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Category Archives: Humeurs

22 pour 2022

15 janvier 202217 juillet 2022

Comme je l’ai fait pour l’an dernier, j’ai choisi de refaire une petite liste de choses que j’aimerais accomplir en 2022. Cette année cependant j’ai quelque peu modifié ma façon de faire, en cherchant à répartir les items dans différentes catégories de vie. Et voici ce que cela donne !

  1. Développement personnel : Faire un vision board pour 2022 – Réalisé
  2. Développement personnel : Faire les exercices du livre sur l’enfant intérieur
  3. Travail / Formation : Suivre The Copy Cure de Marie Forleo – Réalisé
  4. Spiritualité : Un mois de Yoga with Adrienne – Réalisé
  5. Spiritualité : Prendre un cours de Qi Gong ou de Sophrologie
  6. Finances : Renégocier mon abonnement de téléphone mobile – Réalisé
  7. Finances : Compléter un challenge financier
  8. Santé : Essayer l’aquabiking ou l’aquagym
  9. Santé : Faire un check-up avec un ophtalmologiste – Réalisé
  10. Relations : Rejoindre Meetup et participer à une rencontre – Réalisé
  11. Relations : Voir mes proches plus régulièrement
  12. Relations : Instaurer des traditions de Noël
  13. Fun : Faire un diamond painting – Réalisé
  14. Fun : Aller à Disney – Réalisé
  15. Fun : Lire 12 livres
  16. Fun : Ecrire 12 articles
  17. Fun : Faire l’album photo de mes vacances de novembre 2021
  18. Maison : Sauvegarder mensuellement les photos du téléphone
  19. Maison : Acheter un bureau et un nouvel ordinateur
  20. Maison : Installer les protections de fenêtres pour les chats – Réalisé
  21. Maison : Défaire les cartons et finir de ranger – Réalisé
  22. Maison : Laver la voiture régulièrement

Et vous quels sont vos projets pour cette année ? Avez-vous déjà fait certains des items de ma liste ?

Bonne journée !

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21 projets pour 2021

8 avril 202127 février 2022

Ce n’est pas la première fois que je me lance dans un tel projet, même si habituellement le nombre de projets était fonction de mon âge plus que de l’année considérée.

J’avais laissé cette pratique de côté, et c’est en regardant cette vidéo de Cindy Guentert-Baldo que j’ai eu envie de refaire une liste de projets.

A noter : je ne me mets pas la pression pour tout faire, je crois d’ailleurs que je n’ai pas une seule fois réalisé l’ensemble des actions d’une liste. Je m’en sers plutôt comme d’un guide quand je suis à la recherche d’un projet à réaliser.

  1. M’inscrire et suivre le cours B-School de Marie Forleo – Fait
  2. Réaliser une broderie diamant / diamond painting – Fait (voir cet article !)
  3. Confectionner un calendrier de l’avent – Fait, j’en ai même réalisé deux
  4. Ecrire 4 articles de blog – Partiel, seulement 2 sur les 4
  5. Lire 12 livres – Fait
  6. Confectionner l’album photo de mon voyage à Londres – Fait
  7. Réaliser un Threaty au point de croix
  8. Apprendre à crocheter des granny squares – Commencé, je devrais persévérer !
  9. Re visionner les films de Hayao Miyazaki
  10. Effectuer un vision / mood board – Partiel, je ne l’ai fait que pour mon bureau
  11. M’acheter une montre connectée – Fait
  12. Faire 1 mois de Yoga with Adrienne – Partiel, je n’ai pas été plus assidue que 25 jours sur 31 à chaque mois que j’ai voulu faire
  13. Compléter un challenge fitness de Chloé Ting
  14. Cuisiner des cookies de Noël
  15. Réaliser 15 portraits – Commencé, j’en ai fait 3 sur 15
  16. Explorer la gouache pendant 1 mois
  17. Peindre à l’aquarelle pendant 1 mois – Fait
  18. Changer mon lit – Fait
  19. Définir et mettre en place un rituel pour mon anniversaire
  20. Essayer la calligraphie à l’aquarelle
  21. Réaliser un bip-bip au crochet

Quelques petites choses variées dans lesquelles piocher en cas d’envie de me lancer dans un projet sans idée précise.

Et vous, quels sont vos projets pour cette année ? Avez-vous déjà réalisé un des projets de ma liste ?

Bonne journée !

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Le PCR COVID-19 : mon expérience

3 août 20202 août 2020

Cela fait plusieurs fois que je fais certains tests ou examens médicaux et que je me dis que ce serait bien que j’écrive là dessus : pas pour parler médical, parce que je ne suis pas du tout compétente là-dessus, mais plutôt pour partager mon expérience.

Parce que si vous êtes comme moi, avant un examen que vous n’avez jamais fait, vous faites le truc qu’il ne faut pas faire, à savoir demander à votre moteur de recherche favori des informations sur le déroulé du dit examen.

Et bien sûr on trouve le déroulé théorique (en plus de 125 articles et posts de forum qui vous expliquent que vous avez sans doute une maladie très grave qui vont vous angoisser un peu, juste pour la forme), mais finalement on a très peu de retours d’expérience.

Alors aujourd’hui, contrairement à ce que j’avais prévu (je pensais poster ma revue du Magicien d’Oz…), je vais vous parler de mon expérience du test PCR de dépistage de la COVID-19.

Je précise que je vis en France, ce qui permettra aux francophones qui passent par ici de faire la part des choses pour les liens et références légales !

United Nations COVID-19 stay at home
source : United Nations via Unsplash

Le contexte

C’est un contexte plutôt simple : j’avais une angine (non, je ne sais pas comment diable j’ai réussi la triste prouesse d’avoir une angine malgré le port du masque et le lavage régulier de mes mains), angine qui ne passait pas, je suis donc allée voir mon médecin.

Médecin qui m’a prescrit un dépistage PCR de la COVID-19, dans la mesure où via l’angine j’avais des symptômes du virus, et de rester chez moi jusqu’à ce que j’ai les résultats négatifs (en espérant qu’ils le soient !).

A noter, il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance de son médecin pour faire le dépistage PCR et être remboursé (voir l’article sur service public).

Mon expérience

Où faire le dépistage COVID-19 ?

Pour savoir où faire le dépistage PCR COVID-19, je me suis appuyée sur la page DepistageCovid du Ministère des Solidarités et de la Santé.

J’ai passé quelques appels pour déterminer le laboratoire auquel j’allais aller : certains étaient complètement débordés et je n’ai pas pu les avoir au téléphone, d’autres fermaient et donc ne faisaient plus le test.

J’ai finalement fait mon dépistage dans un laboratoire qui avait une plage horaire d’une heure l’après midi permettant aux personnes de faire leur dépistage sans rendez-vous.

Attention toutefois, certains centres de dépistage n’acceptent que les personnes qui sont dans un véhicule et qui se font tester dans leur véhicule, renseignez-vous bien avant de vous y rendre !

United Nations COVID-19 test PCR
source : United Nations via Unsplash

Comment ça s’est passé ?

Après avoir effectué les formalités habituelles à l’accueil du laboratoire, j’ai fait la queue pour faire le dépistage.

Quand ça a été mon tour, la personne a vérifié mon identité, m’a expliqué le test et m’a demandé de m’asseoir.

Une fois assise, j’ai penché la tête en arrière et la personne qui réalise le test a inséré l’écouvillon dans la narine droite jusqu’à atteindre le nasopharynx, l’a ressorti, et la même procédure a eu lieu avec l’autre narine.

Est-ce que c’est long ?

Non, le prélèvement en lui-même est vraiment court, je ne suis même pas sûre qu’on atteigne une minute de procédure. C’est vraiment rapide.

Est-ce que c’est douloureux ?

Non. Ce n’est pas agréable, mais ça ne fait pas mal. L’écouvillon est long, mais il est tout petit en diamètre !

D’un point de vue de la sensation, je dirais que ça se rapproche de quand on « avale » un peu d’eau par le nez : ça gratouille au fond du nez, mais la gêne dure 10 secondes donc rien de bien méchant.

L’odeur de l’écouvillon est forcément chimique / pharmaceutique, mais elle ne persiste pas.

Et à noter, si votre nez est un peu bouché, le test va le décongestionner !

United Nations COVID-19 stay at home
source : United Nations via Unsplash

Et après ?

Après, je suis rentrée chez moi et j’attends mes résultats.

Tout simplement.

A noter, la durée d’attente des résultats varie selon les sites qui pratiquent les dépistages.

Celui où j’ai fait le mien demande 4 jours ouvrés avant d’avoir les résultats, certains peuvent fournir les résultats en quelques heures. Là encore, renseignez-vous pour voir ce qui convient le mieux à votre besoin.

Voilà ce que je peux vous dire de mon expérience du test PCR COVID-19 : c’est rapide et pas douloureux, le plus « pénible » étant peut être de trouver l’endroit où se faire dépister et d’attendre les résultats.

J’espère que cet article sera utile aux personnes qui s’interrogent sur ce test PCR COVID-19. Si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires !

Bonne journée (et prenez bien soin de vous) !

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L’histoire du Threatbutt au crochet

27 juillet 202026 juillet 2020

Je suis sûre que ce genre de situations vous est déjà arrivé : vous êtes tranquillement en train de refaire le monde avec des amis et sans bien comprendre pourquoi la discussion dévie un peu et vous voilà embarqué dans une « aventure » que vous n’auriez jamais imaginé.

Hé bien c’est exactement ce qui s’est passé pour le Threatbutt au crochet… Je vous raconte ?

Au commencement…

La discussion innocente

C’était un midi comme beaucoup d’autres, sans doute un lundi parce que c’est souvent le lundi que je déjeune avec cette personne là, et donc nous étions au restaurant avec R., à parler de tout et de rien.

Et puis au bout d’un moment, le voilà qui me dit que quand même il adorerait avoir un sticker de Threatbutt qu’il pourrait mettre sur son PC portable du bureau.

Vous ne savez pas ce que c’est Threatbutt ? Rassurez-vous, je ne savais pas non plus que cela existait avant qu’il ne m’en parle. De ce que j’en ai compris, c’est un site parodique sur la cybersécurité (si vous voulez vous faire un avis par vous-même, voici le lien d’accès).

Donc on rigole là-dessus, de la manière la plus innocente qu’il soit : le sticker sur le PC c’est peut être pas très discret, mais peut être que quelqu’un en a déjà fait avec une imprimante 3D (réponse : oui, certains en ont même fait des coussins).

Et puis on repart chacun de notre côté après avoir fini et payé notre repas.

Et l’idée farfelue

Bien entendu, si vous imaginez que mon cerveau a arrêté de penser à un truc pareil c’est que vous ne me connaissez pas encore assez, donc fatalement j’ai continué à retourner ça dans ma tête.

Parce qu’il avait l’air d’avoir vraiment envie de ce truc.

J’aurais pu tout simplement acheter du papier à sticker et lui en imprimer un, et c’était réglé.

Mais c’était trop simple.

vue de profil du premier prototype de threatbutt au crochet

Donc j’ai réfléchi, et je me suis dit que quelqu’un devait bien en avoir déjà crocheté un. Réponse : non. Mince.

Bon certes, personne n’en a crocheté (encore), mais cela ressemble à un dickbutt, sans doute que quelqu’un a déjà crocheté un dickbutt ? Réponse : oui.

Toute fière de ma trouvaille, je lui envoie un message disant, en substance, que cela ne devait pas être si compliqué de lui faire au crochet.

Je vous passe les détails de l’enthousiasme de R., qui voulait m’acheter de la laine avant même que j’aie commencé à réfléchir à un potentiel patron, en tout cas c’est ainsi que j’ai commencé à me pencher vraiment sérieusement sur le sujet.

La phase prototypale

Le premier essai

Il va de soi que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de fabriquer (enfin si, je savais qu’ultimement ce serait un Threatbutt ou quelque chose d’approchant), et que la première chose que j’ai faite c’est attraper un cahier qui traînait, un crayon, et j’ai commencé à griffonner un patron à tester.

vue de face du premier prototype de threatbutt au crochet

J’avais une pelote de laine que j’avais achetée à San Francisco des années auparavant dont je ne savais que faire, alors je me suis dit que j’allais l’employer à ça.

Pour le premier prototype, je voulais faire dans la simplicité: faire les formes de base pour voir ce que cela donnerait, j’aurais bien le temps de me pencher sur les détails (cagoule, membres, clavier…) plus tard.

Il ne m’a pas fallu très longtemps pour construire la base, que j’ai ainsi pu montrer à R. pour avoir son avis et ainsi pouvoir faire les modifications nécessaires pour obtenir le résultat qui lui plairait.

Tout en rondeurs, le premier prototype me plaisait bien, mais R. trouvait le fessier trop rebondi par rapport à l’original…

vue de dos du premier prototype de threatbutt au crochet

Il était temps de passer au second prototype !

Les informations concernant ce prototype:

  • Laine : Debbie Bliss blue faced leicester aran, coloris 46009 Fushia
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Safety eyes 10mm
  • Lien vers le projet sur Ravelry

Le second prototype

Pour celui là, j’ai commencé à affiner mes choix « stylistiques » (je dis ça et ça sonne très pro, mais encore une fois, je n’avais globalement aucune idée de ce que je fabriquais).

vue de profil du second prototype de threatbutt au crochet

J’ai donc essayé :

  • de crocheter la cagoule directement plutôt que de la faire à part
  • de crocheter les yeux plutôt que d’utiliser des safety eyes
  • de crocheter la bouche à part pour ensuite la coudre sur la cagoule
  • de crocheter les bras, mains, jambes et pieds
  • de crocheter le clavier, le broder et trouver un moyen de le rendre rigide
  • de faire les fesses en un seul bloc plutôt qu’en séparant chacune des fesses

J’ai pas mal étudié des patrons d’amigurumi et expérimenté au fur et à mesure pour essayer d’arriver à un résultat ressemblant.

vue de face du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai aussi pris des tonnes de notes sur mon cahier, avec des croquis, des grilles, des comparatifs.

Le second prototype me plaisait moins que le premier, mais je dois avouer qu’il m’a permis d’affiner encore un peu le design du Threatbutt au crochet.

Quand je l’ai eu fini, j’ai ramené les deux prototypes à un de nos déjeuners avec R. pour qu’on se mette d’accord sur les différents attributs…

vue de dos du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai attaqué la phase finale !

Les informations concernant ce prototype :

  • Laine claire : Anny Blatt baby blatt, coloris 226 Genepi
  • Laine foncée : Holst Garn Coast Uld Bomuld, coloris Cobble
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Lien vers le projet sur Ravelry

La version finale

La réalisation

Après deux prototypes et je ne sais combien d’expérimentations et de pages de notes, il a forcément été beaucoup plus facile de crocheter la version finale du Threatbutt.

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, j’ai simplement bien pris mon temps pour ne pas faire de bêtises, notamment à l’assemblage, pour que tout soit bien positionné comme il fallait.

vue de profil du threatbutt au crochet

Et une fois que tout était comme je le voulais, je l’ai bien emballé (après tout c’était un cadeau).

La distribution

Je l’ai donné à R. lors d’un de nos rituels déjeuners ensemble : il n’était pas au courant que je l’avais fini, je voulais lui faire la surprise.

Ce jour là j’étais un peu patraque/malade, et une amie était avec nous. On a parlé de tout et de rien, mais en fait je ne tenais plus en place, alors je lui ai donné son Threatbutt sans trop prévenir.

vue de face du threatbutt au crochet

Je suis pas trop douée pour les surprises, parce que je suis tellement excitée à l’idée que la personne soit contente, et tellement en stress à l’éventualité qu’elle ne le soit pas, que j’en viens pratiquement à chaque fois à faire un gloubiboulga incompréhensible.

Enfin passée la seconde « mais qu’est-ce que c’est que ça encore? », R. a ouvert le paquet, et vu son regard tout pétillant et le grand sourire, je crois pouvoir dire qu’il est content de son Threatbutt au crochet !

Les informations concernant la version finale :

  • Laine foncée : Phildar Lambswool, coloris black
  • Laine claire : Phildar Lambswool, coloris Blanc
  • Crochet 3.5mm (E)
  • Safety eyes 12mm
  • Lien vers le projet Ravelry
vue de dos du threatbutt au crochet

Depuis qu’il rejoint son propriétaire, le Threatbutt au crochet a été baptisé Threaty McButtFace, et il a même un compte Twitter sur lequel vous pouvez le suivre !

Voilà toute l’épopée du Threatbutt au crochet, projet plutôt rigolo à réaliser, tellement différent de ce que j’ai pu faire auparavant ! Et mon tout premier projet pour lequel j’ai créé le modèle de A à Z !

Et vous, quel est votre dernier projet farfelu ?

Bonne journée !

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Faire le suivi de ses lectures et de sa Pile à Lire

20 juillet 202019 juillet 2020

J’aime les livres. Beaucoup. Depuis toute petite.

Je ne lis pas forcément tout le temps, ni énormément, mais j’aime beaucoup me plonger dans un bouquin, dans l’univers d’une histoire, apprendre quelque chose de nouveau, m’évader.

C’est un peu familial d’ailleurs j’ai l’impression. Mon papa lisait énormément et on avait je ne sais combien de bibliothèques dans la maison de famille. Ma grand mère paternelle allait toutes les semaines à la bibliothèque parce que sa maison ne pouvait plus accueillir plus de pensionnaires. Ma grand mère maternelle lit encore beaucoup (en ce moment elle lit Sur la route de Madison si vous voulez tout savoir) (elle aime beaucoup les histoires d’amour) et pourtant elle est presque aveugle.

Je ne déroge donc pas vraiment à la règle et j’ai moi aussi beaucoup de livres, même si j’essaye d’être la plus raisonnable possible (mon appartement n’est pas extensible !), et j’en achète régulièrement (deux la semaine dernière…).

Sauf que même si je fais en sorte de ne pas avoir de PAL (Pile à Lire) qui comporte une cinquantaine de livres, j’en ai quand même quelques uns qui attendent leur heure de gloire (?).

Et si vous aussi vous lisez beaucoup, vous vous êtes sans doute vous aussi posé la sempiternelle question « je l’ai déjà lu celui-là, non ? ».

A ce sujet, ma grand mère paternelle, qui donc allait toutes les semaines à la bibliothèque, s’est retrouvée à emprunter 5 fois un livre qu’elle avait déjà lu les années précédentes… Et à chaque fois elle s’en rendait compte dans les 10 dernières pages grâce au rebondissement final, ce qui nous faisait beaucoup rire (elle aussi d’ailleurs).

Avec les années qui passent la collection de livres lus et à lire s’agrandit et il fallait donc bien trouver un moyen de garder une trace de tout cela !

Les tentatives ratées

Je vais commencer par les méthodes qui n’ont pas fonctionné pour moi, parce que je crois que c’est important aussi de parler des tâtonnements avant de parler du système qui a répondu au besoin.

Le cahier de lecture

Franchement, j’étais persuadée que cette méthode serait celle qui fonctionnerait : j’aime beaucoup la papeterie, j’avais d’ailleurs à l’époque un stock assez impressionnant de carnets qui n’attendaient que d’être remplis, alors pourquoi ne pas en utiliser un pour justement y consigner mes lectures ?

cahier d'inspirations - exemple de page 1
Une page multi thématique : expositions, livres, boutiques, recettes…

J’ai donc attrapé le premier que j’ai trouvé (c’était un cahier) et j’ai commencé à y coller des images des livres que je voulais lire que je trouvais dans des magazines et aussi quelques notes à côté des livres que j’avais lus.

Plus qu’un carnet de lecture, c’était devenu un cahier d’inspiration. Je n’ai pas maintenu ce cahier (en fait il y en a eu deux, peut être trois, il faudrait que je vérifie) parce que j’ai petit à petit fortement réduit le nombre de magazines que je lisais… Et donc je n’avais plus rien à coller !

Les collections dans le bullet journal

Cette idée là, c’était un peu comme pour le cahier de lecture, j’étais persuadée que cela allait marcher : je commençais à tenir un bullet journal et toute inspirée que j’étais après avoir regardé des tonnes de vidéos et lu je ne sais combien d’articles sur le sujet, il me semblait indispensable d’avoir une liste de livres à lire et une autre des livres lus.

A vrai dire, la collection des livres lus est celle que j’ai le plus facilement maintenue et utilisée, la modifiant d’ailleurs pour pouvoir y noter la date à laquelle j’avais commencé et fini la lecture concernée.

La collection des livres à lire par contre…

C’était plus une liste d’envie de livres qu’une « vraie » liste des livres que j’avais chez moi sans jamais les avoir feuilletés. Alors les livres non lus n’avaient pas forcément plus d’attention qu’avant, et ceux qui étaient dans la liste d’envies étaient souvent oubliés eux aussi, parce que c’est un fait, je ne regarde pas mes pages de collections qui ne sont pas mises à jour quotidiennement (mais ça, il m’a fallu quelques années avant de m’en rendre compte !).

Le « système » que j’utilise aujourd’hui

Je mets « système » entre guillemets parce que ce n’est pas quelque chose qui a été réfléchi à vrai dire, c’est une expérimentation qui s’est bien passée si je peux l’exprimer ainsi !

Les listes de PAL et de livres lus

Ces feuillets je les ai eus dans un des bundles lors de l’achat des Powersheets. Je ne saurais dire avec lequel des achats je les ai eus (Powersheets de 6 mois ou Powersheets 2020 ?) (peut être les deux d’ailleurs ?!), toujours est-il que je me rappelle que lorsque je les ai vus, je me suis dit que cela pourrait peut être aider pour faire le suivi de mes lectures passées et à venir.

Alors il n’y a rien de révolutionnaire avec ces deux feuillets, on est d’accord. C’est d’ailleurs globalement le même contenu et format que ce que j’avais pu faire dans mon bullet journal par exemple (et je pense me les faire moi même plutôt que de les acheter).

liste de livres à lire et livres lus

Mais ce sont des feuillets libres !

Et cela n’a l’air de rien, mais en fait c’est beaucoup plus pratique pour moi que de les avoir dans mon bullet journal. Parce que je peux les mettre où bon me semble : autant j’ai essayé de les mettre sur le réfrigérateur pour voir et cela n’a pas été concluant (au bout d’un moment je ne les « voyais » plus), autant les mettre avec mes Powersheeets s’est avéré être beaucoup plus efficace !

Sur la liste des lectures à venir, mis à part avoir positionné quelques livres que je voulais relire à certains moments de l’année, il n’y a que des livres que j’ai en ma possession et que je n’ai pas encore lus. Quand je les ai lus, je mets une coche à côté, des fois que j’oublie entre temps…

Et sur l’autre liste, je renseigne le titre de l’ouvrage, je le note avec les étoiles et j’ajoute la date à laquelle j’ai fini ma lecture (vous remarquerez d’ailleurs que 2020 est une bonne année côté lecture) (il fallait bien qu’il y ait quelque chose de positif dans cette année quand même !).

Le blog

Eh oui, ce blog !

Je m’en sers principalement pour faire une revue des livres que je lis. Tous n’y sont pas, les livres de développement personnel par exemple n’y sont pas tous parce que je confesse avoir un peu peur du jugement en ce qui concerne certaines de mes lectures, en tout cas tout ce qui relève de la fiction ou de la biographie est ici.

D’ailleurs, les revues de livres font partie des articles que je relis de temps en temps, quand je cherche une lecture particulière : par exemple si je cherche un roman doux, quelque chose qui au contraire soit plus haletant, etc. Je m’y suis replongée aussi pour offrir un livre de la littérature japonaise à un ami, pour bien choisir le titre en question.

Parfois je me dis que je pourrais mieux les classer dans le blog, mais en général je parcours la catégorie Culture et cela va très bien comme cela, je finis le plus souvent par trouver ce que je cherche.

Alors bien sûr, le blog c’est un peu plus consommateur de temps que les autres formats, mais j’aime beaucoup me (re)plonger dans mes lectures pour voir ce qui m’a plu dans tel ouvrage ou pas. Dans le même genre, il y a aussi Babelio, que je n’utilise pas, mais qui est peut être moins consommateur en temps que le blog (ou un bon complément ? Il faudrait que j’y jette un œil…)

Voilà pour les « outils » que j’utilise pour faire le suivi des lectures terminées et à venir : ce n’est pas parfait, il y a quelques ratés (par exemple, je n’ai pas – encore ! – mis toutes les revues des livres que j’ai lus pendant mon hiatus sans blogging), mais c’est un système qui me correspond plutôt bien.

Et vous, quelles sont vos méthodes pour garder une trace de vos lectures ?

Bonne journée !

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Voyager seule : 5 leçons

6 juillet 20205 juillet 2020

J’ai commencé à voyager seule à l’étranger en 2013. Depuis, je pars régulièrement en voyage en solo, parce que j’aime la liberté que cela apporte.

Pourtant ça n’a pas été la démarche la plus évidente que j’ai pu faire. Comme tout un chacun face à l’inconnu, j’ai eu mes doutes, mes peurs qui sont remontées à la surface et il a bien fallu y faire face.

Alors dans cet article, je voudrais faire un petit récapitulatif de ce que j’ai appris pendant ces années à voyager seule, plus ou moins loin, avec des formules où tout était pris en charge par un voyagiste ou au contraire par mes soins.

Parce qu’en un sens, quand on aborde une nouveauté comme celle-ci, je crois qu’on a tou(te)s envie de savoir comment les autres abordent « l’aventure » pour peut être y puiser la force de se lancer aussi…

On est capable de le faire

Je sais, au départ ça paraît insurmontable.

Et pourtant, je vous l’assure : tout le monde est capable de partir en voyage seul. Quelle que soit la formule qu’on choisit, quelle que soit son caractère.

La première fois que je suis partie en voyage seule, je suis partie à Londres, c’était en 2013 et c’était le cadeau d’anniversaire que je m’offrais.

Avant cela, tous les autres voyages que j’ai pu faire, je les ai fait soit en famille, soit avec mon petit ami, soit avec des amis. Je n’étais donc jamais partie seule et j’étais complètement terrifiée à cette idée.

J’étais tiraillée entre l’envie de partir en voyage et la peur d’y aller seule.

Alors pour mon premier voyage en solo, j’ai choisi une destination que je jugeais « facile ». Londres donc.

serre et jardin des Kew Gardens à Londres

Facile parce que je parle relativement bien anglais, facile parce que j’étais déjà allée à Londres en voyage scolaire, facile parce que je n’aurais pas à conduire (une des choses que j’aime le moins au monde déjà en France, alors à l’étranger…).

Et je me suis aussi facilité la tâche en préparant le voyage.

J’ai choisi un logement certes un petit peu plus cher (mais vu le prix de l’hébergement à Londres, j’ai envie de dire que cela ne changeait pas grand chose au final !) mais dans lequel je n’aurais pas à sortir à tous les repas et qui était cosy.

J’ai aussi fait un itinéraire rempli de choses qui m’intéressaient, suffisamment varié pour que je ne m’ennuie pas. J’ai donc chargé la mule sur les musées que j’affectionne beaucoup et j’ai aussi jeté mon dévolu sur un parc certes un poil excentré mais qui me semblait être une bonne parenthèse pour me détendre (et ça a été le cas).

En résumé, pour votre premier voyage abordez le challenge de manière sécurisante avec une destination et des modalités qui vous semblent accessibles : cela rendra l’expérience bien plus abordable et moins stressante !

On rencontre des gens très sympathiques

Ce point-ci ne m’avait pas vraiment effleurée, pourtant c’est une question qui est souvent revenue à mes oreilles depuis que je voyage solo : « mais tu ne te sens pas seule au bout d’un moment ? ».

Je suis quelqu’un qui, de nature, est plutôt introverti et assez solitaire : les grosses soirées remplies de monde et de bruit ne sont pas du tout ma tasse de thé. En revanche, j’aime passer des moments de qualité avec un ou quelques proches, mais toujours en petit comité. Et j’aime beaucoup passer du temps avec moi-même.

Autant dire que la solitude ne m’a pas inquiétée.

D’autant plus que, et je suis sure que vous l’avez déjà entendu, je trouve qu’on a tendance à faire beaucoup plus de rencontres lorsqu’on voyage seul(e) qu’en groupe (et ce , quelle que soit la taille du groupe).

Peut être parce qu’on est moins impressionnant, peut être parce qu’on est plus abordable, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’à chacun de mes voyages j’ai rencontré des gens intéressants avec qui j’ai pu échanger.

A Londres, j’ai pris le thé avec trois petites mamies très rigolotes qui voulaient que j’aille jouer au bridge avec elles.

A Malte, j’ai sympathisé avec la personne de l’accueil de l’hypogée de Ħal Saflieni.  J’y ai aussi rencontré un étudiant polonais avec qui j’ai parcouru le front de mer un soir et on a papoté en regardant un chien jouer sur la plage.

San Francisco Lombard Street

A San Francisco, j’ai visité Mission Dolores avec une bonne sœur, un groupe de jeunes m’a proposé de partager leur pique nique avec eux du côté de la Marina, deux amies qui déjeunaient à la table d’à côté de la mienne ont décidé de m’intégrer à leurs discussions.

A Madère, dans l’hôtel où j’étais, j’ai fait la connaissance de Cécile, qui habitait comme moi à Toulouse à l’époque et suite à notre rencontre à la réunion d’information pour les excursions, nous avons pris tous nos petits déjeuners et dîners à l’hôtel ensemble et fait des visites ensemble. Nous sommes encore en contact aujourd’hui.

En Thaïlande, j’ai globalement sympathisé avec beaucoup de monde, qu’ils soient voyageurs, expatriés ou locaux, au gré des activités.

Tout cela pour dire que vous allez sans doute rencontrer du monde pendant votre voyage et avoir l’occasion de papoter avec des gens, avec qui vous tisserez peut être des liens bien plus forts que vous ne l’imaginiez au départ !

On s’écoute…

Le voyage solo, c’est une opportunité, que dis-je c’est la meilleure opportunité de s’écouter, de mieux se découvrir en termes d’envies, de rythme, etc.

Pour mon premier voyage seule, j’avais préparé un programme très chargé presque militaire, avec beaucoup d’activités et de marche par jour.

Et c’est comme ça que je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop, que j’avais besoin de plus de repos, de moments de calme aussi.

Alors pour la fin de ce voyage là, et les voyages d’après, j’ai été plus souple dans mon planning, pour m’adapter à mon niveau d’énergie d’introvertie vite stimulée.

Maison de Jim Thompson Bangkok

Certains parlent aussi du « blues de la moitié des vacances » et si c’est quelque chose que vous expérimentez, veillez à bien vous réserver des activités « doudou » (massage, brunch, cours de yoga, bronzette à la plage, ce qui vous ressource en fait !) pour aborder cette étape.

Je pense que c’est pendant les voyages solo que j’ai pu faire que j’ai pu le mieux cerner mes besoins en fonction de mon niveau d’énergie, de mon humeur, etc. Et je vous invite à être à l’écoute de vos besoins, en toute bienveillance, sans jugement.

Après tout, vous êtes en vacances et l’idée des vacances c’est de vous faire du bien !

… mais pas trop quand même

Vous l’aurez compris, à mon sens, voyager seule est une belle occasion de pouvoir s’écouter.

Mais comme pour tout de chose, le mieux est l’ennemi du bien : donc écoutez-vous, c’est important, mais pas trop quand même.

Je m’explique.

Tout à l’heure je parlais du blues de milieu de vacances : sachez-le, pour le premier voyage solo, il n’est pas rare (mais pas obligatoire non plus) d’avoir un ou plusieurs petits coups de mou.

Ces petits moments un peu moins rigolos sur le moment peuvent prendre diverses formes, depuis quelqu’un qui vous manque jusqu’au gros sentiment de solitude et la tristesse qui va avec.

Et c’est à ce moment là précisément qu’il va falloir s’écouter pour s’apporter le réconfort dont on a besoin, tout en se bousculant un petit peu pour ne pas rester dans cet état d’esprit.

Je me rappelle à Malte, avoir eu une journée un peu plus difficile : l’hôtel où je séjournais était en travaux de 6h à 23h, je n’avais donc pas très bien dormi et j’étais toute grognon. J’avais envie de partager mes états d’âme avec quelqu’un, mais comme je voyageais seule, ce n’était pas chose évidente.

Ce jour là j’avais pensé à faire des visites, mais je n’étais pas dans les dispositions pour le faire alors j’ai choisi de faire un compromis pour la matinée : je suis allée dans une librairie chercher des cartes postales et je suis allée sur la plage me poser pour les écrire. Ainsi, j’avais trouvé le moyen de reconnecter avec mes proches, tout en me poussant à sortir et à prendre l’air frais.

Et l’après midi j’ai repris mes idées d’activités, légèrement modifiées, mais le cœur plus léger !

Être fier de soi et se rappeler

Enfin, une des choses que les voyages solo mon apprises c’est d’être fier de soi et surtout de faire ce qu’il faut pour s’en rappeler.

Chaque voyage sera différent, et peut être que ce qui vous inquiétait pour un voyage sera facile pour le suivant qui aura sa propre difficulté, etc.

Exemple, à Madère j’avais très peur de me tromper dans les transports, de ne pas prendre le bon bus pour aller là où je voulais (les transports et moi c’est toute une histoire) alors qu’à San Francisco je n’ai eu aucune difficulté pour cela, en revanche j’ai eu un coup de stress quand ma carte bleue a décidé de ne plus me permettre de retirer d’argent au bout de 2 jours sur place.

De même, chaque voyage vous permettra sans doute de découvrir des facettes de votre personnalité (ou de vous les rappeler). A Gozo, je me suis rappelée à quel point être au bord de l’eau est magique pour moi, ce qui a été confirmé à San Francisco quelques semaines plus tard lors de ma visite du quartier d’Ocean Beach. A Malte en revanche, c’est l’architecture très paisible et d’aspect robuste qui m’a à la fois émerveillée et apaisée.

Et ces petites victoires, ces petits bonheurs, je vous invite sincèrement à les consigner, parce qu’on a souvent tendance à les laisser prendre la poussière dans un coin, à oublier le cheminement.

De mon côté, j’aime bien m’envoyer une carte postale, qui bien souvent m’arrive largement après mon retour. J’y liste les moments forts, les belles visites, les rencontres, les marches franchies.

Et lorsque j’ai fini mon album photo sur le voyage en question, à la fin de celui-ci, je mets la carte postale.

Voilà ce que je peux vous dire sur le fait de voyager seule : c’est une expérience très enrichissante, dont vous sortirez forcément grandi(e) et je vous invite sincèrement à vous lancer, en toute bienveillance avec vous même.

Si vous êtes comme moi, le voyage solo sera très vite un rendez-vous avec vous-même que vous attendrez avec impatience !

Si vous êtes vous-même adepte du voyage solo et que vous avez des conseils à donner, ou bien si vous êtes attirés par le fait de voyager seul(e) mais que vous n’hésitez pas (encore !) à franchir le pas, n’hésitez pas à le partager en commentaire.

Bonne journée !

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Pourquoi je blogue ?

25 mai 202029 juin 2020

Cette question, je crois que je l’entends depuis que j’ai commencé à bloguer, ou presque : « Mais pourquoi tu blogues ? ». Autant vous dire que depuis le temps que je blogue, et même pendant les périodes de pause, j’ai eu le temps de l’entendre cette question.

Mon histoire de blogging

D’abord un peu de contexte si vous le voulez bien.

J’ai commencé à bloguer en 2006, au retour d’un séjour de 6 mois à Montréal pour un stage. A cette époque là, le blog ne s’appelait pas Mnêmosunê, et j’étais sur une plateforme qui s’appelait MaBulle, qui n’existe plus aujourd’hui.

J’avais commencé à bloguer pour maintenir le lien avec mes amis de Montréal, puis avec ma famille quand je suis retournée vivre au Québec. A cette époque là, j’avais même commencé un autre blog pour raconter des histoires avec mes Sims (c’était l’époque où je jouais beaucoup aux Sims 2 et où mes amis se demandaient bien ce qu’il se passait dans ce jeu dans lequel je passais des heures).

Et puis la plateforme a commencé à battre de l’aile, et de plus en plus les blogueurs la quittaient pour soit être hébergés par leurs soins, soit trouver un autre hébergeur gratuit.

Petit à petit j’ai préparé ma transition vers un blog auto hébergé, et en septembre 2011 j’ai ouvert cet espace-ci.

C’était un peu une révolution, parce que cela signifiait que je sortais de la bulle créée par l’hébergeur que j’avais avant, et qu’en un sens je me lançais dans la cour des grands.

Depuis 2006 j’ai fait plusieurs « pauses » de blogging, parce que la blogosphère a beaucoup changé, notamment avec l’avènement de la monétisation des blogs et des partenariats, et elle évolue encore beaucoup, et que j’avais besoin de voir si je voulais encore en faire partie, et sous quelles conditions.

Et à chaque fois, je suis revenue.

(Livre sur le blogging que j’aime beaucoup, même si maintenant il est un peu « dépassé », Blog Inc. )

Pourquoi je blogue ?

Et donc cette sempiternelle question du « pourquoi » du blogging qui revient sans cesse, talonnée de près par la question du « comment »: comment tu trouves le temps, comment tu t’organises, etc.

Enfin cette question là, on va la garder sous le coude pour plus tard, et pour aujourd’hui je vais surtout parler du pourquoi du blog.

Pour me rappeler

Ce n’était pas du tout l’objet de ce blog quand je l’ai commencé, ni même lorsque j’ai recommencé à bloguer après mes pauses, pourtant je dois bien avouer que c’est un apport indéniable pour moi.

Il fut un temps je faisais des bilans annuels sur le blog (si vous voulez les relire : 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016) et c’est à ce moment là que j’ai pris conscience d’une chose : en regardant mes articles de blog, je me rendais compte, qu’en fait il se passait plein de choses dans ma vie.

Pas forcément des gros coups de tonnerre, mais plein de petites expériences , dont je ne me souvenais pas pour la plupart.

Alors voilà, ce blog, qui s’appelle Mnêmosunê, déesse de la mémoire (lien wikipedia), c’est avant tout pour me souvenir.

Parce que quand j’écris un article sur quelque chose, je vais chercher mon ressenti, mon expérience, et quand bien même je note parfois certaines de ces choses dans mes pages du matin, la plupart du temps, en fait, ces « événements » se perdent dans ma mémoire.

Mais ici ils perdurent, et je m’y replonge à chaque fois avec plaisir !

bullet journal statistiques

(A cette époque là je suivais mes statistiques de publication, chose que je ne fais plus aujourd’hui…)

Pour partager

Avec ce point-ci, on se rapproche un peu plus de ce qu’était à l’origine bloguer pour moi : une manière de maintenir le lien, de donner des nouvelles.

Depuis mes débuts dans la blogosphère, certains de mes lecteurs historiques ne sont plus, d’autres ne lisent plus mes pérégrinations et enfin beaucoup de nouvelles personnes ont atterri par ici (bienvenue !), parfois jusqu’à être de fidèles lecteurs.

Pourtant je prends toujours autant de plaisir à partager ici, que ce soit des expériences (par exemple des lectures, des bonnes adresses, un produit que j’ai essayé) ou un cheminement (tels que mon processus de développement personnel ou mes expérimentations créatives).

A vrai dire, je pense que l’essence du blogging est là : le partage avec une communauté, quelle que soit sa taille, quels que soient les intérêts. Je trouve formidable qu’on puisse bénéficier de l’expérience et des conseils d’une personne sur un sujet sur lequel on s’interroge, qu’il s’agisse de macramé, de paëlla ou de la meilleure série à regarder sur Netflix selon votre signe astrologique (j’ai mis ça complètement par hasard, mais je suis sure que je dois pouvoir trouver un article sur le sujet) (edit : bingo, en voilà un qui vient du site Vogue).

Et je trouve d’autant plus sympathique qu’il y ait de la place pour toutes les voix, des novices aux plus expérimentés, chacune étant unique !

Parce que ça m’amuse !

Comme je le disais plus haut, certaines personnes, après m’avoir demandé pourquoi je blogue, me disent souvent que ça doit prendre un temps fou et qu’ils ne comprennent pas pourquoi je m’inflige cela.

Alors oui, bien sûr, bloguer prend du temps, c’est indéniable. Pour ma part, entre l’écriture des articles, la prise de photos et les diverses actions de maintenance, je dois bien y passer entre 2h à 5h par semaine.

Mais contrairement à ce que certains proches (ou moins proches d’ailleurs) on pu me dire, ça n’est pas du tout une corvée pour moi ! Bien entendu que certaines fois j’ai la flemme de me mettre devant mon clavier pour écrire parce qu’il fait beau dehors, mais en général, je suis contente de m’y mettre et de voir le petit article écrit, prêt à être publié. D’ailleurs, bloguer me manquait énormément pendant mes pauses et c’est pour cela que j’ai recommencé à écrire !

Suivant le sujet dont je parle, cela me permet aussi de me replonger dans un état d’esprit aussi, de raviver mes souvenirs : depuis le bonheur en Thaïlande de manger un bon Tom Kha Gaï, jusqu’à la satisfaction d’avoir crocheté un bonnet en passant par les leçons que je retire de la lecture de Libérez votre créativité, chacun des articles que j’écris me rappelle un moment de ma vie, une expérience.

C’est ce qui rend le blogging particulièrement intéressant au final : c’est une manière ludique de partager ses souvenirs et expériences avec une communauté et de s’enrichir personnellement les uns les autres.

cahier blogging

Bien entendu, chacun a ses raisons pour bloguer, en tout cas dans cet article j’ai voulu vous présenter les 3 miennes, les 3 piliers presque qui font que je blogue. Je serais curieuse de savoir en commentaires ce qui vous pousse à bloguer si vous faites partie de la blogosphère, ou ce qui vous attire dans le blogging si vous pensez à sauter le pas (franchement, faites-le c’est une expérience très enrichissante d’un point de vue personnel, promis).

D’ici le prochain article, n’hésitez pas à partager celui-ci sur les réseaux sociaux s’il vous a plu. De mon côté, je vous souhaite une bonne journée !

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Les favoris du mois de Mai 2017

2 juin 20174 juin 2017

Le mois de mai est mon mois favori : le temps y est agréable, la nature s’épanouit, il y a un renouveau dans l’air que j’aime beaucoup. En général c’est un mois assez dynamique et cette année n’a pas échappé à la règle, les journées ont été assez variées !

Côté favoris, des petites choses simples pour les journées un peu pluvieuses et être en pleine forme pour l’été !

L’accessoire

Après presque 15 ans de bons et loyaux services, mon parapluie rouge a finalement succombé à une rafale de vent toulousain. C’est dommage, parce que je l’aimais beaucoup, il était très robuste.

Je l’ai donc changé, j’ai gardé la même marque parce que j’en étais très satisfaite. Je n’ai pas retrouvé le même modèle, celui-ci m’a l’air un peu plus fragile, mais le motif à chats m’a séduite, et pour l’instant je suis très contente de mon achat.

La douceur

Je n’aime et consomme du miel que depuis quelques années, avant je n’aimais pas trop ça. Je trouvais que le goût était trop fort. Je me rappelle que quand j’étais adolescente j’avais une copine qui prenait au petit déjeuner des tartines de pain avec du miel, et je ne comprenais pas du tout comment elle pouvait manger ça.

Puis j’ai appris à apprécier les produits de la ruche, petit à petit, tant pour leurs bénéfices pour la santé que pour leur goût.

Récemment j’ai trouvé « mon » miel, un miel d’agrumes italien, bio, doux. J’aime beaucoup les agrumes et je trouve ce miel particulièrement réussi, il se marie bien avec le chocolat chaud au lait d’amandes et les infusions thym + citron + gingembre…

Il a tout bon !

La beauté

On reste avec le miel et ce gel douche dont je vous ai déjà parlé, le Miel de douche de Melvita. J’aime beaucoup sa douceur, le parfum subtil et la mousse légère.

A priori c’est plus un produit d’automne, mais qu’à cela ne tienne, il m’en reste un tube en stock et je suis contente de l’avoir à portée de main pour les mois d’été !

Voilà pour les favoris du mois dernier : des petites choses simples, qui agrémentent joliment mon quotidien.

Et vous, quels sont vos favoris du mois de mai ?

Bonne journée !

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Bullet journal #3 : Juin 2017

31 mai 201728 mai 2017

Après avoir structuré mon troisième bullet journal et notamment avoir positionné les collections, il était temps de préparer le mois de juin.

Pas de nouvelles pages, seulement la possibilité de se rendre compte ce que donnent les pages quand elles ne sont pas remplies !

La page d’ouverture du mois, avec une citation, toujours issue du Flow du moment.

La double page qui présente, à gauche, la revue des intentions du mois précédent, et, à droite, celles du mois en cours (pour de plus amples informations à ce sujet, je vous invite à consulter mon article sur le Desire Map).

Les temps forts et les habitudes. Et si vous regardez bien, vous remarquerez que je suis encore en train de construire les habitudes de méditation, pleine conscience aux repas, gestion des émotions et étirements : je souhaite m’assurer qu’elles soient bien acquises avant de les migrer dans mes routines !

Un petit peu de positif avec, à gauche, la page de gratitude (chaque jour quelque chose pour laquelle je suis reconnaissante) et, à droite, la page relative à mes petits et grands succès.

Les statistiques du blog (qui sont un peu bizarroïdes ces derniers temps d’ailleurs) et la page fourre-tout, bien pratique (vous savez, un peu comme le « tiroir à bordel » qu’on a tous) (non ?).

La vue mensuelle, où je planifie notamment les articles du blog (via des post-its), les RDV, anniversaires, tout ça. En tant que personne visuelle, cela me permet d’avoir une représentation d’ensemble du mois.

J’ai instauré l’idée en mai, je poursuis en juin : chaque jour du mois, une activité pour se faire du bien. suite à l’expérience du mois dernier je me suis rendue compte que les choses trop spécifiques ou bornées ne me convenaient pas, alors j’ai adapté et je verrai bien si c’est mieux comme ceci !

Et enfin la vue hebdomadaire, qui synthétise tout ce qui se passe sur une semaine donnée, que ce soit en termes d’événements, de tâches ou d’intentions.

Après cela, il y aura les vues quotidiennes, bien entendu, avec la météo, les tâches, etc.

Et vous, quelle méthode utilisez vous pour vous organiser ?

Bonne journée !

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Bullet journal #3 : Les collections

29 mai 201728 mai 2017

Avec le mois de juin qui s’approche vient le temps pour moi de commencer à remplir mon troisième bullet journal.

En effet, il ne me reste qu’une grosse dizaine de pages dans le deuxième carnet, ce qui n’est pas suffisant pour y faire tenir l’ensemble des vues du mois.

Il était donc temps de préparer tout ça et je crois pouvoir dire que j’ai à présent une structure qui me convient, qui correspond à mes besoins et à ce que j’aime.

Aussi me suis-je dit que cela pouvait être intéressant de vous la montrer, pour changer un petit peu des pages remplies : qui sait, il y a peut être quelques idées qui pourraient vous intéresser ?

Pour cet article je vais me concentrer sur les collections, mercredi je vous montre à quoi va ressembler mon mois de juin.

La légende, qui présente les différents symboles que j’utilise au sein de mon bullet journal. Elle n’a pratiquement pas changé depuis que j’ai commencé à utiliser ce système en février 2016.

Cette double page, c’est plus une vue de référence : le mot de cette année (« Purpose », et non, ça n’a aucun rapport avec Justin Bieber), une citation (issue du Flow du moment) (très pratiques et jolis d’ailleurs ces autocollants) et sur la page de droite, le calendrier complet de 2017.

Le calendex, système que j’utilise pour la planification future, qu’il s’agisse de rendez-vous ou de vacances.

Le Level 10 life est un concept présenté dans le livre Miracle Morning d’Hal Elrod. Autant je n’ai pas trop accroché sur le bouquin, autant je trouve que l’idée de chercher à atteindre le plus haut niveau de satisfaction dans toutes les catégories de sa vie est une piste à explorer. Sur la page de gauche je vais « noter » les 10 catégories, et sur la page de droite noter quelques pistes pour améliorer les niveaux. Et à la fin du carnet, je réévaluerai pour voir où j’en suis.

Ensuite, un tableau d’humeur, qui représente ce dont j’ai envie dans ma vie en ce moment. C’est exactement celui que j’avais fait dans un smash book et que j’avais découpé pour le mettre dans mon deuxième bullet journal. Là j’ai fait encore plus simple : je l’ai photocopié en couleur, parce qu’il correspond encore à ce dont j’ai envie dans ma vie et que la visualisation est plutôt efficace.

Après le tableau d’humeur, j’ai des représentations imagées de mes core desired feelings (cf. Desire Map). Ici c’est la planche que j’ai faite pour la joie, mais j’en ai une pour chacun.

Les seules pages qui sont à peu près remplies, les pages de livres à lire, indispensables ! J’ai aussi une page qui permet de recenser les livres lus et de les noter.

Une double page de projets : à gauche je vais y mettre mes projets de vie et à droite ce sont les projets plus ou moins en cours, ceux que j’aimerais réaliser mais pour lesquels il n’y a pas de date de réalisation particulière.

J’ai aussi une double page qui est dédiée au suivi de certains éléments relatifs à ma santé, mais je ne sais pas encore trop bien comment la structurer, donc elle n’est pas encore finalisée.

Et vous, quels sont les éléments structurants de votre bullet journal ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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