la faire à part
  • de crocheter les yeux plutôt que d’utiliser des safety eyes
  • de crocheter la bouche à part pour ensuite la coudre sur la cagoule
  • de crocheter les bras, mains, jambes et pieds
  • de crocheter le clavier, le broder et trouver un moyen de le rendre rigide
  • de faire les fesses en un seul bloc plutôt qu’en séparant chacune des fesses

J’ai pas mal étudié des patrons d’amigurumi et expérimenté au fur et à mesure pour essayer d’arriver à un résultat ressemblant.

vue de face du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai aussi pris des tonnes de notes sur mon cahier, avec des croquis, des grilles, des comparatifs.

Le second prototype me plaisait moins que le premier, mais je dois avouer qu’il m’a permis d’affiner encore un peu le design du Threatbutt au crochet.

Quand je l’ai eu fini, j’ai ramené les deux prototypes à un de nos déjeuners avec R. pour qu’on se mette d’accord sur les différents attributs…

vue de dos du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai attaqué la phase finale !

Les informations concernant ce prototype :

  • Laine claire : Anny Blatt baby blatt, coloris 226 Genepi
  • Laine foncée : Holst Garn Coast Uld Bomuld, coloris Cobble
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Lien vers le projet sur Ravelry

La version finale

La réalisation

Après deux prototypes et je ne sais combien d’expérimentations et de pages de notes, il a forcément été beaucoup plus facile de crocheter la version finale du Threatbutt.

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, j’ai simplement bien pris mon temps pour ne pas faire de bêtises, notamment à l’assemblage, pour que tout soit bien positionné comme il fallait.

vue de profil du threatbutt au crochet

Et une fois que tout était comme je le voulais, je l’ai bien emballé (après tout c’était un cadeau).

La distribution

Je l’ai donné à R. lors d’un de nos rituels déjeuners ensemble : il n’était pas au courant que je l’avais fini, je voulais lui faire la surprise.

Ce jour là j’étais un peu patraque/malade, et une amie était avec nous. On a parlé de tout et de rien, mais en fait je ne tenais plus en place, alors je lui ai donné son Threatbutt sans trop prévenir.

vue de face du threatbutt au crochet

Je suis pas trop douée pour les surprises, parce que je suis tellement excitée à l’idée que la personne soit contente, et tellement en stress à l’éventualité qu’elle ne le soit pas, que j’en viens pratiquement à chaque fois à faire un gloubiboulga incompréhensible.

Enfin passée la seconde « mais qu’est-ce que c’est que ça encore? », R. a ouvert le paquet, et vu son regard tout pétillant et le grand sourire, je crois pouvoir dire qu’il est content de son Threatbutt au crochet !

Les informations concernant la version finale :

  • Laine foncée : Phildar Lambswool, coloris black
  • Laine claire : Phildar Lambswool, coloris Blanc
  • Crochet 3.5mm (E)
  • Safety eyes 12mm
  • Lien vers le projet Ravelry
vue de dos du threatbutt au crochet

Depuis qu’il rejoint son propriétaire, le Threatbutt au crochet a été baptisé Threaty McButtFace, et il a même un compte Twitter sur lequel vous pouvez le suivre !

Voilà toute l’épopée du Threatbutt au crochet, projet plutôt rigolo à réaliser, tellement différent de ce que j’ai pu faire auparavant ! Et mon tout premier projet pour lequel j’ai créé le modèle de A à Z !

Et vous, quel est votre dernier projet farfelu ?

Bonne journée !

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Amigurumi dragon au crochet

8 juin 202029 juin 2020

Il y a quelques mois de cela, un collègue m’a prévenue qu’un autre collègue allait quitter la société pour laquelle nous travaillons. En toute honnêteté je ne connaissais pas très bien le collègue en question, mais il m’invitait à son pot de départ, il était gentil et ça me faisait plaisir qu’il m’invite.

Sauf que qui dit pot de départ, dit cadeau de départ. Et même si je ne connaissais pas la personne depuis longtemps, je ne me voyais pas arriver à son pot de départ les mains vides (ça ne se fait pas selon moi, c’est un peu comme venir à un dîner où on est invité les mains vides, je trouve ça gênant).

J’ai donc demandé à notre collègue en commun des idées, et bon, autant vous dire que j’ai eu le meilleur du pire des idées geek qu’on puisse imaginer, dont des idées de choses dont l’existence m’était inconnue.

amigurumi dragon au crochet

J’étais donc un petit peu sans idée, et je n’avais que deux semaines pour trouver quelque chose qui tienne la route, parce que quitte à faire un cadeau, autant qu’il fasse plaisir, ou a minima qu’il soit suffisamment bien pensé pour faire rire.

Au bout d’un moment, je me suis rappelée que j’avais fait au collègue en commun l’amigurumi kraken au crochet et que le collègue qui partait l’avait apprécié. J’ai donc exploré la piste des amigurumis.

Au début j’ai pensé à un phénix, mais le modèle qui me plaisait était difficilement réalisable en aussi peu de temps, surtout que je n’avais pas les fournitures pour. Avec le collègue en commun nous avons pas mal brainstormé ce soir là, pour finalement arriver à la conclusion qu’un dragon c’était bien.

amigurumi dragon au crochet

Et c’est ainsi que je me suis mise en quête d’un modèle et que j’ai crocheté un amigurumi dragon !

(Oui, ceci est l’intro la plus longue de l’histoire du blogging, mais si vous me lisez depuis un moment, vous avez l’habitude maintenant) (sinon, bienvenue à vous !)

A propos du modèle

Le patron

Pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, je ne me suis vraiment pas cassée la tête et j’ai cherché ce que je pouvais trouver en termes de patron sur Ravelry.

Inutile de vous dire qu’il y a une tonne de patrons disponibles pour crocheter des amigurumi dragons ! Des simples, des compliqués, des unis, des multicolores, vraiment il y en a pour tous les goûts.

Voulant un amigurumi pas trop grand vu que mes collègues aiment avoir leur amigurumi à côté d’eux quand ils travaillent, j’ai opté pour le patron de Sarselgurumi, qui est un patron pour réaliser Krokmou (Toothless en VO), le dragon noir du dessin animé Dragons.

amigurumi dragon au crochet

Bien entendu, le résultat final était mignon alors que je lui voulais un air de guerrier menaçant moi à ce dragon, alors j’ai fait comme d’habitude, j’ai ajouté les sempiternels sourcils du patron de Cthulhu que j’ai maintes fois utilisés (ça doit être le patron acheté que j’ai le plus rentabilisé de tous tellement je m’en sers souvent !) et plutôt que de faire des yeux en feutrine, j’ai opté pour des safety eyes.

Le matériel

Pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, j’ai utilisé des laines qu’il me restait de différents projets, je n’en ai pas acheté.

J’ai pendant un moment hésité avec un vert de gris vraiment beau que j’avais (Holst Garn Coast, coloris Cobble, que j’avais utilisé pour le corps de ce projet), pour finalement opter pour du noir pour la majorité du dragon et du gris pour quelques accents et que le final ne soit pas trop terne.

amigurumi dragon au crochet

  • Crochet : 3,5mm (E)
  • Laine principale : Phildar Lambswool, coloris Black (noir donc)
  • Laine secondaire : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure (gris)
  • Safety eyes : 12mm, jaunes avec une pupille de type œil de chat.

La réalisation

Alors qu’on se le dise, le patron est très (très !) long parce qu’il y a beaucoup de petites pièces à faire séparément avant d’assembler le tout.

En soit le modèle n’est pas vraiment compliqué, mis à part peut être les orteils/griffes pour lesquels il faut bien lire et s’assurer d’avoir compris avant de se lancer.

Il me semble qu’il y a une des paires d’ailettes qui vont sur la queue du dragon qui m’ont aussi parues un peu obscures à la première lecture, mais rien qui ne soit insurmontable.

Le plus fastidieux avec ce modèle d’amigurumi dragon c’est qu’il y a beaucoup de couture à faire, puisqu’il faut assembler tous les éléments (et des éléments il y en a quelques uns si vous voyez ce que je veux dire), et ce n’est pas vraiment mon truc.

D’ailleurs le bon placement des différents éléments demande beaucoup d’attention, et malgré les conseils et astuces donnés par la créatrice du modèle, il y a certains éléments que j’aurais sans doute pu mieux positionner pour que le rendu final soit plus symétrique.

amigurumi dragon au crochet

Au final cependant, j’ai mis 4 jours pour réaliser cet amigurumi dragon au crochet, ce qui est somme toute une durée raisonnable je trouve pour quelqu’un qui crochète lentement et qui n’aime pas vraiment l’assemblage.

Et puis, même si je n’ai finalement pas pu me rendre au pot de départ et que donc je l’ai offert plus tard, il a plu à son nouveau propriétaire, ce qui est le plus important. Il lui a même donné un nom, Ryūjin, ce qui me laisse penser qu’il l’aime bien.

Cela valait donc le coup de pester contre un petit peu de couture !

Et vous, vous crochetez des amigurumi à vos proches ou à vos collègues ? N’hésitez pas à partager vos créations en commentaires, je suis sans cesse à la recherche de nouveaux modèles sur lesquels m’exercer, même si j’ai une liste longue comme le bras de patrons qui attendent dans ma librairie Ravelry (mais ça c’est une autre histoire !).

Si l’article vous a plu, vous pouvez aussi soutenir le blog en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Faire un kraken au crochet

18 mai 202029 juin 2020

Il doit y avoir une sorte de thème dans les amigurumis que je réalise au crochet.

Il y a eu tout d’abord une série extensive de poulpes et autres pieuvres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), une accalmie avec un lapin et puis un retour aux créatures tentaculaires marines, avec des Cthulhus (vous pouvez d’ailleurs retrouver les épisodes 1, 2 et 3 de l’épopée de création du premier, et puis le deuxième et enfin le troisième !)…

Je dois donc avoir une prédisposition pour crocheter des créatures à tentacules puisque, après avoir crocheté un threatbutt pour un collègue, un autre (il doit aussi y avoir un thème sur les destinataires des amigurumis, je pense que les 3/4 vont à mes collègues…) m’a demandé un kraken.

amigurumi kraken

Premières recherches et difficultés

Sauf que c’est bien gentil tout ça, certes je commence à avoir un peu de pratique en termes de crochet, mais un kraken ça ressemble à quoi, comment je le monte ?

J’ai fait ce que tout le monde fait dans ce cas là je pense, j’ai cherché dans les méandres du web pour trouver quelque chose qui s’approche le plus possible de ce que le futur propriétaire voulait…

J’ai finalement trouvé quelque chose de ressemblant, via le patron Young Kraken de Genuine Mudpie (le lien Ravelry si ça vous intéresse) : simple, bien expliqué, je me voyais bien le réaliser

Sauf que lorsque j’ai commencé à le crocheter, je me suis très vite rendue compte que ça n’irait pas : trop petit, les tentacules ne bouclaient pas vraiment…

Et il avait l’air trop gentil ce kraken !

Il était donc temps d’envisager des modifications pour obtenir quelque chose qui soit plus proche de ce que je voulais avoir comme résultat…

amigurumi kraken coté
On vous surveille du coin de l’œil…

Les modifications

Déjà, je voulais un Kraken plus grand, j’ai donc gardé la logique du patron Young Kraken (notamment pour les augmentations et diminutions) que j’ai légèrement modifié pour avoir un corps plus imposant.

Ensuite, il fallait lui donner un air plus menaçant à ce Kraken ! Après tout il n’est pas sensé être très gentil… Pour cela, j’ai troqué les yeux proposés par Genuine Mudpie pour y mettre des safety eyes, et j’y ai ajouté les paupières/sourcils du patron Mr. Cthulhu amigurumi de Lady Liliput (lien Ravelry).

Et enfin, pour les tentacules je me suis aussi basée sur le patron du Cthulhu, je les trouve plus bouclées ainsi, plus jolies !

amigurumi kraken face

Le matériel utilisé

Pour faire ce kraken (qui s’appelle Gozer si vous voulez tout savoir), j’ai utilisé :

  • laine : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure
  • crochet : 3,5 mm (E)
  • safety eyes : 12mm il me semble

Au final, une fois toutes les modifications apportées et testées pour voir si le rendu correspondait au résultat attendu, j’ai du mettre environ 6h pour le réaliser. A noter, je crochète très lentement parce que j’essaye d’être le plus attentive possible pour ne pas faire d’erreurs.

Un des gros avantages de ce kraken au crochet, c’est que mis à part pour fixer les paupières/sourcils, il n’y a pas de couture à faire, ce qui réduit considérablement le temps de réalisation.

Son propriétaire est ravi, il l’a mis dans son bureau et m’envoie régulièrement des photos de son Kraken qui protège son environnement !

Maintenant je vais voir si je peux lui faire une ribambelle de bébés krakens, prêts à peupler le monde et faire régner l’ordre…

amigurumi kraken dos

Voilà pour ce kraken au crochet, un chouette projet sur lequel je me suis beaucoup amusée. D’ailleurs je me demandais, est-ce qu’un patron avec les modifications vous intéresserait ? N’hésitez pas à me le dire en commentaires, vu que j’ai tout noté ce ne serait pas bien long à faire !

En attendant je vous souhaite un bon crochet et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Pourquoi je n’ai pas fini #MerMay en 2019

27 avril 202029 juin 2020

Le mois de mai n’est plus très loin maintenant et avec lui #MerMay. Comme j’ai tenté le challenge l’an dernier, sans réussir à finir, je me suis dit qu’un petit retour d’expérience serait peut être bienvenu si vous voulez vous lancer dans le challenge cette année…

#MerMay c’est quoi ?

#MerMay est un challenge artistique qui a lieu tous les ans en mai. Le principe est simple : à chaque jour du mois son dessin à réaliser de sirène ! Il y a une liste de sujets (en anglais), un par jour, qui est proposée sur le site officiel. La liste change tous les ans, sauf quelques jours qui semblent rester les mêmes d’une année sur l’autre (par exemple le 4 mai – May the fourth > may the force… – est Star Wars, comme c’était le cas l’an dernier).

Mermay 2019 jour 1 et 2

Pourquoi je me suis lancée dans ce challenge en 2019 ?

Je cherchais un challenge artistique un peu fun pour venir accompagner ma pratique artistique hebdomadaire dans les cadres des cours que je suivais (pour rappel : dessin modèle vivant le lundi soir, aquarelle le vendredi soir).

Je pense que j’ai aussi pas mal été influencée par les publications de Rin (Drawing wiff waffles – son site, sa chaîne YouTube, son Instagram) à ce sujet : j’aime beaucoup ce qu’elle fait, sa créativité et aussi son style !

J’avais déjà complété #Inktober en 2018, je me disais que #MerMay ne serait pas tellement plus compliqué (spoiler : j’ai eu tort !).

Mermay 2019 jour 3 et 4

Comment j’ai abordé ce challenge ?

En toute honnêteté, je pense que j’ai abordé #MerMay de manière un peu (trop) décontractée : je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge par exemple.

En même temps, j’ai été d’une ambition assez démesurée au regard de paramètres que j’ai sous-estimés : je voulais faire chaque jour une scène complète mettant en scène une ou plusieurs sirènes, avec un fond détaillé… Ce que je n’avais jamais fait !

Et quitte à complexifier encore plus la chose, je me suis mise en tête de faire le challenge à l’aquarelle (que je maîtrisais – et maîtrise encore ! – très peu) avec un dessin à l’encre de Chine.

Pour le support, rien de bien particulier, j’ai pris mon carnet à dessin que j’utilisais à ce moment là, je n’ai pas été chercher plus loin (dois-je préciser que, bien entendu, le papier n’était pas adapté à l’aquarelle ?).

Mermay 2019 jour 5 et 6

Pourquoi je n’ai pas réussi à finir le challenge ?

Le manque de préparation

Déjà, soyons honnêtes, je n’étais pas du tout préparée pour le challenge. Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge.

Ce jour là, il était relativement tard dans la journée quand je me suis décidée à faire le dessin du jour, et en regardant le sujet… Je n’ai eu aucune inspiration.

Mais alors aucune. RIEN.

Je n’ai eu une idée de dessin que le lendemain, j’ai donc commencé en retard…

Ce processus s’est plus ou moins répété tout le long du mois de mai, jusqu’à ce que je me décide à arrêter le challenge, parce que tout simplement je n’y arrivais pas !

A cela j’ajouterai l’absence de test de mes fournitures pour vérifier qu’elles fonctionnaient bien ensemble : cela paraît sans doute basique, et pourtant cela ne m’a pas effleurée jusqu’à ce que je me rende compte que le Moleskine dans lequel je voulais faire mes dessins n’était pas adapté pour l’aquarelle.

J’ai quand même fait plusieurs dessins à l’aquarelle dans ce carnet, mais clairement il était très difficile de travailler l’aquarelle avec un papier qui n’est pas adapté pour !

Donc si j’avais un conseil pour remédier à cela, c’est de vous préparer : regardez les thèmes, essayez de réfléchir à ce que vous allez pouvoir faire à partir de la liste de sujets de #MerMay. Profitez-en pour tester votre matériel, vérifiez que vous en avez assez (ce n’est pas le moment d’être en rade de papier !).

Mermay 2019 jours 7 à 10

L’inadéquation entre mes contraintes personnelles et l’idée que je m’étais faite du challenge

L’autre point important qui ne m’a pas permis d’aborder chaque jour sereinement, c’est l’ambition que j’avais de faire un dessin détaillé et mes contraintes.

La réalité s’est imposée bien vite à moi : je n’en avais ni le temps, ni les capacités en termes de dessin ou de peinture.

Le challenge devenait donc progressivement :

  1. une source de stress pour trouver du temps pour faire le dessin du jour
  2. une source de frustration parce que j’ai rarement atteint mes objectifs personnels au cours du challenge.

Très vite j’ai réduit mes ambitions à mettre en scène un personnage, et si j’avais le temps, l’inspiration, etc. je faisais aussi un fond. Vers la fin du challenge, peu avant que je décide de l’abandonner, je m’étais fixée comme objectif de ne faire que des petits crayonnés rapide, et l’illustration complète seulement si j’en avais le temps.

Inutile de préciser que je n’ai pas eu le temps de faire une quelconque illustration complète passé le 15 du mois !

Donc là encore, si vous voulez vous lancer dans #MerMay, prenez bien en compte vos contraintes personnelles dès le début du challenge : combien de temps et d’énergie pouvez-vous y consacrer chaque jour ? En fonction de cela, fixez-vous un objectif raisonnable (j’insiste sur l’aspect raisonnable de la chose !), histoire d’apprécier le challenge tout de même !

Mermay 2019 stretch

L’inspiration défaillante face à un sujet

Ce point est tout à fait personnel : les sujets à dessiner ne m’inspirent pas du tout.

Voilà, ça c’est dit.

Pour certains les sujets les dynamisent, font pétiller leur créativité, mais ce n’est pas mon cas. Ou tout du moins, pas sans préparation.

C’est une difficulté que j’avais déjà entraperçue lors de #Inktober 2018 (je m’étais fixée un thème que j’ai eu les plus grandes difficultés à garder tout au long du mois d’octobre) mais qui s’est révélée à moi de manière assez ardue dès le départ de #MerMay : les sujets ne m’inspiraient pas.

Il y en avait certains que je ne comprenais d’ailleurs tout simplement pas !

Je me rappelle notamment d’un jour (jour 14) où le sujet était « #hootenanny » et je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier et j’ai donc passé un certain temps à faire des recherches pour comprendre et essayer d’avoir une idée !

Pour ce point là, à vrai dire, je n’ai pas vraiment de conseils. Peut être que vous ne savez pas encore comment vous allez réagir face à une liste de sujets et donc cela pourrait être intéressant d’essayer, pour voir. Peut être que vous avez déjà essayé une fois, comme moi, un peu sans filet et que cela vaudrait le coup de voir si avec de la préparation en amont cela serait plus facile pour vous.

Et puis peut être que vous avez déjà essayé tout cela et que, rien à faire, les sujets ce n’est pas pour vous… Dans ce cas là (si vous voulez participer au challenge bien sur !), pourquoi ne pas faire #MerMay à votre manière, sans sujet prédéfini ?

Mermay 2019 thumbnail jours 21 à 23

#MerMay 2020 ?

Je n’ai pas encore décidé si j’allais participer à #MerMay en 2020 et si je le fais, je ne sais pas non plus si je vais suivre la liste de sujets officielle.

Je ne viens de regarder (rapidement !) la liste des sujets que pour écrire cet article, alors si je veux la suivre il va falloir que je me retrousse un peu les manches en amont pour y réfléchir et ne pas me retrouver dépourvue comme l’an dernier.

Franchement, je ne sais pas encore. Une partie de moi a envie, l’autre a un peu peur… A voir.

Et vous, vous allez participer à #MerMay ? Est-ce que ce sera votre première participation ? Si vous avez des conseils aux participants, n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu vous pouvez me soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Adapter un modèle au crochet : l’exemple du shell stitch beanie

20 avril 202029 juin 2020

A Noël dernier j’étais prise d’une frénésie de cadeaux fait maison et donc je me suis mise en quête de préparer quelques petites choses faites avec mes 10 doigts pour ma famille. Parmi les cadeaux faits main, j’ai offert à ma belle-sœur une belle grosse écharpe au point zigzag.

Ma belle-sœur ayant manifesté de l’intérêt (à peine voilé) pour un bonnet assorti, j’ai cherché des modèles qui conviendraient. Pas facile de trouver quelque chose qui me plaisait, qui pourrait plaire à la destinataire et dont les matériaux correspondent à ce que j’avais.

J’ai pendant un moment considéré ce modèle de béret de Caroline Hegwer, mais n’étant pas sure que ma belle-sœur porterait un béret, j’ai encore cherché un modèle.

J’ai finalement jeté mon dévolu sur le shell stitch beanie, trouvant le point de coquillage particulièrement joli.

Shell stitch beanie bonnet point coquillage détails
N’est-ce pas qu’il est joli ce point ?

Deux difficultés pourtant :

  1. Le modèle est initialement prévu pour un enfant, alors que je voulais le faire pour un adulte.
  2. Le modèle demande une laine plus épaisse que celle que je prévoyais d’utiliser et donc un crochet plus gros.

Néanmoins, je me suis lancée dans l’aventure, et je suis plutôt contente du résultat ! Je vous explique comment j’ai fait ?

Le matériel

Commençons par le commencement : le matériel que j’ai utilisé. Comme j’avais fait l’écharpe en alternant deux fils de DMC Revelation (coloris 200 pour le dégradé de rose et coloris 209 pour le dégradé de gris), j’ai utilisé les mêmes fils pour réaliser le bonnet.

Et pour ce qui est du crochet, j’ai pris un 4mm / G qui est le numéro de crochet recommandé pour ce fil.

C’est ainsi que je me suis lancée dans le modèle, en adaptant au fur et à mesure.

Les modifications

Bien entendu, le modèle étant construit pour un enfant, je me devais de l’adapter pour qu’il puisse convenir à un adulte. Voici les modifications que j’ai faites, en tenant compte des conseils de l’auteur du patron pour le modifier.

Adapter le tour de tête

Le modèle pour taille enfant prévoit de faire 54 rangs de bords côtes, pour obtenir 9 coquillages par tour, ce qui est bien trop petit pour un adulte. Le modèle nécessite en plus d’avoir un nombre de rangs de bords côtes multiple de 6.

J’ai donc fait ma bande de bord côtes en vérifiant sur mon propre tour de tête que je pourrais l’enfiler sans difficultés.

Au final, j’ai 108 rangs de bords côtes (le double donc de la version enfant crocheté en 5 par son auteur), ce qui me donne 18 coquilles par rang pour la suite du modèle.

Adapter les couleurs

Pour adapter les couleurs, j’ai simplement crocheté un rang d’une couleur puis un rang de l’autre, etc. Je n’ai pas coupé les fils pendant les changements de rang pour éviter la déperdition de fil et cela n’a pas posé de problèmes.

A noter, le fil DMC Revelation change régulièrement de couleur au fur et à mesure de la pelote, d’où les camaïeux de couleurs différents en fonction du rang (on peut voir le fil 209 qui passe du blanc au gris en durant un coquillage dans la photo précédente).

shell stitch beanie bonnet point coquillage sans pompon
Avant que je n’y ajoute un pompon (le bonnet est replié en deux)

Adapter la hauteur de l’ouvrage

A la fin du modèle, l’auteur propose quelques modifications pour permettre d’ajuster les dimensions du bonnet. Ainsi, elle recommande de répéter les rangs 3 et 4 jusqu’à atteindre environ 8.5 inches de hauteur (soit 21,5 cm environ)…

Pour ma part, j’ai crocheté 15 fois le rang 3 et 14 fois le rang 4  (il faut finir sur un rang 3, ce qui n’est pas vraiment précisé dans le modèle), et j’ai atteint 20,5 cm de hauteur, ce qui est peut être un peu trop haut à mon goût. Peut être que 19 cm voire 20 cm sont suffisants, en fonction de la personne, à tester.

Adapter la fin de l’ouvrage

Pour la fin de l’ouvrage, l’auteur recommande de finir après le rang 16 en passant un fil par les plus hautes mailles des coquillages du dernier rang et de serrer le fil pour terminer le bonnet.

Alors certes cela peut fonctionner pour la version enfant qui a 9 coquillages par tour, mais je ne pensais pas que ça allait fonctionner pour une version adulte qui en a le double.

Donc après le rang 16, j’ai crocheté une maille serrée toutes les deux mailles pendant 1 rang, puis j’ai crocheté 2 mailles serrées ensemble sur 2 rangs. Cela n’a pas rajouté beaucoup de hauteur au bonnet et je trouvais que les finitions étaient plus propres ainsi.

Adapter le modèle à son goût

Ma belle-sœur aime que ses bonnets aient des pompons, aussi j’en ai rajouté un. J’ai choisi de le faire avec les deux fils utilisés pour faire le bonnet, histoire de rappeler l’alternance de couleurs, et j’ai essayé autant que possible de mélanger les fils du pompon.

L’ajout d’un pompon ou d’une fleur au crochet par exemple apporte une touche personnalisée au modèle qui le rend unique !

Shell stitch beanie bonnet point coquillage avec pompon

Au final…

Le bonnet est très joli, le modèle et le point de coquillage rend vraiment bien avec l’alternance de couleurs je trouve.

Par contre le modèle n’est pas très évident au début des rangs de point de coquillage, notamment le début du rang 4 que je trouvais un peu bizarre. Et puis une fois que j’ai eu compris c’est venu tout seul et cela rend bien, ce qui est le principal.

Enfin, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont jamais utilisé la laine Revelation de DMC, une petite précision : la laine n’est pas très régulière en termes d’épaisseur de fil. Cela ne me dérange pas, je trouve que ça rajoute une touche de fait maison à l’ensemble (et ce n’est pas trop voyant non plus), mais si vous cherchez un fil équilibré et bien calibré, cette laine n’est pas pour vous !

J’espère que cet article vous aura aidé si vous souhaitez vous lancer vous aussi dans l’adaptation d’un modèle de crochet ou de tricot à votre goût. Si vous avez des astuces à partager sur le sujet n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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